Les insignes des illustrés pour la jeunesse
- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
L'Équipe Junior - Un insigne en 1951
Le petit frère du quotidien L'Équipe disposait d'une belle brochette de dessinateurs incluant en raison de l'orientation sportive de l’illustré des maîtres en la matière comme Pellos, Paul Ordner et le caricaturiste Siro auxquels étaient venus se joindre d'autres talents nommés Di Marco, Laborne, Mouminoux, Saint-Ogan et Trubert. Le tout était complété, via l'agence Opera Mundi, par les bandes exotiques de l'australien Jolliffe. De manière plus anecdotique, notons que Michel Dahin signa quelques articles sous son vrai nom et que les jeunes lecteurs Thierry Roland et Eugène Saccomano se distinguèrent au concours du meilleur radio-reporter sportif junior organisé par l'hebdomadaire. L'association des amis de L'Équipe Junior se proposait en toute logique de promouvoir la camaraderie et la pratique sportive à travers des antennes locales et des manifestations de plus grande envergure. Les membres recevaient après cotisation un insigne et une carte de membre actif ou de responsable en fonction du niveau d'engagement :
Durant l'été 1951, L'Équipe Junior organisa des compétitions d'athlétisme, de natation et de volley-ball réservées aux moins de 14 ans sur plus de 100 plages de la mer du Nord, de l'océan Atlantique et de la Méditerranée. Les lauréats les plus brillants remportèrent chacun un trophée sous forme d'une superbe plaquette octogonale présentée dans un écrin. Les participants moins performants repartaient quand même avec la breloque qui suit :
Le petit frère du quotidien L'Équipe disposait d'une belle brochette de dessinateurs incluant en raison de l'orientation sportive de l’illustré des maîtres en la matière comme Pellos, Paul Ordner et le caricaturiste Siro auxquels étaient venus se joindre d'autres talents nommés Di Marco, Laborne, Mouminoux, Saint-Ogan et Trubert. Le tout était complété, via l'agence Opera Mundi, par les bandes exotiques de l'australien Jolliffe. De manière plus anecdotique, notons que Michel Dahin signa quelques articles sous son vrai nom et que les jeunes lecteurs Thierry Roland et Eugène Saccomano se distinguèrent au concours du meilleur radio-reporter sportif junior organisé par l'hebdomadaire. L'association des amis de L'Équipe Junior se proposait en toute logique de promouvoir la camaraderie et la pratique sportive à travers des antennes locales et des manifestations de plus grande envergure. Les membres recevaient après cotisation un insigne et une carte de membre actif ou de responsable en fonction du niveau d'engagement :
Durant l'été 1951, L'Équipe Junior organisa des compétitions d'athlétisme, de natation et de volley-ball réservées aux moins de 14 ans sur plus de 100 plages de la mer du Nord, de l'océan Atlantique et de la Méditerranée. Les lauréats les plus brillants remportèrent chacun un trophée sous forme d'une superbe plaquette octogonale présentée dans un écrin. Les participants moins performants repartaient quand même avec la breloque qui suit :
Ça a débuté comme ça.
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- alain03
- Maître 2e Dan
- Enregistré le : jeu. 17 janv. 2008, 23:37
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Toujours aussi sympa, ces articles sur les insignes, merci Nasdine
Il ne me semble pas avoir vu de numéro de l'équipe junior, quelqu'un a un exemplaire à nous montrer ?
Il ne me semble pas avoir vu de numéro de l'équipe junior, quelqu'un a un exemplaire à nous montrer ?
<mes recherches> : viewtopic.php?f=3&t=27953#p555585
- Blek
- Technicien du forum
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Sur Ebay on trouve des exemplaires avec des images
- viking72
- Maître 4e Dan
- Enregistré le : mer. 10 nov. 2004, 01:00
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
le seul que je possède, format 28 x 38
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Liberté, Egalité, Fraternité Let's go Brandon
MES RECHERCHES
viewtopic.php?f=3&t=27953&p=1072162#p1072162
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- arsen33
- Maître 1er Dan
- Enregistré le : mer. 09 oct. 2013, 14:29
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Tous les numéros de l'équipe junior de 1951 sont consultables sur www.juventa.fr
- alain03
- Maître 2e Dan
- Enregistré le : jeu. 17 janv. 2008, 23:37
- Localisation : ALLIER
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Merci, je ne connaissais pas ce site
Et merci aussi à BLEK et à Viking !
Et merci aussi à BLEK et à Viking !
<mes recherches> : viewtopic.php?f=3&t=27953#p555585
- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Jeunesse magazine - Un insigne en 1936
En décembre 1936, les Éditions de Montsouris mettent un terme à la publication du périodique Guignol, cinéma de la jeunesse devenu désuet dans sa forme. Moins cher, plus moderne dans sa thématique et sa conception, Jeunesse magazine, vient se substituer au titre précédent. Un numéro hors-série est mis en vente pour Noël 1936, et ce, dès le mercredi 23 décembre. Ce numéro est par ailleurs offert gracieusement aux anciens lecteurs de Guignol qui en font la demande. Dès le lancement, un groupement d’aéromodélistes dénommé Jeunesse-Aviation est créé autour du journal. Le groupement est doté d’un insigne, monté sur épingle ou sur patin pour la boutonnière, que l’on peut se procurer contre 1,50 francs en timbres ou en s’abonnant à la revue. Chaque groupe formé localement sera désigné à partir de juillet 1937 sous l’appellation d’escadrille J.-A. suivie du nom de la commune où elle est constituée. L’insigne apparaîtra dans le bandeau-titre de l’hebdomadaire jusqu’en janvier 1938.
Jeunesse magazine s’adresse aux adolescents. Il est le prolongement, en matière d’âge, du titre Pierrot publié chez le même éditeur. Centré à ses débuts sur l’aviation, il traite également d’aventures maritimes ou d’explorations terrestres. Le rédactionnel, les nouvelles ou romans à suivre constituent la majeure partie du magazine. Le rédacteur de la rubrique consacrée à l'aéromodélisme et créateur du groupement Jeunesse-Aviation est Roger Roussel. Du côté de l’illustration et des quelques récits dessinés, ce sont Henri Guilac, Marcel Jeanjean, Maurice Julhès, André Lagrange, René Nolgrove et Pellos qui incarnent le mieux la publication. En septembre 1939, la mobilisation d’une grande partie du personnel et les difficultés d’exploitation inhérentes à la période viennent stopper la diffusion presse de Jeunesse magazine. Seuls les abonnés recevront les 14 derniers numéros avant un arrêt définitif en décembre 1939. La quasi-intégralité du titre est disponible sur Gallica.
En décembre 1936, les Éditions de Montsouris mettent un terme à la publication du périodique Guignol, cinéma de la jeunesse devenu désuet dans sa forme. Moins cher, plus moderne dans sa thématique et sa conception, Jeunesse magazine, vient se substituer au titre précédent. Un numéro hors-série est mis en vente pour Noël 1936, et ce, dès le mercredi 23 décembre. Ce numéro est par ailleurs offert gracieusement aux anciens lecteurs de Guignol qui en font la demande. Dès le lancement, un groupement d’aéromodélistes dénommé Jeunesse-Aviation est créé autour du journal. Le groupement est doté d’un insigne, monté sur épingle ou sur patin pour la boutonnière, que l’on peut se procurer contre 1,50 francs en timbres ou en s’abonnant à la revue. Chaque groupe formé localement sera désigné à partir de juillet 1937 sous l’appellation d’escadrille J.-A. suivie du nom de la commune où elle est constituée. L’insigne apparaîtra dans le bandeau-titre de l’hebdomadaire jusqu’en janvier 1938.
Jeunesse magazine s’adresse aux adolescents. Il est le prolongement, en matière d’âge, du titre Pierrot publié chez le même éditeur. Centré à ses débuts sur l’aviation, il traite également d’aventures maritimes ou d’explorations terrestres. Le rédactionnel, les nouvelles ou romans à suivre constituent la majeure partie du magazine. Le rédacteur de la rubrique consacrée à l'aéromodélisme et créateur du groupement Jeunesse-Aviation est Roger Roussel. Du côté de l’illustration et des quelques récits dessinés, ce sont Henri Guilac, Marcel Jeanjean, Maurice Julhès, André Lagrange, René Nolgrove et Pellos qui incarnent le mieux la publication. En septembre 1939, la mobilisation d’une grande partie du personnel et les difficultés d’exploitation inhérentes à la période viennent stopper la diffusion presse de Jeunesse magazine. Seuls les abonnés recevront les 14 derniers numéros avant un arrêt définitif en décembre 1939. La quasi-intégralité du titre est disponible sur Gallica.
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- datadox
- Guide Spirituel
- Enregistré le : jeu. 01 mai 2008, 00:29
- Localisation : Library of Congress
- Contact :
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Voici le fanion de L'Intrépide en 1956. Celui-ci appartenait à mon père.
Mes recherches : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 53#p555499
Mes séries complètes : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 49#p587549
Plus que 20 Arédit / Artima [et 27 Filles] [hors rebrochages] sur 12.285
Mes séries complètes : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 49#p587549
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- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
D'autant plus précieux alors. Merci Datadox.
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- crao
- Guide Spirituel
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Superbe, garde-le longtemps et merci papa.
Coucou, voici mon blog perso https://ortega-mariano.fr/
RECHERCHE GADGETS RAHAN. MERCI
viewtopic.php?p=1140130&hilit=recherche ... N#p1140130
RECHERCHE GADGETS RAHAN. MERCI
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- drou
- Maître Jedi
- Enregistré le : jeu. 04 déc. 2003, 01:00
- Localisation : Melrand (56) et aujourd'hui Echillais (17)
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Superbe, à conserver bien à l'abri.
- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Fip-Fop magazine - Un insigne en 1939
La raisonnable Fip et le facétieux Fop sont à l’origine des mascottes publicitaires créées graphiquement en 1932 par Hans Tomamichel pour les marques de chocolat Kohler et Cailler tombées trois ans plut tôt dans le giron de la société Nestlé. De 1936 à 1959, un club à leur nom et à destination de la jeunesse sera très actif en Suisse, et ce, sous l’égide du puissant groupe agroalimentaire de Vevey. Le Fip-Fop Club proposera sur le territoire de la Confédération des séances de cinéma ambulant, des concours ainsi que des bourses d’échange des fameuses images à collectionner offertes dans les tablettes de chocolat. Il diffusera aussi un bulletin de liaison intitulé Nouvelles Fip Fop. En 1939, Nestlé va chercher à étendre ce concept marketing à la France. Un filon ! Voulez-vous être abonné gratuitement à un journal épatant ? claironne la réclame de lancement de Fip-Fop magazine dans l’Hexagone. Pour cela, le jeune français doit se procurer l‘album d’images Nestlé 1939/1940 vendu 3 anciens francs chez l’épicier du coin de sa rue. À l’intérieur, il découvre un formulaire à détacher, compléter et envoyer à l’adresse indiquée. S’il fait partie des 100000 premiers inscrits, le voilà simultanément abonné au magazine et membre du club. En revanche, pour recevoir l’insigne, il doit rajouter trois timbres à 90 centimes. Cette revue de 16 pages en couleurs contient beaucoup de rédactionnel, des concours, des photos, des récits ou contes (souvent écrits par Marie Bédet dite Marie Jade) un roman d’aventure à suivre (la cité des hommes bleus par Marcel Bédet dit Henri Jadoux) et deux bandes dessinées (Les aventures de Fip et Fop par ? - Les voyages de M. Tarabec par Marcel Prangey). Le journal s’appuiera en outre sur une demi-heure hebdomadaire d’émission radiophonique sur les ondes de Radio-Cité, Radio-Lyon, Radio-Toulouse, Radio-Alger et Radio-Luxembourg. Un numéro spécimen sans date sort vraisemblablement fin 1938. Le n°1 de Fip-Fop magazine est diffusé en janvier 1939. Le journal censé être mensuel va stopper sa parution régulière au n° 7 de juillet-aôut 1939 en raison de l’entrée en guerre de la France le mois suivant. Le n° 8 ne ressort qu’en mars 1940 avec une pagination moindre et la mention Edition de Guerre. Le n°9 paraît en mai 1940. Ce sera le dernier.
Pour le marché français les mascottes furent redessinées. Cela permet de différencier l’insigne français de l’insigne suisse :
La raisonnable Fip et le facétieux Fop sont à l’origine des mascottes publicitaires créées graphiquement en 1932 par Hans Tomamichel pour les marques de chocolat Kohler et Cailler tombées trois ans plut tôt dans le giron de la société Nestlé. De 1936 à 1959, un club à leur nom et à destination de la jeunesse sera très actif en Suisse, et ce, sous l’égide du puissant groupe agroalimentaire de Vevey. Le Fip-Fop Club proposera sur le territoire de la Confédération des séances de cinéma ambulant, des concours ainsi que des bourses d’échange des fameuses images à collectionner offertes dans les tablettes de chocolat. Il diffusera aussi un bulletin de liaison intitulé Nouvelles Fip Fop. En 1939, Nestlé va chercher à étendre ce concept marketing à la France. Un filon ! Voulez-vous être abonné gratuitement à un journal épatant ? claironne la réclame de lancement de Fip-Fop magazine dans l’Hexagone. Pour cela, le jeune français doit se procurer l‘album d’images Nestlé 1939/1940 vendu 3 anciens francs chez l’épicier du coin de sa rue. À l’intérieur, il découvre un formulaire à détacher, compléter et envoyer à l’adresse indiquée. S’il fait partie des 100000 premiers inscrits, le voilà simultanément abonné au magazine et membre du club. En revanche, pour recevoir l’insigne, il doit rajouter trois timbres à 90 centimes. Cette revue de 16 pages en couleurs contient beaucoup de rédactionnel, des concours, des photos, des récits ou contes (souvent écrits par Marie Bédet dite Marie Jade) un roman d’aventure à suivre (la cité des hommes bleus par Marcel Bédet dit Henri Jadoux) et deux bandes dessinées (Les aventures de Fip et Fop par ? - Les voyages de M. Tarabec par Marcel Prangey). Le journal s’appuiera en outre sur une demi-heure hebdomadaire d’émission radiophonique sur les ondes de Radio-Cité, Radio-Lyon, Radio-Toulouse, Radio-Alger et Radio-Luxembourg. Un numéro spécimen sans date sort vraisemblablement fin 1938. Le n°1 de Fip-Fop magazine est diffusé en janvier 1939. Le journal censé être mensuel va stopper sa parution régulière au n° 7 de juillet-aôut 1939 en raison de l’entrée en guerre de la France le mois suivant. Le n° 8 ne ressort qu’en mars 1940 avec une pagination moindre et la mention Edition de Guerre. Le n°9 paraît en mai 1940. Ce sera le dernier.
Pour le marché français les mascottes furent redessinées. Cela permet de différencier l’insigne français de l’insigne suisse :
Ça a débuté comme ça.
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- Gradatio
- Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Merci Nasdine pour une nouvelle leçon d'histoire sur ces revues que je ne connais pas du tout.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- arsen33
- Maître 1er Dan
- Enregistré le : mer. 09 oct. 2013, 14:29
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Pour ceux qui voudraient voir à quoi ressemblait cette revue en 1939 : Fip-Fop sur Gallica
- alain03
- Maître 2e Dan
- Enregistré le : jeu. 17 janv. 2008, 23:37
- Localisation : ALLIER
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Toujours aussi sympa de lire l'histoire documentée de ces insignes, merci Nasdine !
<mes recherches> : viewtopic.php?f=3&t=27953#p555585
- CRISWEL
- Maître Jedi
- Enregistré le : jeu. 05 mai 2005, 20:22
- Localisation : la Confrérîye dèl Târte al Djote
- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
CJB Club des Jeunes Bisons (puis Patou) - Un insigne en 1955
En 1955, des grands magasins indépendants de prêt-à-porter se regroupent pour diffuser une gamme commune de vêtements destinée aux garçonnets et adolescents. Le Club des Jeunes Bisons s’inscrit dans le cadre de cette stratégie commerciale. Il a pour vocation d’attirer et de fidéliser les jeunes clients. Ce groupement d’enseignes réputées cherche à contrecarrer l’hégémonie du manufacturier auvergnat Conchon-Quinette qui vient de lancer son club Pamcoq pour les enfants. Le Club des Jeunes Bisons installe un siège local dans chacune des boutiques affiliées (Vêtements Magnin à Nancy, Lepin à Besançon, Normandin à Nevers, Joanny à Toulouse, Grand Bon Marché à Bordeaux, La Grande Maison à Valence, Carteret à Laon, Bar-le-Duc et Saint-Dizier, etc.). À partir de ces sièges, le club va diffuser gratuitement un insigne de reconnaissance et un périodique. La réalisation de ce mensuel de 8 pages est confiée aux Éditions Chantelune installées à Paris. L’illustrateur Émile Folliette en sera le maquettiste. L’unique dessinateur de la revue sera André Pautard dit Hi-Ta en référence à son totem scout d’Hibou Taciturne. Il signera les deux séries BD récurrentes : Les aventures de Patou et Theobald ver de terre. Certains numéros comportent par ailleurs un supplément central de 4 pages présentant la sélection mode du moment à l'aide de l'un ou l'autre des personnages de ces séries. Étonnant destin que celui de Hi-Ta qui fut tour à tour scout colonial, méhariste, espion puis collaborateur à Coeurs Vaillants, Fripounet et Marisette, Pierrot ou encore Bayard dans lequel il dessinera sa propre biographie. La partie rédactionnelle du journal est composée de reportages, d’informations en lien avec le club, de récits illustrés, de concours et de jeux. Le journal va aussi s’ouvrir aux contributions de ses lecteurs qui auront la possibilité d’obtenir une carte de rédacteur s’ils sont publiés. En septembre 1959, le journal prendra le nom du héros de la série principale : Patou. Le Club des Jeunes Bisons revendiquera 75000 membres en septembre 1957 et jusqu’à 80 000 membres en avril 1959. Le jeudi 6 mars 1958, 5000 clubistes de Valence et sa région furent réunis pour une après-midi récréative.
Chaque quatrième de couverture porte la mention distinctive du Club local correspondant :
Le journal organisa en 1957 un référendum pour déterminer l’objet que voudraient posséder les jeunes bisons :
C’est le fanion qui fut retenu avec 46% des suffrages.
En 1955, des grands magasins indépendants de prêt-à-porter se regroupent pour diffuser une gamme commune de vêtements destinée aux garçonnets et adolescents. Le Club des Jeunes Bisons s’inscrit dans le cadre de cette stratégie commerciale. Il a pour vocation d’attirer et de fidéliser les jeunes clients. Ce groupement d’enseignes réputées cherche à contrecarrer l’hégémonie du manufacturier auvergnat Conchon-Quinette qui vient de lancer son club Pamcoq pour les enfants. Le Club des Jeunes Bisons installe un siège local dans chacune des boutiques affiliées (Vêtements Magnin à Nancy, Lepin à Besançon, Normandin à Nevers, Joanny à Toulouse, Grand Bon Marché à Bordeaux, La Grande Maison à Valence, Carteret à Laon, Bar-le-Duc et Saint-Dizier, etc.). À partir de ces sièges, le club va diffuser gratuitement un insigne de reconnaissance et un périodique. La réalisation de ce mensuel de 8 pages est confiée aux Éditions Chantelune installées à Paris. L’illustrateur Émile Folliette en sera le maquettiste. L’unique dessinateur de la revue sera André Pautard dit Hi-Ta en référence à son totem scout d’Hibou Taciturne. Il signera les deux séries BD récurrentes : Les aventures de Patou et Theobald ver de terre. Certains numéros comportent par ailleurs un supplément central de 4 pages présentant la sélection mode du moment à l'aide de l'un ou l'autre des personnages de ces séries. Étonnant destin que celui de Hi-Ta qui fut tour à tour scout colonial, méhariste, espion puis collaborateur à Coeurs Vaillants, Fripounet et Marisette, Pierrot ou encore Bayard dans lequel il dessinera sa propre biographie. La partie rédactionnelle du journal est composée de reportages, d’informations en lien avec le club, de récits illustrés, de concours et de jeux. Le journal va aussi s’ouvrir aux contributions de ses lecteurs qui auront la possibilité d’obtenir une carte de rédacteur s’ils sont publiés. En septembre 1959, le journal prendra le nom du héros de la série principale : Patou. Le Club des Jeunes Bisons revendiquera 75000 membres en septembre 1957 et jusqu’à 80 000 membres en avril 1959. Le jeudi 6 mars 1958, 5000 clubistes de Valence et sa région furent réunis pour une après-midi récréative.
Chaque quatrième de couverture porte la mention distinctive du Club local correspondant :
Le journal organisa en 1957 un référendum pour déterminer l’objet que voudraient posséder les jeunes bisons :
C’est le fanion qui fut retenu avec 46% des suffrages.
Ça a débuté comme ça.
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- alain03
- Maître 2e Dan
- Enregistré le : jeu. 17 janv. 2008, 23:37
- Localisation : ALLIER
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Juste un message pour dire à Nasdine que j'aime toujours autant lire ses explications !
J'ai été surpris d'apprendre que des indépendants s'étaient regroupés aux quatre coins de la France pour produire un périodique (même si ce n'était pas le seul but). Cela montre bien l'importance des illustrés et des clubs à l'époque !
J'ai été surpris d'apprendre que des indépendants s'étaient regroupés aux quatre coins de la France pour produire un périodique (même si ce n'était pas le seul but). Cela montre bien l'importance des illustrés et des clubs à l'époque !
<mes recherches> : viewtopic.php?f=3&t=27953#p555585
- Nasdine Hodja
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 11 avr. 2007, 00:00
Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse
Sur la carte des Clubs des Jeunes Bisons publiée en février 1959, on s'aperçoit que c'est le quart Nord-Est de la France qui était majoritairement représenté dans ce réseau :
Ça a débuté comme ça.
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