Les Intégrales Panini : les critiques
- reedff
- Maître Jedi
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
J'avais oublié que cet épisode était de Ditko, reste à savoir qui a eu l'idée, lui ou le scénariste.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
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- Habitué(e)
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
D'ailleurs après vérification Ditko a également fait le numéro suivant le 49 avec Angel des X-Men. Ensuite c'est Don Heck.
- Fred le Mallrat
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
De ce que j ai lu ce serait de lui.reedff a écrit : mar. 11 mars 2025, 18:57 J'avais oublié que cet épisode était de Ditko, reste à savoir qui a eu l'idée, lui ou le scénariste.
Assez vite Ditko se fâche avec Stan Lee et donc Stan Lee fait les dialogues mais pas l intrigue.
Doc Strange c est son idée par exemple même si c'est largement inspiré de Dr Droom (Rebaptisé Druid ensuite), sur Spider-Man je ne sais plus quand ca arrive mais c'est assez tôt et sur Hulk et Iron Man, ce serait ses intrigues aussi.
Un peu comme il est convenu que Kirby prenne le contrôle des FF vers les Inhumains sont parmi nous et quand Thor découvre qu'il est vraiment Thor et pas Don Blake qui aurait les pouvoirs de Thor (l episode du premier Fils d Odin chez Arédit)
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
A priori Doc Strange ce n'est que Ditko. Stan Lee n'a semble t'il rien à voir même si est crédité en tant que co-créateur. C'est ce qui est indiqué dans la préface de l'intégrale 1963.
Après c'est effectivement tout le débat de savoir qui a fait quoi.
J'ai cru lire (je ne me rappelle plus où cependant) que sur Spider-Man dès 1965 Stan Lee et Ditko ne se parlaient pratiquement plus.
Après c'est effectivement tout le débat de savoir qui a fait quoi.
J'ai cru lire (je ne me rappelle plus où cependant) que sur Spider-Man dès 1965 Stan Lee et Ditko ne se parlaient pratiquement plus.
- Fred le Mallrat
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Je pense qu on le lit dans le livre de Tristan Lapoussiere sur Steve Ditko et d'autres livres comme Strange and Stranger: The World of Steve Ditko.
Marvel in the 60's indiquait que Lee et Ditko travaillaient déjà à la Marvel Way avant 1961 (méthode que Lee avait crée avec Joe Maneely d'après le même bouquin).
Après il y a aussi des recoupements quand des gens comme Brian Cronin, Xavier Fournier, Jean Depelley ou d'autres comparent les récurrences dans les travaux des uns et des autres qui permettent de penser qu'une idée vient plutôt de l'un que de l'autre.
Marvel in the 60's indiquait que Lee et Ditko travaillaient déjà à la Marvel Way avant 1961 (méthode que Lee avait crée avec Joe Maneely d'après le même bouquin).
Après il y a aussi des recoupements quand des gens comme Brian Cronin, Xavier Fournier, Jean Depelley ou d'autres comparent les récurrences dans les travaux des uns et des autres qui permettent de penser qu'une idée vient plutôt de l'un que de l'autre.
- reedff
- Maître Jedi
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Pour Tales of Suspense 48, la réponse est ici, https://www.comics.org/issue/18059/ Steve Ditko a créé cette nouvelle armure.
Iron Man gets his new, modern-looking red and gold armor designed by Steve Ditko
Iron Man gets his new, modern-looking red and gold armor designed by Steve Ditko
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
CAPTAIN AMERICA 1974
Episodes 169 à 180 VO
Scénarios : Steve Englehart, Mike Friedriech
Dessins : Sal Buscema
Encrage: Vince Coletta, Frank McLaughlin
1974 est une grosse année pour le Cap. Une bonne chose que les équipes artistiques soient stables et ne subissent pas trop de changement.
Steve Englehart met en place un arc qui couvre pratiquement toute l’année. Ce n’est pas un des moindre. Il s’agit de l’Empire Secret.
Cap visionne une publicité qui le discrédite totalement. Ce spot publicitaire est réalisé par «le comité pour la reconquête des principes américain». Cap décide donc de mener son enquête.
Sam Wilson alias le Faucon, pendant ce temps, cherche à obtenir plus de pouvoir ce qui lui permettrait d’être complètement indépendant de Cap. Il se rend jusqu’au Wakanda avec Leila où la Panthère Noire lui confère des ailes.
L’enquête de Cap avance mais elle le mène droit jusqu’au Tumbler (apparu dans les derniers numéros de Tales of suspense) et à un complot diabolique.
En effet, devant toute une foule Tumbler est assassiné en plein combat avec Captain America par Pierre de Lune. Celui ci s’arrange pour que le tir soit imperceptible afin que Captain passe pour le coupable idéal.
Cap se fait donc emprisonner et est ensuite libérer par un groupuscule d’individus appartenant au comité pour la reconquête des principes américains. L’idée est évidemment de faire croire que Cap est leur complice.
Le Faucon, après avoir régler ses comptes avec Stone Face au Wakanda avec la Panthère noire, revient à New York pour retrouver Cap.
Pris en chasse par Pierre de Lune et son groupe, les deux héros finissent par tomber sur l’équipe des premiers X mens (qui à ce moment là n’ont plus leur propre série).
Le professeur Xavier leur révèle l’existence de l’Empire Secret et de ses sombres projets de renverser le gouvernement américain afin de prendre le pouvoir.
De là s’ensuit une véritable course poursuite pour empêcher l’Empire Secret de réaliser ses projets et d’aider par la même les mutants enlevés par l’organisation.
Une course qui se termine de funeste façon dans la maison ovale à Washington.
S’ensuit alors une période de désillusion pour Captain America, ne se reconnaissant plus dans cette Amérique, qui décide de laisser tomber le costume et de devenir Steve Rogers à plein temps. Cela n’est pas pour déplaire à Sharon Carter qui peut enfin profiter d’avantage de son compagnon.
Malgré ses intentions l’action manque quand même à Steve Rogers et c’est Œil de Faucon, déguisé, qui va lui en faire prendre conscience. Steve opte, toutefois, pour l’identité du Nomad. Une façon pour lui de reprendre du service sans avoir à représenter à nouveau le symbole d’une nation en perdition à ses yeux.
Son retour n’est pas forcément un mal car pendant ce temps l’escouade des serpents, dirigé par Mme Vipère (ex Mme Hydra), revient sur le devant de la scène.
Que dire de cet album ?
Pour cet arc, Steve Englehart s’est inspiré délibérément de l’affaire du Watergate (l’affaire des fameuses écoutes téléphoniques) qui s’est déroulée entre 1972 et 1974 et qui s’est conclue par la démission du président Richard Nixon lors de l’été avant une potentielle destitution.
C’est d’ailleurs totalement évident à la fin lors de la scène finale dans la Maison Blanche. Englehart suggère (sans le nommer) que le numéro un n’est autre que le président lui même. Cela rend donc cet arc très particulier.
Avec cet arc, Steve Englehart s’attache à montrer qu’une nation n’a pas que des ennemis extérieurs.
En 1972, l’arc des imposteurs en était déjà une démonstration. Toutefois, il ne s’agissait que de deux individus qui agissaient plutôt ponctuellement sans véritable organisation. Au delà de ça, c’était surtout une critique du MacCarthysme et des années terribles que furent 1953 et 1954.
Ici c’est plus pernicieux. C’est toute une organisation agissant dans l’ombre et, qui plus est, infiltre les plus hautes institutions de la nation afin de mieux attaquer de l’intérieur.
Le numéro 176 est excellent. Après cette histoire Cap doute de son pays. Il se demande si le fait de porter le costume et le fait de représenter des valeurs telles que la liberté au nom d’une nation, qui ne respecte même plus ces principes elle même, a encore un sens. La désillusion de constater qu’il ne peut plus avoir confiance dans les institutions politique de son pays est grande.
Ce constat l’amène donc à prendre la décision de tomber le costume du héro au bouclier. Décision qui ne sera pas sans conséquence dans l’intégrale suivante.
Englehart traduit ici le désenchantement générale qui a suivi le scandale du Watergate vis à vis de la classe politique. Ce sentiment n’était probablement pas aidé par le fait que la guerre du Vietnam était sur la fin. Une guerre, très contestée, qui s’est révélée désastreuse pour les américains.
Le numéro en profite également pour revenir sur ses origines mais ici c’est plus un prétexte pour servir l’histoire.
Steve Englehart reprend l’Empire Secret pour son arc. L’organisation était déjà apparue dans Tales to Astonish en 1966 dans la série Hulk. Tout comme pour l’A.I.M., l’Empire Secret est une branche d’HYDRA initialement. De la même façon que l’A.I.M. l’Empire Secret prend son indépendance vis à vis d’HYDRA et se positionne d’entrée de jeu comme ennemi de la nation.
Par la suite on retrouvera cette organisation dans les Défenseurs qui empêcheront l’organisation de déclencher une guerre avec l’ex union soviétique.
Après l’organisation se cantonnera plus sur des opérations plus discrètes et ponctuelles.
Note: 10/10
Positif: Englehart se surpasse littéralement en 1974. L’histoire est juste passionnante. Les dessins de Buscema sont fantastiques. Le désaveu de Cap et l’apparition du Nomad offrent du changement dans la série qui aura ses répercussions en 1975 avec le remplaçant de Cap mais aussi dans les relations avec Sharon.
Négatif: Aucun.
Episodes 169 à 180 VO
Scénarios : Steve Englehart, Mike Friedriech
Dessins : Sal Buscema
Encrage: Vince Coletta, Frank McLaughlin
1974 est une grosse année pour le Cap. Une bonne chose que les équipes artistiques soient stables et ne subissent pas trop de changement.
Steve Englehart met en place un arc qui couvre pratiquement toute l’année. Ce n’est pas un des moindre. Il s’agit de l’Empire Secret.
Cap visionne une publicité qui le discrédite totalement. Ce spot publicitaire est réalisé par «le comité pour la reconquête des principes américain». Cap décide donc de mener son enquête.
Sam Wilson alias le Faucon, pendant ce temps, cherche à obtenir plus de pouvoir ce qui lui permettrait d’être complètement indépendant de Cap. Il se rend jusqu’au Wakanda avec Leila où la Panthère Noire lui confère des ailes.
L’enquête de Cap avance mais elle le mène droit jusqu’au Tumbler (apparu dans les derniers numéros de Tales of suspense) et à un complot diabolique.
En effet, devant toute une foule Tumbler est assassiné en plein combat avec Captain America par Pierre de Lune. Celui ci s’arrange pour que le tir soit imperceptible afin que Captain passe pour le coupable idéal.
Cap se fait donc emprisonner et est ensuite libérer par un groupuscule d’individus appartenant au comité pour la reconquête des principes américains. L’idée est évidemment de faire croire que Cap est leur complice.
Le Faucon, après avoir régler ses comptes avec Stone Face au Wakanda avec la Panthère noire, revient à New York pour retrouver Cap.
Pris en chasse par Pierre de Lune et son groupe, les deux héros finissent par tomber sur l’équipe des premiers X mens (qui à ce moment là n’ont plus leur propre série).
Le professeur Xavier leur révèle l’existence de l’Empire Secret et de ses sombres projets de renverser le gouvernement américain afin de prendre le pouvoir.
De là s’ensuit une véritable course poursuite pour empêcher l’Empire Secret de réaliser ses projets et d’aider par la même les mutants enlevés par l’organisation.
Une course qui se termine de funeste façon dans la maison ovale à Washington.
S’ensuit alors une période de désillusion pour Captain America, ne se reconnaissant plus dans cette Amérique, qui décide de laisser tomber le costume et de devenir Steve Rogers à plein temps. Cela n’est pas pour déplaire à Sharon Carter qui peut enfin profiter d’avantage de son compagnon.
Malgré ses intentions l’action manque quand même à Steve Rogers et c’est Œil de Faucon, déguisé, qui va lui en faire prendre conscience. Steve opte, toutefois, pour l’identité du Nomad. Une façon pour lui de reprendre du service sans avoir à représenter à nouveau le symbole d’une nation en perdition à ses yeux.
Son retour n’est pas forcément un mal car pendant ce temps l’escouade des serpents, dirigé par Mme Vipère (ex Mme Hydra), revient sur le devant de la scène.
Que dire de cet album ?
Pour cet arc, Steve Englehart s’est inspiré délibérément de l’affaire du Watergate (l’affaire des fameuses écoutes téléphoniques) qui s’est déroulée entre 1972 et 1974 et qui s’est conclue par la démission du président Richard Nixon lors de l’été avant une potentielle destitution.
C’est d’ailleurs totalement évident à la fin lors de la scène finale dans la Maison Blanche. Englehart suggère (sans le nommer) que le numéro un n’est autre que le président lui même. Cela rend donc cet arc très particulier.
Avec cet arc, Steve Englehart s’attache à montrer qu’une nation n’a pas que des ennemis extérieurs.
En 1972, l’arc des imposteurs en était déjà une démonstration. Toutefois, il ne s’agissait que de deux individus qui agissaient plutôt ponctuellement sans véritable organisation. Au delà de ça, c’était surtout une critique du MacCarthysme et des années terribles que furent 1953 et 1954.
Ici c’est plus pernicieux. C’est toute une organisation agissant dans l’ombre et, qui plus est, infiltre les plus hautes institutions de la nation afin de mieux attaquer de l’intérieur.
Le numéro 176 est excellent. Après cette histoire Cap doute de son pays. Il se demande si le fait de porter le costume et le fait de représenter des valeurs telles que la liberté au nom d’une nation, qui ne respecte même plus ces principes elle même, a encore un sens. La désillusion de constater qu’il ne peut plus avoir confiance dans les institutions politique de son pays est grande.
Ce constat l’amène donc à prendre la décision de tomber le costume du héro au bouclier. Décision qui ne sera pas sans conséquence dans l’intégrale suivante.
Englehart traduit ici le désenchantement générale qui a suivi le scandale du Watergate vis à vis de la classe politique. Ce sentiment n’était probablement pas aidé par le fait que la guerre du Vietnam était sur la fin. Une guerre, très contestée, qui s’est révélée désastreuse pour les américains.
Le numéro en profite également pour revenir sur ses origines mais ici c’est plus un prétexte pour servir l’histoire.
Steve Englehart reprend l’Empire Secret pour son arc. L’organisation était déjà apparue dans Tales to Astonish en 1966 dans la série Hulk. Tout comme pour l’A.I.M., l’Empire Secret est une branche d’HYDRA initialement. De la même façon que l’A.I.M. l’Empire Secret prend son indépendance vis à vis d’HYDRA et se positionne d’entrée de jeu comme ennemi de la nation.
Par la suite on retrouvera cette organisation dans les Défenseurs qui empêcheront l’organisation de déclencher une guerre avec l’ex union soviétique.
Après l’organisation se cantonnera plus sur des opérations plus discrètes et ponctuelles.
Note: 10/10
Positif: Englehart se surpasse littéralement en 1974. L’histoire est juste passionnante. Les dessins de Buscema sont fantastiques. Le désaveu de Cap et l’apparition du Nomad offrent du changement dans la série qui aura ses répercussions en 1975 avec le remplaçant de Cap mais aussi dans les relations avec Sharon.
Négatif: Aucun.
Modifié en dernier par JOE COMICS LOVER le lun. 21 avr. 2025, 23:43, modifié 3 fois.
- reedff
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 23 déc. 2009, 20:50
- Localisation : gironde
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
J'aime beaucoup cette période de complots contre les USA avec la désillusion de Steve Rogers face à son propre pays et ses dirigeants.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
- Fred le Mallrat
- Acharné(e)
- Enregistré le : mar. 31 déc. 2024, 11:04
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Tout a fait.
Si Steranko trouve une ambiance; Englehart est le premier à vraiment donner du corps au personnage. Les plans ont en plus changé car au départ, Il ne veut faire qu'une histoire sur l'utilisation des medias de manière trompeuses. L'actualité le fera aller vers cette conclusion.
Si Steranko trouve une ambiance; Englehart est le premier à vraiment donner du corps au personnage. Les plans ont en plus changé car au départ, Il ne veut faire qu'une histoire sur l'utilisation des medias de manière trompeuses. L'actualité le fera aller vers cette conclusion.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Je constate que l'on est tous en phase sur cette période 

Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Fred le Mallrat
- Acharné(e)
- Enregistré le : mar. 31 déc. 2024, 11:04
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
C'est surement ma préférée. Je mettrais Jim Steranko ensuite, J.M. Dematteis puis Ed Brubaker, Rogers Stern/John Byrne, Mark Waid I et II, Stan Lee/Jack Kirby, Rick Remender, Nick Spencer, Steve Gerber, Roger McKenzie, Mark Gruenwald, Christopher Priest, Colin Kelly/ Jackson Lanzing, Stan Lee/ Gene Colan, Jack Kirby, Mark Waid III, Robert Morales, Dan Jurgen, Ta-Neshi Coates, John Ney Rieber, James Robinson, Chuck Austen, Loeb/Liefeld, J.M. Straczinsky, Robert Kirkman, Gerry Conway, Mike Friedrich
- reedff
- Maître Jedi
- Enregistré le : mer. 23 déc. 2009, 20:50
- Localisation : gironde
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
SPIDER-MAN 1990
Amazing Spider-Man 329 à 333
Amazing Spider-Man Annual 24
Spectacular Spider-Man Annual 10
Web of Spider-Man Annual 6
La préface est de Christian Grasse, il se focalise sur les 3 annuels inédits chez Lug Sémic.
C’est avec 5 épisodes seulement d’Amazing Spider-Man que nous commençons cet album. Le premier épisode se situe à la fin des Actes de vengeance, un crossover géant présent dans presque tous les titres Marvel de cette période, un complot imaginé par Loki. Chaque super-héros dans chaque série combat un super-vilain qui n’est pas parmi leurs ennemis habituels. Ici c’est une sentinelle adversaire des X-Men transformée en Tri-sentinelle par Loki.
Spider-Man est possédé par la force universelle de Captain Universe.
Après cette parenthèse, le Punisseur entre en scène pour lutter contre un trafic de drogue au sein de l’armée américaine. Après quelques massacres bien gentils et qui ne sont qu’une goutte d’eau par rapport aux années qui vont suivre, le passage se fait en douceur avec Venom la grande star des années 90.
Venom via Eddie Brock est encore rongé par la vengeance, il possède un certain sens de l’honneur, il ne tue pas tante May et ses plans sont contrariés par Styx et Stone.
Ils sont mandatés par Caesar dont c’est le retour, un psychopathe obsédé par Mary Jane.
Celle-ci continue sa carrière de vedette d’une série télé. Félicia Hardy,(la Chatte Noire) jalouse du mariage de Peter Parker et de Mary Jane continue ses manigances en sortant avec Flash Thompson pour se rapprocher du couple et le détruire.
David Michelinie est toujours au commande des histoires et Eric Larsen a pris la relève de Todd McFarlane parti sur la nouvelle série Spider-Man. Larsen a un dessin encore plus caricatural que McFarlane et son style est très plaisant et dynamique.
La seconde moitié de l’album est composée de trois annuels de 50 pages avec une histoire principale à suivre en trois parties. Avec un clin d’oeil dans le titre au film « Honey I Shrunk the Kids » Chérie j’ai rétréci les gosses devient « Honey I Shrunk the Non-Mutant Super Hero » Spider-Man rétrécit par accident à cause d’ Ant-Man, il diminue jusqu’à aboutir au monde Sub-Atomique de Psychoman ennemi des Fantastiques.
Marvel a eu la bonne idée de faire appel à Gil Kane ancien dessinateur d’Atom chez DC, il est donc familier des mondes minuscules.
Deux autres dessinateurs du Silver Age sont présents dans ces annuels : Steve Ditko et Ross Andru dans des Back-up (histoires de compléments). On éprouve du plaisir a les revoir mais on se rend compte de la baisse de niveau de leurs dessins surtout pour Ross Andru avec un encrage lamentable de Mike Esposito, est-ce la vieillesse qui ne permettait plus d’être bons comme par le passé ?
6/10
Points négatifs ; Un décalage de plus en plus gênant avec Spectacular Spider-Man et Web Of Spider-Man
Amazing Spider-Man 329 à 333
Amazing Spider-Man Annual 24
Spectacular Spider-Man Annual 10
Web of Spider-Man Annual 6
La préface est de Christian Grasse, il se focalise sur les 3 annuels inédits chez Lug Sémic.
C’est avec 5 épisodes seulement d’Amazing Spider-Man que nous commençons cet album. Le premier épisode se situe à la fin des Actes de vengeance, un crossover géant présent dans presque tous les titres Marvel de cette période, un complot imaginé par Loki. Chaque super-héros dans chaque série combat un super-vilain qui n’est pas parmi leurs ennemis habituels. Ici c’est une sentinelle adversaire des X-Men transformée en Tri-sentinelle par Loki.
Spider-Man est possédé par la force universelle de Captain Universe.
Après cette parenthèse, le Punisseur entre en scène pour lutter contre un trafic de drogue au sein de l’armée américaine. Après quelques massacres bien gentils et qui ne sont qu’une goutte d’eau par rapport aux années qui vont suivre, le passage se fait en douceur avec Venom la grande star des années 90.
Venom via Eddie Brock est encore rongé par la vengeance, il possède un certain sens de l’honneur, il ne tue pas tante May et ses plans sont contrariés par Styx et Stone.
Ils sont mandatés par Caesar dont c’est le retour, un psychopathe obsédé par Mary Jane.
Celle-ci continue sa carrière de vedette d’une série télé. Félicia Hardy,(la Chatte Noire) jalouse du mariage de Peter Parker et de Mary Jane continue ses manigances en sortant avec Flash Thompson pour se rapprocher du couple et le détruire.
David Michelinie est toujours au commande des histoires et Eric Larsen a pris la relève de Todd McFarlane parti sur la nouvelle série Spider-Man. Larsen a un dessin encore plus caricatural que McFarlane et son style est très plaisant et dynamique.
La seconde moitié de l’album est composée de trois annuels de 50 pages avec une histoire principale à suivre en trois parties. Avec un clin d’oeil dans le titre au film « Honey I Shrunk the Kids » Chérie j’ai rétréci les gosses devient « Honey I Shrunk the Non-Mutant Super Hero » Spider-Man rétrécit par accident à cause d’ Ant-Man, il diminue jusqu’à aboutir au monde Sub-Atomique de Psychoman ennemi des Fantastiques.
Marvel a eu la bonne idée de faire appel à Gil Kane ancien dessinateur d’Atom chez DC, il est donc familier des mondes minuscules.
Deux autres dessinateurs du Silver Age sont présents dans ces annuels : Steve Ditko et Ross Andru dans des Back-up (histoires de compléments). On éprouve du plaisir a les revoir mais on se rend compte de la baisse de niveau de leurs dessins surtout pour Ross Andru avec un encrage lamentable de Mike Esposito, est-ce la vieillesse qui ne permettait plus d’être bons comme par le passé ?
6/10
Points négatifs ; Un décalage de plus en plus gênant avec Spectacular Spider-Man et Web Of Spider-Man
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- Habitué(e)
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Je connais beaucoup moins cette période de Spider man. J'ai suivi une partie de la période de McFarlane. J'en ai lu quelques un de Bagley et Larsen mais c'était pas très régulier. Il faut dire qu'à l'époque je commençais à m'eloigner un peu des comics. Aujourd'hui avec le recul c'est une période sur laquelle je vais m'intéresser davantage. C'est à peu près la période de Venom et Carnage où juste avant.
- reedff
- Maître Jedi
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- Localisation : gironde
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Carnage sera crée plus tard en 1992 dans Amazing Spider-Man 359 et Venom va devenir très populaire et obtiendra des mini-séries en 1993.JOE COMICS LOVER a écrit : ven. 21 mars 2025, 21:17 Je connais beaucoup moins cette période de Spider man. J'ai suivi une partie de la période de McFarlane. J'en ai lu quelques un de Bagley et Larsen mais c'était pas très régulier. Il faut dire qu'à l'époque je commençais à m'eloigner un peu des comics. Aujourd'hui avec le recul c'est une période sur laquelle je vais m'intéresser davantage. C'est à peu près la période de Venom et Carnage où juste avant.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
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- Habitué(e)
- Enregistré le : dim. 12 janv. 2025, 21:47
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
DOCTEUR STRANGE 1977-1979
Doctor Strange (1974) 23-37 ; Chamber of Chills (1972) 3-4
Scénaristes : Roger Stern, Jim Starlin, Ralph Macchio, Marv Wolfman, Don McGregor
Déssinateurs : Tom Sutton, Jim Starlin, Al Migrom, Ricardo Villamonte, Alan Kupperberg, Gene Colan
Encreurs : Rudy Nebres, Pablo Marcos, Ernie Chan, Tom Sutton, P. Craig Russell, Dan Green.
Voici donc une intégrale bien particulière.
Les choses sont d’ailleurs parfaitement expliquées par Roger Stern lui même puisqu’il a rédigé la préface.
Stern nous indique que la fin des années 70 est une période de grand changement chez Marvel.
En effet les années 70 sont une période assez compliquée dans la mesure où il y à beaucoup de problèmes organisationnels chez Marvel (de plus en plus de série, personnel peu nombreux).
C’est à cette période là que Jim Shooter arrive en tant qu’éditeur en chef de Marvel et réorganise tout (lire l’excellent article sur Marvel-world.com sur le management chez Marvel de Bastien Ayala).
C’est également une période où une nouvelle génération d’artistes arrive au fur et à mesure et commence à monter en puissance.
Vous allez me demander «mais quel est le lien avec notre album ?». Justement cet intégral fait l’objet d’un nombre de changement artistiques importants. On compte pas moins de 5 scénaristes, 6 dessinateurs et 6 encreurs.
Tout cela pour 15 numéros publiés entre 1977 et 1979. Toutefois, il est vrai que la série ne fait pas partie des titres phares chez Marvel à l’époque et la publication est bimestrielle
Ceci étant cela devait probablement être le cas pour toutes les séries secondaires à cette époque (comme les Champions par exemple vu dans une autre critique).
On précise, toutefois, qu’une certaine accalmie se fait pour quelques numéros à partir du 27 avec le duo Roger Stern/Tom Sutton.
La petite particularité de cette intégrale ici à signaler est que Roger Stern en est pratiquement à ses débuts Chez Marvel (qui deviendra incontournable dans les années 80 en travaillant sur les séries phares telles que Avengers, the Amazing Spider Man, The Spectacular Spider Man puis à nouveau sur Dr Strange).
Çà c’est pour le contexte. Mais de quoi parle notre album ?
L’intégrale commence sur la continuité de l’arc des créateurs (qui a été entamé par Marv Wolfman dans l’intégrale précédente) du numéro 23 au numéro 28.
Wolman reste sur le premier numéro puis laisse sa plaçe à Jim Starlin pour trois numéros avant que Roger Stern débarque au scénario et Tom Sutton au dessin.
Il s’agit d’un groupe de magicien qui complote contre l’univers. En réalité ils ne rêvent que de prendre la place des étoiles pour orchestrer l’univers à leur convenance. Pour cela ils construisent une roue cosmique qui remplace, au fur et à mesure de son développement, les étoiles et planètes actuelles par de nouvelles qui représentent en fait les créateurs.
Dr Strange part donc dans le quadrivers à leur poursuite. Il est aidé par Apalla une étoile ayant pris forme humaine.
Toutefois, contrôlé par une créature du quadrivers, Strange détruit la roue cosmique accélérant ainsi le plan des créateurs au lieu d’inverser la roue cosmique.
Dr Strange constate très rapidement l’impact que cette décision a sur l’univers. Le monde sombre dans la folie.
Il affronte son double diabolique, retrouve l’ancien qui n’est plus une étoile et la terre est un chaos avec des hommes ayant des têtes d’animaux.
Il doit partir à la recherche de l’Intermédiaire pour pouvoir ramener la réalité telle qu’elle était.
Après ces péripéties, Stephen Strange fait alliance avec Nighthawk pour affronter le redoutable chasseur (ennemi juré inconditionnel de DD).
Au cours de l’épisode suivant Strange doit faire face à un démon inhabituel «Dweller in Darkness» (l’Habitant des Ombres en français déjà vu dans Thor).
On pourrait le placer au même niveau que Cauchemar à la différence qu’il distille la peur chez ses victimes et non des cauchemars. Il a tout à fait le look pour faire partie du mythe de Lovecraft.
Docteur Strange fait équipe ensuite avec Namor pour retrouver l’épée de Kamu détenue par un certain Alaric.
Puis Dweller in Darkness revient à nouveau.
Il en profite pour rendre visite à Cauchemar.
Ainsi on apprend qu’ils sont cousins (en même temps cauchemar et peur sont liés) mais cela ne veut pas dire qu’ils s’apprécient. Ça doit tenir de famille. Après tout Insomnia déteste bien son père également.
C’est également l’occasion de découvrir un nouvel ennemi pour le Docteur Stange : la Tisseuse de Rêve créée par Dweller in Darkness avec l’aide involontaire de Cauchemar. Une histoire sur deux numéros.
Dans le numéro 34 Strange fait face à son vieil ennemi juré Cauchemar et son sbire Cyrus Black.
Dr Strange est appelé par la suite par les vengeurs qui ont besoin de son aide pour aider le Chevalier Noir transformé en pierre mais Dweller in Darkness se manifeste encore en lui envoyant un démon.
Suite à cela, Dr Strange et Cléa se rendent en Angleterre dans le château du Chevalier Noir avec l’ épée mais tout ne va pas se passe comme prévu.
Dweller in Darkness s’allie avec Ningal, un être mystique, pour enfin vaincre son adversaire.
Celui ci affronte Strange par l’intermédiaire du corps en pierre du Chevalier Noir transformé par un envoûtement. Si Strange finit par vaincre Dweller in Darkness atteint quand même son objectif de pousser Stephen Strange à avoir peur.
Que dire de cet album ?
Malgré tout ces changements la qualité des histoires ne souffre pas trop. C’est une période assez sympa pour Docteur Strange. L’arc des créateurs est top. Stern se montre déjà à la hauteur. D’ailleurs il monte en puissance et nous offre des histoires vraiment bien construites.
Les tandem avec Namor et Nighthawk son intéressants.
L’arrivée de Dweller in Dark dans la série nous renvoie aux meilleurs épisodes avec Dormammu et Cauchemar.
Tom Sutton se montre également assez efficace aux dessins et respecte tout à fait le côté mystique de la série. Il nous offre quelques planches assez spectaculaires. L’encrage est à point.
On apprécie également le retour de Gene Colan sur les deux derniers épisodes.
En conclusion ce n’est pas l’album de l’année mais ça reste un album très agréable à lire.
8/10
Positif : D’excellents artistes sur cet album (Jim Starlin, Gene Colan, Roger Stern, Tom Sutton), l’arc des créateurs, l’arc avec Dweller in Dark.
Négatif : On peut regretter qu’il y ait des changements d’équipes avant la fin des arcs (Starlin part avant l fin de l’arc des créateurs, Roger Stern part avant la fin de l’arc avec Dweller in Dark). Ca laisse un avant goût d’inachevé même si la qualité reste présente.
Doctor Strange (1974) 23-37 ; Chamber of Chills (1972) 3-4
Scénaristes : Roger Stern, Jim Starlin, Ralph Macchio, Marv Wolfman, Don McGregor
Déssinateurs : Tom Sutton, Jim Starlin, Al Migrom, Ricardo Villamonte, Alan Kupperberg, Gene Colan
Encreurs : Rudy Nebres, Pablo Marcos, Ernie Chan, Tom Sutton, P. Craig Russell, Dan Green.
Voici donc une intégrale bien particulière.
Les choses sont d’ailleurs parfaitement expliquées par Roger Stern lui même puisqu’il a rédigé la préface.
Stern nous indique que la fin des années 70 est une période de grand changement chez Marvel.
En effet les années 70 sont une période assez compliquée dans la mesure où il y à beaucoup de problèmes organisationnels chez Marvel (de plus en plus de série, personnel peu nombreux).
C’est à cette période là que Jim Shooter arrive en tant qu’éditeur en chef de Marvel et réorganise tout (lire l’excellent article sur Marvel-world.com sur le management chez Marvel de Bastien Ayala).
C’est également une période où une nouvelle génération d’artistes arrive au fur et à mesure et commence à monter en puissance.
Vous allez me demander «mais quel est le lien avec notre album ?». Justement cet intégral fait l’objet d’un nombre de changement artistiques importants. On compte pas moins de 5 scénaristes, 6 dessinateurs et 6 encreurs.
Tout cela pour 15 numéros publiés entre 1977 et 1979. Toutefois, il est vrai que la série ne fait pas partie des titres phares chez Marvel à l’époque et la publication est bimestrielle
Ceci étant cela devait probablement être le cas pour toutes les séries secondaires à cette époque (comme les Champions par exemple vu dans une autre critique).
On précise, toutefois, qu’une certaine accalmie se fait pour quelques numéros à partir du 27 avec le duo Roger Stern/Tom Sutton.
La petite particularité de cette intégrale ici à signaler est que Roger Stern en est pratiquement à ses débuts Chez Marvel (qui deviendra incontournable dans les années 80 en travaillant sur les séries phares telles que Avengers, the Amazing Spider Man, The Spectacular Spider Man puis à nouveau sur Dr Strange).
Çà c’est pour le contexte. Mais de quoi parle notre album ?
L’intégrale commence sur la continuité de l’arc des créateurs (qui a été entamé par Marv Wolfman dans l’intégrale précédente) du numéro 23 au numéro 28.
Wolman reste sur le premier numéro puis laisse sa plaçe à Jim Starlin pour trois numéros avant que Roger Stern débarque au scénario et Tom Sutton au dessin.
Il s’agit d’un groupe de magicien qui complote contre l’univers. En réalité ils ne rêvent que de prendre la place des étoiles pour orchestrer l’univers à leur convenance. Pour cela ils construisent une roue cosmique qui remplace, au fur et à mesure de son développement, les étoiles et planètes actuelles par de nouvelles qui représentent en fait les créateurs.
Dr Strange part donc dans le quadrivers à leur poursuite. Il est aidé par Apalla une étoile ayant pris forme humaine.
Toutefois, contrôlé par une créature du quadrivers, Strange détruit la roue cosmique accélérant ainsi le plan des créateurs au lieu d’inverser la roue cosmique.
Dr Strange constate très rapidement l’impact que cette décision a sur l’univers. Le monde sombre dans la folie.
Il affronte son double diabolique, retrouve l’ancien qui n’est plus une étoile et la terre est un chaos avec des hommes ayant des têtes d’animaux.
Il doit partir à la recherche de l’Intermédiaire pour pouvoir ramener la réalité telle qu’elle était.
Après ces péripéties, Stephen Strange fait alliance avec Nighthawk pour affronter le redoutable chasseur (ennemi juré inconditionnel de DD).
Au cours de l’épisode suivant Strange doit faire face à un démon inhabituel «Dweller in Darkness» (l’Habitant des Ombres en français déjà vu dans Thor).
On pourrait le placer au même niveau que Cauchemar à la différence qu’il distille la peur chez ses victimes et non des cauchemars. Il a tout à fait le look pour faire partie du mythe de Lovecraft.
Docteur Strange fait équipe ensuite avec Namor pour retrouver l’épée de Kamu détenue par un certain Alaric.
Puis Dweller in Darkness revient à nouveau.
Il en profite pour rendre visite à Cauchemar.
Ainsi on apprend qu’ils sont cousins (en même temps cauchemar et peur sont liés) mais cela ne veut pas dire qu’ils s’apprécient. Ça doit tenir de famille. Après tout Insomnia déteste bien son père également.
C’est également l’occasion de découvrir un nouvel ennemi pour le Docteur Stange : la Tisseuse de Rêve créée par Dweller in Darkness avec l’aide involontaire de Cauchemar. Une histoire sur deux numéros.
Dans le numéro 34 Strange fait face à son vieil ennemi juré Cauchemar et son sbire Cyrus Black.
Dr Strange est appelé par la suite par les vengeurs qui ont besoin de son aide pour aider le Chevalier Noir transformé en pierre mais Dweller in Darkness se manifeste encore en lui envoyant un démon.
Suite à cela, Dr Strange et Cléa se rendent en Angleterre dans le château du Chevalier Noir avec l’ épée mais tout ne va pas se passe comme prévu.
Dweller in Darkness s’allie avec Ningal, un être mystique, pour enfin vaincre son adversaire.
Celui ci affronte Strange par l’intermédiaire du corps en pierre du Chevalier Noir transformé par un envoûtement. Si Strange finit par vaincre Dweller in Darkness atteint quand même son objectif de pousser Stephen Strange à avoir peur.
Que dire de cet album ?
Malgré tout ces changements la qualité des histoires ne souffre pas trop. C’est une période assez sympa pour Docteur Strange. L’arc des créateurs est top. Stern se montre déjà à la hauteur. D’ailleurs il monte en puissance et nous offre des histoires vraiment bien construites.
Les tandem avec Namor et Nighthawk son intéressants.
L’arrivée de Dweller in Dark dans la série nous renvoie aux meilleurs épisodes avec Dormammu et Cauchemar.
Tom Sutton se montre également assez efficace aux dessins et respecte tout à fait le côté mystique de la série. Il nous offre quelques planches assez spectaculaires. L’encrage est à point.
On apprécie également le retour de Gene Colan sur les deux derniers épisodes.
En conclusion ce n’est pas l’album de l’année mais ça reste un album très agréable à lire.
8/10
Positif : D’excellents artistes sur cet album (Jim Starlin, Gene Colan, Roger Stern, Tom Sutton), l’arc des créateurs, l’arc avec Dweller in Dark.
Négatif : On peut regretter qu’il y ait des changements d’équipes avant la fin des arcs (Starlin part avant l fin de l’arc des créateurs, Roger Stern part avant la fin de l’arc avec Dweller in Dark). Ca laisse un avant goût d’inachevé même si la qualité reste présente.
Modifié en dernier par JOE COMICS LOVER le mar. 22 avr. 2025, 20:42, modifié 6 fois.
- Tovenaar
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Scénaristes : Roger Stern, Jim Starlin, Ralph Macchio, Marv Wolfman, Don McGregorJOE COMICS LOVER a écrit : sam. 22 mars 2025, 15:18 Scénaristes : Roger Sten, Jim Starlin, Ralph Maccio, Marv Wolfmann, Don McGregor
Déssinateurs : Tom Sutton, Jim Starlin, Al Migrom, Riccardo Villamonte, Alan Kuperberg, Gene Colan
Encreurs : Rudy Nebres, Pablo Marcos, Ernie Chan, Tom Sutton, P. Craig Russel, Dan Green.
Déssinateurs : Tom Sutton, Jim Starlin, Al Migrom, Ricardo Villamonte, Alan Kupperberg, Gene Colan
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Ouïe merciTovenaar a écrit : sam. 22 mars 2025, 19:40Scénaristes : Roger Stern, Jim Starlin, Ralph Macchio, Marv Wolfman, Don McGregorJOE COMICS LOVER a écrit : sam. 22 mars 2025, 15:18 Scénaristes : Roger Sten, Jim Starlin, Ralph Maccio, Marv Wolfmann, Don McGregor
Déssinateurs : Tom Sutton, Jim Starlin, Al Migrom, Riccardo Villamonte, Alan Kuperberg, Gene Colan
Encreurs : Rudy Nebres, Pablo Marcos, Ernie Chan, Tom Sutton, P. Craig Russel, Dan Green.
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- reedff
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
J'adore cet univers de Docteur Strange, les voyages dans les dimensions et cette profusion de couleur.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
- reedff
- Maître Jedi
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Je viens de lire cette intégrale, je suis à peu prêt d'accord avec toi, on n'est pas sur le meilleur album de l'année. C'est le début de DeMatteis, il est en train de tâtonner pour trouver sa place. Je me suis ennuyé sur le crossover avec les Defenders, Don Perlin est une rupture trop nette avec les dessins de Mike Zeck.
J'ai été intrigué par Team America, je les ai confondu avec US One , eux c'est les camions, Team America les motos. C'est leur première apparition chez Marvel, ils auront ensuite une série puis changeront de nom dans The Thing. On avait vu jadis chez nous US One dans Thor 11 à 14 Nouvelle Formule chez Arédit. Marvel exploitait des licences de jouets.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
J'aime beaucoup cet album que j'ai terminé cette semaine. Il n'y à pas de temps mort et il est agréable de voir que pour une fois Steve Rodgers est à l'honneur sur cette période alors que globalement il était un peu mis de côté jusque là. Ca contraste grandement de l'année 1970 où Lee nous présentait un Steve Rodgers qui ne vit que pour être Cap qui est complètement paumé changeant d'hôtel de nuit en nuit en se morfondant sur sa capacité à s'adapter à l'époque dans laquelle il vit et où il se sent perçu comme un has been. Lorsqu'il n'est pas à l'hôtel à l'époque c'est pour se retrouver au SHIELD pour voir Sharon quand ils ne sont pas en pleine tension.
Je regrette d'ailleurs perso que la relation Cap/Sharon s'éloigne de plus en plus depuis 1975.
Je regrette aussi que le Faucon soit petit mis à l'écart alors que les deux travaillaient en équipe régulièrement depuis 1971 même si tout n'était pas rose.
Pour ma part quelques épisodes sont vraiment mémorables : La bataille contre la statue de Lincoln, le combat contre l'améridroïde, la rétrogradation de Cap en Steve Rodgers tout mince alors que crâne rouge attaque le Shield en prenant contrôle de toute personne qu'il veut, l'attaque de la corporation pour sauver le Faucon avec l'intervention de Hulk.
J'aime beaucoup également ce deuxième run de Sal Buscema même si on sens une petite différence par rapport à son premier run.
J'ai hâte de lire la période 1979-1980.