Monzon

[datadox]

Je tombe sur ce sujet un peu par hasard, et j'interviens juste pour deux précisions (même si par ailleurs Monzón a toujours fait partie de mes artistes préférés et qu'il faudrait que je m'attarde davantage) :

- Hitchcock n'est pas le scénariste de The Birds ; c'est une adaptation d'une nouvelle de Daphné du Maurier,
- N.M. cite Graham Wilson, c'est en réalité Gahan Wilson.

A+
Tristan

[Nasdine Hodja]

...Gahan Wilson.

Et le gag des oiseaux t'évoque un dessin ou une histoire de cet auteur ?

[datadox]

Et le gag des oiseaux t'évoque un dessin ou une histoire de cet auteur ?

De mémoire, là, comme ça, non. Il faut dire qu'il a produit des milliers de cartoons dans sa carrière.

[Nasdine Hodja]

De mémoire, là, comme ça, non. Il faut dire qu'il a produit des milliers de cartoons dans sa carrière.

À l'occasion si tu tombes dessus ou sur un gag voisin d'un autre auteur, pense à ce topic.

[Jacques Flash]

Oui parce que si on doit juste compter sur Bob pour nous retrouver des références...

[Bob Morane]

L'est occupé le Bob, il est en train de tester son scanner tout neuf.

[Maël Rannou]

Le scénario du gag de Monzon est signé Mandryka (alias Nik).

Nik.jpg

Sur les liens entre Manzon et Mandryka, ce dernier déclarait ceci dans l'entretien que j'avais eu avec lui voici quelques années (et quel souvenir !!).

"Au quartier latin, je trainais avec des peintres espagnols. L’un d’entre eux, Ramon Monzon, faisait de la bande dessinée.[3] On s’est connu dans un bistrot, le «Monaco», et on a décidé de faire une bande dessinée ensemble, une sorte de fable en six images : «Tel est pris…». Je faisais les histoires et lui les dessins. C’est comme ça que je suis entré dans Vaillant : comme scénariste de Monzon, le dessinateur de Group-Group.

[...]

Je continuais donc mes scénarios pour Monzon mais comme je voulais gagner un peu plus d’argent pour vivre, j’ai dessinée une histoire du Concombre en huit pages — la première — et je l’ai proposé à la rédaction de Vaillant. Ils m’ont dit «Ça nous plait, fait-nous une demi-page par semaine». Et c’est comme ça que tout a commencé."

Donc si Monzon n'est pas très connus des lecteurs de BD (injustement !) son influence est loin d'avoir été anecdotique pour le 9e art, il a lancé Mandryka !