Spécial Antarès et les dinosaures
Posté : sam. 27 mai 2017, 11:26
Bonjour,
Spécial Antarès (Mon Journal) :
3 numéros datés du 1er février 1986, du 1er juillet 1986 et du 1er février 1987.
Pas grand-chose à en dire, a priori.
Mais parfois, dans les Petits Formats, c’est en arrière-salle qu’il peut être bon d’aller fouiller, c’est-à-dire dans les récits secondaires.
Ainsi, dans les n° 1 et 3, parus à un an d’écart, en 2e série, on peut trouver les deux parties d’un récit sortant amplement de l’ordinaire :
- "La tragédie des dinosaures" - n° 1 p. 61 à 130
- "Flesh – Par delà les siècles" - n° 3 p. 57 à 86
Dans le n° 3, il n'est indiqué nulle part qu'il s'agit de la suite du n° 1.
L’argument :
"Au XXIIIe siècle, presque toutes les espèces animales ont disparu, et l’homme vit uniquement de denrées synthétiques, mais il manque de viande" (n° 1 p. 61).
D’où l’idée, grâce à l’invention du voyage dans le temps, d’aller durant l’ère secondaire faire de l’élevage de dinosaures herbivores, et de rapporter leur viande au XXIIIe siècle.
Le récit commence donc parmi un groupe de gardiens qui rassemblent des troupeaux de styracosaures, d’alamosaures et autres hadrosaures et les conduisent vers l’abattoir de la base temporelle.
Ils jouent pleinement sur le folklore du Far-West, arborant stetsons et foulards autour du cou, et se déplaçant à cheval. Simplement ont-ils troqué les anciens six-coups contre des armes autrement plus puissantes.
Car voilà où les choses se compliquent. À force de prélever les herbivores pour en faire du steak à destination des populations du XXIIIe siècle, ils privent les carnivores de l’époque, tyrannosaures en tête, de leur nourriture. Jusqu’au jour où, affamés, les dinosaures carnivores attaquent les troupeaux de passage, puis la base temporelle elle-même.
"Le nombre des carnassiers encerclant la base augmentait sans cesse. Du Nord, venaient les tyrannosaures à fourrure. Des déserts du Sud venaient les spinosaures, eux aussi avides de viande ! De l’Est, venaient les dinosaures à griffe triple. Eux non plus n’avaient pas mangé depuis des jours. La vieille borgne et ses tyrannosaures venaient de l’Ouest" (n° 1 p. 118).
La "vieille borgne" est une femelle tyrannosaure dominante.
La base est protégée par des barrières de lasers et par des hommes armés. Le directeur de la base est très confiant dans ces défenses, et refuse d’appeler des renforts du XXIIIe siècle. Mais au ton de l’histoire, on sent bien que ça va mal tourner.
Pour défendre la base, les employés des abattoirs arrêtent les broyeurs pour prendre les armes et renforcer les gardes. Mais dans les sous-sols des abattoirs s’est développé un nid d’araignées géantes qui se nourrissent du sang coulant des machines qui débitent les steaks de dinosaures. Quand les machines s’arrêtent, les araignées privées de leur pitance sortent de leur cachette…
Attaque massive de dinosaures carnassiers à l’extérieur, attaque massive d’araignées géantes à l’intérieur, c’est l’hallali.
Extermination des humains dans une succession de scènes de massacres.
Les survivants se replient vers les navettes temporelles et fuient vers le XXIIIe siècle. Mais quelques dinosaures se sont invités sur certaines navettes, et se matérialisent dans un "port-temps" du XXIIIe siècle dont le personnel ne s’attend pas à cela.
Les voyages temporels offrent parfois des surprises, et ainsi se matérialise même une créature hybride de dinosaure et d’humains, sous la forme monstrueuse d’un corps de tyrannosaure portant trois têtes humaines… "Les codes génétiques des hommes et du monstre se sont mêlés au cours du voyage" (n° 3 p. 79). Un peu comme dans La mouche. Mais vu le petit nombre de dinosaures arrivés au XXIIIe siècle, les humains reprennent vite le contrôle.
En revanche, à l’ère secondaire, les dinosaures ont anéanti la base temporelle et, curieusement, le récit abandonne alors dans les dernières pages les humains et c’est la femelle tyrannosaure borgne dont on suit désormais l’histoire, et la fin de vie. Jusque sous forme d’un squelette exposé au Musée d’Histoire Naturelle de Londres.
Spécial Antarès (Mon Journal) :
3 numéros datés du 1er février 1986, du 1er juillet 1986 et du 1er février 1987.
Pas grand-chose à en dire, a priori.
Mais parfois, dans les Petits Formats, c’est en arrière-salle qu’il peut être bon d’aller fouiller, c’est-à-dire dans les récits secondaires.
Ainsi, dans les n° 1 et 3, parus à un an d’écart, en 2e série, on peut trouver les deux parties d’un récit sortant amplement de l’ordinaire :
- "La tragédie des dinosaures" - n° 1 p. 61 à 130
- "Flesh – Par delà les siècles" - n° 3 p. 57 à 86
Dans le n° 3, il n'est indiqué nulle part qu'il s'agit de la suite du n° 1.
L’argument :
"Au XXIIIe siècle, presque toutes les espèces animales ont disparu, et l’homme vit uniquement de denrées synthétiques, mais il manque de viande" (n° 1 p. 61).
D’où l’idée, grâce à l’invention du voyage dans le temps, d’aller durant l’ère secondaire faire de l’élevage de dinosaures herbivores, et de rapporter leur viande au XXIIIe siècle.
Le récit commence donc parmi un groupe de gardiens qui rassemblent des troupeaux de styracosaures, d’alamosaures et autres hadrosaures et les conduisent vers l’abattoir de la base temporelle.
Ils jouent pleinement sur le folklore du Far-West, arborant stetsons et foulards autour du cou, et se déplaçant à cheval. Simplement ont-ils troqué les anciens six-coups contre des armes autrement plus puissantes.
Car voilà où les choses se compliquent. À force de prélever les herbivores pour en faire du steak à destination des populations du XXIIIe siècle, ils privent les carnivores de l’époque, tyrannosaures en tête, de leur nourriture. Jusqu’au jour où, affamés, les dinosaures carnivores attaquent les troupeaux de passage, puis la base temporelle elle-même.
"Le nombre des carnassiers encerclant la base augmentait sans cesse. Du Nord, venaient les tyrannosaures à fourrure. Des déserts du Sud venaient les spinosaures, eux aussi avides de viande ! De l’Est, venaient les dinosaures à griffe triple. Eux non plus n’avaient pas mangé depuis des jours. La vieille borgne et ses tyrannosaures venaient de l’Ouest" (n° 1 p. 118).
La "vieille borgne" est une femelle tyrannosaure dominante.
La base est protégée par des barrières de lasers et par des hommes armés. Le directeur de la base est très confiant dans ces défenses, et refuse d’appeler des renforts du XXIIIe siècle. Mais au ton de l’histoire, on sent bien que ça va mal tourner.
Pour défendre la base, les employés des abattoirs arrêtent les broyeurs pour prendre les armes et renforcer les gardes. Mais dans les sous-sols des abattoirs s’est développé un nid d’araignées géantes qui se nourrissent du sang coulant des machines qui débitent les steaks de dinosaures. Quand les machines s’arrêtent, les araignées privées de leur pitance sortent de leur cachette…
Attaque massive de dinosaures carnassiers à l’extérieur, attaque massive d’araignées géantes à l’intérieur, c’est l’hallali.
Extermination des humains dans une succession de scènes de massacres.
Les survivants se replient vers les navettes temporelles et fuient vers le XXIIIe siècle. Mais quelques dinosaures se sont invités sur certaines navettes, et se matérialisent dans un "port-temps" du XXIIIe siècle dont le personnel ne s’attend pas à cela.
Les voyages temporels offrent parfois des surprises, et ainsi se matérialise même une créature hybride de dinosaure et d’humains, sous la forme monstrueuse d’un corps de tyrannosaure portant trois têtes humaines… "Les codes génétiques des hommes et du monstre se sont mêlés au cours du voyage" (n° 3 p. 79). Un peu comme dans La mouche. Mais vu le petit nombre de dinosaures arrivés au XXIIIe siècle, les humains reprennent vite le contrôle.
En revanche, à l’ère secondaire, les dinosaures ont anéanti la base temporelle et, curieusement, le récit abandonne alors dans les dernières pages les humains et c’est la femelle tyrannosaure borgne dont on suit désormais l’histoire, et la fin de vie. Jusque sous forme d’un squelette exposé au Musée d’Histoire Naturelle de Londres.