Alors on n'a pas la même notion de la culture. Quand je lis un Astérix ou un Spider-man, j'ai pas l'impression de me cultiver. Au mieux je me détends.
Si on va par là, un fromager, c'est un révélateur de goût.
Une pute, c'est un catalyseur de fantasme
Un maçon, c'est un gestionnaire de bétonnière
Donc tout ce qui ne se mange pas est culture. Tiens, tiens... Tu t'échoues sur les rivages médiatiques baignés par les marées du "tout culture".
Dire que tout est culture c'est nier la culture. Rien n'existe dans une globalité, tout n'est que spécificité.
Je ne mange pas mon caca, donc c'est de la culture. Ce soir en posant ma crotte je féliciterai mon cul... cet artiste.
C'est bien la loi du plus fort mais quelque fois l'auteur est plus fort. Désolé mais Guarnido, Francq, Masbou et autres Tarquin ou Léo ont des arguments à faire valoir dans la négociation contractuelle avec leurs éditeurs qui sortent la pompe à sucer pour les garder.
C'est bien quand la BD se dit "culture" qu'elle s'éloigne de la BD. C'est bien quand la BD se dit "roman graphique" qu'on encule des mouches en se pâmant entre 2 toastes sur la critique sociétale du dernier opus de tel ou tel tocard.mario a écrit : ↑ven. 31 janv. 2020, 17:34 2 C'est un marché truqué. Peut-être comme tous les marchés. Ne s'y applique pas seulement la loi de l'offre et la demande. La culture est un secteur très surveillé, très protégé, très censuré. Il ne s'agit pas de raconter tout et n'importe quoi au lectorat.