datadox a écrit :
À mon avis tout dépend si la publication que tu références est la source originale du crédit ou non.
Dans le cas de traductions, j'ai tendance à faire comme si le crédit dans la VFn'existait pas et je vais aux crédits originaux, souvent plus détaillés et qui, s'ils ont été mal lus, peuvent effectivement avoir occasionné des erreurs dans la VF. Il est de toute façon implicite que l'on a eu accès à la parution originale pour établir la référence de correspondance (personnellement je n'établis jamais de correspondance que je n'ai pu vérifier par moi-même), donc il semble logique de se référer aux crédits originaux plutôt qu'à ceux de la traduction.
Cher Tristan,Je comprends ta position, mais cela me semble contradictoire avec un des objectifs de ces travaux documentaires qui est de fournir des aides à ceux qui souhaitent approfondir ce qu'ils ont lu et aimé.
Si l'on corrige les erreurs directement le point de départ de leur recherches disparait. Par exemple, pour Arédit, certains crédits d'auteurs, mentionnés dans les fascicules sont faux. Mais comme ils sont dans les fascicules, je les relève, disons en première lecture (je tacherai de donner un exemple après).
Il serait trop souvent inopportun, à ce niveau, en liaison avec des connaissances éventuellement insuffisantes, de déclarer que telle info est fausse. Ceci correspond à ce que j'appelle la biblio brute.
Par la suite, quand on qualifie, on peut, cette fois au niveau source, fournir les infos si elles manquent, ou les corriger si elles sont fausses. Si elles étaient correctes, je ne vois pas l'utilité de les fournir à nouveau.
Après, il y a divers types d'erreurs.
Pour les histoires, comme toi, j'indique ce qui est présent en couverture et le titre intérieur qui peut être différent. Beaucoup de lecteurs, d'ailleurs, ne le verront pas.
S'il y a une erreur de type orthographe, j'ajoute un (sic). Ceci permet de distinguer l'erreur de recopie de celle de l'original. Quand un titre change, quelque soit ce changement, on peut le mentionner, mais ce n'est pas forcément une erreur, juste un choix ...
Pour les auteurs, j'utilise donc la notion de niveau d'information laquelle, plus elle est basse, plus elle est précise, ce qui est usuel dans la Database ...
Si, par exemple, en cherchant une info dans le GCD, je trouve une erreur sûre, alors je leur demande de corriger, et pour ma part, je préfère ne pas mentionner ça. Quand il s'agit d'un document écrit, la transmission de l'erreur et surtout sa correction est plus difficile ... Disons que globalement, mes 'petites notices' sont des bouts de texte 'libre' tout à fait appropriés pour donner mon avis sur tel ou tel sujet ou ce que je pense être une erreur. Je n'ai donc pas besoin d'un élément de structure de base de données pour traiter ce type de cas.
Enfin, toujours pour les noms, j'ai toujours été partagé sur la gestion des pseudos. La tentation est de réduire le nombre de nom en les remplaçant par le vrai nom de la personne.
Mais d'une part, ce n'est pas ce qui est écrit dans ou sur le livre, c'est donc perturbant pour, à nouveau, celle ou celui qui veut aller plus loin, et d'autre part, cela va contre la volonté de l'auteur. S'il a souhaité être publié sous tel ou tel nom, qui sommes-nous pour décider autre chose à sa place.
Donc il y a bien Rubimor et Ruben Moreira, selon les crédits donnés par l'auteur lui-même. Après, avons-nous le droit de publier sa non-ubiquité ? C'est une question difficile.