Les Intégrales Panini : les critiques

[reedff]

Pour ma part, j'ai jamais accroché.

En fait je n'ai jamais lu un Howard. Je pense que c'est à lire surtout pour les dessins des plus grands auteurs de chez Marvel.

[Fred le Mallrat]

Je constate qu'on a mis la même note 8/10 sur Dr Strange 80/81.

10/10 pour Howard the Duck je vais jeter un oeil, ce personnage ne m'attire pas plus que ça, si c'est de l'humour à la DEADPOOL, je passerai mon tour.

Non... c'est de la satire.
C'est plus comme les lettres persanes... tu utilises un étranger pour parler de la société. Alors il y a de la parodie aussi mais pas à la Deadpool du tout.
Et c'est le seul endroit où le personnage est lui-même.

Un peu comme Master Of Kung Fu où Shang Chi ne sera plus jamais le même aprés (période Moench de la série originelle), même si certaines apparitions seront sympas... ou a un degré moindre Moon Knight.
Ce sont des persos qui ont eu une incarnation forte qui n a jamais pu être reproduite complètement même par les mêmes auteurs.

Ce n'est ni Deadpool ni Donald ou Picsou...
c'est les lettres persanes dans l'univers Marvel quoi... un surfer de Lee/Buscema mais moins pleurnichard, plus profond (dans le sens où Stan Lee reste quelqu'un qui effleure ses sujets... Gerber les maitrise) et dur, mordant mais moins super-héros que le Surfer (et bien sur moins cosmique).
Howard, c'est plus un Wolverine (râleur, cynique) mais mâtiné de Parker (jamais de chance) et qui a une vision de la société, un avis... et qui parfois peut etre amoral ou suicidaire.

C'est une série à part... c est plus proche de Vertigo (quand ils utilisent des persos DC) quelque-part que de Spider-Man.. Un transmetropolitan de l'époque mais avec des persos marvel et du super-héros.

[Fred le Mallrat]

Pour Doc Strange de Stern, ça commence juste : la suite est meilleure.

Pour Howard, oui Brunner est au top et Colan signe pour moi ses meilleurs travaux avec Dracula.
Le meilleur sera sur les ag noir et blanc ou Michael Golden est aussi à son meilleur mais Mantlo n'est pas Gerber et là le scenario est plus quelconque.

[JOE COMICS LOVER]

DOCTEUR STRANGE 1981/1983



Doctor Strange 47 à 57, Marvel Fanfare 6

Roger Stern qui a débuté sur la série sur l'intégrale précédente. Il était encore tout jeunot je crois. Quel chemin parcouru par la suite. Amazing Spider man, spectacular spider man, avengers, dr strange encore. Impressionnant

CAPTAIN AMERICA 1980/1981



Captain America 247 à 260

Sur Cap j'ai une petite préférence pour la période Englehart/Buscema mais à vrai dire je connais encore mal cette période. Pour le moment je suis sur l'année 1978. Je ne sais pas si j'irai jusque là en intégrale toutefois.

[Fred le Mallrat]

Oui Englehart/Buscema est pour moi un grand moment mais la série n'en manque pas.
DeMatteis/Zeck vont proposer du bon aussi... Stern/Byrne et perso je trouve que Steve Gerber et Roger McKenzie proposent des trucs chouettes.
Tout ça mène jusqu en 1985. La c'est Gruenwald... Le début est bon mais y a une chouette période entre le 332 et au moins le 367.

Oui Stern avait commencé un peu avant mais en fill in... il avait pas le long terme.

Modération : correction de plusieurs fautes comme dans d'autres messages

[JOE COMICS LOVER]

CAPTAIN AMERICA 1968-1969

Scénaristes: Stan Lee, Jim Steranko
Artistes: Jack Kirby, Jim Steranko, John Romita Sr., John Buscema, Gene Colan

Contient tous les épisodes de captain américa 106 à 120 publiés entre 1968 et 1969.

Voici une intégrale remplie d'action. Tout d'abord Cap affronte un double de lui même avant de se confronter au dr Faustus puis au piégeur.

Après un épisode revenant sur ses origines, cap se retrouve embarquer dans une traque menée par Hydra avec à sa tête la redoutable Mme Hydra.

Vient ensuite un épisode classique où Cap vient au secours du SHIELD et de Sharon Carter contre une cellule de l'A.I.M.

Le redoutable Crâne Rouge refait ensuite son apparition avec le cube cosmique et mène la vie dure à Cap. Toutefois Cap se trouve un coéquipier en la personne de Sam Wilson qui devient le Faucon.

Enfin l'intégrale se termine avec un épisode classique où Cap et le Faucon doivent gérer une émeute à la fac (orchestrée par l'A.I.M. bien évidemment).

Que dire de cet album ? Eh bien, c'est l'un de mes préférés de Captain America. Que des gros noms interviennent sur cette période. Sur un peu plus d'un an nous avons pas moins de cinq artistes différents donc des styles différents. C'est du pur plaisir pour les yeux.

Les histoires sont toutes aussi intéressantes. Le run de Steranko avec Hydra et Mme Hydra (diabolique à souhait) est excellent.

Le thème de l'identité de Cap est un élément important puisque Cap se fait passer pour mort afin de redevenir anonyme (son identité ayant été révélée précédemment). Le thème du coéquipier est également de mise puisque Rick Jones prend le costume de Bucky pour travailler en équipe avec Cap. Cela ne va pas durer d'ailleurs.

L'autre gros run de cette intégrale concerne Crâne Rouge qui revient avec son cube cosmique. C'est aussi un moment important avec l'apparition de Sam Wilson qui devient le Faucon (Steve Englehart ira même en 1975 jusqu'à nous présenter cette association comme une idée machiavélique orchestrée depuis le départ par Crâne Rouge. Idée que je n'aime pas personnellement).

Evènement important puisque le Faucon et Cap vont rester partenaires tant bien que mal pendant 10 ans. C'est un album très dynamique qui ne manque pas d'action. Les épisodes s'enchaînent bien et il n'y à pas trop de temps mort. On dévore cet album avec passion ce qui sera beaucoup moins le cas de l'intégrale suivante.

Note 9/10.
C'est du quasi parfait pour moi. Seul bémol l'épisode de Kirby qui revient sur les origines de Cap. Malgré la beauté des dessins, l'épisode ne me paraît pas indispensable surtout quand on a les intégrales précédentes de 1964 à 1968.

[reedff]

C'est vrai que cet album comprend des épisodes remarquables avec du Kirby. Ainsi que Steranko qui bouleverse les codes du dessin de cette époque. Pour les origines, Marvel les répétaient de temps en temps pour les nouveaux lecteurs. Et puis il y a le cube cosmique que j'avais découvert dans les pockets Arédit avec Crâne Rouge et les Exilés, une bande de Nazis survivants.

[Fred le Mallrat]

Chez Arédit, Ceane avait un nez sur ces épisodes ;)
Steranko c'est e épisodes géniaux

[reedff]

Ceane ?

[Fred le Mallrat]

Crâne (rouge). Arédit lui avait rajouté un nez.

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[JOE COMICS LOVER]

SPIDER-MAN 1973

Amazing Spider-Man (1963) 116-127, Spectacular Spider-Man Magazine 2

Retour cette semaine sur une intégrale énormissime : l'intégrale de Spider-Man de 1973.

Scénario: Stan Lee et Gerry Conway

Dessins: John Romita Sr., Gil Kane, Ross Andru

Quelle surprise de retrouver John Romita Sr. au dessin pour commencer cette intégrale avec trois épisodes consacrés au Smasher.
Pour la petite histoire, ces épisodes datent de 1968. Ils avait été publiés à l'époque dans "The Spectacular Spider-Man #1 (série très courte de deux numéros seulement). Toutefois c'est un peu plus qu'une simple republication puisqu'il y a un certain nombre de différences même si l'histoire globale reste la même (certains personnages ont été remplacés par d'autres, l'histoire initiale était en noir et blanc,...).

Après ces trois épisodes, on retrouve Peter Parker et Spider-Man au Canada pour cette histoire d'héritage que doit recevoir Tante May dont Doc Octopussy et Hammerhead courent après.
Au final Spidey va se retrouver au plein milieu d'une chasse à l'homme menée par le général Ross pour capturer Hulk.
Cela va nous donner un bel affrontement.

De retour du Canada, les choses vont devenir encore plus compliquées pour notre tisseur de toile préféré.
Son Ami Harry retombe dans les problèmes de drogue et son père Norman Osborn est au plus mal.
Il finit par retrouver la mémoire et s'ensuit alors un affrontement diabolique sur le pont de Brooklyn avec le Bouffon Vert qui va se terminer par la perte tragique de Gwendolyn Stacy.

L'épisode suivant nous donne l'occasion de croiser Luke Cage (créé récemment).

Ensuite, la route de Spidey croise celle de l'Homme-Loup (le fils de J. J. Jameson dont le calvaire ne fait que commencer).

Puis nous retrouvons le Kangourou mais orchestré par le machiavélique Harrow.

Nous finissons les épisodes réguliers avec une histoire en deux partie (dont la fin se trouve dans l'intégrale suivante) sur le Vautour.

En bonus nous avons droit au superbe "Specatular Spider-Man numéro #2" de 1968. Un numéro de 60 pages où Spidey doit en découdre avec le Bouffon Vert. Un duel important au cours duquel notre tisseur favori va devoir faire un choix cornélien. Choix dont nous pouvons mesurer toutes les conséquences dans cet album.


10/10 Les atouts :

On touche ici la perfection. Cet album est juste une dinguerie. Les épisodes avec le Smasher sont très plaisants.

Ensuite Gerry Conway démontre toutes ses qualités de scénariste. Tout en envoyant Peter Parker au Canada pour essayer de résoudre ce problème d'héritage il trouve le moyen de pimenter l'histoire en intégrant Hulk.
Les dessins de Gil Kane sont dynamiques et agréables à souhaits.

Les numéros suivants 121 et 122 (devenus cultes) sont très certainement les deux numéros les plus intenses émotionnellement de Spider-Man.
Le duel sur le pont de Brooklyn est juste incroyable et époustouflant. John Romita Sr. participe à l'encrage sur ces deux épisodes. A la fin des ces deux épisodes c'est un choc. Même si je les ai déjà lu plein de fois avec les années j'ai toujours cette émotion et ce sentiment de regret à chaque fois.
Après tout, même si on le la voyait pas beaucoup, on avait appris à l'apprécier la petite Gwen depuis Amazing Spider-Man 31 en décembre 1965.
Steve Ditko l'a créée, John Romita Sr. lui a donné ses lettres de noblesses. Fin d'une époque.
La page qui suit celle où le bouffon meurt et Peter constate que la vengeance ne soulage pas la douleur est juste énorme.
De même la dernière page où Peter chasse MJ et celle-ci finalement claque la porte et reste aux côtés de Peter est tout aussi intense. C'est en même temps tout un symbole puisque John Romita Sr. à toujours préféré MJ.

Même si le Bouffon a disparu, Peter reste toujours désemparé et désabusé dans les numéros suivants. L'émotion reste vive. Mais notre héros ne renonce pas pour autant.
Son combat contre l'Homme-Loup ne sera pas des plus simple non plus pour notre tisseur puisqu'il doit se battre contre le fils de son éditeur J. J. Jameson.

Ces deux épisodes marquent d'ailleurs la fin du run de Kane sur Spider-Man (de façon régulière au moins car nous retrouverons Kane sur Spidey par-ci par-là sur des épisodes ou des annuels par la suite) et le début du run de Ross Andru (mon dessinateur préféré sur Spider-Man même si j'adore John Romita Sr.) qui durera jusqu'à la fin de 1978 pratiquement.
Andru va apporter sa touche personnelle en représentant New York comme personne ne n'avait fait avant lui..
Son dynamisme sur Spider-Man lors de ses combats avec ses adversaires est également remarquable.

Outre le changement de dessinateur, Gerry Conway développe doucement en marge des histoires les conséquences de l'après Bouffon (Harry qui devient parano et agressif ce qui le poussera finalement à porter le costume de son père dans l'intégrale suivante).

Conway commence à apporter avec cette intégrale de spider-Man cette dramatisation et scénarisation qui perdure dans le temps (plusieurs numéros et non un seul) que Wein reprendra également pendant son run. La série évolue. Comme si la mort de Gwen Stacy était le point central de cette évolution.
Si, dans la série The Amazing Spider-Man, toutes les intégrales ne sont pas nécessairement des incontournables, l'année 1973 fait définitivement partie des inévitables.

[reedff]

Effectivement le 10/10 est mérité, on a là des périodes inoubliables de Spider-Man. Spectacular Spider-Man Magazine 1 a été remonté dans Amazing Spider-Man 116 à 118.

J'ai modifié ton message en rajoutant les VO, en modifiant le titre non souligné et grande taille ainsi que les atouts au lieu de opinion. C'est pour avoir une maquette uniforme. Ce titre figure maintenant en page 1 des critiques.

[JOE COMICS LOVER]

J'ai modifié ton message en rajoutant les VO, en modifiant le titre non souligné et grande taille ainsi que les atouts au lieu de opinion. C'est pour avoir une maquette uniforme. Ce titre figure maintenant en page 1 des critiques.

Ah oui j'ai oublié d'ajouter les épisodes VO. Merci

[adfab]

Il n'y avait aucune surprise à retrouver Romita Sr. en ce début d'année 1973 puisqu'il était revenu sur la série de façon régulière depuis mars 1972.

[Giovannangeli]

Vos commentaires m'ont donné envie de relire l'intégrale d'Amazing Spider-Man de 1973, et le moins que l'on puisse dire c'est "wahou" quelle gifle !

Je réalise qu'avec le temps, l'arc avec le Bouffon Vert n'a pas pris une ride et reste magique à plus d'un titre. Peter Parker est confronté à plusieurs cas de conscience, il doit faire face à son pire ennemi tandis que Harry est en proie à un terrible mal-être et sous l'emprise de l'acide devient schizophrène.
Norman Osborn a perdu la mémoire et est le seul à connaître la véritable identité de Spider-Man, tandis que le capitaine Stacy et Robertson ont quelques doutes sur Peter Parker. Enfin, il y a le duo Gwen et Mary Jane qui, comme un satellite, tourne autour de Peter qui, à mon avis, vole la vedette à son alter ego Spider-Man. Il y a dans ces épisodes une dramaturgie rarement atteinte dans les comics et même le franco-belge.

Un must incontestablement et le 10/10 n'est pas volé.

[JOE COMICS LOVER]

Il n'y avait aucune surprise à retrouver Romita Sr. en ce début d'année 1973 puisqu'il était revenu sur la série de façon régulière depuis mars 1972.

J'avais complétement oublié ça. Je n'ai pas lu les épisodes de 72 depuis des années et je n'ai pas encore acquis l'intégrale. J'étais resté avec l'idée que Gil Kane avait un run non stop de fin 70 à 73. Merci pour le correctif.

[adfab]

J'avais complétement oublié ça. Je n'ai pas lu les épisodes de 72 depuis des années et je n'ai pas encore acquis l'intégrale. J'étais resté avec l'idée que Gil Kane avait un run non stop de fin 70 à 73. Merci pour le correctif.

De rien Je te conseille vraiment la lecture de l'intégrale 1972 avec un Romita Sr. vraiment au top et aux dessins dans 10 épisodes de l'intégrale sur 12 !

[reedff]

DAZZLER 1980/1982

Uncanny X-Men 130-131 Amazing Spider-Man 203 Dazzler 1 à 13

Alison Blaire est une mutante, elle apparaît pour la première fois dans Uncanny X-Men 130 en février 1980. Sous le nom de Dazzler elle deviendra la reine du disco chez Marvel peut-être un peu tard puisque l’apogée du disco se situe entre 1977 et 1979. A l’origine son nom de super-héroïne devait être Disco Queen puis Disco Dazzler. Elle peut manipuler la lumière, très pratique en cette période de paillettes et de discothèques pour créer des effets de lumières pendant ses spectacles.
Elle a la chance de rencontrer les X-Men très populaires en ce début 80 entre les mains de Chris Claremont et John Byrne qui sont devenus des super-stars chez Marvel.

On la retrouvera ensuite dans Amazing Spider-Man 203 où elle fera équipe avec notre tisseur pour combattre Luminex aux pouvoirs quasi identiques à ceux de Dazzler.

Puis elle obtiendra son propre Comic book daté de Mars 1981 par la star montante de Marvel, le grand John Romita Jr toujours actif en 2025 mais seulement pour 3 numéros avec Tom De Falco au scénario. Les 2 premiers épisodes devaient à l’origine former un Marvel Super Special double. Finalement les rédacteurs Jim Shooter et Louise Jones (épouse de Walt Simonson) décidèrent de lui donner sa propre série. Le succès fut au rendez- vous et la série se poursuivra jusqu’en 1986 avec un total de 42 numéros.

Des personnages secondaires mais essentiels sont introduits comme son manager et une brute bodybuildée, macho qui ne pourrait plus exister de nos jours ainsi que l’ami d’Allison le Dr Paul.

Frank Springer moins doué que Romita Jr prend la relève à partir de Dazzler 4 durant une trentaine de numéros. Son dessin est clair, sans génie et on passe un agréable moment ; en plus il sait dessiner les personnages féminins.

J’ai acheté cette intégrale surtout pour les 3 premiers épisodes et aussi pour la présence de deux des plus incroyables vilains de l’univers Marvel : Dr Fatalis et l’immense Galactus avec son hérault Terrax. Il fallait oser confronter Dazzler à ces 2 géants, ils l’ont fait.




7/10 Points positifs : Un beau pavé de près de 367 pages, plutôt rare pour les intégrales. Galactus dans une trilogie.
Points négatifs : absence de création de nouveaux super-vilains.

[JOE COMICS LOVER]

Cette intégrale de Dazzler me tente beaucoup. J'en ai gardé un bon souvenir de sa publication dans Titans avec Mikros et les nouveaux Mutants. Série sympathique.

Un deuxième volume est sorti il y a peu d'ailleurs.

[Murakami]

Oui, j'ai acheté ce deuxième volume mais ne l'ai pas encore lu. Mais moi, j'aime beaucoup le dessin de Frank Springer. C'est même lui que je préfère comme dessinateur pour cette série.