Les chroniques de Zaïtchick
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Les Robinson de la Terre
1977 avait vu débarquer La Guerre des Etoiles au ciné.
1978, Goldorak à la télévision.
Pif se devait d'être au goût du jour.
Le numéro 518 présentait une nouvelle bande de SF signée Roger Lecureux pour l'histoire et Alfonso Font pour
les dessins : Les Robinsons de la Terre.
Le premier avait imaginé Les Pionniers de l'Espérance avec Raymond Poïvet, La grande BD de SF de Vaillant/Pif. (D'ailleurs, l'un des héros des Robinsons... porte le même prénom que l'un des Pionniers : Rodion.)
Le second avait illustré Sandberg, père et fils, série policière sur scénario de Cothias.
Le visuel de la couverture évoquait la Guerre des Etoiles : jets spatiaux, look des méchants (casque kabuto et masques à gaz), grosses bébêtes, calligraphie du titre... Les dinosaures, Lecureux connaissait: comme scénariste de Rahan, il avait donné à ce dernier l'occasion de les croiser à plusieurs reprises... (*)
L'action débute il y a bien lontemps dans une galaxie lointaine...
très lointaine...
Les pacifiques Axiens sont agressés par les belliqueux Zorkiens, un agrégat de races guerrières maté par les systèmes de défense automatique d'Axa. Pas rancuniers, les Axiens décident de rééduquer les barbares en les exilant sur le satellite artificiel de Thula qui recrée un environnement proche de l'Eden, mais c'est compter sans Zorka, le chef des guerriers (qui porte le même nom que
sa planète, ce qui est pratique quand on n'a pas envie de s'embêter à
chercher un nom pour le méchant...)
Zorka, se montre particulièrement réfractaire au pacifisme des Axiens et prend la tête d'une révolte qui aboutit au renversement des rôles : les Axiens sont prisonniers des détenus dans un satellite à la dérive: le poste de commande ayant été saccagé pendant les combats... Ils faut donc cohabiter le temps de trouver une planète où s'installer.
Finalement, le satellite se pose sur la Terre, à l'époque préhistorique. Là, les héros vont s'échapper de Thula et s'aventurer loin du dôme protecteur pour survivre... Traqués par les Zorkiens, car ils représentent un obstacle à l'autorité de leur maître et par les dinosaures qui dominent le monde, ils vont devoir apprendre à se débrouiller seuls (comme Rahan, tiens...)
Le dessin de Font se prête à merveille à ce type de récit de SF, aussi à l'aise pour dessiner les machines (notamment l'impressionnante prothèse mécanique qui remplace la main de Zorka) que les monstres préhistoriques.
Le scénario de Lecureux est enlevé, même s'il n'évite pas quelques écueils...
Le manichéisme d'abord... les Axiens sont pacifistes jusqu'à la naïveté (pour ne pas dire plus), les Zorkiens, méchants comme des teignes avec une mention particulière pour Zorka, chauve comme Mussolini, moustachu comme Hitler, brutal, cruel, goinfre, caractériel, hypocrite... bref un présidentiable idéal ! (**)
Le cliché de la famille Robinson (recomposée), ensuite, comme dans certaines série télé de l'époque... avec le couple de jeunes adultes, l'adolescent révolté et contestataire, le vieillard sage et paternaliste, mais distrait comme tous les savants...
Les erreurs scientifiques, enfin : le satellite traverse plusieurs galaxies en quelques mois... alors que ce n'est pas un vaisseau spatial mais un corps à la dérive (ça me rappelle une histoire de lune vagabonde); Thula est équipé d'un appareil, le préviseur, qui permet de prévoir le futur des planètes qu'il croise... (jusqu'à savoir quels noms porteront les bestioles qui vivent sur Terre !)
La série ne dut pas plaire au lectorat car elle n'eut que quelques épisodes... ce qui est dommage car la qualité était néanmoins au rendez-vous, même si ce n'était pas vraiment du space opera... Les premiers épisodes furent repris en album en 1980, dans la collection Rouge et Or, un fait exceptionnel pour une BD des éditions Vaillant...
(*) Ainsi, Rahan avait foudroyé un tyrannosaure à l'aide d'une lance de métal (!), précipité un Iguanodon dans un ravin, toréé avec un Tricératops, croisé quelques iguanes... Pas mal pour voir que le fils des âges farouches rencontrait fortuitement au cours de sa brève vie des survivants de plusieurs millénaires...
(**) Comme tout bon méchant se doit d'avoir une arme
caractéristique, Zorka affectionne l'usage d'un pistolet désintégrateur qui vaporise ses cibles dans une lumière violette du plus bel effet...
1978, Goldorak à la télévision.
Pif se devait d'être au goût du jour.
Le numéro 518 présentait une nouvelle bande de SF signée Roger Lecureux pour l'histoire et Alfonso Font pour
les dessins : Les Robinsons de la Terre.
Le premier avait imaginé Les Pionniers de l'Espérance avec Raymond Poïvet, La grande BD de SF de Vaillant/Pif. (D'ailleurs, l'un des héros des Robinsons... porte le même prénom que l'un des Pionniers : Rodion.)
Le second avait illustré Sandberg, père et fils, série policière sur scénario de Cothias.
Le visuel de la couverture évoquait la Guerre des Etoiles : jets spatiaux, look des méchants (casque kabuto et masques à gaz), grosses bébêtes, calligraphie du titre... Les dinosaures, Lecureux connaissait: comme scénariste de Rahan, il avait donné à ce dernier l'occasion de les croiser à plusieurs reprises... (*)
L'action débute il y a bien lontemps dans une galaxie lointaine...
très lointaine...
Les pacifiques Axiens sont agressés par les belliqueux Zorkiens, un agrégat de races guerrières maté par les systèmes de défense automatique d'Axa. Pas rancuniers, les Axiens décident de rééduquer les barbares en les exilant sur le satellite artificiel de Thula qui recrée un environnement proche de l'Eden, mais c'est compter sans Zorka, le chef des guerriers (qui porte le même nom que
sa planète, ce qui est pratique quand on n'a pas envie de s'embêter à
chercher un nom pour le méchant...)
Zorka, se montre particulièrement réfractaire au pacifisme des Axiens et prend la tête d'une révolte qui aboutit au renversement des rôles : les Axiens sont prisonniers des détenus dans un satellite à la dérive: le poste de commande ayant été saccagé pendant les combats... Ils faut donc cohabiter le temps de trouver une planète où s'installer.
Finalement, le satellite se pose sur la Terre, à l'époque préhistorique. Là, les héros vont s'échapper de Thula et s'aventurer loin du dôme protecteur pour survivre... Traqués par les Zorkiens, car ils représentent un obstacle à l'autorité de leur maître et par les dinosaures qui dominent le monde, ils vont devoir apprendre à se débrouiller seuls (comme Rahan, tiens...)
Le dessin de Font se prête à merveille à ce type de récit de SF, aussi à l'aise pour dessiner les machines (notamment l'impressionnante prothèse mécanique qui remplace la main de Zorka) que les monstres préhistoriques.
Le scénario de Lecureux est enlevé, même s'il n'évite pas quelques écueils...
Le manichéisme d'abord... les Axiens sont pacifistes jusqu'à la naïveté (pour ne pas dire plus), les Zorkiens, méchants comme des teignes avec une mention particulière pour Zorka, chauve comme Mussolini, moustachu comme Hitler, brutal, cruel, goinfre, caractériel, hypocrite... bref un présidentiable idéal ! (**)
Le cliché de la famille Robinson (recomposée), ensuite, comme dans certaines série télé de l'époque... avec le couple de jeunes adultes, l'adolescent révolté et contestataire, le vieillard sage et paternaliste, mais distrait comme tous les savants...
Les erreurs scientifiques, enfin : le satellite traverse plusieurs galaxies en quelques mois... alors que ce n'est pas un vaisseau spatial mais un corps à la dérive (ça me rappelle une histoire de lune vagabonde); Thula est équipé d'un appareil, le préviseur, qui permet de prévoir le futur des planètes qu'il croise... (jusqu'à savoir quels noms porteront les bestioles qui vivent sur Terre !)
La série ne dut pas plaire au lectorat car elle n'eut que quelques épisodes... ce qui est dommage car la qualité était néanmoins au rendez-vous, même si ce n'était pas vraiment du space opera... Les premiers épisodes furent repris en album en 1980, dans la collection Rouge et Or, un fait exceptionnel pour une BD des éditions Vaillant...
(*) Ainsi, Rahan avait foudroyé un tyrannosaure à l'aide d'une lance de métal (!), précipité un Iguanodon dans un ravin, toréé avec un Tricératops, croisé quelques iguanes... Pas mal pour voir que le fils des âges farouches rencontrait fortuitement au cours de sa brève vie des survivants de plusieurs millénaires...
(**) Comme tout bon méchant se doit d'avoir une arme
caractéristique, Zorka affectionne l'usage d'un pistolet désintégrateur qui vaporise ses cibles dans une lumière violette du plus bel effet...
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la bataille des planetes
je viens de lire avec un peu de retard ton article sur la Bataille des Planetes.Moi j'ai la BD suivante:éditée par Whitman-France et sous copyright 1979 Sandy Franck film syndication inc.
Peut-être pourras-tu m'en dire plus?
Peut-être pourras-tu m'en dire plus?
- Fichiers joints
-
- 4ème de couv. de l'album
- 4ème de couV. bataille des planetes.jpg (58.61 Kio) Vu 12037 fois
-
- la bataille des planetes couverture
- bataille des planètes couv..jpg (111.01 Kio) Vu 12047 fois
- zaitchick
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The Greatest American Hero
En 1981, déboulait sur nos écrans une nouvelle super-production Disney, mettant en scène un justicier d'un nouveau type...
Il s'agissait de Condorman !
A la différence de Superman, et à l'instar de Batman, dont il rappelle la 1ère version, Condorman n'a pas de superpouvoir... Mais ce handicap est compensé par une ribambelle de gadgets...
Dans le civil, il s'agit d'un auteur de BD un peu farfelu (!) qui vit à Paris (!!) et éprouve le besoin de tester l'équipement qu'il imagine pour ses héros de papier... Et même leurs costumes... pittoresques.
A son corps défendant, il se retrouve embrigadé dans la CIA et il est chargé de faire passer à l'ouest une séduisante (ça va de soi) transfuge soviétique (jouée par Barbara carrera, ex-James Bond Girl.) L'organisation l'équipe des gadgets qu'il a imaginés pour accomplir sa mission... Mais c'est compter sans l'ignoble Krokov et son bras droit, Morovitch, qui enlèveront la belle pour la retenir à Monaco (!)
N'importe, au prix du danger, notre héros va délivrer la belle et terrasser les méchants...
Sur un postulat assez délirant (un auteur de BD qui devient un vrai héros dans la vie), on a droit à un film bien sage, voire bien terne. Les méchants assurent le minimum syndical et l'histoire, émaillée de deux ou trois scènes d'action peu mouvementées reste dans le cadre d'une inoffensive comédie familiale...
Il reste quelques bons moments : la dégaine pas possible du héros, singé par un personnage d'animation dans le générique de début, et Oliver Reed et J.-P. Kalfon, respectivement Krokov ("Morrrrovitch, va cherrrrcher le bateau"...) et Morovitch, l'homme à l'oeil d'acier, qui jouent les méchants dans un film pour enfants !!!
Dans la lignée des sympathiques plantades de Disney dans le domaine du film d'aventure des années 80 (juste après le Trou Noir, quoi... )
NB, le scénario est inspiré d'un récit (une nouvelle ? un roman ?) de Robert Sheckley, The Game of "X"... Si quelqu'un en a entendu parler...
Source : Tintin n°320
Il s'agissait de Condorman !
A la différence de Superman, et à l'instar de Batman, dont il rappelle la 1ère version, Condorman n'a pas de superpouvoir... Mais ce handicap est compensé par une ribambelle de gadgets...
Dans le civil, il s'agit d'un auteur de BD un peu farfelu (!) qui vit à Paris (!!) et éprouve le besoin de tester l'équipement qu'il imagine pour ses héros de papier... Et même leurs costumes... pittoresques.
A son corps défendant, il se retrouve embrigadé dans la CIA et il est chargé de faire passer à l'ouest une séduisante (ça va de soi) transfuge soviétique (jouée par Barbara carrera, ex-James Bond Girl.) L'organisation l'équipe des gadgets qu'il a imaginés pour accomplir sa mission... Mais c'est compter sans l'ignoble Krokov et son bras droit, Morovitch, qui enlèveront la belle pour la retenir à Monaco (!)
N'importe, au prix du danger, notre héros va délivrer la belle et terrasser les méchants...
Sur un postulat assez délirant (un auteur de BD qui devient un vrai héros dans la vie), on a droit à un film bien sage, voire bien terne. Les méchants assurent le minimum syndical et l'histoire, émaillée de deux ou trois scènes d'action peu mouvementées reste dans le cadre d'une inoffensive comédie familiale...
Il reste quelques bons moments : la dégaine pas possible du héros, singé par un personnage d'animation dans le générique de début, et Oliver Reed et J.-P. Kalfon, respectivement Krokov ("Morrrrovitch, va cherrrrcher le bateau"...) et Morovitch, l'homme à l'oeil d'acier, qui jouent les méchants dans un film pour enfants !!!
Dans la lignée des sympathiques plantades de Disney dans le domaine du film d'aventure des années 80 (juste après le Trou Noir, quoi... )
NB, le scénario est inspiré d'un récit (une nouvelle ? un roman ?) de Robert Sheckley, The Game of "X"... Si quelqu'un en a entendu parler...
Source : Tintin n°320
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Reprise
Pas retrouvé le numéro de Pif dans lequel Supermatou affrontait les Storm Troopers qui investissaient Raminagroville.
Rage !
Mes petits correspondants privés de cette bouzinade parce que j'ai donné le bouquin, ou perdu, ou c'est qu'il sentait pas bon...
Heureusement, mes petits camarades du forum Pif m'ont retrouvé ça...
Alors voilà :
Source : Pif 498
Et on dit :
Merci Bdoubliees
Merci Le Professeur Magique et santrio du forum Pif-collection.
Vous noterez que les Storm troopers sont verts alors que Supermatou reconnaît leurs armures blanches (!!!) et que George Lucas a un put... d'accent - Jorge Luca ? ...
En tout cas, aujourd'hui, il ressemble plus à son modèle...
Rage !
Mes petits correspondants privés de cette bouzinade parce que j'ai donné le bouquin, ou perdu, ou c'est qu'il sentait pas bon...
Heureusement, mes petits camarades du forum Pif m'ont retrouvé ça...
Alors voilà :
Source : Pif 498
Et on dit :
Merci Bdoubliees
Merci Le Professeur Magique et santrio du forum Pif-collection.
Vous noterez que les Storm troopers sont verts alors que Supermatou reconnaît leurs armures blanches (!!!) et que George Lucas a un put... d'accent - Jorge Luca ? ...
En tout cas, aujourd'hui, il ressemble plus à son modèle...
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L'attaque de l'Homme-suppositoire
Exoman est un téléfilm américain de SF qui aurait dû, probablement être le pilote d'une série... qui ne vit jamais le jour (ne pas confondre avec Automan dont la série vit, malheureusement le jour. Je sais, ça empire.)
Un Exoman de passage en quelque sorte.
Le synopsis : un professeur d'exobiologie (c'est une discipline hypertrapue qui consiste à animer des corps métalliques avec des électroaimants - je sais, dit comme ça, on se demande comment il a obtenu sa bourse d'études) assiste à un braquage de banque. Témoin à charge lors du procès d'un malfrat, il est brutalement agressé par un complice et perd l'usage de ses jambes.
Je sais, c'est triste et injuste.
Où va le monde ?
Heureusement, il trouve alors dans l'adversité un nouveau champ d'expérimentation pour ses recherches (voir plus haut) et fabrique un exo-squelette grâce auquel il pourra remarcher :voyez plutôt.
(Bon, en fait, on ne vois pas grand'chose mais je suis sûr que vous appréciez la bande son furieusement seventies.)
Déguisé en gros suppositoire métallique, il met donc son agresseur à la raison... Mais manque d'étouffer dans son armure. Qu'importe, il poursuivra les commanditaires du crime et parviendra après une fougueuse (et brève) intervention à s'emparer des documents compromettant qui les accusent, faisant au passage la démonstration de la capacité de son exo-squelette à défoncer les murs et à encaisser les chocs frontaux de véhicules.
L'aventure s'achève avec la satisfaction du devoir accompli, de la justice enfin rendue et dans l'attente d'une promo sur les pneus de chaises roulantes.
Le téléfilm, diffusé pendant les vacances d'été au début des années 80 - une première programmation, un samedi soir, semble avoir été annulée -, souffre de trop longues scènes d'exposition alors que les scènes d'action, plutôt bien réalisées, sont trop brèves pour combler l'attente du public.
Cette adaptation du concept de justicier en armure transistorisée précède néanmoins l'arrivée des sentaï à la télévision française.
Un Exoman de passage en quelque sorte.
Le synopsis : un professeur d'exobiologie (c'est une discipline hypertrapue qui consiste à animer des corps métalliques avec des électroaimants - je sais, dit comme ça, on se demande comment il a obtenu sa bourse d'études) assiste à un braquage de banque. Témoin à charge lors du procès d'un malfrat, il est brutalement agressé par un complice et perd l'usage de ses jambes.
Je sais, c'est triste et injuste.
Où va le monde ?
Heureusement, il trouve alors dans l'adversité un nouveau champ d'expérimentation pour ses recherches (voir plus haut) et fabrique un exo-squelette grâce auquel il pourra remarcher :voyez plutôt.
(Bon, en fait, on ne vois pas grand'chose mais je suis sûr que vous appréciez la bande son furieusement seventies.)
Déguisé en gros suppositoire métallique, il met donc son agresseur à la raison... Mais manque d'étouffer dans son armure. Qu'importe, il poursuivra les commanditaires du crime et parviendra après une fougueuse (et brève) intervention à s'emparer des documents compromettant qui les accusent, faisant au passage la démonstration de la capacité de son exo-squelette à défoncer les murs et à encaisser les chocs frontaux de véhicules.
L'aventure s'achève avec la satisfaction du devoir accompli, de la justice enfin rendue et dans l'attente d'une promo sur les pneus de chaises roulantes.
Le téléfilm, diffusé pendant les vacances d'été au début des années 80 - une première programmation, un samedi soir, semble avoir été annulée -, souffre de trop longues scènes d'exposition alors que les scènes d'action, plutôt bien réalisées, sont trop brèves pour combler l'attente du public.
Cette adaptation du concept de justicier en armure transistorisée précède néanmoins l'arrivée des sentaï à la télévision française.
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Un Zéro pas comme les autres (hight spirit)
The Spirit
a déjà eu l'honneur d'une première adaptation télévisée en 1987, diffusée dans nos contrées d'abord sur Canal Plus puis sur la cinq, sous le titre "Un héros pas comme les autres" en ce qui concerne cette dernière.
Le synopsis :
Le policier Denny Colt arrive trop tard pour sauver son mentor et ami de la pègre. Il jure de le venger car c'est un Denny de justice. Présumé mort, il revient à Central City sous une identité d'emprunt, celle du Spirit. Dès lors, dans un joli costume bleu et grâce à un loup qui dissimule son identité, il lutte contre le crime, laissant le commissaire Dolan perplexe, et la fille de celui-ci pas insensible. Finalement, il parviendra à contrecarrer les plans de P'Gell et s'apprêtera à vivre de nouvelles aventures...
qui ne furent jamais tournées.
Mais, chut, c'est secret.
Dans le rôle du Spirit, on retrouve l'acteur Sam Jones, qu'on pensait caramélisé depuis sa prestation croquignolette en Flash Gordon dans la space opérette produite par Dino de Laurentiis.
Flash, Savior of the universe (mais pas du box office.)
Force est de reconnaître que son "jeu" se prête bien aux intentions de la réalisation qui oscille entre la parodie et l'ambiance d'un récit policier classique - bien qu'atypique puisqu'introduisant un héros "costumé".
En effet, il difficile de faire fonctionner au premier degré un héros comme The Spirit dans un contexte réactualisé (celui des années 80.) Ambigüité soulignée par une réplique d'Ebony : "si tu veux vraiment faire peur aujourd'hui, mets plutôt un masque de hockey."
Le film souffre donc de cette hésitation permanente sur le ton à donner à l'histoire : 1er degré/distancié ou parodique. Certaines séquences évoquent Batman (cuvée 60's), d'autres Miami Vice.
Savoir trouver le juste équilibre...
Le film mélange les prises de vue en extérieur et en studio (la crypte de Wildwood fait d'ailleurs outrageusement penser à un plateau de télévision !) ce qui ne contribue pas à l'homogénéité de l'ensemble. Cependant, il faut signaler le remarquable travail de photographie qui fait ressortir des couleurs très vives et donne à l'ensemble un rendu visuel proche d'une bande-dessinée.
En revanche, pas de titre intégré dans le paysage : les réalisateurs des années 80 ne disposant pas des moyens de l'infographie d'aujourd'hui. (Et les peintures sur verre, c'est cher !)
Quant à Sam Jones, on le revit en sous-Mad Max dans une Glenlarsonnerie de la fin des années 80, Highwayman/Police 2000 chez nous.
Oui, ça fait peur.
a déjà eu l'honneur d'une première adaptation télévisée en 1987, diffusée dans nos contrées d'abord sur Canal Plus puis sur la cinq, sous le titre "Un héros pas comme les autres" en ce qui concerne cette dernière.
Le synopsis :
Le policier Denny Colt arrive trop tard pour sauver son mentor et ami de la pègre. Il jure de le venger car c'est un Denny de justice. Présumé mort, il revient à Central City sous une identité d'emprunt, celle du Spirit. Dès lors, dans un joli costume bleu et grâce à un loup qui dissimule son identité, il lutte contre le crime, laissant le commissaire Dolan perplexe, et la fille de celui-ci pas insensible. Finalement, il parviendra à contrecarrer les plans de P'Gell et s'apprêtera à vivre de nouvelles aventures...
qui ne furent jamais tournées.
Mais, chut, c'est secret.
Dans le rôle du Spirit, on retrouve l'acteur Sam Jones, qu'on pensait caramélisé depuis sa prestation croquignolette en Flash Gordon dans la space opérette produite par Dino de Laurentiis.
Flash, Savior of the universe (mais pas du box office.)
Force est de reconnaître que son "jeu" se prête bien aux intentions de la réalisation qui oscille entre la parodie et l'ambiance d'un récit policier classique - bien qu'atypique puisqu'introduisant un héros "costumé".
En effet, il difficile de faire fonctionner au premier degré un héros comme The Spirit dans un contexte réactualisé (celui des années 80.) Ambigüité soulignée par une réplique d'Ebony : "si tu veux vraiment faire peur aujourd'hui, mets plutôt un masque de hockey."
Le film souffre donc de cette hésitation permanente sur le ton à donner à l'histoire : 1er degré/distancié ou parodique. Certaines séquences évoquent Batman (cuvée 60's), d'autres Miami Vice.
Savoir trouver le juste équilibre...
Le film mélange les prises de vue en extérieur et en studio (la crypte de Wildwood fait d'ailleurs outrageusement penser à un plateau de télévision !) ce qui ne contribue pas à l'homogénéité de l'ensemble. Cependant, il faut signaler le remarquable travail de photographie qui fait ressortir des couleurs très vives et donne à l'ensemble un rendu visuel proche d'une bande-dessinée.
En revanche, pas de titre intégré dans le paysage : les réalisateurs des années 80 ne disposant pas des moyens de l'infographie d'aujourd'hui. (Et les peintures sur verre, c'est cher !)
Quant à Sam Jones, on le revit en sous-Mad Max dans une Glenlarsonnerie de la fin des années 80, Highwayman/Police 2000 chez nous.
Oui, ça fait peur.
- zaitchick
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Batman, assassin !
Gamin, mes parents m'avaient abonné à Junior... une revue qui reprenait les bandes publiées dans Tintin mais qui était exclusivement vendue par correspondance. c'est grâce à cette revue que j'ai découvert des tas de BD comme Le Spirit de Will Eisner, Krazy Kat (publié sous le titre Le Beau Pays d'Onironie), Cubitus, Modeste et Ponpon, La tribu terrible, Bob Moon, Luc Orient, Simon du Fleuve (qui m'interrogeait : ça se passait quand cette histoire ?) etc.
Je me souviens d'une BD qui m'avait particulièrement impressionné : La Planète des Malédictions, une aventure de Dany Futuro... sur dessin de Carlos Gimenez et scénario de Victor Mora.
L'action démarrait sur une planète gelée, en proie à la chute dévastatrice de corps célestes... Dany et ses amis étaient chargés déterminer l'origine de ces catastrophes à répétition... Or, sur le trajet, ils assistent au meurtre d'une informatrice... Et c'est Batman et le Fantôme qui ont fait le coup !
La vision de cette femme impuissante, dérivant dans l'espace et lançant un regard implorant vers le héros m'avait fait un curieux effet... Et, quelques pages plus loin, les malfaisants tentaient de rééditer leur exploit !!! Finalement, la justice immanente abattra son bras sur eux sous la forme d'une pluie de météorites... Bien fait !!!
Est-ce pour cela que, pendant des années, je n'ai pas trop aimé ni Batman, ni Le Fantôme ???
Je me souviens d'une BD qui m'avait particulièrement impressionné : La Planète des Malédictions, une aventure de Dany Futuro... sur dessin de Carlos Gimenez et scénario de Victor Mora.
L'action démarrait sur une planète gelée, en proie à la chute dévastatrice de corps célestes... Dany et ses amis étaient chargés déterminer l'origine de ces catastrophes à répétition... Or, sur le trajet, ils assistent au meurtre d'une informatrice... Et c'est Batman et le Fantôme qui ont fait le coup !
La vision de cette femme impuissante, dérivant dans l'espace et lançant un regard implorant vers le héros m'avait fait un curieux effet... Et, quelques pages plus loin, les malfaisants tentaient de rééditer leur exploit !!! Finalement, la justice immanente abattra son bras sur eux sous la forme d'une pluie de météorites... Bien fait !!!
Est-ce pour cela que, pendant des années, je n'ai pas trop aimé ni Batman, ni Le Fantôme ???
- zaitchick
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Superman a disparu
Pif gadget a repris les licences de différentes séries télévisées pour des adaptations en bandes-dessinées : Mannix, Les Mystères de l'Ouest... et Amicalement votre, entre autres...
La bande Amicalement votre était réalisée par Marcello (le dessinateur de Docteur Justice) et Victor Mora ( au scénario)... Mora, à qui l'on doit aussi Dany Futuro (voir plus haut...)
En 1975, paraît cet épisode, hautement référentiel...
L'action débute dans le musée de cire privé d'un milliardaire "excentrique" (car fan de BD...)
L'homme est agressé sauvagement par des malfaisants qui convoitent une pièce de sa collection...
Il s'agit de Superman... Enlevé par les malandrins... Mais Dany et Bret, qui passaient par là, secourent une belle en détresse et se retrouvent impliqués dans le plus improbable des kidnappings !
En fait, le mannequin Superman est bourré jusqu'à la gueule de billets de banque, fruit d'un hold-up perpétré par les affreux.
Et la belle les a aidé à camoufler l'argent volé dans Superman.
Même menacés, nos héros ne perdent ni leur entrain, ni leur humour...
Et ils parviendront à neutraliser les malfrats sans l'aide d'un quelconque super-héros... Il faut dire que Bret vaut plusieurs héros à lui tout seul... ;)
Comme vous voyez, Mora bouzinait dur à l'époque...
La bande Amicalement votre était réalisée par Marcello (le dessinateur de Docteur Justice) et Victor Mora ( au scénario)... Mora, à qui l'on doit aussi Dany Futuro (voir plus haut...)
En 1975, paraît cet épisode, hautement référentiel...
L'action débute dans le musée de cire privé d'un milliardaire "excentrique" (car fan de BD...)
L'homme est agressé sauvagement par des malfaisants qui convoitent une pièce de sa collection...
Il s'agit de Superman... Enlevé par les malandrins... Mais Dany et Bret, qui passaient par là, secourent une belle en détresse et se retrouvent impliqués dans le plus improbable des kidnappings !
En fait, le mannequin Superman est bourré jusqu'à la gueule de billets de banque, fruit d'un hold-up perpétré par les affreux.
Et la belle les a aidé à camoufler l'argent volé dans Superman.
Même menacés, nos héros ne perdent ni leur entrain, ni leur humour...
Et ils parviendront à neutraliser les malfrats sans l'aide d'un quelconque super-héros... Il faut dire que Bret vaut plusieurs héros à lui tout seul... ;)
Comme vous voyez, Mora bouzinait dur à l'époque...
- michel
- Maître 1er Dan
- Enregistré le : jeu. 29 avr. 2004, 02:00
- Localisation : Amiens
merci pour tes tres bons articles , c'est toujours tres interressant .
je ne suis pas fan de la bataille des planètes mais j'ai bien aimé tes articles sur action comics , les robinsons de la terre et amicalement votre .
j'avais été voir condorman au ciné et je n'avais pas aimé .
quelques années plus tard est sorti une parodie de film de super heros (meteor man ) ou le heros volait au raz du sol parce qu'il avait le vertige !
c'était assez marrant .
je ne suis pas fan de la bataille des planètes mais j'ai bien aimé tes articles sur action comics , les robinsons de la terre et amicalement votre .
j'avais été voir condorman au ciné et je n'avais pas aimé .
quelques années plus tard est sorti une parodie de film de super heros (meteor man ) ou le heros volait au raz du sol parce qu'il avait le vertige !
c'était assez marrant .
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mes miniatures autos : http://mespetitesautos.canalblog.com/
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- zaitchick
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La Bataille des Planètes, tu devais avoir 19 ans lorsque la télévision l'a diffusé. Tu n'étais plus dans la tranche d'âge cible.
J'avais lu un article sur Meteor Man dans Mad Movies, mais je n'ai pas vu le film.
Celui que j'aurais souhaité voir il y a des années, c'est le Return of Captain Invincible avec Christopher Lee. Le héros avait été banni des Etats-Unis pendant le Maccarthisme parce qu'il portait une cape rouge. Lorsqu'il reprend du service, il est pris de vertige en volant.
J'avais lu un article sur Meteor Man dans Mad Movies, mais je n'ai pas vu le film.
Celui que j'aurais souhaité voir il y a des années, c'est le Return of Captain Invincible avec Christopher Lee. Le héros avait été banni des Etats-Unis pendant le Maccarthisme parce qu'il portait une cape rouge. Lorsqu'il reprend du service, il est pris de vertige en volant.
- zaitchick
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Fantastik
Quand j'étais lycéen et que j'avais du temps à perdre aux inter-classes, j'allais feuilleter les dernières parutions chez le diffuseur de presse à côté du bahut, ou à celui de Mammouth, un peu plus loin... C'est comme ça que je suis tombé sur cet ouvrage...
Fantastik était édité par Campus Editions, comme Ere comprimée... A l'occasion, on y retrouvait des signatures familières des lecteurs de comics mais aussi beaucoup de noms à consonnance espagnoles (philippins ou sud-américains...)
Dans celui-ci, je découvrais l'argentin Juan Gimenez qui illustrait trois courts récits de guerre de Barreiro... (Juan Gimenez s'est depuis illustré sur la série Les Métabarons.)
Le Fantassin...
Quelque part, sur un champ de bataille se livre une nouvelle guerre des tranchées. On a adapté les soldats à des conditions de combat extrêmes... Mais sont-ils encore humain ?
Il y a un petit côté Iron Man version heavy metal, non ? ;)
Oui Chef.
Perdus dans l'espace, le chef et P.A.R.T.I.E. sont coupés de leur flotte et pourchassés par l'ennemi... Dans un champ d'astéroïdes, ils découvrent une structure abandonnée qui pourrait représenter leur dernière chance de survie...
C'est la sale guerre des étoiles...
Adieu, soldat.
Une patrouille est prise sous le feu d'un sniper dans une ville "nettoyée" par une bombe à neutron. Le sergent veut abattre le tireur, quitte à sacrifier tous ces hommes...
(Il a les yeux révolver ?...)
Non seulement, les scénarii étaient bons, mais le dessinateur avait une maîtrise du découpage qui dynamisait le récit. L'utilisation du noir et blanc donnait à l'ensemble un cachet expressionniste ...
J'ai gardé précieusement le magazine...
En bonus, et pour détendre un peu l'atmosphère, Domingo Mandrafina (dit "Cacho") illustrait des saynettes de Carlos Trillo dans l'esprit "burlesque" du cinéma muet... Très sympa.
Les autres BD (l'adaptation de Dracula en couleur directe par l'appliqué Fernando Fernandez et [B]La Saga des victimes[/B] où deux bimbo(e)s, l'une blonde, l'autre black sont poursuivie par des mutants-zombie-vampire-robot etc.) m'ont nettement moins inspiré...
Fantastik était édité par Campus Editions, comme Ere comprimée... A l'occasion, on y retrouvait des signatures familières des lecteurs de comics mais aussi beaucoup de noms à consonnance espagnoles (philippins ou sud-américains...)
Dans celui-ci, je découvrais l'argentin Juan Gimenez qui illustrait trois courts récits de guerre de Barreiro... (Juan Gimenez s'est depuis illustré sur la série Les Métabarons.)
Le Fantassin...
Quelque part, sur un champ de bataille se livre une nouvelle guerre des tranchées. On a adapté les soldats à des conditions de combat extrêmes... Mais sont-ils encore humain ?
Il y a un petit côté Iron Man version heavy metal, non ? ;)
Oui Chef.
Perdus dans l'espace, le chef et P.A.R.T.I.E. sont coupés de leur flotte et pourchassés par l'ennemi... Dans un champ d'astéroïdes, ils découvrent une structure abandonnée qui pourrait représenter leur dernière chance de survie...
C'est la sale guerre des étoiles...
Adieu, soldat.
Une patrouille est prise sous le feu d'un sniper dans une ville "nettoyée" par une bombe à neutron. Le sergent veut abattre le tireur, quitte à sacrifier tous ces hommes...
(Il a les yeux révolver ?...)
Non seulement, les scénarii étaient bons, mais le dessinateur avait une maîtrise du découpage qui dynamisait le récit. L'utilisation du noir et blanc donnait à l'ensemble un cachet expressionniste ...
J'ai gardé précieusement le magazine...
En bonus, et pour détendre un peu l'atmosphère, Domingo Mandrafina (dit "Cacho") illustrait des saynettes de Carlos Trillo dans l'esprit "burlesque" du cinéma muet... Très sympa.
Les autres BD (l'adaptation de Dracula en couleur directe par l'appliqué Fernando Fernandez et [B]La Saga des victimes[/B] où deux bimbo(e)s, l'une blonde, l'autre black sont poursuivie par des mutants-zombie-vampire-robot etc.) m'ont nettement moins inspiré...
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Nembo the Kid, c'est Clark marlboro !
Dans l'épisode de Pinky, paru dans Pif Gadget 497 (octobre 1978), notre héros et son rival Riton dévoilent l'identité secrète du plus grand super-justicier de la Terre :
On se demande bien comment une simple paire de lunettes avait pu camoufler l'identité du seul homme vivant dans un univers animalier... ;)
A la fin de l'épisode, le problème est réglé : Nembo The Kid adopte une nouvelle identité...
Sacré Mattioli...
On se demande bien comment une simple paire de lunettes avait pu camoufler l'identité du seul homme vivant dans un univers animalier... ;)
A la fin de l'épisode, le problème est réglé : Nembo The Kid adopte une nouvelle identité...
Sacré Mattioli...
Modifié en dernier par zaitchick le sam. 26 avr. 2008, 13:48, modifié 1 fois.
- zaitchick
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Le professeur Jay Wicky a toujours quelque chose à dire.
Merci Professeur.JayWicky a écrit :A noter : le personnage s'appelle "Nembo the Kid" en référence à "Nembo Kid", le nom sous lequel Superman était connu en Italie jusqu'à la sortie du premier film en 1978 :
Vous pouvez constater que le "S" de l'écusson était effacé pour éviter toute confusion.
JW
(Ah, quel beau métier !)
- zaitchick
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Supermatou contre Superman.
Créé par Poirier dans les pages de Pif Gadget, Supermatou est un super-héros parodique qui, flanqué de son chien, assistant et fidèle compagnon Robert, veille sur Raminagroville. Un Superdupont pour jeune public en quelque sorte. Dans le n° 530 de PG (1979), il rencontre le doyen des super-héros : Superman.
(Merci à Badpitaine du forum Pif pour les scans.)
Une nuit, une météorite tombe sur terre, en provenance de la planète Kripton. L'éminent professeur Chanteclerc, conseiller de Supermatou, décide de l'envoyer à la NASA pour expertise mais ignore que son colis sera intercepté. (On note l'absence du petit (R) à côté du titre. DC est-elle au courant de cette aventure pirate ?)
"Je vais la confier à une administration dont le monde entier nous envie le sérieux, j'ai nommé : les Postes Télégraphe & Téléphone français !"
Hélas, Agagax, le nourrisson maléfique, ennemi attitré de Supermatou, s'est emparé de la Kryptonite et a réduit Superman en esclavage !!!
Une posture bien humiliante pour un héros comme Superman - et pour Supermatou : une bonne claque aux petites mauvaises odeurs ! Et retourne dans ta litière ! On notera une certaine méconnaissance de l'effet de la Kryptonite sur Superman : elle l'affaiblit voire le tue, mais ne le soumet pas à la volonté de son adversaire. A moins qu'il ne s'agisse d'une variante (rouge, dorée, mauve à points verts.) On notera que dans le film de Donner, Luthor utilise aussi un collier pour neutraliser Superman.
Sous l'emprise de la Kryptonite, Superman lance un défi à Supermatou. Les médias se pressent tandis qu' Agagax savoure la défaite prochaine du jeune héros. Mais Robert trouve un stratagème pour le neutraliser.
Superman enchaîné, Superman outragé, mais Superman libéré par Robert. Le public veut néanmoins du spectacle et l'affrontement aura lieu sous la forme de défis sportifs à la hauteurs des Superhéros !
Superman cause mieux dans le film, non ?
Une titanesque bataille s'engage dans la tradition du comic book - et au détriment du mobilier urbain raminagrovilois.
Finalement, la bataille cesse... Faute de munition. Robert informe nos héros que les spectateurs ont fuit et détaille les conséquences du sinistre... Un aspect un peu sous-évalué dans les comic book de l'époque où les dévastations résultant du combat mensuel sont effacées dès les premières pages du numéro suivant...
Reste à renvoyer l'Américain chez lui. Le Bombardier Raminagrilois lui montre obligeamment du doigt la direction de la sortie, vengeant Carpentier par la même occasion.
Au final, une rencontre au sommet entre deux pointures du super-héroïsme français et américain des années 70. (Dans la tradition du Oui nide iou de Gotlib et Adams.) Poirier a fidèlement pastiché les dessinateurs de Superman (essentiellement Kurt Swan et Kurt Schaffenberger dirais-je - je ne reconnais pas trop la patte d'Adams) sans démériter (qu'on lui donne moult avoine...) Au passage, on égratigne le personnage (son accent est déplorable et il ne connait de notre pays que les clichés sur la bouffe) non sans tomber dans d'autres clichés (le héros contrôlé par la Kryptonite, le côté Américain benêt etc.)
On peut y voir aussi une critique sous-jacente des médias et du caractère spectaculaire et gratuit de ces affrontements puérils entre surhommes et les conséquences qu'ils auraient sur les fourmis humaines qui les entourent... Supermatou préfigurerait-il Authority et Ultimates ?
On peut y voir aussi une parodie rigolote...
(Merci à Badpitaine du forum Pif pour les scans.)
Une nuit, une météorite tombe sur terre, en provenance de la planète Kripton. L'éminent professeur Chanteclerc, conseiller de Supermatou, décide de l'envoyer à la NASA pour expertise mais ignore que son colis sera intercepté. (On note l'absence du petit (R) à côté du titre. DC est-elle au courant de cette aventure pirate ?)
"Je vais la confier à une administration dont le monde entier nous envie le sérieux, j'ai nommé : les Postes Télégraphe & Téléphone français !"
Hélas, Agagax, le nourrisson maléfique, ennemi attitré de Supermatou, s'est emparé de la Kryptonite et a réduit Superman en esclavage !!!
Une posture bien humiliante pour un héros comme Superman - et pour Supermatou : une bonne claque aux petites mauvaises odeurs ! Et retourne dans ta litière ! On notera une certaine méconnaissance de l'effet de la Kryptonite sur Superman : elle l'affaiblit voire le tue, mais ne le soumet pas à la volonté de son adversaire. A moins qu'il ne s'agisse d'une variante (rouge, dorée, mauve à points verts.) On notera que dans le film de Donner, Luthor utilise aussi un collier pour neutraliser Superman.
Sous l'emprise de la Kryptonite, Superman lance un défi à Supermatou. Les médias se pressent tandis qu' Agagax savoure la défaite prochaine du jeune héros. Mais Robert trouve un stratagème pour le neutraliser.
Superman enchaîné, Superman outragé, mais Superman libéré par Robert. Le public veut néanmoins du spectacle et l'affrontement aura lieu sous la forme de défis sportifs à la hauteurs des Superhéros !
Superman cause mieux dans le film, non ?
Une titanesque bataille s'engage dans la tradition du comic book - et au détriment du mobilier urbain raminagrovilois.
Finalement, la bataille cesse... Faute de munition. Robert informe nos héros que les spectateurs ont fuit et détaille les conséquences du sinistre... Un aspect un peu sous-évalué dans les comic book de l'époque où les dévastations résultant du combat mensuel sont effacées dès les premières pages du numéro suivant...
Reste à renvoyer l'Américain chez lui. Le Bombardier Raminagrilois lui montre obligeamment du doigt la direction de la sortie, vengeant Carpentier par la même occasion.
Au final, une rencontre au sommet entre deux pointures du super-héroïsme français et américain des années 70. (Dans la tradition du Oui nide iou de Gotlib et Adams.) Poirier a fidèlement pastiché les dessinateurs de Superman (essentiellement Kurt Swan et Kurt Schaffenberger dirais-je - je ne reconnais pas trop la patte d'Adams) sans démériter (qu'on lui donne moult avoine...) Au passage, on égratigne le personnage (son accent est déplorable et il ne connait de notre pays que les clichés sur la bouffe) non sans tomber dans d'autres clichés (le héros contrôlé par la Kryptonite, le côté Américain benêt etc.)
On peut y voir aussi une critique sous-jacente des médias et du caractère spectaculaire et gratuit de ces affrontements puérils entre surhommes et les conséquences qu'ils auraient sur les fourmis humaines qui les entourent... Supermatou préfigurerait-il Authority et Ultimates ?
On peut y voir aussi une parodie rigolote...
- Le professeur magique
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- Enregistré le : mer. 25 févr. 2004, 01:00
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- Enregistré le : jeu. 21 avr. 2005, 12:26
- Localisation : Auvergne profonde
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- Enregistré le : jeu. 21 avr. 2005, 12:26
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- michel
- Maître 1er Dan
- Enregistré le : jeu. 29 avr. 2004, 02:00
- Localisation : Amiens
en ce qui concerne la revue "fantastik" j'en ai vu en reliure dans une librairie bd dans une petite rue à gauche en descendant le bd saint-michel , la rue ou gibert jeune fait l'angle il y a quelques semaines . il y avait plusieurs n° de dispo à 1€ .
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