l'Histoire : Ariel Manto n’en croit pas ses yeux quand elle tombe sur un volume de La Fin des mystères dans une librairie de livres d’occasion. Elle connaît bien son auteur, un étrange scientifique victorien, et sait que les exemplaires de cet ouvrage sont réputés introuvables… et maudits. Le livre en sa possession, Ariel se retrouve propulsée dans une aventure mêlant foi, physique quantique, amour, mort… et tout ce qu’il advient quand on les mélange de façon imprudente.
Entre Matrix, Stephen King et Le Monde de Sophie, La Fin des mystères offre aux lecteurs une quête aussi haletante que romantique.
ATTENTION, DÉJÀ CULTE !
(Et sur la liste des best-sellers au Royaume-Uni.)
Jonathan Coe : « Un des romans les plus excitants depuis des années ! »
Philip Pullman : « Ingénieux, original, un tour de force bouillonnant d’intelligence. »
Douglas Coupland : « Un chef-d’œuvre pour son ton, une intrigue brillante qui vous conduit à repenser la nature même de votre existence et la réalité de l’univers ».
The New York Times : « Intelligent, racé, avec une intrigue de thriller époustouflante. »
Harper’s Bazaar : « Une des dix meilleures lectures de l’année (…) rappelle Donna Tartt avec une goutte de Marisha Pessl. »
The Observer : « (…) digne de Hermann Hesse ou Knut Hamsun. »
The Independent : « Ce livre peut changer votre vie. »
l'Auteur : Scarlett Thomas est née à Londres en 1972. Elle enseigne la littérature et l’écriture à l’université du Kent. La Fin des mystères est son quatrième roman.
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Marie de Prémonville, le livre paraitra le 20 Février 2008, aux éditions Anne Carrière
Ce livre est un ovni. L'héroïne est une amoureuse des livres, qui écrit des articles dans une revue et qui prépare une thèse sur les expériences de pensée : elle se plait à mettre la main sur les petites histoires qui expliquent les lois qui régissent notre univers.
J'aime assez cette manière de parler de la science sans nécessairement utiliser le langage mathématique, en ayant plutôt recours à des métaphores. C'est comme ça que j'ai abordé tous mes articles. Pour chacune de ces idées ou de ces théories, on découvre qu'il y a une petite histoire qui les accompagne.
Une expérience de pensée, pour vous trouver un exemple, c'est l'histoire du chat de Schrödinger, que l'on se plait à raconter pour expliquer la mécanique cantique.
Et le maitre en la matière pour raconter les expériences de la pensée, c'est Thomas E. Lumas, dont l'héroïne à dévorer tous les livres, tous sauf un qui se révèle impossible à trouver, vu le faible nombre d'exemplaire qu'il reste en ce monde. Jusqu'au jour où elle en trouve chez un libraire, dans un carton de livres en occasions ...
Donc d'un côté, on se retrouve à suivre le quotidien de cette jeune anglaise qui met la main sur un exemplaire de le Fin des Mystères et qui en tourne les pages, et de l'autre côté, on se retrouve, nous lecteurs, à soit suivre les résumés qu'en fait l'héroïne, soit carrément à lire des passages entiers de ce livre.
C'est savoureux parce que cette sensibilité qu'à l'héroïne à poursuivre sa quête de savoir et de lecture, bah c'est aussi la notre, ce qui donne une dimension particulière aux mots de Scarlett Thomas, qui sont aussi les mots de son personnage, Ariel Manto et ceux du personnages du livre de Lumas, Monsieur X.
Le livre dans le livre quoi !
Si en plus de ça, vous ajoutez toutes les "anecdotes" du genre, les histoires visant à vulgariser ces règles scientifiques, ces expériences de pensée qui peuplent notre quotidien, vous obtenez une histoire fantastique qui mêle philosophie, aventure, poésie, roman, religion et amour !
C'est à la fois facile et difficile de vous dire ça, parce que ça n'est que mon humble avis, ma sensibilité. Avis qu'il sera passionnant de partager avec d'autres lecteurs qui auront eux aussi, d'autres point de vues à faire partager.
Je reviens rajouter une couche, suite à une question sur un autre forum :
Non parce que ce n'est pas entièrement le propos du livre, avant tout il raconte la quête de l'héroïne. Mais le peu d'expériences qui sont évoqués sont passionnantes à lire. Pour l'exemple, quand la romancière aborde le sujet de la création de l'univers par un architecte suprême via la Montre de Paley, la traductrice Marie de Prémonville se charge de nous raconter l'histoire dans une belle note de bas de page :Thierry a écrit :Effectivement Fredo "la Fin des Mystères "de S.Thomas a l'air bien interessant comme livre mais rien qu'avec des références comme l'histoire du chat de Schrödinger,ca n'est pas trop difficile a lire?
[...] Un promeneur marchant en pleine campagne et découvrant une montre dans l'herbe ne pourrait, selon lui (William Paley), que s'émerveiller de la conception remarquable des rouages. Il en attribuerait la provenance soit au travail d'un horloger intelligent (solution la plus évidente), soit au hasard, à la combinaison aléatoire de la pluie, du métal et des éclairs. La conclusion de Paley était la suivante : si le lecteur s'avouait convaincu par ce raisonnement concernant la montre, il admettait que l'explication la plus plausible de l'existence sur terre des êtes vivants était celle d'un architecte suprême.
Ce genre de théorie, j'adore ! Ça permet de voir les choses d'un autre œil ... C'est comme ce documentaire un jour que j'ai vu, qui parlait de la réaction d'une fleur à la lumière. Les scientifiques étaient parvenus à prouver qu'une certaine fleur changée de couleurs quand elle était exposé à la lumière. Ce qui voulait donc dire que sa couleur véritable, on ne pouvait la voir que dans le noir. Mais la conclusion de cette expérience, c'était encore le plus dingue : si l'on mettait la réaction de cette fleur à l'échelle de tout ce qui nous entoure, on en arriverait à la même conclusion : si tout ce que l'on voit est sensible à la lumière et donc, change d'apparence à la lumière, cela veut donc dire que ce que l'on voit n'est pas la réalité ...
