Top Gun : Maverick

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hoops
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Top Gun : Maverick

Message par hoops »

Un semaine que le film est sorti, et pas un mot ???

Je devais avoir 16-17 ans quand je l'ai vu pour la première fois, et j'ai été accroché par le film, les acteurs, la musique. Du coup pas vraiment impartial sur le film. Que du bonheur.

Du coup sortie du nouveau. Ben dans l'ensemble c'est le bonheur.
On retrouve tout ce qui nous a plu dans le premier, un chien fou, des personnages plus ou moins sympathiques, une amourette, et pleins de belles scènes en avion. La BO d'origine une bonne partie du temps, des chansons vintage dans le juke-box. A part la chanson de Lady Gaga qui n'arrive pas à celle de Berlin, je dirais que c'est plutôt un sans fautes.
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Tovenaar
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Re: Top Gun : Maverick

Message par Tovenaar »

A 59 ans (âge de Tom Cruise), on ne pilote plus des avions de guerre :lol:
Mais son personnage continue de voler comme pilote d'essai et son prototype prend feu...
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arruziel
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Re: Top Gun : Maverick

Message par arruziel »

Personnellement le premier TOP GUN j'ai pas aimé du tout alors la suite je m'en d'intéresse complétement.
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pak
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Re: Top Gun : Maverick

Message par pak »

Pour moi le premier est culte. C'est l'un des films de mon adolescence, et bien que faisant partie de la culture pop américaine, c'est une madeleine de Proust comme on dit. Cela faisait de décennies qu'une suite trainait dans les tiroirs, mais le temps passant, quasi personne n'y croyait plus.

Le plus bizarre est que ce film s'est fait grâce (ou à cause) de l'échec d'un homme, celui de sa star. D'ailleurs le film démarre comme un constat d'échec, ce qui résume un peu le parcours de Tom Cruise.

Quand Top Gun est sorti, ce fut LE succès qui confirma la trajectoire météorique du jeune Cruise, qui commençait à faire parler de lui grâce à Outsiders, son interprétation dans Risky Business et son rôle dans le semi-échec du très beau Legend de Ridley Scott.

Top Gun va lui ouvrir les portes du Hollywood fréquentable, celui des rôles "oscarisables". Pourtant, vu le succès, il va vite être question d'un Top Gun 2 mais, méfiante, la star va tergiverser, pour finalement ne pas accepter, et Top Gun sans Maverick, personne n'a osé s'y risquer, d'autant que même si L'US Air Force avait bien aidé la production en prêtant avions, pilotes et porte-avions, ce genre de film, alors quasi sans effets spéciaux, représentait un sacré budget.

Pourtant cette suite a existé, mais transposée dans le milieu de la course automobile NASCAR, compétition typiquement américaine, et ça s'appelle Jours de tonnerre. On reprend le réalisateur, Tony Scott, le fringuant Tom Cruise, et les mêmes éléments d'écriture : le jeune chien fou, doué mais trop sûr de lui, la femme forte qui va canaliser ce trop-plein et lui rabattre le caquet notamment via une thérapie à l'horizontale, la figure du père de substitution, Robert Duvall remplaçant Tom Skeritt, le rival beau gosse aryen pas sympa du tout, une musique Top 50, l'accident avec le pote et le trauma qui s'en suit, la bataille finale de laquelle le héros ressort purgé de ses doutes mais devenu humble malgré le succès, porté en triomphe par son équipe...

Résultat : une contreperformance, et là où Top Gun avait fait 176,7 millions de dollars de recettes rien qu'aux USA, Jours de tonnerre n'en fera "que" 82,6, confortant sa star de ne pas donner de suite au premier, et de viser un autre but, celui de l'Oscar. Et pour cela, il va se constituer un CV de rêve pour un acteur américain, y inscrivant les réalisateurs du moment : Martin Scorsese, Barry Levinson, Oliver Stone, Ron Howard, Rob Reiner, Sydney Pollack, Neil Jordan, Brian De Palma, Cameron Crowe, Paul Thomas Anderson et même Stanley Kubrick... Et pourtant, rien n'y fait, malgré 3 nominations, méritées à mon sens, pour Magnolia, Jerry Maguire et Né un 4 juillet.

Dépité, l'acteur va alors céder aux sirènes des suites, avec Mission : Impossible 2 pour montrer qu'il est toujours le boss car Paul Thomas Anderson et Stanley Kubrick ne sont pas des bêtes du box-office. Et ça va cartonner. Du coup, il continue à aligner les noms prestigieux, comme d'ailleurs ce John Woo, avec Steven Spielberg, Edward Zwick ou Michael Mann, mais plus de nominations.

Et au milieu des années 2000, il dérape de plus en plus avec sa secte, la scientologie, dont il devient l'ambassadeur le plus militant. La profession s'écarte de lui, ainsi qu'une partie de son public, et certains de ses films, comme Lions et agneaux, Walkyrie ou la purge Night and day sont des échecs commerciaux. Seule la franchise Mission : Impossible dépasse les 100 millions de dollars de recettes. Désabusé, l'acteur, malgré quelques tentatives de renouveau, comme Oblivion ou Edge of tomorrow, semble avoir abandonné toute velléité d'Oscar, se raccrochant aux Mission : Impossible et tentant de créer une autre franchise avec Jack Reacher. Sa dernière tentative "d'oscarisation" pourrait être Barry Seal, mais c'est un semi-échec, aussi bien commercial que critique.

Et cinq ans après, Cruise cède, et Top Gun : Maverick sort sur les écrans. Résultat : le film est le 5ème plus gros succès en salles de l'histoire aux États-Unis ! Le film qu'il aura refusé 35 ans est devenu l'un des plus gros cartons planétaires. Comme dans cette saga, le héros a été abattu, mais il triomphe à la fin... Triomphe ? Ou victoire à la Pyrrhus ?

Car quels sont les prochains projets de la star à ce jour : un nouveau Mission : Impossible en deux parties, dont les sorties sont prévues pour 2023 et 2024... Tom Cruise semble donc avoir remisé ses ambitions de reconnaissance et artistiques pour le spectacle et les dollars. Et en même temps, à 60 ans, les rôles physiques vont devenir de plus en plus compliqués à interpréter et à rendre crédibles malgré le numérique. Ainsi donc convergent l'éloignement d'un possible Oscar autre que, éventuellement, celui pour l'ensemble de sa carrière d'ici quelques années, avec l'inexorable accumulation des années.

Victoire, certes, mais échec aussi.

Après, il y a des échecs qui sont bien moins enrichissants en dollars !


Hein ? Quoi ? Le film, ben moi j'ai bien aimé, mais moi, quand il y a des avions...
Il m'apparaît de plus en plus clairement que les motifs ténébreux de cette obscurité s'enrobent d'un mystère opaque assez peu propice aux interprétations lumineuses... Achille Talon

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