
30) Algie B. Comme brave (diffusé le 7 avril 1967) Scénario de Samuel Newman, réalisé par Alex Nicol (5)
Un homme et un adolescent courent dans la jungle. Des coups de feu éclatent et l’homme est touché. Il rédige à la hâte un mot qu’il enterre devant les yeux de son jeune compagnon. Ils parviennent jusqu’à une cabane qui semble être leur lieu de résidence. L’homme prend la radio pour envoyer un message mais deux nouveaux coups de feu tirés depuis la fenêtre scellent son destin.
Tarzan est en discussion avec le commissaire West (Lewis Martin). Notre héros a trouvé le corps de l’homme et l’enfant seul traumatisé qui ne parle plus. On apprend qu’il s’appelle Algie (Tod Garret). L’homme décédé était son père, Ronald Bertram (Alex Nicol non crédité), neveu du général Bertram (Maurice Evans) présent dans le secteur afin d’enquêter sur des rumeurs de construction d’une base de missiles camouflée dans une exploitation minière. De son côté, le général désormais à la retraite apprend les mêmes nouvelles de la part d’un officier des services secret (Edward Norton). Il accepte de reprendre du service pour mener l’enquête.
Pendant que Tarzan est parti essayer de trouver la trace de l’assassin, Jaï est avec le commissaire qui espère bien que la présence du petit garçon permette à Algie de retrouver l’usage de la parole. Hélas malgré les efforts de Jaï combinés à ceux de Cheeta ne servent pas à grand chose.
Jaï aperçoit soudain la barque amenant le général. Très heureux, il saute à l’eau et va à sa rencontre. Les retrouvailles sont chaleureuses. On ne peut pas en dire autant de la rencontre en Basil et son petit neveu Algie qui a une réaction nerveuse quand Cheeta, elle aussi contente de revoir le général lui saute sur les épaules. Bertram n’est pas très patient et perd vite son sang-froid au grand désespoir de Jaï qui essaie d’intervenir en faveur de l’adolescent.
Pendant que le général discute de la suite à donner à cette affaire, Tarzan retrouve le lieu où la victime a reçu la première balle. Il remarque que l’assaillant avait les bottes enduites d’une substance blanche. En suivant les traces, il arrive aux abords de la mine.
Basil a décidé lui aussi de se rendre sur place en compagnie d’Algie, de jaï et de Cheeta. Pendant la route, Jaï essaie d’intéresser Algie à la faune environnante mais il n’y a aucune réaction. Un camp est établi pour la nuit. Cheeta continue à faire le clown. Un lion surgit. Basil épaule son fusil mais Algie dévie le coup. Le lion prend peur mais cette action ne rehausse pas vraiment la côte de sympathie de l’adolescent auprès de son grand-oncle. Quand tout le monde est au lit, l’attitude de Basil s’adoucit tout de même en regardant Algie dormir. Il monte la garde tout d’abord en jouant avec Cheeta puis en discutant avec Jaï qui l’a rejoint.
Lors de leur arrivée à la mine, ils font la connaissance des trois ingénieurs sur place qui sont contents de revoir Algie. Conrad Viewcola (Robert Brubaker), Dan Morissey (Arthur Franz) et Ben Penner (Noah keen). Le général essaie d’interroger les trois hommes tour à tour pour essayer de deviner si l’un d’eux n’est pas le meurtrier.
Pendant la nuit, Algie quitte le camp pour rejoindre l’endroit où son père a caché le mot écrit. Tarzan est à l’affut et après l’avoir vu fouillé, il descend de l’arbre d’où il observait. Algie panique mais Tarzan parvient à le calmer. Il lit le mot qu’il lui redonne en lui demandant de le donner à son grand-oncle. Tarzan part en courant de son côté.
Algie rentre à la mine. Quand Basil le voit debout, il le gronde et le renvoie se coucher. Cheeta va reveiller Jaï. La présence de son maître ne lui a pas échappé. Jaï réveille à son tour Basil. Algie se décide enfin à donner le mot. Le contenu du papier ne sert pas à grand-chose car Morissey leur tombe dessus armé et leur demande de sortir de la tente. Quand Viewcola arrive à son tour alerté par le bruit, son associé lui demande d’ôter son ceinturon et le menace à son tour. Cheeta lance une noix de coco qui désarme le traître. Viewcola lui rentre dedans. Les deux hommes roulent à terre. Quand Basil veut ramasser l’arme tombée, une balle l’en empêche. Il est touché à l’épaule. C’est Penner qui est dans le coup aussi. Le général et les deux enfants prennent la fuite. Penner tue Viewcola, récupère Morissey et c’est la poursuite.
Les poursuivis sont couverts par Basil qui a tout de même réussi à s’équiper d’un pistolet malgré sa blessure. Ils se réfugient dans une grotte à mi-hauteur d’une colline et s’apprêtent à tenir le siège.
Une ouverture à l’arrière de leur refuge assez grande pour les enfants est découverte. Basil demande à ceux-ci de partir. Une balle ricoche sur un rocher et l’éclat atteint Jaï à la tempe. Algie, lui parvient à s’enfuir. Basil est très préoccupé entre sa blessure, celle de Jaï et les munitions qui s’épuisent. Jaï a repris conscience mais ne veut pas laisser son ami.
Morissey essaie de négocier leur réédition. Quand les deux bandits se rendent compte que leur cible n’a plus de balles, ils sortent de leur cachette mais n’ont pas le temps d’arriver jusqu’à la grotte parce qu’ils sont encerclés par des guerriers armés de lances dirigés par Tarzan prévenu à temps par Algie.
Sur les quais au village. C’est l’heure de la séparation entre Tarzan, Jaï et Cheeta d’un côté et Basil et algie de l’autre. Ce dernier a retrouvé l’usage de la parole. L’oncle et le neveu prennent une barque pour repartir vers la civilisation.
Maurice Evans Alex Nicol Todd Garret Lewis Martin Arthur Franz, Noah keen et Robert Brubeker Howard Morton
Pour en savoir plus sur la première apparition du général Basil Bertram, c'est ici
Basil of the Bulge
Un épisode qui serait assez médiocre sans la présence de Maurice Evans qui tient une nouvelle fois aux côtés d’un Jaï convainquant le rôle principal.
Peu d’action, Ron Ely devait être blessé lors du tournage. On se demande la nécessité de partir chercher des guerriers pour affronter deux hommes en armes. Il y a pire comme opposition et ça nous prive d’une scène d’action finale.
Lewis Martin reprend aussi le même rôle que lors de la précédente aventure.
On peut y voir le réalisateur Alex Nicol, l’un des plus prolifiques de la série, dans le rôle du père d’Algie. Son savoir-faire derrière la caméra sauve aussi les meubles.