Les chroniques de Zaïtchick

Tout ce que vous voulez savoir sur les Petits Formats et sur la BD populaire est ici.
Retrouvez également l'actualité des Fumetti en France, les projets des éditeurs sans oublier les fanzines dédiés.
De Akim à Zagor en passant par Tex Willer, Mister No ou Blek le Roc, c'est ici que ça se passe !
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Message par zaitchick »

michel a écrit :en ce qui concerne la revue "fantastik" j'en ai vu en reliure dans une librairie bd dans une petite rue à gauche en descendant le bd saint-michel , la rue ou gibert jeune fait l'angle il y a quelques semaines . il y avait plusieurs n° de dispo à 1€ .
:faim:
La bave du crapaud n'empêche pas la caravane de passer...

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Marvel's robots

Message par zaitchick »

Au cours des années 70, Marvel cherche à diversifier ses productions : heroïc Fantasy (Conan, Red Sonja et des histoires de Kull), épouvante (Tomb of Dracula, Frankenstein, Werewolf by night, Man-Thing...), adaptations de films à succès (Starwars, Jaws, Meteor, Close Encounters of the third kind...) et même, série à monstre/robots japonais (Godzilla, Shogun Warriors) et autres produits sous licence (Rom, Micronauts...)

Red Ronin est issu des pages de Godzilla. La série vient de faire l'objet d'un essential et montrait le roi des monstres nippons affronter les héros Marvel (SHIELD, Avengers, FF, JJJ...), des monstres, des cow-boys (!), des monstres, le Devil Dinosaur, des monstres, des rats (!) et Red Ronin...

Les séries terminées/et les licences expirées, que faire des créations Marvel ?
Les Shogun W connurent l'ignominie d'une défaite sans combat dans les pages des FF (les robots sont détruits et n'apparaissent qu'à l'état de masses de ferraille... Pas d'apparition, pas de droit à payer...)

Red Ronin, lui, est une création Marvel. Encombrante (plus de série à robot/monstre, plus d'utilité), il connaît sa dernière défaite dans les pages d'Avengers - Albums Artima Vengeurs n°11 et 12 par Michilinie - scénario - et Infantino puis Perez)

Après s'être fait ressouder la tête, Red Ronin s'échappe de sa base, piloté par un fou qui veut déclencher la IIIe guerre mondiale. Il part donc attaquer la Russie en passant par New York !
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Les Vengeurs tentent de s'opposer à la progression du titan mais la force brute est inefficace contre lui...
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Une décharge haute-tension a pour effet de ramener le fou à de meilleurs sentiments... mais le robot, privé désormais de contrôle poursuit sa route, programmé pour détruire... Un seul moyen de l'arrêter, l'anéantir avec ses propres armes... Notamment son bouclier à lame-laser (merci George Lucas.)
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Scène pathétique, le roboc-tronc, réduit de moitié se traîne au sol pour écraser ses impudents adversaires...
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Ultime affront, un simple cable débranché suffira à le stopper définitivement... Passons sur l'enlèvement de ses restes dans une nacelle genre "panier de la ménagère"... (le Béhémoth est aussi un appareil apparu dans la série Godzilla...)
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Bilan... Une greffe qui n'a pas pris.
Marvel a tâté le terrain pour lancer des séries axées sur les robot géants japonais intégrée à son univers propre... mais, le succès escompté n'étant pas au rendez-vous, elle leur a inventé une fin dans ses séries régulières...

Red Ronin est néanmoins réapparu dans un épisode de Wolverine... Depuis, plus de nouvelles... Si quelqu'un a des tuyaux...

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Quand Goldorak cite Valérian

Message par zaitchick »

Paru dans Téléjunior N° 26 (20 juin 1979), l'épisode de Goldorak Le Vaisseau errant fait ressurgir un personnage du passé...

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Il s'agit de Phénicia (Félicia !) la soeur d'Actarus, disparue lors de l'attaque d'Euphor. Hydargos, qui tente d'empêcher la réunion des survivants de la famille royale, y trouve alors une mort de second couteau (!)

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Qu'on se rassure, il reviendra frais comme une rose dès l'épisode suivant, puis il sera de nouveau considéré mort avant de devenir son fils jumeau (sic !)
On notera que, cette fois encore, la bande dessinée mélange allègrement les éléments des différentes saisons du feuilleton télé : Hydargos est mort bien avant la formation de la Patrouille des Aigles...
Pas de Golgoth dans cet épisode, en revanche, nous avons le droit à une formation de cinq navettes rebaptisées "astroraks" et "attaquarak" (re-sic !)

L'épave du vaisseau euphorien n'est pas sans évoquer quelques souvenirs aux amateurs de BD de science-fiction...
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En effet, Jorge Domenech s'est inspiré des lignes du vaisseau de Valérian et Laureline, les fameux agents spatio-temporels imaginés par Christin et Mézières

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Quoi de plus logique pour un récit dans lequel nos héros font un bond dans le passé ?
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Quand Photonik cite Fritz Lang

Message par zaitchick »

En 1959, le cinéaste allemand Fritz Lang tourne Le Tombeau indou, remake d'un de ses films muets, et suite du Tigre du Bengale.

Au début du film, le héros échappe à ses poursuivanst en se dissimulant dans une grotte étroite... Une araignée commence alors à tisser opportunément sa toile, barrant l'entrée. Les poursuivants, apercevant l'excavation, s'en détournent alors, pensant que nul ne pourrait s'y être réfugié sans déchirer la fragile toile...

Coïncidence ? Tom Pouce, le compagnon de Photonik, échappe à d'avides chercheurs d'or grâce au même stratagème... (Mustang n°62, Photonik, 1ère série, épisode 9...)
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Dans cet épisode, qui relate l'origine des pouvoirs du jeune homme, l'action de l'araignée n'est pas fortuite : elle est guidée par un vieux sorcier cheyenne qui offrira à Tom le don de communiquer avec les animaux...

Coïncidence ? Lisez les noms des chercheurs d'or...
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Sergent Poivré

Message par zaitchick »

Sgt Pepper's Lonely Heart Club Band (sans "e") est un film à la gloire du disco, avec Peter Frampton et The BEE GEES ! Réalisé en 1978, il s'inspire du célèbre album des Beatles auquel il emprunte son titre... (D'un style musical différent, l'album, quand même...)

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Marvel, jamais à cours de bonnes idées (biographie du pape Jipétou en BD, biographie non autorisée des Beatles en BD aussi, Kiss contre Dr Doom etc.) décide d'adapter cette comédie musicale destinée à faire date dans l'histoire. L'œuvre est réalisée sous la houlette de D. A. Kraft (déjà responsable de la bio des quatre gars de Liverpool) avec le concours de G. Perez au dessin et de feu J. Mooney à l'encrage. (Les couleurs sont de Janice Cohen, les décors sont tartes et les costumes sont de Donald le Canard...)

L'argument : Sgt Pepper est un musicien plein de talent. Quand il joue, les esprits s'apaisent et tout le monde danse. Même les Allemands pendant la première guerre mondiale.

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L'acteur George Burns tient le rôle de M. Kite, le narrateur.
(On se demande si G. Perez a déjà vu des casques allemands de 14-18...)


On décore donc le Sgt qui soutient le moral des américains pendant la grande dépression jusqu'à la "relève" économique (sic ! - dixit la VF) et pendant la 2e guerre mondiale.
Son bled de Heartland décide de l'honorer par une girouette à son effigie. Hélas, le brave homme calanche en plein effort le jour de l'inauguration. Les instruments de musique du groupe, aux propriétés magiques, sont conservés au musée de la ville. Les années sont passées et le petit fils de Pepper, Billy Shears décide de reprendre le flambeau avec trois garçons dans le vent : les Bee Gees !

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Des petits cœurs partout, c'est mignon comme tout le monde s'aime. Il paraîtrait cependant que le trio n'avait pas apprécié qu'on lui imposât Peter Frampton, un premier rôle niais et aussi calamiteux qu'eux en matière de comédie. Mais c'est des jaloux qui disent ça.

Le récit s'accroche à l'album de Beatles comme un naufragé à une bouée, aussi les références à l'album abondent : le nom du héros, celui de sa fiancée (Strawberry Fields - c'est mignon "champ de fraises" pour une fille, elle a du pot) etc.

En outre, le film enchaine les chansons... Ce qui n'est pas évident à rendre en bande-dessinée.

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Ici, G. Burns reprend le thème de la chanson "Fixing a hole"... ça risque d'être hermétique pour le lecteur français...

Dès leurs débuts, nos héros sont remarqués par le gros producteur B.D. Brockhurst qui les convoque à L.A. pour faire un diks.
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B.D.B. (Donald Pleasence : en chair et en moumoute - comment ça, "on le reconnaît pas" ?!?) entouré de Lucy et ses diamants (sic !)

Nos héros partent pour L.A., abandonnant Heartland aux ambitions sinistres du diabolique Monsieur Moutarde (un ancien colonel ?) qui travaille pour le M.O.F. (Tarkin ?)

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Un slogan que n'auraient pas renié les Blue Meanies, les Méchants Bleus du Yellow Submarine des Beatles...

M. Moutarde s'empare des instruments magiques et corrompt Heartland qui devient une ville triste. Strawberry Field décide de rejoindre Billy à L.A.

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She's leaving home.

Cependant, Billy, subjugué par Lucy, tombe dans ses filets... Mais son amour pur pour S. Field l'écartera des rets de l'infâme gourgandine.

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Lucy in the Sky with Diamonds, on l'attendait un peu, celle-là... Merci docteur Hoffmann

Nos héros se mettent en devoir de récupérer les objets volés : le tambour chez M. Moutarde, le clairon chez le docteur Maxwell, un chirurgien fou qui change des vieux réacs en jeunes fachos...

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Le docteur est joué par Steve Martin qui a essayé de le faire biffer de sa filmo...

Le tuba est détenu par le Père Soleil, un gourou incarné par Alice Cooper...

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Notez le look des robots, genre poupées gonflables avec des bigoudis sur le tronche...

Ne pouvant récupérer le dernier instrument, le groupe décide de donner un concert à Heartland pour rassembler des fonds afin de le rechercher. Avec un spectacle de trampoline au profit de M. Kite, blessé par les maroufles. (Being for the benefit of Mr Kite)

Là, S. Field est enlevée. Nos héros poursuivent ses ravisseurs en ballon (!) et sont confrontés au Mauvais Orchestre Futuriste : hardeur et facho !

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Aerosmith : c'était soit jouer dans cette daube soit faire un clip avec Run DMC...

Le M.O.F. veut utiliser les instruments magiques pour devenir superstar sans talent et sans travail.
Mais que fait la Star Ac' ?
Dans l'affrontement, S. Field choit et meurt. Billy pleure. Mais un miracle se produit : Sgt Pepper ressuscite et rend la vie à S. Field. Les méchants feront pénitence en rentrant dans les ordres (!) Billy sera uni à Strawberry Field forever et les Bee Gees toucheront des uniformes neufs.

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Des Kirby crackles pour célébrer le retour du Sgt Pepper... Noir ?
Il n'était pas comme ça au début !


Heartland et le monde connaîtront le bonheur... Et le film fera un bide.

Ce que j'en dis...

Curieuse idée que de vouloir rendre en BD l'effet produit par une comédie musicale. Déjà que les adaptations de films en général...
Reste l'histoire... Le problème, c'est que l'histoire est sans intérêt et cousue de fil blanc. Et la narration ne la rend pas attrayante, condensant l'action en une quarantaine de pages. On ne reconnaît pas les dessins de Perez sous le pinceau de Mooney - on ne reconnaît d'ailleurs pas les personnages secondaires représentés.
Le dessin ne sauve donc pas l'entreprise, achevée par une traduction française laborieuse. (Merci Artima.)
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Jungle Adventures

Message par zaitchick »

En 1971, sous l'impulsion de Roy Thomas, Spider-Man part en Terre sauvage pour affronter le géant Gog (Amazing Spider-Man #103) :

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Gil Kane, chargé de la partie graphique, s'acquitte de la tâche avec brio (et avec Frank Giacoia à l'encrage.)

L'argument : J.J.Jameson fulmine : la télé attire plus de public que la presse écrite. La nouvelle de la découverte d'un grand monstre en Antarctique (près de la Terre sauvage) lui donne l'idée de se lancer dans le grand reportage.

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P. Parker l'accompagne comme photographe et Gwen Stacy comme... blonde.

Arrivé en Terre sauvage par la voie des airs, nos héros découvrent qu'une tribu locale voue un culte au grand monstre.

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Les primitifs s'apprêtent à leur faire un mauvais parti quand surgit la créature baptisée... Gog !

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Le croirez-vous, fasciné par sa blondeur, Gog enlève Gwen. Spidey, allié à Ka-Zar, l'affrontera. On apprendra que gog est le survivant du crash d'un vaisseau extra-terrestre. A l'état de bébé, il a été recueilli par Kraven le chasseur qui l'a élevé. L'animal a rapidement grandi et obéit aveuglément à son père adoptif qui veut l'utiliser pour conquérir la Terre sauvage. Il terminera dans les sables mouvants. (Amazing Spider-Man #104) Le récit a été publié en France dans Strange puis réédité dans l'Intégrale Spider-Man de 1971 (Marvel France.)

Gog reviendra dans les pages de Astonishing Tales #18 et 19 pour affronter Ka-Zar à New-York, au sommet du World Trade Center (!), avant de disparaître de nouveau. (Publié en France dans Etranges Aventures.)

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On le reverra plus tard aux côtés des Sinister Six...

Dans la bible, Gog et Magog sont les souverains de Peuples de géants ennemis des Hébreux.

C'est à un autre roi que Roy Thomas a voulu rendre hommage à travers sont premier récit : à King Kong, bien sûr.

Mais on trouve aussi d'amusantes correspondances dans ce récit paru dans Pif Gadget en 1975 : Le Bavard envoie Pinky, Riton et Pétula en reportage dans l'île de Tapatouvu afin de couvrir la présence d'un monstre géant.

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Là, nos héros sont capturés par des sauvages qui offrent Pétula en sacrifice à leur Dieu.

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Ici, pas de gorille géant mais une créature aux allures familières.
D'autres prédateurs viennent lui disputer sa proie : un premier rival "rampant" ...

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Puis un rival "volant".

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Profitant de sa distraction, Pinky et Riton délivrent Pétula et fuient l'île.

Mais le monstre franchit les mers pour retrouver Pétula et menace la grande métropole.

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Finalement, nos héros auront raison de lui après un raisonnement tout simple : si un éléphant à peur d'une petite souris, alors pourquoi une souris géante n'aurait-elle pas peur d'un éléphant ?

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C.Q.F.D.

(Merci à Badpitaine du forum Pimpf - et à son papa - pour les scans.)
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Panique à la Une

Message par zaitchick »

Panique à la Une (1985-L'Echo des Savanes/Albin Michel) est un album réalisé par Luc Cornillon. Il met en scène, Ed, un journaliste ambitieux, raté et maladroit qui vit dans une Amérique de série B...

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Ed, devenu vieux et relégué aux archives, raconte les exploits de sa jeunesse... qui l'ont mené aux oubliettes du Clarington-Post, le journal où il (n') a (pas) fait carrière...

T-Rex revenu à la vie, as maladroits, taximen irrascibles et chiens teigneux, explorateurs extra-terrestres, robots maladroits et super-héros se succèdent dans les courtes historiettes qui composent cet album...

Ainsi, la première aventure d'Ed relate l'affrontement entre Johnny Banzaï, pilote de chasse, et un dinosaure en plein coeur de la cité américaine...
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Qui se solde par le lynchage du pilote par une foule déchaînée, furieuse d'avoir reçu ses balles perdues !

Une autre histoire, inspirée par Doug Headline, a pour héros Stanley Steel, un robot malchanceux...
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Ed sera amené à rencontrer des extra-terrestres... mais son ambition et sa cupidité démesurée feront s'échapper le scoop de sa vie...
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Enfin, mécontent que Clarington ne possède pas de super-héros, le rédacteur en chef du journal envoie Ed à New-York pour en débaucher un...
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Une mission qui l'amènera à rencontrer les personnages les plus farfelus...
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(Un petit air de Jean-Pierre Dionnet, non ?)
Une mission qu'Ed loupera dans les grandes largeurs, bien entendu...

On retrouve les ambiances des récits-pulps, des comic-books et des dessins animés des frères Fleisher dans ces petites histoires narrées à la première personne... jouant sans cesse sur l'opposition entre les informations délivrées par la narration en voix-off et celles rapportées par les images... Le dessin semi-réaliste se prête bien au caractère humoristique de l'entreprise et l'album est d'une lecture agréable... Dommage que Cornillon produise si peu...
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Les Irréels, 3e partie

Message par zaitchick »

Le 3e épisode des Irréels est paru dans Goldorak n°13.

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Quelques mots sur le contenu de ce magazine : nous avons droit à la 2e partie d'un récit inspiré de la 1ère saison de la série ; Hydargos installe une base sur Terre à partir de laquelle il veut attirer la Lune vers notre planète grâce à un puissant rayon tracteur (!) Véga pourra dès lors conquérir une planète... en ruine (!)

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Les navettes volent bas, c'est signe d'orage.

Le plan des Aliens va heureusement échouer - faut dire qu'ils utilisent vraiment du matériel bas de gamme : jugez plutôt.

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De la SF à gros boulons, comme on dit.

Rien de bien enthousiasmant, donc. Un récit fabriqué à la chaine en Italie.

Le 3e épisode des Irréels découvre nos héros en fâcheuse posture : les voilà prisonniers des Masques de Lune grâce aux Mercenaires. Chacun bénéficie d'une prison adaptée à ses pouvoirs.

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On note que la capsule de Marjor est d'abord inclinée puis couchée et qu'elle perd le petit orifice rond qui se retrouve sur la prison de verre d'Orchid.

Les liens sont faits pour être brisés et grâce à leur débrouillardise, nos héros s'extirpent de leurs geôles. Les Mercenaires réagissent aussitôt.

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C'est la Grande évasion.

Dans la bataille, l'amanite rend l'âme - mais les Masques de Lune ne désarment pas et s'apprêtent à employer une de leurs armes secrètes contre nos héros.

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RIP l'Amanite, un vilain falot et hideux.

Helmet est frappé par un rayon mystérieux qui s'avère être une version améliorée du photocopieur Rank-Xerox : le voilà dupliqué - et au service des vilains.

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Hulk et la Chose ayant eu un empêchement, Helmet se met en deux pour les remplacer.

Le récit se poursuit à un rythme rapide, sitôt prisonniers, sitôt libérés nos héros s'apprêtent à donner du fil à retordre à leurs ennemis. Même si on reconnaît toujours les "emprunts" de Bordier aux comics Marvel et DC, les actions s'enchainent avec fluidité et le story-telling fonctionne. Que demander de plus ?

(A suivre...)
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Les Sup'héros Lug

Message par zaitchick »

Au début des années 80, l'éditeur lyonnais Lug est le premier dans le domaine de l'adaptation de comic books en France grâce à ses revues Strange, Titans, Spécial Strange, Nova et Spidey (et grâce à sa ligne d'albums consacrées notamment à Spider-Man et aux Quatre Fantastiques.)

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Un dessinateur (Mitton ?) présente fièrement les derniers nés des super-héros... Lug.

En mars 1980, dans Strange, une publicité annonce le lancement d'une nouvelle revue consacrée aux super-héros : il s'agit de Mustang qui jusqu'alors publiait des bandes italiennes de Western en format pocket... Pour l'occasion, la publication change de format (24X17cm) et passe en couleurs.

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Encart dans Nova, juin 1980, le mois du lancement.

L'éditeur entretient une savante confusion autour de l'origine ces nouveaux personnages - on ne parle pas de super-héros Marvel mais, indistinctement, de super-héros Lug - et les noms des auteurs français sont américanisés : on veut des produits plus américains que nature mais on crée une marque de fabrique avec le terme sup'héros.

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Il y a d'abord Mikros, imaginé par Marcel Navarro (Malcom Naughton) et Jean-Yves Mitton (John Milton).

Mike Ross, un athlète doublé d'un scientifique, sa compagne Saltarella et son ami Crabby sont métamorphosés en hybrides d'humains et d'insectes par des extra-terrestres insectoïdes, les Swizz. Mikros connaîtra 71 épisodes, dont 68 réalisés par Jean-Yves Mitton (scénario et dessins) et trois par Jacques Lennoz (Jack Nolez) et André Amouriq (épisodes 15 à 17, Mustang 68 à 70.) Après l'arrêt de la formule Mustang-Sup'héros, Mikros migrera dans Titans. (1)

Photonik de Ciro Tota (Arnt Cyrus Tota) , d'après une idée de Marcel Navarro, connaîtra 52 épisodes dont 12 réalisés par Jean-Yves Mitton. Taddeus Tenterhook, un jeune bossu est frappé accidentellement par les radiations d'un appareil expérimental («le Luminotron »). Il peut désormais se changer en homme-lumière. Avec ses deux compagnons, Nazel « double-doc » Ziegel , un vieillard télépathe et télékinésiste, et Tom Pouce, un orphelin qui communique avec les animaux, ils s'opposent au Minotaure, un vilain venu de l'espace. L'affrontement durera douze épisodes. Quelques mois plus tard, Photonik rejoindra Spidey. (2)

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Mustang de Nolez (scénario) et Franco Oneta/Frank Onest (dessin) n'aura, lui, que huit épisodes, faute de succès. Grâce à une amulette magique, Ozark, un jeune indien, devient un super-héros. Chevauchant Mustang, il lutte contre le crime avec ses compagnons du Magic Circus. (3) Après un retour sans Mustang dans Zembla, Ozark reparaîtra brièvement dans le pocket Fantask puis à nouveau dans Mustang. (4)

L'aventure des Sup'héros Lug a duré près de dix ans avant de connaître un revival au début des années 2000 (chez Sémic puis chez Organic comix)

(1) Mustang 54 (juin 1980) à 70 (octobre 1981) 1ère série, puis Titans 35 (novembre 1981) à 87 (avril 1986), 2e série. Un album chez Organic Comix en avril 2007, dessins de Reedman sur scénario de Mitton.
(2)Mustang 54 (juin 1980) à 70 (octobre 1981) 1ère série, puis Spidey 22 (novembre 1981) à 44 (septembre 1983) – sauf Spidey 39 – 2e série, puis Spidey 55 (août 1984) à 58 (novembre 1984), et Spidey (septembre 1986) à 87 (avril 1987), 3e série. Photonik est réapparu dans un épisode de la Fantask Force.
(3)Mustang 54 (juin 1980) à 61 (janvier 1981)
(4) Sur scénario de Jean-Marc Lainé. Seize épisodes dans Fantask, 2e série (cinq numéros de février 2001 à janvier 2002) et Mustang 303 à 313 (2002-2003), Spécial Zembla 175 et Image comics 1 (2003).
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Ils sont partis !

Message par zaitchick »

Ils sont partis !
Les Sup'héros Lug prennent leur envol le 30 juin 1980 :

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Envol contrarié par un vice de fabrication : les 8 premières et dernières pages étaient imprimées en double dans un certain nombre d'exemplaires.

Le premier récit met donc en scène Mikros : trois étudiants de Harward, athlètes accomplis et médaillés, entrent en contact avec une civilisation d'insectes avancés et hostiles.

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Capturés et rapetissés à la taille des envahisseurs, ils sont transformés en hybrides destinés à mener des hordes d'insectes mutés à l'assaut de l'espèce humaine. L'intervention d'un enfant interrompt la transmutation de nos héros qui s'évadent.

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Jean-Yves Mitton est un très grand professionnel. Il travaille notamment sur la série Blek le Roc pour LUG et signe de nombreuses couvertures pour les petits formats de l'éditeur lyonnais.

Dans Mikros, on retrouve à la fois le style dynamique propre aux comic books et une approche plus franco-belge dans la recherche documentaire pour les décors, les informations à caractère scientifique etc. Le souci d'éduquer en même temps que de distraire le lecteur en somme.

Mitton expliquait que le choix de trois personnages pour former un groupe de héros avait été inspiré par Blek le Roc, une série qui reposait aussi sur un trio.

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Cependant, les personnages et leurs caractéristiques se rapprochent plutôt des Quatre Fantastiques en plus gamins :
- Mikros, le scientifique obnubilé par ses recherches au point de n'avoir aucune vie sociale rappelle Reed Richards,
- Saltarella, l'amoureuse transie et effacée, Sue Storm
- et Big Crabb, la brute gouailleuse, Ben Grimm. Un triangle amoureux vient compléter/compliquer leurs relations.

Les points forts de Mitton reposent sur son graphisme et le rythme qu'il sait impulser à ses histoires, moins sur la définition des caractères de ses personnages et leurs dialogues : les répliques sont grandiloquentes, les sentiments sirupeux et les héros (Mikros et Saltarella surtout) manquent de naturel. Les réparties de Big Crabb viennent contrebalancer avec bonheur les attitudes guindés des jeunes premiers. Par la suite, les personnages seront moins caricaturaux mais tendront quand même à "surjouer"...

(A suivre...)
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Mustang (où l'on peut compter sur un vieux cheval de retour)

Message par zaitchick »

Mustang, la série éponyme du magazine, met en scène un jeune indien, Ozark (1), qui se voit confier une amulette par un vieux sorcier mourant, grâce à laquelle il rétablira la justice (ouf !)

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La série n'évite pas les clichés misérabilistes sur les Indiens d'Amérique. Ozark doit lutter contre des crapules sorties tout droit de séries B de gangsters des années 30 (impers, chapeaux mous et mitraillettes Thompson à chargeurs-fromages.) Les visages pâles veulent exproprier les Indiens de leurs terres (c'était pas déjà fait ?) mais Ozark trouvera des alliés : un vieux canasson promis à l'abattoir et une joyeuse équipe d'artistes du cirque, le Magi-Circus. D'un coup de baguette magique, pardon, d'amulette, tout le monde se retrouve nanti de super-pouvoirs, correctionne et capture les méchants puis les remet au shérif (malheureusement corrompu : visage pâle langue fourchue !)

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Si son style convient aux récits de Zembla, Franco Oneta n'est manifestement pas à l'aise dans le registre super-héros. Il n'est pas aidé par un scénario qui enfile les clichés (sans vraiment faire mouche.) Le récit prend beaucoup trop la tournure d'une histoire enfantine : amulette magique, cheval qui vole et qui parle, cirque (manège ?) enchanté...

Par ailleurs, les lecteurs ont fait un parallèle entre le Magi-Circus et le Cirque du Crime (!) apparu dans Daredevil et ont accusé les auteurs de plagiat (!)

C'est d'autant plus dommage qu'en raison de son titre, cette série aurait dû être la locomotive de la revue...

(1) Le nom du héros provient des monts Ozark qui s'étendent du Missouri au Kansas.

(à suivre...)
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Que la lumière soit !

Message par zaitchick »

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Photonik
de Ciro Tota est le sleeper de Mustang. En terme de cinéma, un sleeper est un film qui commence lentement puis attire de plus en plus de monde pour devenir un succès. C'est le cas avec cette série qui sera plébiscitée des lecteurs.

Taddeus Tenterhook, un jeune bossu, est frappé accidentellement par les radiations d'un appareil expérimental («le Luminotron »). Il peut désormais se changer en homme-lumière. Avec ses deux compagnons, Nazel « double-doc » Ziegel , un vieillard télépathe et télékinésiste (*), et Tom Pouce, un orphelin qui communique avec les animaux, ils s'opposent au Minotaure, un vilain venu de l'espace.

Ciro Tota est alors un jeune auteur en devenir. Il raconte qu'il travaillait sur Blek le Roc (!) lorsqu'on lui a proposé de plancher sur une série de Super-héros ("vous qui êtes jeune...") (**) Tota s'est inspiré donc du trio de Blek le Roc pour composer son équipe : un adulte, un vieillard, un enfant.

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Le premier épisode repose sur une ambiance particulière : à la veille des fêtes de Noël, New-York est plongée dans le noir. C'est le Blackout (***) déclenché par l'entrée dans l'atmosphère du vaisseau-building du Minotaure. Le récit joue sur l'effet d'attente : on assiste à différentes perturbations et aux réactions qu'elles déclenchent avant d'en découvrir l'origine.

L'adulte.
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Une séquence réussie : la métamorphose de Taddeus en Photonik...

Le vieillard.
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L'enfant.
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L'épisode présente l'origine du héros, introduit les différents personnages ainsi que leur antagoniste, le Minotaure et la trame des épisodes à venir.

Fait inhabituel, le super-vilain gagne dès le départ : il ne veut pas conquérir le monde, il prend son contrôle dès le premier épisode grâce à ses ondes "audio-hypnotiques" (sic !) qui lui permettent de faire accepter aux humains sa présence comme un fait normal. Mais il se rend compte que trois "lointains" (****) échappent à son emprise. Il les met donc au défi de l'arrêter. La série contera dès lors la lutte des héros devenus des fugitifs pour renverser le tyran tandis qu'en parallèle le Minotaure tentera de découvrir pourquoi ces trois individus sont réfractaires à son conditionnement.

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Une autre idée brillante (!), le phosphène qui est la signature du Minotaure et manifeste le contrôle qu'il a sur chaque être vivant, homme ou animal (ou les deux !) et sur chaque machine.

Sur le plan narratif, la série se distingue par une présentation originale : chaque épisode s'ouvre sur un panel qui résume l'argument de l'épisode, présentant les différents protagonistes et chaque changement de lieu ou chaque coupure temporelle est signalé par un cartouche rectangulaire contenant la reproduction stylisée du masque de Photonik.

Le style de dessin est atypique pour une série de Super-héros. Les personnages de Tota sont fins et élancés (Photonik étant l'exemple extrême), les angles de vue sont variés (Tota joue aussi sur la déformation des images comme vues à travers la focale d'une caméra car il nourrit son inspiration des films et séries télévisées américaines), et il fait un usage original des couleurs en utilisant des aplats aux tons pastels. Il est loin de Mitton qui s'inspire davantage de Buscema et de Kirby.

Enfin, le narrateur s'adresse directement au lecteur pour le faire participer à l'histoire, singeant avec force anglicismes le style hâbleur de Stan Lee dans les comics Marvel.

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Le Minotaure - dédicace de Ciro Tota.

Le Minotaure appose sa marque sur la première série : il est l'ennemi exclusif de Photonik durant le premier arc qui s'étendra sur douze numéros (soit une année.) Il a de l'allure : c'est un colosse en armure qui règne sur une armée d'esclaves-androïdes. Il quadrille la planète grâce à un réseau de drones, les guetteurs, qui lui servent de relais pour la téléportation. Lorsqu'il lance aux trousses de Photonik des robots (le Robot-Sonde, le Chasseur-ailé, l'Exécuteur) ou des vilains (le Sagittaire), il les active par un signal lumineux qui est sa signature. Il est le seul vilain imaginé par Tota aussi délibérément ancré dans un univers de science-fiction... Comment ne pas penser à Goldorak lorsqu'on regarde la silhouette imposante et cornue du Minotaure ou ses serviteurs robots ? (*****) Comme les hommes de Véga, il asservit des mondes entiers et oblige leurs habitants à lui servir de mercenaires. Par exemple, le Sagittaire, un centaure, est contraint d'affronter Photonik en échange de la liberté pour son peuple.(******) Il est d'ailleurs l'un des rares esclaves du Minotaure doué d'une conscience propre, ce qui en fait un adversaire d'autant plus déterminé.

La découverte finale du secret du Minotaure est un coup de théâtre qui achève de le rapprocher de son parent télévisuel. Ces douze numéros fertiles en rebondissements sont de très bonne facture et ils contribueront à faire de Photonik l'une des séries-vedettes qui survivra au magazine.


(*) La télékinésie est le pouvoir de déplacer les objets par la pensée.
(**) Rapporté dans l'album Descente aux abysses, éditions Delcourt, 1999. Réédition des épisodes 1 à 4 de la 2e série Photonik (1986)
(***) Panne de courant générale. En 1965, toute la métropole de la côte Est et une partie du Canada fut plongée dans l'obscurité à la suite d'une panne d'origine indéterminée. Tota utilise à son profit un phénomène rapporté par les témoins d'apparition d'O.V.N.I., et évoqué dans le Rencontre du troisième type de S. Spielberg, l'arrêt de tout équipement électrique, et le relie au blackout.
(****) Au lieu d'utiliser le classique "Terrien", le Minotaure et ses esclaves emploient le terme "lointain". Encore un élément original qui singularise la bande. Par ailleurs, le Minotaure jure "par le Palais de Cnossos", une référence à l'époque créto-mycénienne qui précède les âges obscurs (The Dark Ages- XIIe-VIIIe siècles av. J.-C.) et qui connut une civilisation brillante dont la disparition fut attribuée aux "invasions indo-européennes". Si le Minotaure connaît le Palais de Cnossos, est-ce parce qu'il est déjà venu sur Terre ? Est-il responsable de cette régression de la civilisation grecque ?
(*****) D'ailleurs, le commandant du Camp de la Lune Noire se nomme Minos !
(******) Le Sagittaire agit comme Ergastul, l'adversaire de Goldorak dans « Le Mercenaire de l'Oppression » (Goldorak, 2e saison.)Il apparaît dans les épisodes 5 et 6 de Photonik (Mustang 58-59 d'octobre-novembre 1980.)
Modifié en dernier par zaitchick le jeu. 05 juin 2008, 23:15, modifié 1 fois.
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Hé, ho...
Y a quelqu'un ?
:heu:
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Yes ! :wink:
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Message par Zedder »

zaitchick a écrit :Hé, ho...
Y a quelqu'un ?
:heu:
nous sommes muets d'admiration :love1:
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Message par zaitchick »

J'entends des voix ? :heu:
Je ne suis donc pas seul ?!? :bise:
Vendredi, c'est toi ? :fonsde:
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Bateau ? Bateau ? Pas bateau ?
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Message par Reed Man »

:pouce: Elle est super ta chronique, et, comme les autres, j'en reste muet, bravo ! :clap:
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Message par stan prozak »

de l'excellent boulot qui fait (re)découvrir plein de trucs. Bravo et encore
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Message par zaitchick »

J'entends des voix ? Je ne suis pas seul !!! Loué soit le Seigneur !
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