La case mémorable

[zaitchick]

Miller avait conscience d'avoir la côte en France et aimait bien le personnage... ?

Si je posais la question, c'est justement parce que je ne connais pas la réponse...

J'hypothèse.

[zaitchick]

Avant Iron Man, y avait Archie :

[zaitchick]

J'ai acheté l'anthologie Vampirella parue chez Delirium (et elle n'est pas très mince ;) )
ça m’a permis de relire de vieilles histoires que j'avais découvertes dans deux éditions françaises (chouettes bouquins que j'ai données à un pote... devenu alcoolique depuis, on ne devrait pas revoir certains amis d'enfance. :( )
Une case mémorable issu d'un récits de fantasy par Wally Wood avec des morts-vivants, des monstres, une sorcière et une araignée géante : le héros est amnésique, difforme, et combat pour lever un sortilège qui l'a frappé, allié à une belle ensorcelée. A la fin [spoiler!], il retrouve son identité !

Image en "hotlink" disparue

Scène de métamorphose terminée par une boucle narrative, suggérée par la queue du lézard : le héros revient vers son milieu naturel.

[Lord Foxhole]

Une case mémorable issu d'un récits de fantasy par Wally Wood avec des morts-vivants, des monstres, une sorcière et une araignée géante : le héros est amnésique, difforme, et combat pour lever un sortilège qui l'a frappé, allié à une belle ensorcelée. A la fin [spoiler!], il retrouve son identité !
(...)
Scène de métamorphose terminée par une boucle narrative, suggérée par la queue du lézard : le héros revient vers son milieu naturel.

Coïncidence : j'ai relu récemment Rolf de Corben... Et il s'agit aussi d'une histoire basée sur ce genre de métamorphose.
Sauf que le héros, à la fin, ne redevient pas un chien !
Les deux histoires sont parues plus ou moins à la même époque, non ? Rolf, ça doit dater du début des années 1970...

[zaitchick]

Dans ces eaux-là.
Et Corben bossait sur le même magazine, on a une page de lui.

[zaitchick]

J'ai eu l'occasion de redécouvrir les dessins de José Gonzales, dans une histoire de vaudou qui se déroule dans une république imaginaire des Caraïbes (mais on se doute qu'il s'agit d'Haïti, le dictateur se nomme Vallier !) Beau noir et blanc rehaussé de lavis.

Image disparue

[Lord Foxhole]

Jamais considéré comme l'un des « grands maître » de l’École franco-belge, Jacques Devos fut pourtant l'un des auteurs phares de Spirou dans les années 1970... Surtout grâce à sa série Génial Olivier qui, progressivement, sombra (hélas) dans l'oubli. Il faut dire que la plupart des inventions d'Olivier paraissaient peut-être extraordinaires à l'époque mais, aujourd'hui, paraissent souvent ringardes.
Dommage... A côté de plusieurs histoires bien datées, on peut encore découvrir des petits bijoux de S.-F. comme Chaque chose en son temps (parue dans le Spirou n°2000 en 1976)...

On y voit notre génie déçu - une fois de plus - par son époque et souhaitant explorer le futur (grâce à un « mini-transporteur monté en bracelet » - qui dit mieux ?).
Il se retrouve donc en l'an 2000, devenu adulte, moustachu, marié à son ancienne copine de classe et père d'un sale moutard. En somme, l'horrible destin de bon nombre d'entre nous...
Ce qui est drôle, c'est que l'an 2000 vu par Jacques Devos en 1976 ne ressemble pas du tout à ce que nous connaissons... Et, en même temps, par certains aspects, il y a quand même quelques prophéties assez étonnantes.
Un exemple assez frappant... Souhaitant rencontrer le professeur de son fils, notre Olivier adulte est confronté à celui qui fut son propre professeur : M. Rectitude, qui ne semble pas du tout avoir vieilli !
Devant la stupéfaction de notre héros, M. Rectitude fournit l'explication : ... Vous savez bien qu'avec la crise des enseignants, on nous conserve pieusement, biologiquement et professionnellement !
Rappelons que, dans les années 1970, il n'était alors nullement question de crise des enseignants. Il y avait, alors, plus d'offre que de demande dans le secteur...

[zaitchick]

Un dessin de Bolland qui m'avait gravement fait fantasmer (vu dans Starfix Spécial Superman pour la sortie du film en 1983).

[Lord Foxhole]

Un dessin de Bolland qui m'avait gravement fait fantasmer (vu dans Starfix Spécial Superman pour la sortie du film en 1983).

C'est méchamment intrigant...
C'est une couverture bidon ou bien il y a vraiment une histoire derrière ?

[zaitchick]

L'histoire était illustrée par Kurt Swan et donc la créature était moins impressionnante.

Les détails ici :
https://blogintomystery.com/2010/07/31/ ... erman-422/

[Lord Foxhole]

L'histoire était illustrée par Kurt Swan et donc la créature était moins impressionnante.

Les détails ici :
https://blogintomystery.com/2010/07/31/ ... erman-422/

Oui, c'est un peu embêtant... On se dit que si Bolland avait dessiné toute l'histoire, peut-être que ça aurait eut beaucoup plus de gueule.
A force, j'ai constaté qu'un excellent dessinateur pouvait transcender un scénario très moyen... Un peu comme un réalisateur génie peut pondre un grand film à partir d'une histoire assez bateau (imaginez Star Wars réalisé avec trois bouts de ficelle par un tâcheron italien des années 1970).

[zaitchick]

Un peu comme un réalisateur génie peut pondre un grand film à partir d'une histoire assez bateau (imaginez Star Wars réalisé avec trois bouts de ficelle par un tâcheron italien des années 1970).

J'imagine :

[Lord Foxhole]

Un peu comme un réalisateur génie peut pondre un grand film à partir d'une histoire assez bateau (imaginez Star Wars réalisé avec trois bouts de ficelle par un tâcheron italien des années 1970).

J'imagine :

En fait, oui, c'est à ce film auquel je pensais... D'ailleurs, il me semble qu'on l'a déjà évoqué dans ce Forum quelques fois.
http://www.nanarland.com/Chroniques/chr ... crash.html

Ou si ce n'est lui, c'est donc son frère ! (L'Umanoide (sic !) d'Aldo Lado qui a signé ce chef-d’œuvre sous le pseudo de " George B. Lewis " )
http://www.nanarland.com/Chroniques/chr ... noide.html

Image disparue

[Lord Foxhole]

Merci les gars.
Oui, en ce moment, je suis en train de lettrer une BD de Munaro et, comme souvent on fait des remarques sur le lettrage machine d'Arédit, je me suis dit que ce serait amusant de refaire le lettrage avec les moyens d'aujourd'hui.

Dans tous les cas, c'est difficile de faire pire que l'horrible lettrage d'Arédit...
Sans compter que je me souviens de traductions / adaptations franchement maladroites.

[zaitchick]

Pour leur décharge : Photoshop n'existait pas, internet non plus (pas officiellement du moins), aujourd'hui, les bourdes se voient plus parce que l'info circule bien plus vite. Sagédition aussi faisait pas mal de bourdes question trado.
Maintenant, c'est vrai qu'ils auraient pu choisir l'option du lettrage à la main.
Songe que Deathlock (Cyberman !) paraissait avec un lettrage spécifique distinguant le texte du narrateur en voix-off, celui de l'ordinateur et celui des dialogues, en utilisant des pavés de couleurs spécifiques pour les deux premiers... Avec Arédit, tout en lettrage machine et tout en noir et blanc !
Ou bien les effets de titres de Steranko, zappés par Arédit.

[Tovenaar]

Je crois que quand le lettreur manuel d'Artima est décédé ou a pris sa retraite, l'option "machine à écrire" a été adoptée car moins chère et ne dépendant plus d'un seul employé.
Cela a commencé en 1958, je crois.

[datadox]

Je crois que quand le lettreur manuel d'Artima est décédé ou a pris sa retraite, l'option "machine à écrire" a été adoptée car moins chère et ne dépendant plus d'un seul employé.
Cela a commencé en 1958, je crois.

Et surtout, c'était beaucoup plus rapide et se prêtait mieux aux corrections éventuelles.

Dans les registres Arédit, le poste de lettrage apparaissait sous la dénomination "Vari", sans doute dérivé du nom de la machine ou du procédé.

N'importe quelle personne qualifiée en dactylographie pouvait assurer la production à ce poste, alors que le lettrage manuel nécessitait un savoir-faire particulier.

[Tovenaar]

Je crois que quand le lettreur manuel d'Artima est décédé ou a pris sa retraite, l'option "machine à écrire" a été adoptée car moins chère et ne dépendant plus d'un seul employé.
Cela a commencé en 1958, je crois.

Et surtout, c'était beaucoup plus rapide et se prêtait mieux aux corrections éventuelles.

Dans les registres Arédit, le poste de lettrage apparaissait sous la dénomination "Vari", sans doute dérivé du nom de la machine ou du procédé.

N'importe quelle personne qualifiée en dactylographie pouvait assurer la production à ce poste, alors que le lettrage manuel nécessitait un savoir-faire particulier.

Une Varityper : http://fr.wikipedia.org/wiki/Varityper

[zaitchick]

C'est un topic culturel, on apprend des trucs.

[Lord Foxhole]

Attention : souvenir du début des années 1970...
A la maison, entre autres vieilleries, trainait un recueil Spirou de 1967 (le n° 107 pour les collectionneurs du Forum). Et c'est là que j'ai découvert Haddada Surmamoto de Jo-El Azara et Vicq.
Comment dire ?
Imaginez un Esquimau, dans les années 1920, découvrant au cinéma Les Aventures de Tarzan ! Vous imaginez le choc ?
Hé bien, pour un gosse qui ignorait tout du Japon (surtout médiéval !), Haddada Surmamoto paraissait tout aussi perturbant ! Aucune idée même de ce que pouvait être un samouraï !
C'est ainsi que j'ai découvert un univers qui - d'ailleurs - m'est resté encore longtemps inconnu...
Avec le recul, je me dis que Jo-El Azara était drôlement en avance sur son temps. Au moins une ou deux générations.

La case (récupérée ici dans le Spirou de l'époque) est celle qui me paraît la plus marquante : Haddada Surmamoto est un rônin en quête de brigands à occire... Et la bande qu'il découvre le déçoit !
Au lecteur de comprendre où se niche l'humour de la série...