"L'art de Jean-Claude Forest" est une monographie couleur de 164 pages légèrement plus grandes que du A4, à tirage limité, couverture souple, de Philippe Lefèvre-Vakana, éditions de l'an 2.
Il est très difficile à trouver, mais comme c'est la seule monographie de Forest...
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L'édition est exemplaire et richement illustrée d'originaux (pas à échelle réelle, les originaux de Barbarella 3 font plus d'un mètre de large), ce qui est très intéressant à étudier ; on voit les retouches, les repentirs.
Toute la carrière de Forest est retracée, y compris celle d'illustrateur.
Il fut auteur de BD par vocation, et ne fit à une période de l'illustration que par défaut, faute de trouver des éditeurs qui lui auraient donnés suffisamment d'autonomie.
Petite anecdote, la couverture est la reproduction de motifs de papier peint, lequel fut naguère effectivement commercialisé.
Sur Forest, il y a aussi 'Les Cahiers de La BD' n°26.
C'était un grand perfectionniste, et les éditions successives de ses travaux étaient systématiquement retouchés.
Ainsi, moi qui ne suis pourtant pas du tout collectionneur de plusieurs éditions de la même histoire, j'ai 3 éditions de 'Barbarella' et deux de 'Mystérieuse, Matin Midi et Soir' (et je me tâte pour une troisième, pour cette raison).
Bien que doté d'une imagination très fertile, ses personnages ne sortent pas tous du néant, et le physique de Barbarella doit beaucoup à sa première épouse, Colette ; et Hypocrite a plus qu'un air de famille avec Danie Dubos, qui partagea sa vie pendant une dizaine d'années.
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Novi, qu'il a fréquenté, l'influença parait-il pour la façon de représenter les personnages féminins (je n'ai pas encore pu m'en assurer).
J'ai souvent été surpris par la parenté de style entre Jean-Claude Forest et Floriano Bozzi (pour info, la parution de Barbarella fut antérieure de plusieurs années à Auranella).
Floriano Bozzi sur Auranella :