Eh bien !Leo, bete a part a écrit :Nasdine Hodja a écrit :Nous sommes le samedi 15 mars 1975, Il est un peu plus de 13h30.
Bernard Golay vient d'annoncer les séries en lice dans la "La Une est à Vous".
Je ne suis pas autorisé à appeler Roger Lago à SVP 11-11 pour faire mon choix.
Je m'en fiche car Pif vient de décliner la formule dans son journal.
D'ailleurs dans le numéro en cours, on annonce un nouveau venu pour la semaine prochaine...
Nous sommes le 20 juillet 1969.
Il est tard dans la nuit, pour moi..
J'ai 6 ans, et on m'a forcé à manger des légumes bizarres que je n'ai pas aimé, verts et pas jolis à regarder. (des brocolis, appris-je plus tard...)
Je me suis couché tôt, recroquevillé sous ma couette molletonnée du type "édredon", bleue et verte, lorsque soudain mon pére est venu me réveiller, nous réveiller, car nous dormions à trois dans la même chambre, (mon frère et ma sœur et moi), pour nous faire redescendre dans le salon...
Là, devant une télé en noir et blanc, (que mon père avait fabriqué lui-même grâce aux conseils et mode d'emploi de la revue "Le haut-parleur", dont il écrivait les chroniques en plus de son travail d'Ingénieur,), nous nous sommes assis et il a allumé l'écran.
Ce fut soudain magique pour moi, une vitre qui montrait des images avec le son, et juste avant le direct montrant Neil Armstrong posant son pied sur la lune, que j'ai vu de mes yeux, à travers cet écran, il y eu... Mannix !!!
Ce générique en noir et blanc, avec sa musique, je l'ai toujours au fond de mon cerveau, et là, en cliquant sur le lien de Tovenaar, (merci ), toutes ces minutes me sont revenues immédiatement à l'esprit...
Je suis revenu des années en arrière, dans la maison de mes parents, à Bures, en region parisienne, j'ai ressenti les mêmes émotions en réécoutant ce générique, j'ai vibré de la même manière, de l'interieur, devant ces images re-surgies de mon passé, j'ai revécu une seconde fois cette nuit où l'homme à -semble-t-il-, posé le pied sur la lune devant mes yeux d'enfant émerveillé...
La petite madeleine de Proust, c'est pas des blagues !