Le bon vieux Journal de Spirou

[Fin Fang Foom]

Si tu habites une grande ville avec une gare, tu as une forte chance de le trouver soit dans la "maison de la presse" soit dans un "Relay".

[Gassian]

J'habite actuellement dans une ville "moyenne" de près de 30 000 habitants et aucun des points de presse (Relay de la Gare compris) ne le distribue.
Mais je déménage bientôt et ma requête concernait en fait ma future destination.
Mais bon, comme c'est en région parisienne, je le trouverai forcément. J'espère juste ne pas avoir à faire des km pour ça.

[Fin Fang Foom]

De mon côté, je fais des km pour trouver Spirou, mais c'est lors de mon trajet domicile-travail ou bien lors d'achats dans d'autres magasins.

[petercriss]

[petercriss]

[Fin Fang Foom]

J'ai repris Le Journal de Spirou depuis quelques numéros pour lire la suite de la mort de Spirou et j'ai été surpris par la qualité de deux BD : Tokyo Mystery Café et Sangdragon.
L'auteur de Sangdragon, c'est Bédu, le dessinateur des Psy, qui était une série comique écrite par le regretté Raoul Cauvin.
Bédu, à plus de 70 ans, change totalement de genre avec cette histoire de heroïc-fantasy que je trouve passionnante. Je ne pensais pas qu'il était capable de réaliser une histoire comme Sangdragon avec des combats et une certaine noirceur. C'est une bonne surprise. En plus, elle fait dans les 80 à 90 pages.

Voici un extrait de Sangdragon que j'ai récupéré sur le site de Spirou :

J'ai retrouvé une interview de Bédu sur Actua BD datant de 2019 :
https://www.actuabd.com/Bedu-L-arret-de ... eau-projet

Il en avait parlé de son retour à l'heroïc-fantasy suite à l'arrêt des Psy. J'ai complètement oublié que Bédu avait dessiné dans les années 1980 pour Le Journal de Tintin : Hugo, une série mélangeant moyen âge et fantastique.

[Gassian]

Pour les mêmes raisons que toi, j'ai fait le choix (temporaire, j'espère) de reprendre finalement Spirou en numérique en attendant de le retrouver en Kiosque à mon retour en Région parisienne.

Et même si je n'ai pas encore commencé la lecture de Sangdragon, je suis assez séduit par le graphisme. Séduit et surpris, car les Psys (du même auteur) n'étaient vraiment pas ma tasse de thé, à l'époque. Bon, il faut reconnaître que le contexte de la série ne se prêtait pas franchement aux grandes envolées graphiques.
A 75 ans passés, j'espère que Bédu va pouvoir continuer un peu l'aventure (à moins que ce ne soit qu'un one-shot ?)

Tokyo Mystery non plus n'est pas dénué d'un certain charme.

Bref, trois séries qui redonnent de l'intérêt à la partie "à suivre" du magazine, longtemps sinistrée (de mon point de vue de "vieux" lecteur, bien sûr. J'ai découvert l'hebdomadaire à la fin des années 70 à travers les recueils).

[Fin Fang Foom]

Je crois que Sangdragon est un récit unique (ou one-shot).
Comme tu dis, trois séries "à suivre" qui sont intéressantes et qui donnent envie de lire la suite dans les prochains numéros.

[petercriss]

[Fin Fang Foom]

Dans Le Journal de SPIROU, je lis le rédactionnel, en particulier "Spirou et moi" qui dresse le portrait d'un dessinateur par rapport à Spirou. Dans ce numéro, c'est Arnaud Poitevin, et je me reconnais dans ses dires :
"Aller en kiosque t'ouvrait des tonnes de possibilités de découvertes. Parce que chaque journal avait son style et plein de propositions différentes. C'est une possibilité qui a malheureusement disparu aujourd'hui".
C'est vrai que j'avais plaisir à aller en kiosque acheter le Journal de Spirou ou des PF. Il y avait Tintin, Pif et aussi Gomme ou Super AS que j'avais essayé. Quand j'ai connu ce plaisir d'aller en kiosque ou dépôt de presse, je ne l'ai pas retrouvé dans un abonnement ou en numérique. C'est juste mon avis.

[Gradatio]

Le plaisir d'aller en kiosque permettait de découvrir d'autres styles de bd que je lisais au quotidien.

Je n'ai jamais été abonné à une revue car c'était hors budget pour ma mère. J'ai gardé cette habitude de me rendre à mon point presse à l'adolescence car il était à plus d'une dizaine de kilomètres de la maison. La sortie revêtait une importance capitale car il fallait choisir le bon jour pour être sûr de trouver les sorties du mois. J'en loupais quelques unes que je m'empressais de commander au vendeur.

Je me souviens de cette sensation particulière quand je poussais la porte de la boutique. Est-ce que je vais trouver mes périodiques ? La réponse était non de temps en temps mais ça me permettait de repartir avec autre chose car hors de question de sortir les mains vides.

Avec la rarification de ces revues au milieu des années 2000, ça m'est passé mais quand je rentre dans un point presse aujourd'hui encore ,mon premier réflexe est de chercher les bds.

[Fin Fang Foom]

C'est pareil, j'habitais dans un village de Seine-Et-Marne et j'allais avec ma mère ou mon père le mercredi ou le samedi à la ville où il y avait tous les commerces dont la maison de presse. Le mercredi, il y avait Spirou par exemple et, entre le 5 et le 10 du mois, Strange et Titans que j'achetais régulièrement.
Ensuite, quand je prenais le train pour aller travailler, j'allais aux kiosques de la gare de l'est acheter des PF dont ceux d'Arédit.
Actuellement, j'achète encore le Journal de Spirou dans un point presse (Auchan ou Relay) et comme les dépôts de presse Relay ont certaines publications comics de Panini ou même des mangas, j'en achète régulièrement.
Maintenant, il y a moins de personnes qui achètent des journaux ou des revues en kiosques, donc moins de points presse en gare. Et les points presse comme Relay sont obligés de s'adapter pour toucher une nouvelle clientèle en vendant par exemple de l'alimentation ou des boissons.

[drou]

C'est vrai que j'avais plaisir à aller en kiosque acheter le Journal de Spirou ou des PF. Il y avait Tintin, Pif et aussi Gomme ou Super AS que j'avais essayé. Quand j'ai connu ce plaisir d'aller en kiosque ou dépôt de presse, je ne l'ai pas retrouvé dans un abonnement ou en numérique. C'est juste mon avis.

Tout pareil de mon coté ou j'allais en maison de la presse trouver tous ces PF et autre revues.
Par contre j'était privilégier car mon père ramener les hebdo pour ses clients la veille de la sortie
des Mickey, Spirou, Tintin etc.
Toutes une époque aujourd'hui disparus.

[petercriss]

Pour ma part , les périodes ont été différentes entre les PF que j'achetais d 'occasion à un bouquiniste sur le marché le samedi et les Spirou que j 'achetais tous les Mercredi . Lié à nos histoires respectifs, ils font désormais partie de nos périodes d 'insouciance . Cette jeunesse ou la BD nous a marqué pour la vie . Pour rien au monde , je n 'échangerais ces moments de bonheur. La découverte des suite des aventures que l'on affectionnais, cette impatience de découvrir les rebondissements savamment orchestrés par le rédacteur en chef pour nous tenir en haleine .
Ce temps est révolu malheureusement, nous seront les derniers à avoir vécu cela. Même si le journal de Spirou continu, les albums sortent désormais , et bien souvent, avant que soit publié le dénouement .
Jadis , les séries qui étaient publiées dans le journal ne donné pas lieu, forcement à une sortie en album, ces se qui faisaient tout l 'intérêt de son achat. Encore aujourd'hui quand je prends un de mes recueils du journal de Spirou , je redécouvre des BD que l'on ne peut lire ailleurs car jamais publié en album.
Je suis contant d'avoir fait parti de cette génération .

[petercriss]

[Tovenaar]

Bogeyman ou Boogeyman a un équivalent en français : croque-mitaine.
Un personnage maléfique présenté aux enfants pour leur faire peur et ainsi les rendre obéissants.

[petercriss]

[Forumpimpf]

Il est bien, ce numéro. Je l'ai dévoré cet après-midi.
Puis j'y ai appris que Roger Leloup met la dernière main au 31e album de Yoko Tsuno : L"aigle des Highlands. La prépublication démarre au n°4483.
Je pensais que Leloup tirait sa révérence avec le 30e album, mais non, il continue de dessiner Yoko Tsuno. Impressionnant à son âge !

Message déplacé vers le sujet Yoko Tsuno : viewtopic.php?p=1214993#p1214993

[petercriss]

[Gassian]

J'ai repris Le Journal de Spirou depuis quelques numéros pour lire la suite de la mort de Spirou et j'ai été surpris par la qualité de deux BD : Tokyo Mystery Café et Sangdragon.

Je remarque que ces deux BD se sont vu accorder un album "grand format". Preuve que Dupuis croit également en leurs qualités.
Le fait qu'il s'agisse là de deux "one-shots" (enfin, je crois) a dû jouer également car le prix (format + pagination étendue) est du coup un peu plus élevé.