Zorro dans les pulps
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
22) Zorro's Masquerade (publié dans West en mars 1946)
Le frère Filipe se rend une fois de plus à l'hacienda des Vega pour avertir Diego d'un nouveau complot le concernant.
Le capitaine Ortega reçoit actuellement le général Escobar. Un bal masqué est organisé pour le soir même. Grâce à ses sources, Filipe a appris que deux paysans et un indien ont été arrêtés arbitrairement. Ils devraient être assassiné pendant la fête. Ces meurtres serait imputés à Zorro. Diego met en place un plan. Il demande à Bernardo de se tenir prêt.
Il va se promener à Los Angeles où il croise plusieurs de ses amis caballeros à qui il tient le même discours en évoquant la fête à venir. Si seulement, lui le lettré avait l'audace de s'habiller en Zorro.
Quand le bal débute, les invités se font connaître à l'entrée et sont annoncés. Diego est déguisé en bouffon. Il remarque avec malice que ses paroles ont atteint leur but. Plusieurs caballeros sont déguisés en Zorro.
La fête bat son plein. Diego danse au milieu des invités. Pour le souper, Ortega, Escobar et Don Alejandro, invité d'honneur à cause de son statut de plus riche propriétaire se retirent dans une pièce pour prendre le repas.
C'est le moment pour Diego de se glisser à l'extérieur et de retrouver Bernardo. Une fois changé, il se rend à la prison où il échappe aux différents gardiens postés. Il parvient à la cellule des prisonniers, les fait sortir et leur donne de l'argent afin qu'ils partent de Los Angeles pour éviter les éventuelles représailles.
Zorro repart à la fête dans son costume et n'a aucun problème à déambuler parmi les nombreux soldats qui le prennent pour un invité déguisé. Il s'introduit dans la pièce où mangent son père et les deux soldats. Ils les menace de son pistolet.
Tout d'abord, son arrivée est pris à la rigolade mais quand il commence à évoquer les prisonniers, les sourires s'effacent. Escobar le défie à l'épée. Le duel a lieu sous les regards d'Alejandro inquiet pour son fils et d'Ortega qui essaie de saisir une opportunité en s'emparant de son pistolet. Zorro est le plus rapide et son tir touche le capitaine qui s'écroule sur un banc. Le combat tourne en faveur du héros qui blesse le général. Il lui recommande de quitter rapidement Los Angeles et sort par la fenêtre.
Ortega, malgré sa blessure, donne l'alerte, Garcia et ses hommes se précipitent mais ne parviennent qu'à capturer les caballeros déguisés. Diego a refilé son costume à Bernardo et repris celui du bouffon. De retour parmi les invités, il se plaint que le bandit masqué ne cesse de perturber les fêtes auxquelles il participe.
Un récit que j'aurais bien vu adapté pour la série Disney.
Le frère Filipe se rend une fois de plus à l'hacienda des Vega pour avertir Diego d'un nouveau complot le concernant.
Le capitaine Ortega reçoit actuellement le général Escobar. Un bal masqué est organisé pour le soir même. Grâce à ses sources, Filipe a appris que deux paysans et un indien ont été arrêtés arbitrairement. Ils devraient être assassiné pendant la fête. Ces meurtres serait imputés à Zorro. Diego met en place un plan. Il demande à Bernardo de se tenir prêt.
Il va se promener à Los Angeles où il croise plusieurs de ses amis caballeros à qui il tient le même discours en évoquant la fête à venir. Si seulement, lui le lettré avait l'audace de s'habiller en Zorro.
Quand le bal débute, les invités se font connaître à l'entrée et sont annoncés. Diego est déguisé en bouffon. Il remarque avec malice que ses paroles ont atteint leur but. Plusieurs caballeros sont déguisés en Zorro.
La fête bat son plein. Diego danse au milieu des invités. Pour le souper, Ortega, Escobar et Don Alejandro, invité d'honneur à cause de son statut de plus riche propriétaire se retirent dans une pièce pour prendre le repas.
C'est le moment pour Diego de se glisser à l'extérieur et de retrouver Bernardo. Une fois changé, il se rend à la prison où il échappe aux différents gardiens postés. Il parvient à la cellule des prisonniers, les fait sortir et leur donne de l'argent afin qu'ils partent de Los Angeles pour éviter les éventuelles représailles.
Zorro repart à la fête dans son costume et n'a aucun problème à déambuler parmi les nombreux soldats qui le prennent pour un invité déguisé. Il s'introduit dans la pièce où mangent son père et les deux soldats. Ils les menace de son pistolet.
Tout d'abord, son arrivée est pris à la rigolade mais quand il commence à évoquer les prisonniers, les sourires s'effacent. Escobar le défie à l'épée. Le duel a lieu sous les regards d'Alejandro inquiet pour son fils et d'Ortega qui essaie de saisir une opportunité en s'emparant de son pistolet. Zorro est le plus rapide et son tir touche le capitaine qui s'écroule sur un banc. Le combat tourne en faveur du héros qui blesse le général. Il lui recommande de quitter rapidement Los Angeles et sort par la fenêtre.
Ortega, malgré sa blessure, donne l'alerte, Garcia et ses hommes se précipitent mais ne parviennent qu'à capturer les caballeros déguisés. Diego a refilé son costume à Bernardo et repris celui du bouffon. De retour parmi les invités, il se plaint que le bandit masqué ne cesse de perturber les fêtes auxquelles il participe.
Un récit que j'aurais bien vu adapté pour la série Disney.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
23) Zorro Stops a Panic (publié dans West en avril 1946)
Diego est à la taverne pour acheter du miel quand des cris de douleur en provenance de la prison de font entendre. Il remarque que l'ensemble des personnes présentes dans l'établissement, y compris les soldats, est très mal à l'aise. Il se renseigne auprès du patron qui lui donne les explications.
À la suite du bal masqué au cours duquel le général Escobar et le capitaine Ortega ont été blessés par Zorro, les deux hommes ont été rappelé à Monterey par le gouverneur. Le second pour s'expliquer sur son incompétence à arrêter le bandit masqué. À sa place, un nouveau capitaine a été nommé, Alfredo Perez.
Depuis son arrivée, le soldat ne cesse d'arrêter des paysans et des indiens qu'il torture afin d'avoir des renseignements sur Zorro. La terreur s'est installée dans la région et beaucoup l'ont quitté par peur. Même le sergent Garcia est très mal à l'aise avec son nouveau supérieur.
Quand Diego sort de la taverne, il aperçoit l'homme en question. Le frère Filipe se rend à la rencontre du soldat. La discussion est animée. Perez prétend que des hommes recherchés ont trouvé refuge à la mission de San Gabriel et que pour lui aucun lieu n'est sacré. Il viendra les débusquer jusque dans l'église s'il le faut. Quelques commerçants et propriétaires interpellent aussi le nouveau venu. Sa façon de faire est très mauvaise pour leurs affaires. Les serviteurs s'enfuyant pour ne pas se faire arrêter. Ils manquent de main d'oeuvre. Perez persiste en indiquant que l'arrestation de Zorro est sa priorité et qu'il y a bien quelq'un qui va parler.
Diego rentre immédiatement à l'hacienda et met son père au courant. Il va se rendre sur place. Alejandro lui propose de venir avec lui. Bernardo les rejoindra sur place discrètement avec le costume de Zorro. Père et fils se mettent en route pour la mission où ils s'installent.
L'après midi est bien avancée quand débarque Pérez et six soldats qui se mettent à arrêter tous les natifs et paysans présents. Malgré les protestations d'un prêtre sur place, ils envahissent l'église. Les prisonniers sont attachés et un campement est établi pour la nuit dans un des édifices de la mission.
Quand tout est calme, Diego retrouve Bernardo, se change et se dirige vers le bâtiment où dort Perez. Il élimine deux gardes qu'il attache et bâillonne et parvient à se glisser dans la pièce où dort le capitaine. Le soldat a un réveil brutal quand le pistolet se pose sur sa tempe.
Zorro lui indique qu'il est inutile de s'acharner sur de pauvres gens. Personne ne sait rien sur lui. Il invite ensuite le capitaine à sortir à l'extérieur, le pistolet pointé dans son dos. Il l'emmène assez loin à l'écart pour pouvoir être tranquille. Là, il sort son fouet et commence à punir l'homme. Perez tente de dégainer son épée mais un coup de lanière sur la main lui fait lâcher.
Quand il considère qu'il a été assez châtié, Zorro lui demande de ramasser son épée. Le capitaine n'est pas un manchot mais il a affaire à un maître. Des soldats qui ont découverts les sentinelles attachés se sont ruées dans la chambre de leur supérieur. Ne le trouvant pas, ils se mettent à sa recherche. Perez les a entendu et appelle à l'aide, ce qui a le don d'énerver Zorro qui se déchaîne. La lame trouve une ouverture et s'enduit de sang pendant que l'homme s'effondre. Zorro rengaine et a juste le temps de prendre la tangente sous une pluie de balles qui ne l' atteignent pas.
Il se change, donne son costume à Bernardo qui reprend la route de l'hacienda. Il revient auprès de son père et lui fait un compte rendu des derniers événements avant d'aller se coucher.
Ce récit a un petit plus qui m'a tout de suite happé et vous savez lequel je pense si vous lisez régulièrement mes écrits. Il s'agit de la suite de la nouvelle précédente. Je suis très attaché à la chronologie et même si l'histoire est du même niveau que la plupart qui l'ont précédée, elle attire plus mon attention. L'arrivée d'un nouveau capitaine qui semble mort à première vue après cette première confrontation (ce n'est pas précisé) met un petit coup de fouet (c'est le cas de le dire) à la série.
Diego est à la taverne pour acheter du miel quand des cris de douleur en provenance de la prison de font entendre. Il remarque que l'ensemble des personnes présentes dans l'établissement, y compris les soldats, est très mal à l'aise. Il se renseigne auprès du patron qui lui donne les explications.
À la suite du bal masqué au cours duquel le général Escobar et le capitaine Ortega ont été blessés par Zorro, les deux hommes ont été rappelé à Monterey par le gouverneur. Le second pour s'expliquer sur son incompétence à arrêter le bandit masqué. À sa place, un nouveau capitaine a été nommé, Alfredo Perez.
Depuis son arrivée, le soldat ne cesse d'arrêter des paysans et des indiens qu'il torture afin d'avoir des renseignements sur Zorro. La terreur s'est installée dans la région et beaucoup l'ont quitté par peur. Même le sergent Garcia est très mal à l'aise avec son nouveau supérieur.
Quand Diego sort de la taverne, il aperçoit l'homme en question. Le frère Filipe se rend à la rencontre du soldat. La discussion est animée. Perez prétend que des hommes recherchés ont trouvé refuge à la mission de San Gabriel et que pour lui aucun lieu n'est sacré. Il viendra les débusquer jusque dans l'église s'il le faut. Quelques commerçants et propriétaires interpellent aussi le nouveau venu. Sa façon de faire est très mauvaise pour leurs affaires. Les serviteurs s'enfuyant pour ne pas se faire arrêter. Ils manquent de main d'oeuvre. Perez persiste en indiquant que l'arrestation de Zorro est sa priorité et qu'il y a bien quelq'un qui va parler.
Diego rentre immédiatement à l'hacienda et met son père au courant. Il va se rendre sur place. Alejandro lui propose de venir avec lui. Bernardo les rejoindra sur place discrètement avec le costume de Zorro. Père et fils se mettent en route pour la mission où ils s'installent.
L'après midi est bien avancée quand débarque Pérez et six soldats qui se mettent à arrêter tous les natifs et paysans présents. Malgré les protestations d'un prêtre sur place, ils envahissent l'église. Les prisonniers sont attachés et un campement est établi pour la nuit dans un des édifices de la mission.
Quand tout est calme, Diego retrouve Bernardo, se change et se dirige vers le bâtiment où dort Perez. Il élimine deux gardes qu'il attache et bâillonne et parvient à se glisser dans la pièce où dort le capitaine. Le soldat a un réveil brutal quand le pistolet se pose sur sa tempe.
Zorro lui indique qu'il est inutile de s'acharner sur de pauvres gens. Personne ne sait rien sur lui. Il invite ensuite le capitaine à sortir à l'extérieur, le pistolet pointé dans son dos. Il l'emmène assez loin à l'écart pour pouvoir être tranquille. Là, il sort son fouet et commence à punir l'homme. Perez tente de dégainer son épée mais un coup de lanière sur la main lui fait lâcher.
Quand il considère qu'il a été assez châtié, Zorro lui demande de ramasser son épée. Le capitaine n'est pas un manchot mais il a affaire à un maître. Des soldats qui ont découverts les sentinelles attachés se sont ruées dans la chambre de leur supérieur. Ne le trouvant pas, ils se mettent à sa recherche. Perez les a entendu et appelle à l'aide, ce qui a le don d'énerver Zorro qui se déchaîne. La lame trouve une ouverture et s'enduit de sang pendant que l'homme s'effondre. Zorro rengaine et a juste le temps de prendre la tangente sous une pluie de balles qui ne l' atteignent pas.
Il se change, donne son costume à Bernardo qui reprend la route de l'hacienda. Il revient auprès de son père et lui fait un compte rendu des derniers événements avant d'aller se coucher.
Ce récit a un petit plus qui m'a tout de suite happé et vous savez lequel je pense si vous lisez régulièrement mes écrits. Il s'agit de la suite de la nouvelle précédente. Je suis très attaché à la chronologie et même si l'histoire est du même niveau que la plupart qui l'ont précédée, elle attire plus mon attention. L'arrivée d'un nouveau capitaine qui semble mort à première vue après cette première confrontation (ce n'est pas précisé) met un petit coup de fouet (c'est le cas de le dire) à la série.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
24) Zorro's Twin Perils (publié dans West en mai 1946)
Diego accompagne Alejandro a Los Angeles. Sur la place centrale, leur attention est attirée par un groupe de cavaliers qui arrive bruyamment. Il s'agit de Jose Gonzales, un nouveau propriétaire terrien qui a gagné le ranch qu'il possède au jeu au dépend d'un ami d'Alejandro. Il est accompagné par son bras droit, Juan Otero. Les deux hommes ont une sinistre réputation.
Gonzales se rend auprès du frère Filipe à qui il demande de venir au ranch. L'un des ouvriers est mort. Filipe lui indique que beaucoup de ses serviteurs meurt ces derniers temps. Il faudrait peut-être que le patron se montre moins brutal envers eux. Il a aussi entendu dire qu'une jeune femme était retenue contre son gré. Gonzales ne nie rien, au contraire et indique qu'il fait ce qu'il veut dans sa propriété.
Diego et son père se sont rapprochés. Ils arrivent en même temps que le sergent Garcia, nouveau commandant par intérim en l'absence d'Ortega parti à Monterey. La discussion sur le traitement des ouvriers entre le nouveau propriétaire et les Vega est tendue, Garcia suggère de faire attention car ce genre d'attitude risque d'attirer Zorro, ce qui fait bien rire Gonzales.
De retour à l'hacienda, Diego décide d'agir rapidement. Il demande à Bernardo de se tenir prêt. Le soir venu, les deux hommes se rendent au ranch de Gonzales. Zorro se faufile jusqu'à un bâtiment où il a appris que c'était là qu'était retenue la jeune femme. Aucun garde, celà lui facilite la tâche. Il défonce la porte et lui demande de se sauver.
Pendant ce temps, il met le feu aux écuries. Rapidement, l'alerte est donnée et les ouvriers s'organisent pour essayer d'éteindre l'incendie. Zorro attend patiemment que Gonzales et Otero sortent pour leur tomber dessus. Les deux hommes se séparent, s'enfuyant dans des directions opposées. Zorro se concentre sur Gonzales qu'il rejoint rapidement. Le fouet claque.
Il n'a pas le temps de faire ce qu'il veut que le sergent Garcia et trois lanciers débarquent. Zorro met son cheval au galop. Une nouvelle fois, Bernardo prend la suite et entraîne le quatuor de soldats. Zorro revient vers le ranch.
Il constate que la jeune femme a été reprise par Otero. Gonzales, fou de rage, s'apprête à passer ses nerfs sur elle. Il arrive à temps. Otero a sorti son pistolet mais Zorro est plus rapide. Le ranchero, touché à la poitrine s'écroule. Il s'occupe ensuite de Gonzales qui reçoit de nouveaux coups de fouet. Il descend ensuite de son cheval et sort son épée. Gonzales croit avoir sa chance mais il est vite transpercé.
Zorro s'occupe de la jeune femme à qui il donne un peu d'argent et lui demande d'aller voir le frère Filipe afin qu'il organise son départ pour rejoindre son père à San Diego. Il assiste aux derniers instants de Gonzales.
Garcia et de retour au moment où il remonte à cheval. Un rapide échange de lames est le sergent est désarmé. Zorro se moque un peu de lui puis repart dans la nuit. Il confie son cheval et son costume à Bernardo et rentre chez lui faire le compte rendu des derniers événements à son père.
Un récit qui possède quelques petites incohérences comme la présence de Garcia sur place qui n'est pas expliqué mais qui est agréable à lire.
La personnalité et le rôle du sergent se rapproche ici de celle que l'on peut voir dans la série Disney.
Diego accompagne Alejandro a Los Angeles. Sur la place centrale, leur attention est attirée par un groupe de cavaliers qui arrive bruyamment. Il s'agit de Jose Gonzales, un nouveau propriétaire terrien qui a gagné le ranch qu'il possède au jeu au dépend d'un ami d'Alejandro. Il est accompagné par son bras droit, Juan Otero. Les deux hommes ont une sinistre réputation.
Gonzales se rend auprès du frère Filipe à qui il demande de venir au ranch. L'un des ouvriers est mort. Filipe lui indique que beaucoup de ses serviteurs meurt ces derniers temps. Il faudrait peut-être que le patron se montre moins brutal envers eux. Il a aussi entendu dire qu'une jeune femme était retenue contre son gré. Gonzales ne nie rien, au contraire et indique qu'il fait ce qu'il veut dans sa propriété.
Diego et son père se sont rapprochés. Ils arrivent en même temps que le sergent Garcia, nouveau commandant par intérim en l'absence d'Ortega parti à Monterey. La discussion sur le traitement des ouvriers entre le nouveau propriétaire et les Vega est tendue, Garcia suggère de faire attention car ce genre d'attitude risque d'attirer Zorro, ce qui fait bien rire Gonzales.
De retour à l'hacienda, Diego décide d'agir rapidement. Il demande à Bernardo de se tenir prêt. Le soir venu, les deux hommes se rendent au ranch de Gonzales. Zorro se faufile jusqu'à un bâtiment où il a appris que c'était là qu'était retenue la jeune femme. Aucun garde, celà lui facilite la tâche. Il défonce la porte et lui demande de se sauver.
Pendant ce temps, il met le feu aux écuries. Rapidement, l'alerte est donnée et les ouvriers s'organisent pour essayer d'éteindre l'incendie. Zorro attend patiemment que Gonzales et Otero sortent pour leur tomber dessus. Les deux hommes se séparent, s'enfuyant dans des directions opposées. Zorro se concentre sur Gonzales qu'il rejoint rapidement. Le fouet claque.
Il n'a pas le temps de faire ce qu'il veut que le sergent Garcia et trois lanciers débarquent. Zorro met son cheval au galop. Une nouvelle fois, Bernardo prend la suite et entraîne le quatuor de soldats. Zorro revient vers le ranch.
Il constate que la jeune femme a été reprise par Otero. Gonzales, fou de rage, s'apprête à passer ses nerfs sur elle. Il arrive à temps. Otero a sorti son pistolet mais Zorro est plus rapide. Le ranchero, touché à la poitrine s'écroule. Il s'occupe ensuite de Gonzales qui reçoit de nouveaux coups de fouet. Il descend ensuite de son cheval et sort son épée. Gonzales croit avoir sa chance mais il est vite transpercé.
Zorro s'occupe de la jeune femme à qui il donne un peu d'argent et lui demande d'aller voir le frère Filipe afin qu'il organise son départ pour rejoindre son père à San Diego. Il assiste aux derniers instants de Gonzales.
Garcia et de retour au moment où il remonte à cheval. Un rapide échange de lames est le sergent est désarmé. Zorro se moque un peu de lui puis repart dans la nuit. Il confie son cheval et son costume à Bernardo et rentre chez lui faire le compte rendu des derniers événements à son père.
Un récit qui possède quelques petites incohérences comme la présence de Garcia sur place qui n'est pas expliqué mais qui est agréable à lire.
La personnalité et le rôle du sergent se rapproche ici de celle que l'on peut voir dans la série Disney.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
25) Zorro Plucks a Pigeon (publié dans West en juin 1946)
La sieste de Diego est interrompue par des éclats de voix venant de la grande salle. Il s'y rend et trouve son père en conversation avec Anita Juarez, cette dernière a perdu son père l'an dernier et c'est désormais son frère Marcos qui gère les affaires de la famille.
C'est la raison de sa venue. Marcos s'est lié d'amitié avec Gil Delarosa, un joueur notoire qui squatte désormais l'hacienda pour y faire ses parties de cartes. Anita a peur que l'homme ne s'empare de l'hacienda. Alejandro rassure la jeune fille pendant que Diego reste indifférent. Une fois qu'elle a quitté la maison, Diego change d'attitude et celui-ci entre en action en demandant à Bernardo de se tenir prêt.
Auparavant, en tant que Diego, il se rend jusqu'à l'hacienda des Juarez où il retrouve d'autres caballeros. Il rencontre Delarosa avec lequel il entame une partie. Grâce à ses dons d'observation, il se rend compte qu'il a affaire à un tricheur. La technique démasquée, Diego se retire.
Il revient une fois la nuit tombée mais en tant que Zorro. Il s'introduit dans la maison par la cuisine et se rend jusqu'à l'entrée de la pièce principale. Il y voit le sergent Garcia, qui semble avoir abusé du vin, ronfler sur un banc, trois caballeros observent la partie qui se déroule entre Marcos et Delarosa et celle-ci ne semble pas se dérouler en faveur du jeune homme.
Delarosa sort une feuille de papier et demande à Marcos de signer. C'est à ce moment-là que Zorro entre en scène pistolet au poing. Il fait reculer les quatre hommes présents dans la pièce et propose de se mesurer aux cartes avec le joueur professionnel. Garcia continue de ronfler.
La partie se déroule sous tension. Zorro l'emporte à la surprise de son adversaire. Il explique simplement qu'il a triché comme lui. Les caballeros sont choqués d'entendre ça. Ils ont perdu beaucoup d'argent et ils se rendent compte qu'il se sont fait gruger. Ils se rapprochent de Delarosa menaçants.
Zorro leur demande simplement de le livrer au sergent. Delarosa n'a pas l'intention de se laisser faire, se lève et sort son épée. Zorro ne se laisse pas surprendre et après quelques échanges, il le désarme le livrant à la surveillance des quatre hommes. Il en profite pour sermonner Marcos et lui rendre les papiers de reconnaissance de dettes qu'il a signé.
Garcia se réveille à ce moment là et voit le renard. Il veut l'arrêter mais Zorro a déjà filé à la cuisine et sort comme il est rentré.
Le lendemain, Diego croise Anita qui lui raconte comment Zorro les a sorti d'une situation difficile.
Un récit où McCulley recycle ses idées déjà développées auparavant.
Ça manque d'originalité mais ça se lit tout de même.
La sieste de Diego est interrompue par des éclats de voix venant de la grande salle. Il s'y rend et trouve son père en conversation avec Anita Juarez, cette dernière a perdu son père l'an dernier et c'est désormais son frère Marcos qui gère les affaires de la famille.
C'est la raison de sa venue. Marcos s'est lié d'amitié avec Gil Delarosa, un joueur notoire qui squatte désormais l'hacienda pour y faire ses parties de cartes. Anita a peur que l'homme ne s'empare de l'hacienda. Alejandro rassure la jeune fille pendant que Diego reste indifférent. Une fois qu'elle a quitté la maison, Diego change d'attitude et celui-ci entre en action en demandant à Bernardo de se tenir prêt.
Auparavant, en tant que Diego, il se rend jusqu'à l'hacienda des Juarez où il retrouve d'autres caballeros. Il rencontre Delarosa avec lequel il entame une partie. Grâce à ses dons d'observation, il se rend compte qu'il a affaire à un tricheur. La technique démasquée, Diego se retire.
Il revient une fois la nuit tombée mais en tant que Zorro. Il s'introduit dans la maison par la cuisine et se rend jusqu'à l'entrée de la pièce principale. Il y voit le sergent Garcia, qui semble avoir abusé du vin, ronfler sur un banc, trois caballeros observent la partie qui se déroule entre Marcos et Delarosa et celle-ci ne semble pas se dérouler en faveur du jeune homme.
Delarosa sort une feuille de papier et demande à Marcos de signer. C'est à ce moment-là que Zorro entre en scène pistolet au poing. Il fait reculer les quatre hommes présents dans la pièce et propose de se mesurer aux cartes avec le joueur professionnel. Garcia continue de ronfler.
La partie se déroule sous tension. Zorro l'emporte à la surprise de son adversaire. Il explique simplement qu'il a triché comme lui. Les caballeros sont choqués d'entendre ça. Ils ont perdu beaucoup d'argent et ils se rendent compte qu'il se sont fait gruger. Ils se rapprochent de Delarosa menaçants.
Zorro leur demande simplement de le livrer au sergent. Delarosa n'a pas l'intention de se laisser faire, se lève et sort son épée. Zorro ne se laisse pas surprendre et après quelques échanges, il le désarme le livrant à la surveillance des quatre hommes. Il en profite pour sermonner Marcos et lui rendre les papiers de reconnaissance de dettes qu'il a signé.
Garcia se réveille à ce moment là et voit le renard. Il veut l'arrêter mais Zorro a déjà filé à la cuisine et sort comme il est rentré.
Le lendemain, Diego croise Anita qui lui raconte comment Zorro les a sorti d'une situation difficile.
Un récit où McCulley recycle ses idées déjà développées auparavant.
Ça manque d'originalité mais ça se lit tout de même.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
26) Zorro Rides at Dawn (publié dans West en juillet 1946)
Diego traverse la place de Los Angeles pour se rendre chez le frère Filipe. Des soldats sont en train de monter une potence. Le capitaine Alano Sanchez se trouve sur place et Diego lui demande des explications.
Un paysan, Juan, doit être exécuté le lendemain à l'aube reconnu coupable du meurtre d'un commerçant. Diego rejoint Filipe qui croit en l'innocence de l'accusé. Une lettre anonyme a dénoncé le pauvre homme aux soldats qui ont trouvé un couteau couvert de sang chez lui. Malgré les apparences, Filipe, qui connait bien Juan croit au coup monté. Diego le rassure. Zorro va intervenir.
Il repasse d'abord par la taverne acheter un pot de miel. Sanchez est sur place et Diego lui indique qu'il se retire dans son ranch pour ne pas assister à l'exécution, ce qui amuse beaucoup le capitaine.
Une fois arrivé sur place, Diego demande à Bernardo de tout préparer et la nuit venue, le duo se rend au village. Zorro se glisse jusqu'à la prison. Sanchez est en train de discuter avec Juan qui clame son innocence en vain. Le prisonnier sort entouré de trois gardes et du capitaine. Ils sont reçu à la sortie par le renard qui les menace de son pistolet.
Il demande à Juan de s'éloigner. Sanchez veut en découdre. Zorro accède à sa demande en dégainant son épée tout en maintenant en joue les soldats. Le duel est bref. Sanchez est désarmé et Zorro retrouve Juan près d'une monture que Bernardo a ramené avant de rentrer au ranch. Juan et Zorro se mettent au galop. Entre temps, le sergent Garcia et se hommes ont été mis au courant et engage la poursuite.
Zorro a repéré un troupeau de vaches sur leur route. Il s'arrange pour que celui-ci panique bloquant le passage des poursuivants permettant aux deux hommes de les semer. Zorro conseille à Juan de quitter rapidement la région et il se sépare.
Zorro rentre au ranch, confie ses affaires à Bernardo et se rend dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, Il reçoit la visite de Garcia et ses hommes totalement dépités. Il les accueille à bras ouverts en leur offrant une collation.
Un récit un peu vide et très frustrant. Aucune explication sur le meurtre dont il est question dans cette histoire ni du responsable.
Après quatre récits liés entre eux par le sort du capitaine Ortega et l'intérim du sergent Garcia , McCulley introduit ici un nouveau capitaine là encore sans véritable explication.
Diego traverse la place de Los Angeles pour se rendre chez le frère Filipe. Des soldats sont en train de monter une potence. Le capitaine Alano Sanchez se trouve sur place et Diego lui demande des explications.
Un paysan, Juan, doit être exécuté le lendemain à l'aube reconnu coupable du meurtre d'un commerçant. Diego rejoint Filipe qui croit en l'innocence de l'accusé. Une lettre anonyme a dénoncé le pauvre homme aux soldats qui ont trouvé un couteau couvert de sang chez lui. Malgré les apparences, Filipe, qui connait bien Juan croit au coup monté. Diego le rassure. Zorro va intervenir.
Il repasse d'abord par la taverne acheter un pot de miel. Sanchez est sur place et Diego lui indique qu'il se retire dans son ranch pour ne pas assister à l'exécution, ce qui amuse beaucoup le capitaine.
Une fois arrivé sur place, Diego demande à Bernardo de tout préparer et la nuit venue, le duo se rend au village. Zorro se glisse jusqu'à la prison. Sanchez est en train de discuter avec Juan qui clame son innocence en vain. Le prisonnier sort entouré de trois gardes et du capitaine. Ils sont reçu à la sortie par le renard qui les menace de son pistolet.
Il demande à Juan de s'éloigner. Sanchez veut en découdre. Zorro accède à sa demande en dégainant son épée tout en maintenant en joue les soldats. Le duel est bref. Sanchez est désarmé et Zorro retrouve Juan près d'une monture que Bernardo a ramené avant de rentrer au ranch. Juan et Zorro se mettent au galop. Entre temps, le sergent Garcia et se hommes ont été mis au courant et engage la poursuite.
Zorro a repéré un troupeau de vaches sur leur route. Il s'arrange pour que celui-ci panique bloquant le passage des poursuivants permettant aux deux hommes de les semer. Zorro conseille à Juan de quitter rapidement la région et il se sépare.
Zorro rentre au ranch, confie ses affaires à Bernardo et se rend dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, Il reçoit la visite de Garcia et ses hommes totalement dépités. Il les accueille à bras ouverts en leur offrant une collation.
Un récit un peu vide et très frustrant. Aucune explication sur le meurtre dont il est question dans cette histoire ni du responsable.
Après quatre récits liés entre eux par le sort du capitaine Ortega et l'intérim du sergent Garcia , McCulley introduit ici un nouveau capitaine là encore sans véritable explication.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
27) Zorro Takes the Bait (publié dans West en août 1946)
Diego se rend à la taverne quand des bruits de fouets et des cris de douleurs lui parviennent aux oreilles. Il voit quatre rancheros en train de maltraiter quelques paysans en se gaussant de la panique qu'ils déclenchent. Le sergent Garcia est témoin aussi de la scène mais celle-ci semble l'amuser.
Lorsqu'il rejoint Diego en espérant se faire offrir un verre, il est surpris que son ami soit un peu froid. Il répond tout de même à ses questions.
Les quatre hommes viennent d'une caravane de chariots dirigée par Carlos Machado qui a fait une halte à l'écart du village. Pour Garcia, il n'y a aucun mal à les laisser s'amuser un peu.
La conversation se poursuit autour d'un verre. Machado finit par arriver à son tour et surprend la conversation des deux hommes. Lorsque Diego évoque Zorro qui ne tardera sûrement pas à se montrer si les hommes continuent à brutaliser la population, rejoint dans sa logique par le propriétaire de la taverne dont les clients se font rares, le responsable de la caravane se montre très arrogant. Une fois sorti, il s'en prend lui-même à un paysan qui a eu le malheur de se trouver sur son chemin.
De retour à L'hacienda, Diego fait part des derniers événements à son père. Il flaire un piège orchestré par le capitaine Sanchez. Néanmoins, il n'est pas question qu'il en reste là. Il demande à Bernardo de tout préparer.
Zorro commence par se rendre au village. Furtivement , il observe mais les quatre hommes recherchés ne sont pas là. Un bruit de fouet attire son attention. Deux autres inconnus sont en train de molester un paysan attaché au sol. Nul doute qu'ils appartiennent aussi à la caravane. Fouet au poing, il lance son cheval et l'arme claque.
Il entend des soldats arriver et s'éloigne alors très vite en passant en force. Le bruit a attiré les clients de la taverne qui vont pouvoir s'occuper de la malheureuse victime. Il rejoint l'endroit où campent Machado et ses hommes. Il repère le feu de camp mais ne voit personne à part les chevaux. Il reste tout de même à l'écart.
Il lance un défi à Machado. Il s'est placé dans un endroit où l'écho de ses paroles donne l'impression qu'elle vient de plusieurs points autour du camp. Les hommes sortent vite de leur tente et se groupent autour du feu. Ils ne sont pas seuls comme Zorro le prévoyait. Le sergent Garcia et quelques hommes sont là aussi et se mettent en selle. L'un des hommes les accompagne. Machado empêche les trois autres de faire de même. Il sent le piège.
Il ne se trompe pas. Au moment où l'attention des hommes s'est légèrement relâchée, Zorro surgit. Son fouet claque et le pistolet que Machado avait en main ses retrouve à quelques mètres. Zorro fait alors mettre les hommes contre l'un des chariots et les fouette. Projetés au sol par les coups vigoureux, l'un des rancheros parvient à se traîner jusqu'au pistolet et ouvre le feu. Il a manqué sa cible dans la précipitation. Il prend cher en retour. Machado a un traitement de faveur avec un Z gravé sur la joue.
C'est à ce moment là que Garcia revient au camp. Zorro détale au galop et hors de vue, c'est une nouvelle fois Bernardo qui entraîne les militaires sur une fausse piste.
Zorro est revenu à l'hacienda où il s'est changé et a rejoint son père pour lui raconter les évènements de la nuit.
Un récit sympathique.
Diego se rend à la taverne quand des bruits de fouets et des cris de douleurs lui parviennent aux oreilles. Il voit quatre rancheros en train de maltraiter quelques paysans en se gaussant de la panique qu'ils déclenchent. Le sergent Garcia est témoin aussi de la scène mais celle-ci semble l'amuser.
Lorsqu'il rejoint Diego en espérant se faire offrir un verre, il est surpris que son ami soit un peu froid. Il répond tout de même à ses questions.
Les quatre hommes viennent d'une caravane de chariots dirigée par Carlos Machado qui a fait une halte à l'écart du village. Pour Garcia, il n'y a aucun mal à les laisser s'amuser un peu.
La conversation se poursuit autour d'un verre. Machado finit par arriver à son tour et surprend la conversation des deux hommes. Lorsque Diego évoque Zorro qui ne tardera sûrement pas à se montrer si les hommes continuent à brutaliser la population, rejoint dans sa logique par le propriétaire de la taverne dont les clients se font rares, le responsable de la caravane se montre très arrogant. Une fois sorti, il s'en prend lui-même à un paysan qui a eu le malheur de se trouver sur son chemin.
De retour à L'hacienda, Diego fait part des derniers événements à son père. Il flaire un piège orchestré par le capitaine Sanchez. Néanmoins, il n'est pas question qu'il en reste là. Il demande à Bernardo de tout préparer.
Zorro commence par se rendre au village. Furtivement , il observe mais les quatre hommes recherchés ne sont pas là. Un bruit de fouet attire son attention. Deux autres inconnus sont en train de molester un paysan attaché au sol. Nul doute qu'ils appartiennent aussi à la caravane. Fouet au poing, il lance son cheval et l'arme claque.
Il entend des soldats arriver et s'éloigne alors très vite en passant en force. Le bruit a attiré les clients de la taverne qui vont pouvoir s'occuper de la malheureuse victime. Il rejoint l'endroit où campent Machado et ses hommes. Il repère le feu de camp mais ne voit personne à part les chevaux. Il reste tout de même à l'écart.
Il lance un défi à Machado. Il s'est placé dans un endroit où l'écho de ses paroles donne l'impression qu'elle vient de plusieurs points autour du camp. Les hommes sortent vite de leur tente et se groupent autour du feu. Ils ne sont pas seuls comme Zorro le prévoyait. Le sergent Garcia et quelques hommes sont là aussi et se mettent en selle. L'un des hommes les accompagne. Machado empêche les trois autres de faire de même. Il sent le piège.
Il ne se trompe pas. Au moment où l'attention des hommes s'est légèrement relâchée, Zorro surgit. Son fouet claque et le pistolet que Machado avait en main ses retrouve à quelques mètres. Zorro fait alors mettre les hommes contre l'un des chariots et les fouette. Projetés au sol par les coups vigoureux, l'un des rancheros parvient à se traîner jusqu'au pistolet et ouvre le feu. Il a manqué sa cible dans la précipitation. Il prend cher en retour. Machado a un traitement de faveur avec un Z gravé sur la joue.
C'est à ce moment là que Garcia revient au camp. Zorro détale au galop et hors de vue, c'est une nouvelle fois Bernardo qui entraîne les militaires sur une fausse piste.
Zorro est revenu à l'hacienda où il s'est changé et a rejoint son père pour lui raconter les évènements de la nuit.
Un récit sympathique.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
28) Zorro Raids a Caravan (publié dans West en octobre 1946)
Alors qu'il vient de récupérer du miel à la taverne, Diego aperçoit une caravane de chariots qui approche. Le responsable est Esteban Rojas, marchand à la sinistre réputation soupçonné de pratiquer l'esclavage. Les manières rude de l'homme incite Diego à se rapprocher et d'établir le contact.
Tout d'abord assez arrogant, Rojas se fait mielleux quand il apprend à qui il a affaire. La conversation tourne vite autour des conditions de vie des hommes de la caravane et les sous-entendus sur le trafic qui s'y opère. Quand Diego évoque Zorro, Rojas est tout fier de montrer son garde du corps engagé pour l'occasion. Juan Vigueras est un mercenaire et un tueur assez réputé. Diego finit par continuer sa route.
Il rencontre le frère Filipe accompagné d'une jeune fille, Anita Rizuto qui lui demande son aide. Son frère Carlos a disparu. Elle est très inquiète. Elle annonce avoir demandé l'aide du capitaine Sanchez. Le regard échangé entre Diego et Filipe en dit long. Le jeune caballero rassure Anita et lui promet de voir ce qu'il peut faire.
Diego décide de partir avec Bernardo vers son ranch. Il se rapproche ainsi de l'endroit où compte s'installer la caravane pour la nuit. Ils croisent Rojas qui ne peut s'empêcher de se moquer du jeune hidalgo trop efféminé à son goût. La nuit venue, Zorro entre en scène.
Il se dirige tout d'abord à la taverne. Il y constate que Vigueras s'y trouve. Il y joue aux cartes. Il réfréne son impulsion de le défier de suite. Il a un autre plan. Il se rend sur la route que l'homme doit emprunter pour revenir à la caravane et attend patiemment.
Le mercenaire finit par arriver. Il est en compagnie d'un autre homme. Qu'importe, Zorro se montre et l'insulte. Tout va alors très vite, l'homme qui accompagne sort son pistolet et tire. Il loupe sa cible. Vigueras a sorti son épée et le duel à cheval commence. Le combat est acharné face au tueur professionnel mais Zorro trouve la faille. Il constate que l'homme qui était avec Vigueras s'est enfui et lui emboite le pas laissant le cadavre de son adversaire sur place.
Le ranchero a trop d'avance pour notre héros malgré son cheval exceptionnel. Il arrive tout de même à temps pour constater que la situation va finalement évoluer en sa faveur. L'homme fait son rapport à Rojas qui est en compagnie du capitaine Sanchez et du sergent Garcia. Dès qu'ils sont mis au courant de l'affaire, ils prennent leurs hommes et décident d'aller intercepter Zorro laissant le camp sans surveillance.
Zorro fait irruption et menace les quelques hommes présents de son pistolet. Il demande à ce que tout les chariots soient vidés de leur prisonniers. Carlos Rizuto en fait partie. Il lui demande de rentrer se réfugier auprès du frère Filipe. Une fois les hommes dispersés, Zorro sort son fouet et Rojas déguste. Il met ensuite le feu aux chariots et quitte le camp en recommandant au marchand en sang de quitter la région.
Il donne le cheval et son costume à Bernardo et Diego rentre au ranch tranquillement pour savourer un livre de poésie.
Pas grand chose à rajouter sur ce récit. McCulley déroule et recycle beaucoup de situations mais ça reste tout de même agréable à lire.
Alors qu'il vient de récupérer du miel à la taverne, Diego aperçoit une caravane de chariots qui approche. Le responsable est Esteban Rojas, marchand à la sinistre réputation soupçonné de pratiquer l'esclavage. Les manières rude de l'homme incite Diego à se rapprocher et d'établir le contact.
Tout d'abord assez arrogant, Rojas se fait mielleux quand il apprend à qui il a affaire. La conversation tourne vite autour des conditions de vie des hommes de la caravane et les sous-entendus sur le trafic qui s'y opère. Quand Diego évoque Zorro, Rojas est tout fier de montrer son garde du corps engagé pour l'occasion. Juan Vigueras est un mercenaire et un tueur assez réputé. Diego finit par continuer sa route.
Il rencontre le frère Filipe accompagné d'une jeune fille, Anita Rizuto qui lui demande son aide. Son frère Carlos a disparu. Elle est très inquiète. Elle annonce avoir demandé l'aide du capitaine Sanchez. Le regard échangé entre Diego et Filipe en dit long. Le jeune caballero rassure Anita et lui promet de voir ce qu'il peut faire.
Diego décide de partir avec Bernardo vers son ranch. Il se rapproche ainsi de l'endroit où compte s'installer la caravane pour la nuit. Ils croisent Rojas qui ne peut s'empêcher de se moquer du jeune hidalgo trop efféminé à son goût. La nuit venue, Zorro entre en scène.
Il se dirige tout d'abord à la taverne. Il y constate que Vigueras s'y trouve. Il y joue aux cartes. Il réfréne son impulsion de le défier de suite. Il a un autre plan. Il se rend sur la route que l'homme doit emprunter pour revenir à la caravane et attend patiemment.
Le mercenaire finit par arriver. Il est en compagnie d'un autre homme. Qu'importe, Zorro se montre et l'insulte. Tout va alors très vite, l'homme qui accompagne sort son pistolet et tire. Il loupe sa cible. Vigueras a sorti son épée et le duel à cheval commence. Le combat est acharné face au tueur professionnel mais Zorro trouve la faille. Il constate que l'homme qui était avec Vigueras s'est enfui et lui emboite le pas laissant le cadavre de son adversaire sur place.
Le ranchero a trop d'avance pour notre héros malgré son cheval exceptionnel. Il arrive tout de même à temps pour constater que la situation va finalement évoluer en sa faveur. L'homme fait son rapport à Rojas qui est en compagnie du capitaine Sanchez et du sergent Garcia. Dès qu'ils sont mis au courant de l'affaire, ils prennent leurs hommes et décident d'aller intercepter Zorro laissant le camp sans surveillance.
Zorro fait irruption et menace les quelques hommes présents de son pistolet. Il demande à ce que tout les chariots soient vidés de leur prisonniers. Carlos Rizuto en fait partie. Il lui demande de rentrer se réfugier auprès du frère Filipe. Une fois les hommes dispersés, Zorro sort son fouet et Rojas déguste. Il met ensuite le feu aux chariots et quitte le camp en recommandant au marchand en sang de quitter la région.
Il donne le cheval et son costume à Bernardo et Diego rentre au ranch tranquillement pour savourer un livre de poésie.
Pas grand chose à rajouter sur ce récit. McCulley déroule et recycle beaucoup de situations mais ça reste tout de même agréable à lire.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
29) Zorro’s Moment Of Fear (publié dans West en décembre 1946)
Aux abords d'un campement de commerçants très proche de Los Angeles, Zorro est à l'affût. Il observe Marcos Fabela en compagnie de deux hommes autour du feu. Ils semblent attendre quelqu'un.
Deux paysans ne tardent pas à arriver. Ils ont avec eux des peaux non marquées qu'ils proposent à Fabela. Les deux naïfs ne tardent pas à se rendre compte qu'ils se sont fait avoir. Le commerçant les menaçant de révéler le vol au propriétaire. Ils repartent les mains vides.
Zorro les rejoint assez vite et les sermonne. Il leur demande de faire demi-tour et d'aller récupérer les peaux avant que le propriétaire ne se rendent compte du vol. Lui va s'occuper des escrocs.
Zorro revient au camp et surprend les trois hommes. Il les menace de son pistolet et sort son fouet pour leur administrer une leçon. Fabela essaie bien de sortir son arme mais un coup sur la main le lui fait lâcher.
Zorro commet à ce moment-là une erreur. L'un des hommes parvient à se glisser hors de portée et s'enfuit en hurlant. Quand il s'en rend compte, Il est trop tard. Le sergent Garcia, de retour d'une patrouille a entendu les cris et arrive avec ses hommes. Zorro préfère déguerpir.
Il se remet à l'affût et constate que la situation n'est pas en sa faveur. Garcia, après avoir écouté les explications de Fabela, décide de l'emmener auprès du capitaine Sanchez. Ses hommes ont capturés les deux paysans qui traînaient aux alentours. Zorro s'inquiète pour eux et décide de suivre le groupe sur une voie parallèle.
Une Nouvelle frayeur l'attend alors qu'ils sont presque arrivés au village. Un groupe de caballeros se dirige à sa rencontre, heureusement, il parvient à se cacher et ils passent sans le voir.
Garcia mène les hommes au presidio. Zorro se glisse jusqu'au bâtiment et se rapproche de l'endroit où il y a de la lumière. Fabela prend un verre avec les soldats. Les deux paysans ont été emmené dans le bureau de Sanchez qui désire les interroger. Connaissent-ils l'identité de Zorro ? Devant la réponse négative, le capitaine s'énerve, les traite de menteurs et envoie Garcia chercher des fers chaud pour faire avouer ces récalcitrants.
Zorro sait qu'il n'y a pas de temps à perdre. Il s'introduit dans la pièce, barricade la porte et menace Sanchez qui a commis l'erreur de laisser son épée sur la table hors de portée. Zorro fait sortir les paysans par la fenêtre, indique à Sanchez que personne ne connait son identité et lui propose de régler leur différent à l'épée.
Le combat est interrompu par le retour de Garcia. Zorro sait qu'il n'a pas beaucoup de temps pour agir avant que la porte ne cède, il repasse par la fenêtre et s'éloigne pour se cacher. Les soldats ne savent pas où chercher et abandonnent assez vite les recherches.
Zorro retrouve les deux paysans à l'extérieur du village et leur demande de le suivre au camp où il ne reste plus qu'un seul homme sur place. La vue du renard suffit à le paralyser d'effroi. Les paysans récupèrent les peaux. Zorro laisse un message pour Fabela qui doit quitter la région rapidement sous peine de représailles
Zorro reprend le chemin de l'hacienda pressé de raconter cette aventure à son père.
Une petite coquille dans cette illustration où le nom de Fabela est transformé en Fabola.
J'ai vraiment eu l'impression de lire un comics sans images du golden age en découvrant cette histoire où pour la première fois, il n'y a aucune introduction avec le personnage de Diego qui n'apparait pas du tout dans ce récit.
Un petit changement narratif qui fait du bien.
Aux abords d'un campement de commerçants très proche de Los Angeles, Zorro est à l'affût. Il observe Marcos Fabela en compagnie de deux hommes autour du feu. Ils semblent attendre quelqu'un.
Deux paysans ne tardent pas à arriver. Ils ont avec eux des peaux non marquées qu'ils proposent à Fabela. Les deux naïfs ne tardent pas à se rendre compte qu'ils se sont fait avoir. Le commerçant les menaçant de révéler le vol au propriétaire. Ils repartent les mains vides.
Zorro les rejoint assez vite et les sermonne. Il leur demande de faire demi-tour et d'aller récupérer les peaux avant que le propriétaire ne se rendent compte du vol. Lui va s'occuper des escrocs.
Zorro revient au camp et surprend les trois hommes. Il les menace de son pistolet et sort son fouet pour leur administrer une leçon. Fabela essaie bien de sortir son arme mais un coup sur la main le lui fait lâcher.
Zorro commet à ce moment-là une erreur. L'un des hommes parvient à se glisser hors de portée et s'enfuit en hurlant. Quand il s'en rend compte, Il est trop tard. Le sergent Garcia, de retour d'une patrouille a entendu les cris et arrive avec ses hommes. Zorro préfère déguerpir.
Il se remet à l'affût et constate que la situation n'est pas en sa faveur. Garcia, après avoir écouté les explications de Fabela, décide de l'emmener auprès du capitaine Sanchez. Ses hommes ont capturés les deux paysans qui traînaient aux alentours. Zorro s'inquiète pour eux et décide de suivre le groupe sur une voie parallèle.
Une Nouvelle frayeur l'attend alors qu'ils sont presque arrivés au village. Un groupe de caballeros se dirige à sa rencontre, heureusement, il parvient à se cacher et ils passent sans le voir.
Garcia mène les hommes au presidio. Zorro se glisse jusqu'au bâtiment et se rapproche de l'endroit où il y a de la lumière. Fabela prend un verre avec les soldats. Les deux paysans ont été emmené dans le bureau de Sanchez qui désire les interroger. Connaissent-ils l'identité de Zorro ? Devant la réponse négative, le capitaine s'énerve, les traite de menteurs et envoie Garcia chercher des fers chaud pour faire avouer ces récalcitrants.
Zorro sait qu'il n'y a pas de temps à perdre. Il s'introduit dans la pièce, barricade la porte et menace Sanchez qui a commis l'erreur de laisser son épée sur la table hors de portée. Zorro fait sortir les paysans par la fenêtre, indique à Sanchez que personne ne connait son identité et lui propose de régler leur différent à l'épée.
Le combat est interrompu par le retour de Garcia. Zorro sait qu'il n'a pas beaucoup de temps pour agir avant que la porte ne cède, il repasse par la fenêtre et s'éloigne pour se cacher. Les soldats ne savent pas où chercher et abandonnent assez vite les recherches.
Zorro retrouve les deux paysans à l'extérieur du village et leur demande de le suivre au camp où il ne reste plus qu'un seul homme sur place. La vue du renard suffit à le paralyser d'effroi. Les paysans récupèrent les peaux. Zorro laisse un message pour Fabela qui doit quitter la région rapidement sous peine de représailles
Zorro reprend le chemin de l'hacienda pressé de raconter cette aventure à son père.
Une petite coquille dans cette illustration où le nom de Fabela est transformé en Fabola.
J'ai vraiment eu l'impression de lire un comics sans images du golden age en découvrant cette histoire où pour la première fois, il n'y a aucune introduction avec le personnage de Diego qui n'apparait pas du tout dans ce récit.
Un petit changement narratif qui fait du bien.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
30) Zorro Saves His Honor (publié dans West en février 1947)
Don Alejandro et Diego reçoivent la visite de leur intendant Pedro Patino. Il vient leur annoncer que plusieurs bêtes de leur troupeau ont été retrouvés mortes et dépecés. Le plus inquiétant étant qu'à chaque fois, le signe Z est gravé à proximité. Père et fils échangent un regard complice.
La conversation est interrompue par l'arrivée du capitaine Sanchez venant signaler la même chose. Il se propose d'envoyer Garcia et un détachement afin de mettre la main sur le renard qui semble à ses yeux coupable. Alejandro et Diego annoncent aussi leur intention de se rendre sur place avec Patino. Avant de partir, Diego donne ses recommandations à Bernardo.
Sur la route, Alejandro fait une halte pour faire le plein de provisions. Pendant qu'il est dans la boutique, Diego est abordé par un homme. José Saldivar se dit marchand et propose ses victuailles. Diego le renvoie à son intendant qui gère ce genre d'achat. L'homme se retire vexé.
La nuit venue, Zorro entre en scène. Il s'élance dans la ravine où les vaches mortes ont été retrouvées. Il ne tarde pas à entendre des voix qui murmurent aux alentours d'un troupeau. Une fois localisées, Zorro repère un peu plus loin Garcia et son détachement. À la suite d'un bruit qu'il trouve suspect, le sergent envoie ses hommes pendant qu'il reste en retrait. Une aubaine pour le renard qui attend que les soldats se soit éloignés pour tomber sur Garcia, le désarçonne, le ligote, le bâillonne et le cache à l'ombre d'un rocher.
Il repart vers l'endroit où il a entendu les voix. Il distingue deux paysans qui ont dépecé des bêtes été semblent attendre quelqu'un. Zorro patiente aussi. Une ombre ne tarde pas à se montrer et à s'adresser aux deux hommes. Zorro reconnaît Saldivar. La transaction terminée et la lettre Z gravée sur un rocher, chacun repart de son côté. Zorro suit le marchand et le maîtrise très vite. Quelques coups de fouet pour la punition et Zorro ramène son prisonnier auprès du sergent Garcia.
Saldivar ne veut pas avouer dans un premier temps être derrière cette histoire de bêtes tués mais de nouveaux coups de fouet ont raison de sa volonté. Il avoue tout. Zorro libère Garcia et part rapidement. Les soldats à la recherche de leur officier arrivent au même moment. Garcia met Saldivar en état d'arrestation.
Zorro rentre au ranch, se change et retrouve son père à qui il promet de raconter son aventure de la nuit après quelques heures de sommeil.
Une histoire qui vogue sur la précédente sans grande originalité mais toujours sympa à lire.
Don Alejandro et Diego reçoivent la visite de leur intendant Pedro Patino. Il vient leur annoncer que plusieurs bêtes de leur troupeau ont été retrouvés mortes et dépecés. Le plus inquiétant étant qu'à chaque fois, le signe Z est gravé à proximité. Père et fils échangent un regard complice.
La conversation est interrompue par l'arrivée du capitaine Sanchez venant signaler la même chose. Il se propose d'envoyer Garcia et un détachement afin de mettre la main sur le renard qui semble à ses yeux coupable. Alejandro et Diego annoncent aussi leur intention de se rendre sur place avec Patino. Avant de partir, Diego donne ses recommandations à Bernardo.
Sur la route, Alejandro fait une halte pour faire le plein de provisions. Pendant qu'il est dans la boutique, Diego est abordé par un homme. José Saldivar se dit marchand et propose ses victuailles. Diego le renvoie à son intendant qui gère ce genre d'achat. L'homme se retire vexé.
La nuit venue, Zorro entre en scène. Il s'élance dans la ravine où les vaches mortes ont été retrouvées. Il ne tarde pas à entendre des voix qui murmurent aux alentours d'un troupeau. Une fois localisées, Zorro repère un peu plus loin Garcia et son détachement. À la suite d'un bruit qu'il trouve suspect, le sergent envoie ses hommes pendant qu'il reste en retrait. Une aubaine pour le renard qui attend que les soldats se soit éloignés pour tomber sur Garcia, le désarçonne, le ligote, le bâillonne et le cache à l'ombre d'un rocher.
Il repart vers l'endroit où il a entendu les voix. Il distingue deux paysans qui ont dépecé des bêtes été semblent attendre quelqu'un. Zorro patiente aussi. Une ombre ne tarde pas à se montrer et à s'adresser aux deux hommes. Zorro reconnaît Saldivar. La transaction terminée et la lettre Z gravée sur un rocher, chacun repart de son côté. Zorro suit le marchand et le maîtrise très vite. Quelques coups de fouet pour la punition et Zorro ramène son prisonnier auprès du sergent Garcia.
Saldivar ne veut pas avouer dans un premier temps être derrière cette histoire de bêtes tués mais de nouveaux coups de fouet ont raison de sa volonté. Il avoue tout. Zorro libère Garcia et part rapidement. Les soldats à la recherche de leur officier arrivent au même moment. Garcia met Saldivar en état d'arrestation.
Zorro rentre au ranch, se change et retrouve son père à qui il promet de raconter son aventure de la nuit après quelques heures de sommeil.
Une histoire qui vogue sur la précédente sans grande originalité mais toujours sympa à lire.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
31) Zorro And The Pirate (publié dans West en mars 1947)
En chemin pour aller rendre visite au frère Filipe, Diego rencontre une vieille connaissance : l'ancien pirate Bardoso qui avait quitté Los Angeles il y a quelques temps. Les deux amis sont heureux de se retrouver. Bardoso explique qu'il a traîné à droite et à gauche en devenant pêcheur. Récemment, il a été approché par des personnes assez louches qui lui proposaient de se joindre à elles. C'est la raison de son retour.
Diego veut en savoir plus et Bardoso ne se fait pas prier. Carlos Salazar, un mercenaire recrutait des hommes pour une mission bien précise, abattre et démasquer Zorro. Il a été engagé par le gouverneur qui lui a donné carte blanche. Pour que son homme de main soit tranquille, le haut fonctionnaire a appelé le capitaine de la garnison à Monterey et laissé le sergent Garcia, plus manipulable au commandement avec instructions de se mettre au service de son envoyé.
Diego confirme que le capitaine a bien quitté le village la veille. Bardoso indique que Salazar et ses cinq hommes sont arrivés à la taverne. Les deux hommes se séparent. Diego va trainer près de l'établissement. Il entend un mélange de rire et de cris de douleur. Un paysan sort précipitamment suivi par un homme que Diego identifie comme étant Salazar. Diego demande au paysan de déguerpir. Salazar s'en prend à lui verbalement mais avant que la situation ne dégénère, le sergent Garcia intervient en présentant le jeune hidalgo, ça calme le mercenaire qui rentre à l'intérieur.
En quelques mots échangés avec Garcia, Diego se rend compte qu'il n'apprécie pas non plus le nouveau venu mais qu'il a les mains liées. Diego va finalement retrouvé le frère Filipe au courant de l'histoire qui se félicite que Bardoso soit rentré à temps pour les prévenir. De retour à l'hacienda, Diego convoque Bernardo afin de se tenir prêt à sortir à la nuit.
Zorro se rend tout d'abord au presidio. Il passe au galop devant la sentinelle à qui il lance un message pour Garcia lui demandant de ne pas intervenir. Une fois la missive lu, le sergent se retire dans ses quartiers pour écrire des rapports demandant à n'être dérangé sous aucun prétexte.
Le renard va ensuite du côté de la taverne. Un feu a été allumé à l'extérieur et un paysan est attaché à un poteau ayant été torturé. Salazar est présent avec l'un de ses hommes. Zorro met son cheval au galop et passe devant eux avant de disparaitre dans la nuit. L'homme de main a sauté sur son cheval pour le poursuivre. Zorro le contourne et lui tombe dessus. Le fouet entre en œuvre pour désarmer le poursuivant qui avait sorti son pistolet. Jeté au bas de son cheval, il est mis hors-jeu.
Zorro repart vers la taverne à temps pour voir que Garcia et quelques hommes ont rejoint Salazar qui sermonne le sergent de ne pas avoir été présent lors de l'apparition de leur cible. Le soldat annonce qu'il va lancer des recherches. Salazar envoie deux hommes avec lui et dispose les deux autres aux alentours en embuscade.
Zorro attend le départ de la troupe et une fois sûr, il s'élance une nouvelle fois au galop pour empêcher Salazar de passer ses nerfs sur son prisonnier. Il réussit à faire sortir les deux hommes cachés qui se lancent à sa suite. Au détour d'un sentier, Bernardo prend la suite et le renard a désormais le champ libre pour s'occuper de la menace principale.
Il revient sur la place où Salazar furieux fait les cent pas. Il aperçoit aussi le frère Filipe et quelques paysans attendant de pouvoir délivrer le prisonnier torturé. Zorro s'élance une nouvelle fois sortant son pistolet. Salazar le voit et riposte. Les deux coups ne touchent pas leur cible mais Zorro a sorti son fouet et il entre en action.
Soudain, les deux hommes qui poursuivaient Bernardo reviennent. L'attention de Zorro est détournée. Salazar essaie d'en profiter en brandissant un autre pistolet mais le renard en a aussi un deuxième prêt. Il est plus rapide. Le mercenaire s'écroule. Zorro sort sa lame et se rue sur les deux hommes de main qui arrive. Le premier tombe rapidement de sa monture transpercé. Le second essaie de tirer mais un coup d'épée dévie le coup et un coup d'épaule le désarçonne.
C'est au tour de Garcia d'être de retour. De la taverne sort Bardoso qui s'élance sur Zorro épée à la main à la grande surprise du renard. Très vite, l'ancien pirate lui dit de s'enfuir et fait semblant d'être déséquilibré bloquant le passage quelques secondes permettant à Zorro de s'échapper.
Il rentre rapidement à l'hacienda, donne son costume à Bernardo et retrouve son père pour un compte rendu.
Voici une histoire pas plus longue que les précédentes mais qui fourmille d'action. La relation Diego/Bardoso est identique à celle mise en place dans les récits d'Argosy. Si le pirate semble être au courant de la double identité du héros, les conversations restent toujours très évasives et pleines de sous-entendus.
J'ai passé un très bon moment.
En chemin pour aller rendre visite au frère Filipe, Diego rencontre une vieille connaissance : l'ancien pirate Bardoso qui avait quitté Los Angeles il y a quelques temps. Les deux amis sont heureux de se retrouver. Bardoso explique qu'il a traîné à droite et à gauche en devenant pêcheur. Récemment, il a été approché par des personnes assez louches qui lui proposaient de se joindre à elles. C'est la raison de son retour.
Diego veut en savoir plus et Bardoso ne se fait pas prier. Carlos Salazar, un mercenaire recrutait des hommes pour une mission bien précise, abattre et démasquer Zorro. Il a été engagé par le gouverneur qui lui a donné carte blanche. Pour que son homme de main soit tranquille, le haut fonctionnaire a appelé le capitaine de la garnison à Monterey et laissé le sergent Garcia, plus manipulable au commandement avec instructions de se mettre au service de son envoyé.
Diego confirme que le capitaine a bien quitté le village la veille. Bardoso indique que Salazar et ses cinq hommes sont arrivés à la taverne. Les deux hommes se séparent. Diego va trainer près de l'établissement. Il entend un mélange de rire et de cris de douleur. Un paysan sort précipitamment suivi par un homme que Diego identifie comme étant Salazar. Diego demande au paysan de déguerpir. Salazar s'en prend à lui verbalement mais avant que la situation ne dégénère, le sergent Garcia intervient en présentant le jeune hidalgo, ça calme le mercenaire qui rentre à l'intérieur.
En quelques mots échangés avec Garcia, Diego se rend compte qu'il n'apprécie pas non plus le nouveau venu mais qu'il a les mains liées. Diego va finalement retrouvé le frère Filipe au courant de l'histoire qui se félicite que Bardoso soit rentré à temps pour les prévenir. De retour à l'hacienda, Diego convoque Bernardo afin de se tenir prêt à sortir à la nuit.
Zorro se rend tout d'abord au presidio. Il passe au galop devant la sentinelle à qui il lance un message pour Garcia lui demandant de ne pas intervenir. Une fois la missive lu, le sergent se retire dans ses quartiers pour écrire des rapports demandant à n'être dérangé sous aucun prétexte.
Le renard va ensuite du côté de la taverne. Un feu a été allumé à l'extérieur et un paysan est attaché à un poteau ayant été torturé. Salazar est présent avec l'un de ses hommes. Zorro met son cheval au galop et passe devant eux avant de disparaitre dans la nuit. L'homme de main a sauté sur son cheval pour le poursuivre. Zorro le contourne et lui tombe dessus. Le fouet entre en œuvre pour désarmer le poursuivant qui avait sorti son pistolet. Jeté au bas de son cheval, il est mis hors-jeu.
Zorro repart vers la taverne à temps pour voir que Garcia et quelques hommes ont rejoint Salazar qui sermonne le sergent de ne pas avoir été présent lors de l'apparition de leur cible. Le soldat annonce qu'il va lancer des recherches. Salazar envoie deux hommes avec lui et dispose les deux autres aux alentours en embuscade.
Zorro attend le départ de la troupe et une fois sûr, il s'élance une nouvelle fois au galop pour empêcher Salazar de passer ses nerfs sur son prisonnier. Il réussit à faire sortir les deux hommes cachés qui se lancent à sa suite. Au détour d'un sentier, Bernardo prend la suite et le renard a désormais le champ libre pour s'occuper de la menace principale.
Il revient sur la place où Salazar furieux fait les cent pas. Il aperçoit aussi le frère Filipe et quelques paysans attendant de pouvoir délivrer le prisonnier torturé. Zorro s'élance une nouvelle fois sortant son pistolet. Salazar le voit et riposte. Les deux coups ne touchent pas leur cible mais Zorro a sorti son fouet et il entre en action.
Soudain, les deux hommes qui poursuivaient Bernardo reviennent. L'attention de Zorro est détournée. Salazar essaie d'en profiter en brandissant un autre pistolet mais le renard en a aussi un deuxième prêt. Il est plus rapide. Le mercenaire s'écroule. Zorro sort sa lame et se rue sur les deux hommes de main qui arrive. Le premier tombe rapidement de sa monture transpercé. Le second essaie de tirer mais un coup d'épée dévie le coup et un coup d'épaule le désarçonne.
C'est au tour de Garcia d'être de retour. De la taverne sort Bardoso qui s'élance sur Zorro épée à la main à la grande surprise du renard. Très vite, l'ancien pirate lui dit de s'enfuir et fait semblant d'être déséquilibré bloquant le passage quelques secondes permettant à Zorro de s'échapper.
Il rentre rapidement à l'hacienda, donne son costume à Bernardo et retrouve son père pour un compte rendu.
Voici une histoire pas plus longue que les précédentes mais qui fourmille d'action. La relation Diego/Bardoso est identique à celle mise en place dans les récits d'Argosy. Si le pirate semble être au courant de la double identité du héros, les conversations restent toujours très évasives et pleines de sous-entendus.
J'ai passé un très bon moment.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
32) Zorro Beats the Drums (publié dans West en avril 1947)
Le sergent Garcia sort de la taverne attiré par un tumulte sur la place du village. Un chariot sur lequel se trouve un homme habillé en couleurs vives tape sur un énorme tambour attirant la curiosité des habitants. Mais ce qui interpelle surtout l'attention du soldat est que le véhicule est tiré par un colosse attaché comme un bœuf. À ses côtés, un ours tient la même fonction. Un chien va et vient autour du chariot.
Garcia va à la rencontre de l'attelage et questionne le nouveau venu. Il s'agit de Carlos Favela qui se présente comme un artiste de cirque avec ses trois attractions, le chien Perro Amarillo, l'ours Faroz et le paysan Big Juan. Le sergent est assez choqué de voir l'homme traité comme un animal et et ne se gêne pas pour le faire remarquer.
Favela a l'accréditation du gouverneur pour jouer à Los Angeles. Le capitaine étant absent, c'est Garcia qui est en charge de la sécurité. S'il ne peut rien faire pour l'esclave, il demande tout de même à Favela d'arrêter de jouer du tambour pour la tranquillité des habitants.
Diego est arrivé entre temps et lui aussi est assez remonté contre le traitement dont bénéficie Juan. Alors que Favela lève son fouet contre le colosse, il intervient. Quand il sait qu'il a affaire à un membre de la famille Vega, Carlos se calme et l'invite à la représentation. Le chien sympathise immédiatement avec Diego.
Le spectacle a lieu après la sieste. Favela évite d'utiliser le tambour conformément aux ordres de Garcia. Les trois "artistes" effectuent leurs numéros sous les coups de fouets. La décision de Diego est prise. Zorro sera de sortie le soir même.
La nuit tombée, il revient aux abords de la place. Favela est à l'intérieur de l'auberge. Il a le champ libre pour se rendre à côté du petit chapiteau dressé. Il repère Big Juan mais ne désire pas être vu tout de suite. Sa cible, ce n'est pas lui. Il est repéré par Amarillo. Le chien se rue vers lui mais reconnaît l'homme qui a été gentil et se contente de le suivre.
En voyant le tambour, Zorro a une idée. Il commence à en jouer dans la nuit silencieuse. Garcia est le premier dehors très en colère. Favela est arrivé aussi sur place et c'est lui que le sergent accuse de tapage nocturne. Les explications du patron du cirque ne suffisent pas à calmer le soldat qui le menace d'amende en cas de récidive.
Une fois que le calme est revenu. Favela se dirige vers Juan fouet au poing. Il l'accuse d'avoir voulu lui créer des problèmes. Avant qu'il ait pu frapper, Zorro sort de l'ombre et c'est sa propre lanière qui entre en action. Favela sort un couteau qu'il lance mais loupe sa cible. En désespoir de cause, Il parvient tout de même entre deux coups de fouet à se retrouver devant son tambour qu'il frappe. Le bruit infernal fait une nouvelle fois sortir rapidement le sergent.
Zorro doit vite se retirer. Il calme Juan qui s'apprêtait à s'en prendre à son maître et récupère son cheval. Il n'a pas prévu que Perro Amarillo, qui ne le lâche pas d'une semelle se mette à le suive. Favela a convaincu le sergent que Zorro est dans le coin.
En entendant son chien s'éloigner, il indique que le canidé ne peut suivre qu'une personne avec laquelle il a sympathisé et le seul dans le village est Diego Vega. Garcia se rend immédiatement à l'hacienda de Don Alejandro.
Zorro a réussi à semer le chien. Bernardo, qui n'était pas loin, récupère costume et cheval. Diego est rentré à temps pour se montrer dans un état à moitié endormi à Garcia lors de son arrivée.
Une histoire frustrante qui aurait mérité une page ou deux de plus car finalement, on ne sait pas si la leçon donnée à Favela va améliorer la vie de Juan.
Le sergent Garcia sort de la taverne attiré par un tumulte sur la place du village. Un chariot sur lequel se trouve un homme habillé en couleurs vives tape sur un énorme tambour attirant la curiosité des habitants. Mais ce qui interpelle surtout l'attention du soldat est que le véhicule est tiré par un colosse attaché comme un bœuf. À ses côtés, un ours tient la même fonction. Un chien va et vient autour du chariot.
Garcia va à la rencontre de l'attelage et questionne le nouveau venu. Il s'agit de Carlos Favela qui se présente comme un artiste de cirque avec ses trois attractions, le chien Perro Amarillo, l'ours Faroz et le paysan Big Juan. Le sergent est assez choqué de voir l'homme traité comme un animal et et ne se gêne pas pour le faire remarquer.
Favela a l'accréditation du gouverneur pour jouer à Los Angeles. Le capitaine étant absent, c'est Garcia qui est en charge de la sécurité. S'il ne peut rien faire pour l'esclave, il demande tout de même à Favela d'arrêter de jouer du tambour pour la tranquillité des habitants.
Diego est arrivé entre temps et lui aussi est assez remonté contre le traitement dont bénéficie Juan. Alors que Favela lève son fouet contre le colosse, il intervient. Quand il sait qu'il a affaire à un membre de la famille Vega, Carlos se calme et l'invite à la représentation. Le chien sympathise immédiatement avec Diego.
Le spectacle a lieu après la sieste. Favela évite d'utiliser le tambour conformément aux ordres de Garcia. Les trois "artistes" effectuent leurs numéros sous les coups de fouets. La décision de Diego est prise. Zorro sera de sortie le soir même.
La nuit tombée, il revient aux abords de la place. Favela est à l'intérieur de l'auberge. Il a le champ libre pour se rendre à côté du petit chapiteau dressé. Il repère Big Juan mais ne désire pas être vu tout de suite. Sa cible, ce n'est pas lui. Il est repéré par Amarillo. Le chien se rue vers lui mais reconnaît l'homme qui a été gentil et se contente de le suivre.
En voyant le tambour, Zorro a une idée. Il commence à en jouer dans la nuit silencieuse. Garcia est le premier dehors très en colère. Favela est arrivé aussi sur place et c'est lui que le sergent accuse de tapage nocturne. Les explications du patron du cirque ne suffisent pas à calmer le soldat qui le menace d'amende en cas de récidive.
Une fois que le calme est revenu. Favela se dirige vers Juan fouet au poing. Il l'accuse d'avoir voulu lui créer des problèmes. Avant qu'il ait pu frapper, Zorro sort de l'ombre et c'est sa propre lanière qui entre en action. Favela sort un couteau qu'il lance mais loupe sa cible. En désespoir de cause, Il parvient tout de même entre deux coups de fouet à se retrouver devant son tambour qu'il frappe. Le bruit infernal fait une nouvelle fois sortir rapidement le sergent.
Zorro doit vite se retirer. Il calme Juan qui s'apprêtait à s'en prendre à son maître et récupère son cheval. Il n'a pas prévu que Perro Amarillo, qui ne le lâche pas d'une semelle se mette à le suive. Favela a convaincu le sergent que Zorro est dans le coin.
En entendant son chien s'éloigner, il indique que le canidé ne peut suivre qu'une personne avec laquelle il a sympathisé et le seul dans le village est Diego Vega. Garcia se rend immédiatement à l'hacienda de Don Alejandro.
Zorro a réussi à semer le chien. Bernardo, qui n'était pas loin, récupère costume et cheval. Diego est rentré à temps pour se montrer dans un état à moitié endormi à Garcia lors de son arrivée.
Une histoire frustrante qui aurait mérité une page ou deux de plus car finalement, on ne sait pas si la leçon donnée à Favela va améliorer la vie de Juan.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
33) Zorro's Strange Duel (publié dans West en mai 1947)
Diego et Alejandro supervisent le rassemblement d'un troupeau de moutons qu'ils partagent avec leur voisin. Cette opération s'avère délicate car le vieil ami de la famille a vendu ses terres et ses bêtes à Pedro Melendez , nouveau venu beaucoup moins sympathique.
Deux groupes de rancheros se partagent ainsi la tâche mais pour anticiper les tensions, le sergent Garcia et quelques hommes sont présents de même que le frère Filipe.
Cassara, l'intendant des Vega vient se plaindre de la conduite de son homologue du camp opposé. Là encore, un nouveau venu appelé José Amaro mandaté par le nouveau voisin. Il a tendance à jouer du fouet envers ses propres hommes.
Ils ne tardent pas à être témoin d'une scène violente envers un ouvrier dont le nez éclate sous un coup de lanière. Ils interviennent et la situation est sur le point de dégénérer quand Garcia s'en mêle. Amaro est prié de quitter les terres des Vega. La décision de Diego est prise. Zorro va être de sortie le soir même.
Avant de se mettre en chasse, il apprend où trouver l'homme. Cassara a espionné et rapporte qu'Amaro est retourné auprès de Melendez et que les deux hommes s'amusent aux dépend des rancheros. Diego prévient Bernardo de se tenir prêt.
Zorro se rend sur les terres de Melendez et ne tarde pas à entrevoir un triste spectacle. Amaro oblige un ranchero à danser au rythme des coups de fouet sous le regard amusé de son patron. Le sang du renard ne fait qu'un tour et il s'élance à cheval, pistolet au poing.
Il surprend les deux hommes qui implorent en apparence sa pitié car quand l'attention de Zorro est accaparé par Amaro, Melendez en profite pour sortir son arme. Heureusement, Zorro est le plus rapide et touché à l'estomac, le propriétaire s'écroule.
Soudain, un coup de fouet claque à ses oreilles. Il se retourne et c'est son masque qui se retrouve déchiré par un nouveau coup. Amaro est très à l'aise dans l'exercice. Zorro sort son propre fouet et riposte. Les lanières virevoltent de part et d'autre mais finalement, Zorro parvient à toucher son adversaire. Il recommande à l'homme à terre vaincu de quitter la région.
Garcia surgit à ce moment là. Cassara lui ayant fait le même rapport qu'à ses employeurs. Il met en état d'arrestation Amaro et s'arrange pour laisser Zorro prendre la fuite. Ce dernier, avec son masque déchiré a risqué gros mais rentre tout de même sans ennui à l'hacienda.
Une bonne histoire dont il est encore difficile de rendre l'intensité dramatique qui se passe dans les dialogues du début de récit particulièrement intéressants mais impossible à faire passer en résumé.
Une surprise pour le récit suivant. Il s'agit d'un court roman (ou d'une longue nouvelle) qui fait une certaine de pages sur mon intégrale alors que la plupart des histoires publiées dans West en faisaient environ une quinzaine en général. Il y a de grandes chances que je la résume en plusieurs fois.
Diego et Alejandro supervisent le rassemblement d'un troupeau de moutons qu'ils partagent avec leur voisin. Cette opération s'avère délicate car le vieil ami de la famille a vendu ses terres et ses bêtes à Pedro Melendez , nouveau venu beaucoup moins sympathique.
Deux groupes de rancheros se partagent ainsi la tâche mais pour anticiper les tensions, le sergent Garcia et quelques hommes sont présents de même que le frère Filipe.
Cassara, l'intendant des Vega vient se plaindre de la conduite de son homologue du camp opposé. Là encore, un nouveau venu appelé José Amaro mandaté par le nouveau voisin. Il a tendance à jouer du fouet envers ses propres hommes.
Ils ne tardent pas à être témoin d'une scène violente envers un ouvrier dont le nez éclate sous un coup de lanière. Ils interviennent et la situation est sur le point de dégénérer quand Garcia s'en mêle. Amaro est prié de quitter les terres des Vega. La décision de Diego est prise. Zorro va être de sortie le soir même.
Avant de se mettre en chasse, il apprend où trouver l'homme. Cassara a espionné et rapporte qu'Amaro est retourné auprès de Melendez et que les deux hommes s'amusent aux dépend des rancheros. Diego prévient Bernardo de se tenir prêt.
Zorro se rend sur les terres de Melendez et ne tarde pas à entrevoir un triste spectacle. Amaro oblige un ranchero à danser au rythme des coups de fouet sous le regard amusé de son patron. Le sang du renard ne fait qu'un tour et il s'élance à cheval, pistolet au poing.
Il surprend les deux hommes qui implorent en apparence sa pitié car quand l'attention de Zorro est accaparé par Amaro, Melendez en profite pour sortir son arme. Heureusement, Zorro est le plus rapide et touché à l'estomac, le propriétaire s'écroule.
Soudain, un coup de fouet claque à ses oreilles. Il se retourne et c'est son masque qui se retrouve déchiré par un nouveau coup. Amaro est très à l'aise dans l'exercice. Zorro sort son propre fouet et riposte. Les lanières virevoltent de part et d'autre mais finalement, Zorro parvient à toucher son adversaire. Il recommande à l'homme à terre vaincu de quitter la région.
Garcia surgit à ce moment là. Cassara lui ayant fait le même rapport qu'à ses employeurs. Il met en état d'arrestation Amaro et s'arrange pour laisser Zorro prendre la fuite. Ce dernier, avec son masque déchiré a risqué gros mais rentre tout de même sans ennui à l'hacienda.
Une bonne histoire dont il est encore difficile de rendre l'intensité dramatique qui se passe dans les dialogues du début de récit particulièrement intéressants mais impossible à faire passer en résumé.
Une surprise pour le récit suivant. Il s'agit d'un court roman (ou d'une longue nouvelle) qui fait une certaine de pages sur mon intégrale alors que la plupart des histoires publiées dans West en faisaient environ une quinzaine en général. Il y a de grandes chances que je la résume en plusieurs fois.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
34) A Task for Zorro (publié dans West en juin 1947)
Chapitres 1 à 4
C'est jour de réjouissances à Los Angeles. Les Vega préparent une grande fête dans leur ranch. Les nombreux rancheros doivent regrouper les différents troupeaux de bétail afin d'abattre quelques têtes nécessaires au grand repas prévu. Diego a été appelé par le frère Filipe.
Celui-ci lui explique que Zorro doit entrer en scène. De nombreuses bêtes ont été volées dans la région ces derniers mois. Une bande de brigands dont on ignore tout sévit dans le coin. Les autorités semblent impuissantes à l'arrêter. S'il n'a aucun nom à lui donner, le frère fait remarquer qu'un étranger qu'il garde à l'oeil est arrivé au village. Il serait américain.
L'homme en question est à la taverne. Le sergent Garcia ne tarde pas à venir prendre des renseignements. L'étranger s'exprime difficilement en espagnol. Il s'appelle Barney Burke. Il n'est que de passage pour rejoindre la côte et prendre un bateau. Il compte trouver un autre cheval pour continuer sa route et gagner un peu d'argent. Quand Garcia apprend que l'homme exerçait le métier de cowboy aux États-Unis, il lui propose de demander de demander aux Vega du travail. Burke dit qu'il va réfléchir.
Il s'isole dans un coin de la taverne pour siroter un verre et observer. Le patron le rejoint en compagnie d'un homme à l'allure arrogante. Le tavernier fait la présentation. Don Marcos Vargas est un noble qui a dilapidé une partie de la fortune familiale en jeux et boissons. Il propose à Burke de lui vendre l'un de ses chevaux. Assez réticent, l'américain décide finalement de suivre l'homme afin de voir la monture.
Une fois devant la bête, Burke a de sérieux doutes mais Vargas lui propose une course avec son propre cheval afin de lui prouver la supériorité du sien. Le notable qui juge indigne de se mesurer à un inférieur donne la charge à l'un de ses hommes, Pedro Ramirez.
La course autour de la place de Los Angeles prend forme. Les rancheros se sont réunis pour parier. Garcia et ses soldats sont aussi dans le public. C'est auprès du sergent que Diego prend les renseignements après être sorti de son entrevue avec le frère Filipe. Il est intéressé par la suite des évènements et s'installe pour observer.
C'est parti ! Les deux cavaliers sont au coude à coude pendant une grande partie du chemin mais alors qu'ils approchent de la ligne d'arrivée, Ramirez sort un fouet et il frappe son adversaire. Le cheval est touché et Burke prend un coup dans la figure qui lui ouvre le nez. Cette attitude qui permet à Ramirez de passer la ligne d'arrivée en premier provoque la colère des spectateurs.
Burke se précipite sur son adversaire pour en découdre. Garcia veut intervenir mais Diego l'en empêche en indiquant qu'il s'agit d'une affaire personnelle. Ramirez se fait rouer de coups alors que Vargas insulte l'américain. Ce dernier se retourne vers le notable mais cette fois-ci, le sergent intervient. Diego propose à Burke de prendre un verre à la taverne. Une fois installé à table et après quelques minutes de discussion, le jeune hidalgo lui propose de venir travailler et de vivre quelque temps au ranch des Vega.
À suivre...
L'illustration qui ouvre le récit sur l'intégrale. On peut émettre de sérieux doutes sur la correspondance avec cette histoire puisque le dessin est signé Pyles qui officiait sur Argosy lors des premières années de publication.
Ce court roman devrait s'inscrire dans la catégorie des longs récits. Il est référencé partout comme une nouvelle. Le fait d'avoir été publié en une fois dans West porte à confusion car il est bien plus long que "Mysterious Don Miguel" classé avec les romans.
un début très intéressant du fait de l'introduction d'un américain dans l'histoire. L'auteur insiste bien sur la méfiance des habitants envers cet étranger.
Chapitres 1 à 4
C'est jour de réjouissances à Los Angeles. Les Vega préparent une grande fête dans leur ranch. Les nombreux rancheros doivent regrouper les différents troupeaux de bétail afin d'abattre quelques têtes nécessaires au grand repas prévu. Diego a été appelé par le frère Filipe.
Celui-ci lui explique que Zorro doit entrer en scène. De nombreuses bêtes ont été volées dans la région ces derniers mois. Une bande de brigands dont on ignore tout sévit dans le coin. Les autorités semblent impuissantes à l'arrêter. S'il n'a aucun nom à lui donner, le frère fait remarquer qu'un étranger qu'il garde à l'oeil est arrivé au village. Il serait américain.
L'homme en question est à la taverne. Le sergent Garcia ne tarde pas à venir prendre des renseignements. L'étranger s'exprime difficilement en espagnol. Il s'appelle Barney Burke. Il n'est que de passage pour rejoindre la côte et prendre un bateau. Il compte trouver un autre cheval pour continuer sa route et gagner un peu d'argent. Quand Garcia apprend que l'homme exerçait le métier de cowboy aux États-Unis, il lui propose de demander de demander aux Vega du travail. Burke dit qu'il va réfléchir.
Il s'isole dans un coin de la taverne pour siroter un verre et observer. Le patron le rejoint en compagnie d'un homme à l'allure arrogante. Le tavernier fait la présentation. Don Marcos Vargas est un noble qui a dilapidé une partie de la fortune familiale en jeux et boissons. Il propose à Burke de lui vendre l'un de ses chevaux. Assez réticent, l'américain décide finalement de suivre l'homme afin de voir la monture.
Une fois devant la bête, Burke a de sérieux doutes mais Vargas lui propose une course avec son propre cheval afin de lui prouver la supériorité du sien. Le notable qui juge indigne de se mesurer à un inférieur donne la charge à l'un de ses hommes, Pedro Ramirez.
La course autour de la place de Los Angeles prend forme. Les rancheros se sont réunis pour parier. Garcia et ses soldats sont aussi dans le public. C'est auprès du sergent que Diego prend les renseignements après être sorti de son entrevue avec le frère Filipe. Il est intéressé par la suite des évènements et s'installe pour observer.
C'est parti ! Les deux cavaliers sont au coude à coude pendant une grande partie du chemin mais alors qu'ils approchent de la ligne d'arrivée, Ramirez sort un fouet et il frappe son adversaire. Le cheval est touché et Burke prend un coup dans la figure qui lui ouvre le nez. Cette attitude qui permet à Ramirez de passer la ligne d'arrivée en premier provoque la colère des spectateurs.
Burke se précipite sur son adversaire pour en découdre. Garcia veut intervenir mais Diego l'en empêche en indiquant qu'il s'agit d'une affaire personnelle. Ramirez se fait rouer de coups alors que Vargas insulte l'américain. Ce dernier se retourne vers le notable mais cette fois-ci, le sergent intervient. Diego propose à Burke de prendre un verre à la taverne. Une fois installé à table et après quelques minutes de discussion, le jeune hidalgo lui propose de venir travailler et de vivre quelque temps au ranch des Vega.
À suivre...
L'illustration qui ouvre le récit sur l'intégrale. On peut émettre de sérieux doutes sur la correspondance avec cette histoire puisque le dessin est signé Pyles qui officiait sur Argosy lors des premières années de publication.
Ce court roman devrait s'inscrire dans la catégorie des longs récits. Il est référencé partout comme une nouvelle. Le fait d'avoir été publié en une fois dans West porte à confusion car il est bien plus long que "Mysterious Don Miguel" classé avec les romans.
un début très intéressant du fait de l'introduction d'un américain dans l'histoire. L'auteur insiste bien sur la méfiance des habitants envers cet étranger.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 5 à 8
Burke finit par accepter la proposition tout en indiquant à Diego que sa grande ambition en venant dans la région est de réussir à capturer le bandit connu sous le nom de Zorro afin de percevoir la récompense promise par le gouverneur.
Les deux hommes se séparent. Il est convenu que Diego viennent rechercher l'américain dans quelques minutes le temps de récupérer sa carriole afin de l'accompagner au ranch. Burke sort de la taverne afin de préparer son cheval. Il est attendu par Vargas qui lui présente ses excuses. Il lui propose une association afin de lui permettre de gagner de l'argent. Burke reste aussi évasif que son interlocuteur au sujet de sa réponse. Il l'aperçoit quelques instants plus tard quitter la place en compagnie de Ramirez.
Diego est de retour avec la carriole conduite par l'un de ses employés. Don Alejandro est là aussi et fait connaissance de l'américain. Ils se mettent en route en direction du ranch. Burke sur son cheval ne tarde pas à prendre de l'avance sur la carriole plus lente.
Au détour d'un chemin surgissent deux hommes masqués armés de pistolet qui mettent en joue les occupants du chariot leur demandant de leur remettre argent et bijoux. Si l'employé lève rapidement les bras, Diego et Alejandro ont tous les deux la même idée, celle de s'emparer d'un pistolet se trouvant entre les deux sièges. Alejandro est le plus réactif mais pas assez rapide. Deux coups de feu éclatent affolant les chevaux. Le conducteur reprend les rênes et tentent de maîtriser l'attelage parti au galop. Diego s'occupe de son père touché sur le côté qui perd beaucoup de sang.
Le conducteur parvient à reprendre le contrôle. Diego saute en bas de la carriole pistolet en main. Il aperçoit deux cavaliers au grand galop dont l'un semble masqué. Le second vient vers lui, Il s'agit de Burke qui indique qu'il a entendu les coups de feu mais est arrivé trop tard. Ila juste eu le temps de voir le cavalier masqué abattre deux autres hommes avec qui il semblait de mèche et prendre la fuite. L'américain est très réactif. Il donne son cheval au conducteur afin qu'il parte en avant à l'hacienda prévenir Cassara, le régisseur de la situation pendant que lui prend les rênes de la carriole et que Diego s'occupe de son père.
À l'arrivée, tout est prêt et Alejandro, inconscient, est amené dans sa chambre. Burke demande tout le matériel disponible afin d'ôter la balle du corps. Il est aidé par Nita Cassara, la fille du régisseur. L'opération terminée avec succès, Diego, reconnaissant, annonce la nouvelle aux rancheros réunis à l'extérieur et présente Burke comme invité d'honneur. Les deux hommes ont ensuite une conversation sur l'attaque. Pour l'américain, l'homme masqué qui menait l'attaque et a tué ses complices ne peut être que Zorro. Diego lui explique que ce serait étonnant et totalement différent du comportement habituel du renard.
Burke se met ensuite à visiter l'endroit et pose des questions afin de se familiariser avec les méthodes des rancheros différentes de celles qu'il connaît. Le lendemain, il va prendre des nouvelles d'Alejandro. Il rencontre le sergent Garcia venu pour la même chose. La conversation s'engage automatiquement sur l'attaque de la veille. Les deux corps ont été retrouvés. Il s'agit de vauriens connus des autorités. Garcia répond la même chose que Diego quand Burke évoque que le tueur pourrait être Zorro.
Arrivé à l'hacienda, Burke a d'abord une conversation avec Nita qui ne lui est pas indifférente. Il apprend qu' Alejandro va mieux et fait la connaissance du frère Filipe venu lui aussi aux nouvelles lui donnant une troisième fois la même version sur l'attitude de Zorro.
Diego doit remplacer son père et se rendre compte que le rassemblement et l'abattage des bêtes pour la fête suit son cours. Burke l'accompagne. Cassara vient faire un rapport. Il semble qu'une cinquantaine de têtes aient été volées. Malgré tout, le travail continue. Burke observe notamment le rassemblement des moutons, autre activité du ranch Vega. Il avoue ne pas y connaître grand chose dans cet élevage.
À suivre...
L'aventure monte en puissance dans ces quatre chapitres. C'est passionnant à lire.
Burke finit par accepter la proposition tout en indiquant à Diego que sa grande ambition en venant dans la région est de réussir à capturer le bandit connu sous le nom de Zorro afin de percevoir la récompense promise par le gouverneur.
Les deux hommes se séparent. Il est convenu que Diego viennent rechercher l'américain dans quelques minutes le temps de récupérer sa carriole afin de l'accompagner au ranch. Burke sort de la taverne afin de préparer son cheval. Il est attendu par Vargas qui lui présente ses excuses. Il lui propose une association afin de lui permettre de gagner de l'argent. Burke reste aussi évasif que son interlocuteur au sujet de sa réponse. Il l'aperçoit quelques instants plus tard quitter la place en compagnie de Ramirez.
Diego est de retour avec la carriole conduite par l'un de ses employés. Don Alejandro est là aussi et fait connaissance de l'américain. Ils se mettent en route en direction du ranch. Burke sur son cheval ne tarde pas à prendre de l'avance sur la carriole plus lente.
Au détour d'un chemin surgissent deux hommes masqués armés de pistolet qui mettent en joue les occupants du chariot leur demandant de leur remettre argent et bijoux. Si l'employé lève rapidement les bras, Diego et Alejandro ont tous les deux la même idée, celle de s'emparer d'un pistolet se trouvant entre les deux sièges. Alejandro est le plus réactif mais pas assez rapide. Deux coups de feu éclatent affolant les chevaux. Le conducteur reprend les rênes et tentent de maîtriser l'attelage parti au galop. Diego s'occupe de son père touché sur le côté qui perd beaucoup de sang.
Le conducteur parvient à reprendre le contrôle. Diego saute en bas de la carriole pistolet en main. Il aperçoit deux cavaliers au grand galop dont l'un semble masqué. Le second vient vers lui, Il s'agit de Burke qui indique qu'il a entendu les coups de feu mais est arrivé trop tard. Ila juste eu le temps de voir le cavalier masqué abattre deux autres hommes avec qui il semblait de mèche et prendre la fuite. L'américain est très réactif. Il donne son cheval au conducteur afin qu'il parte en avant à l'hacienda prévenir Cassara, le régisseur de la situation pendant que lui prend les rênes de la carriole et que Diego s'occupe de son père.
À l'arrivée, tout est prêt et Alejandro, inconscient, est amené dans sa chambre. Burke demande tout le matériel disponible afin d'ôter la balle du corps. Il est aidé par Nita Cassara, la fille du régisseur. L'opération terminée avec succès, Diego, reconnaissant, annonce la nouvelle aux rancheros réunis à l'extérieur et présente Burke comme invité d'honneur. Les deux hommes ont ensuite une conversation sur l'attaque. Pour l'américain, l'homme masqué qui menait l'attaque et a tué ses complices ne peut être que Zorro. Diego lui explique que ce serait étonnant et totalement différent du comportement habituel du renard.
Burke se met ensuite à visiter l'endroit et pose des questions afin de se familiariser avec les méthodes des rancheros différentes de celles qu'il connaît. Le lendemain, il va prendre des nouvelles d'Alejandro. Il rencontre le sergent Garcia venu pour la même chose. La conversation s'engage automatiquement sur l'attaque de la veille. Les deux corps ont été retrouvés. Il s'agit de vauriens connus des autorités. Garcia répond la même chose que Diego quand Burke évoque que le tueur pourrait être Zorro.
Arrivé à l'hacienda, Burke a d'abord une conversation avec Nita qui ne lui est pas indifférente. Il apprend qu' Alejandro va mieux et fait la connaissance du frère Filipe venu lui aussi aux nouvelles lui donnant une troisième fois la même version sur l'attitude de Zorro.
Diego doit remplacer son père et se rendre compte que le rassemblement et l'abattage des bêtes pour la fête suit son cours. Burke l'accompagne. Cassara vient faire un rapport. Il semble qu'une cinquantaine de têtes aient été volées. Malgré tout, le travail continue. Burke observe notamment le rassemblement des moutons, autre activité du ranch Vega. Il avoue ne pas y connaître grand chose dans cet élevage.
À suivre...
L'aventure monte en puissance dans ces quatre chapitres. C'est passionnant à lire.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 9 à 12
De retour à l'hacienda, Diego découvre que Vargas, invité de la fête, est arrivé. Il prend des nouvelles d'Alejandro. Après le repas, les différents protagonistes se retirent dans leurs quartiers pour la sieste. Diego rend visite à son père qui lui fait part de ses soupçons au sujet de Burke. Diego reste prudent. Après tout, l'américain n'a eu aucune action prouvant qu'il est complice dans cette histoire. Il convoque Bernardo pour lui demander de préparer costume et cheval et de se rendre auprès de l'enclos où sont mis les chevaux des invités afin de vérifier si l'un d'entre eux sort sans prévenir.
Alors qu'il se repose, Diego reçoit la visite de Garcia qui a de mauvaises nouvelles. La rumeur selon laquelle Zorro serait à la tête de la bande qui vole le bétail et celui qui a blessé Don Alejandro s'est répandue comme une traînée de poudre parmi les rancheros qui veulent faire justice eux-mêmes en se mettant à la recherche du renard. Diego et Garcia retrouvent Vargas et Burke dans la pièce principale qui soutiennent aussi cette thèse. Un tumulte se fait entendre à l'extérieur. Les rancheros convergent vers l'hacienda.
Diego sort à leur rencontre. Les employés demandent la permission de se mettre à la recherche de Zorro afin de venger Alejandro. Cassara a rejoint son employeur. Ses conseils permettent à Diego de tempérer l'ardeur des hommes. Une partie tirée au sort se mettra en route pendant que l'autre continuera le rassemblement des bêtes.
La nuit venue, Diego retrouve Bernardo qui lui indique que Vargas a récupéré sa monture. Diego se change. Zorro va devoir être très prudent. Il aperçoit près de l'enclos des invités une forme. Il s'agit de Burke qui sort à son tour. Zorro lui emboite le pas qui l'entraîne sur la route de San Gabriel. L'américain quitte Soudain le chemin principal et se fait reconnaître d'un groupe qui campe un peu plus loin.
Zorro se rapproche discrètement pour écouter la conversation. Burke interroge le groupe sur sa présence en ce lieu. Est-ce qu'il travaille pour Zorro? Les hommes sont surpris. Ils déclarent qu'ils cherchent du travail et sont venus en demander aux Vega. Zorro se demande à quel jeu se prête Burke quand un bruit de chevaux le fait se retourner. Il s'agit de deux rancheros lancés sur ses traces qui l'ont aperçu. Zorro est coincé et n'a pas d'autre choix que de lancer son cheval au galop à travers le campement.
Burke qui était resté en selle se met lui aussi de la partie. Zorro qui connaît l’endroit comme sa poche, parvient à les semer et repart après avoir fait une boucle du côté du ranch. Il donne ses affaires à Bernardo qui prend la suite. En arrivant au niveau du corail des invités, il aperçoit un cavalier qui rentre. Il s’agit de Vargas. Très peu de temps s’écoule avant que Burke ne surgisse à son tour après avoir perdu sa trace. Les deux hommes se retrouvent face à face au moment où Garcia arrive à ce moment-là. Diego tend l’oreille.
Burke accuse Vargas d’être Zorro. Il explique à Garcia qu’il poursuivait le bandit avant de perdre sa trace. Comme par hasard, Vargas était lui aussi de sortie et vient de rentrer. Où était-il ? Vargas indique qu’il avait un rendez-vous galant. Garcia calme les deux hommes et leur propose de rentrer au ranch. Diego prend un passage qui lui permet d’arriver avant eux. Il fait le point avec son père et le frère. Ils n’en savent pas beaucoup plus à l’arrivée.
Lors du repas suivant, la tension est palpable. La question des absences de Vargas et de Burke la nuit précédente est abordée. Vargas donne une version quelque peu différente en indiquant que son épaule le faisait souffrir et qu’il est allé voir Ramirez qui est la mission de San Gabriel afin de faire un bandage.
Cassara vient trouver Diego pour lui indiquer que parmi les rancheros qui étaient partis à la recherche de Zorro, l’un d’entre eux n’était pas rentré. Celui qui l’accompagnait a perdu sa trace dans la nuit et ne l’a pas retrouvé. Diego demande à son régisseur de lancer les recherches. Lui-même s’y met. Il rencontre sur la route Ramirez qui s’excuse de son attitude durant la course. Il demande la permission à Diego de rendre visite à Vargas pour lui parler. Diego évoque la nuit précédente et le bandage évoqué lors du repas mais Ramirez indique qu’il n’a pas vu son patron depuis le jour de la course. Diego se demande pourquoi Vargas a ainsi menti.
A suivre…
De retour à l'hacienda, Diego découvre que Vargas, invité de la fête, est arrivé. Il prend des nouvelles d'Alejandro. Après le repas, les différents protagonistes se retirent dans leurs quartiers pour la sieste. Diego rend visite à son père qui lui fait part de ses soupçons au sujet de Burke. Diego reste prudent. Après tout, l'américain n'a eu aucune action prouvant qu'il est complice dans cette histoire. Il convoque Bernardo pour lui demander de préparer costume et cheval et de se rendre auprès de l'enclos où sont mis les chevaux des invités afin de vérifier si l'un d'entre eux sort sans prévenir.
Alors qu'il se repose, Diego reçoit la visite de Garcia qui a de mauvaises nouvelles. La rumeur selon laquelle Zorro serait à la tête de la bande qui vole le bétail et celui qui a blessé Don Alejandro s'est répandue comme une traînée de poudre parmi les rancheros qui veulent faire justice eux-mêmes en se mettant à la recherche du renard. Diego et Garcia retrouvent Vargas et Burke dans la pièce principale qui soutiennent aussi cette thèse. Un tumulte se fait entendre à l'extérieur. Les rancheros convergent vers l'hacienda.
Diego sort à leur rencontre. Les employés demandent la permission de se mettre à la recherche de Zorro afin de venger Alejandro. Cassara a rejoint son employeur. Ses conseils permettent à Diego de tempérer l'ardeur des hommes. Une partie tirée au sort se mettra en route pendant que l'autre continuera le rassemblement des bêtes.
La nuit venue, Diego retrouve Bernardo qui lui indique que Vargas a récupéré sa monture. Diego se change. Zorro va devoir être très prudent. Il aperçoit près de l'enclos des invités une forme. Il s'agit de Burke qui sort à son tour. Zorro lui emboite le pas qui l'entraîne sur la route de San Gabriel. L'américain quitte Soudain le chemin principal et se fait reconnaître d'un groupe qui campe un peu plus loin.
Zorro se rapproche discrètement pour écouter la conversation. Burke interroge le groupe sur sa présence en ce lieu. Est-ce qu'il travaille pour Zorro? Les hommes sont surpris. Ils déclarent qu'ils cherchent du travail et sont venus en demander aux Vega. Zorro se demande à quel jeu se prête Burke quand un bruit de chevaux le fait se retourner. Il s'agit de deux rancheros lancés sur ses traces qui l'ont aperçu. Zorro est coincé et n'a pas d'autre choix que de lancer son cheval au galop à travers le campement.
Burke qui était resté en selle se met lui aussi de la partie. Zorro qui connaît l’endroit comme sa poche, parvient à les semer et repart après avoir fait une boucle du côté du ranch. Il donne ses affaires à Bernardo qui prend la suite. En arrivant au niveau du corail des invités, il aperçoit un cavalier qui rentre. Il s’agit de Vargas. Très peu de temps s’écoule avant que Burke ne surgisse à son tour après avoir perdu sa trace. Les deux hommes se retrouvent face à face au moment où Garcia arrive à ce moment-là. Diego tend l’oreille.
Burke accuse Vargas d’être Zorro. Il explique à Garcia qu’il poursuivait le bandit avant de perdre sa trace. Comme par hasard, Vargas était lui aussi de sortie et vient de rentrer. Où était-il ? Vargas indique qu’il avait un rendez-vous galant. Garcia calme les deux hommes et leur propose de rentrer au ranch. Diego prend un passage qui lui permet d’arriver avant eux. Il fait le point avec son père et le frère. Ils n’en savent pas beaucoup plus à l’arrivée.
Lors du repas suivant, la tension est palpable. La question des absences de Vargas et de Burke la nuit précédente est abordée. Vargas donne une version quelque peu différente en indiquant que son épaule le faisait souffrir et qu’il est allé voir Ramirez qui est la mission de San Gabriel afin de faire un bandage.
Cassara vient trouver Diego pour lui indiquer que parmi les rancheros qui étaient partis à la recherche de Zorro, l’un d’entre eux n’était pas rentré. Celui qui l’accompagnait a perdu sa trace dans la nuit et ne l’a pas retrouvé. Diego demande à son régisseur de lancer les recherches. Lui-même s’y met. Il rencontre sur la route Ramirez qui s’excuse de son attitude durant la course. Il demande la permission à Diego de rendre visite à Vargas pour lui parler. Diego évoque la nuit précédente et le bandage évoqué lors du repas mais Ramirez indique qu’il n’a pas vu son patron depuis le jour de la course. Diego se demande pourquoi Vargas a ainsi menti.
A suivre…
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 13 à 16
Le disparu finit par être retrouvé. Diego le questionne sur les évènements de la nuit passée. Séparé de son compagnon de route, l’homme a été attiré par un feu autour duquel se trouvaient plusieurs hommes. Il a été aperçu et ils ont ouvert le feu sur lui. Touché à la jambe, il a pu prendre la fuite dans le noir mais a fini par perdre conscience. A son réveil, il a tout de suite pensé à rentrer malgré sa blessure. Il a tout de même aperçu les bandits diriger les bêtes pour les voler. Il a trouvé un ornement en argent venant vraisemblablement d’une selle. Diego récupère la pièce et envoie le ranchero se faire soigner.
Il retrouve le sergent Garcia à qui il rapporte les faits. Il comprend très vite que le soldat a reçu des ordres pour se mêler de cette histoire le moins possible, notamment pour aider la mission de San Gabriel dont les frères sont ouvertement hostiles au gouverneur. Il dit quand même à Diego qu’il a demandé des renseignements sur Burke à San Diego de Alcala, ville dans laquelle l’américain a annoncé y avoir passé quelque temps.
Les invités commencent à arriver au ranch. Lors du repas du midi, la tension est palpable à la table d’honneur. Vargas et Burke gardent le silence. Diego indique tout de même à Vargas que Ramirez le cherchait. Après le repas, chacun part de son côté pour la sieste. Diego remarque que Burke emboîte le pas à Vargas restant à bonne distance. Il retrouve son père en compagnie du frère Filipe qui lui donne des nouvelles rassurantes du blessé. Diego annonce son intention de ressortir la nuit. Cette fois-ci, il a donné l’ordre aux rancheros de rester dans leurs quartiers. Il n’aura plus qu’à faire attention à Garcia et ses hommes.
En se dirigeant vers ses quartiers, Diego entend des voix dans le patio. Il s’agit de Nita en conversation avec Vargas. Le ton mielleux de l’homme et la voix sèche de la jeune fille ne laissent pas planer de doutes sur la situation. Malgré le refus de Nita de poursuivre l'entretien, Vargas se fait plus pressant et se rapproche d’elle. Diego est prêt à intervenir mais il n’a pas le temps, Burke est déjà dans la pièce au moment où Vargas s’est emparé de Nita. La bousculade projette la jeune fille à terre. Burke frappe. Diego entre dans la pièce pour les séparer. Il est rejoint par Don Alejandro, le frère Filipe qui s’occupe de Nita et Garcia attiré par le bruit.
Les accusations fusent de part et d’autre. Vargas saigne à l’épaule. Burke sous-entend qu’il a été blessé lors de l’agression de Don Alejandro sous le masque de Zorro. Vargas, qui met en avant son lignage ne voulant pas en arriver aux mains avec un inférieur, accuse à son tour l’américain d’être le renard. Garcia essaie de régler la situation. Alejandro indique à Vargas que pour l’affront fait à Nita, il n’est plus le bienvenu et lui demande de quitter ses terres. Vert de rage, l’homme s’exécute.
Diego a réuni Cassara et les rancheros et leur redonne la consigne de ne pas sortir la nuit suivante sous aucun prétexte. Le régisseur étant chargé de surveiller tout le monde. Diego remercie Burke pour son intervention auprès de Nita. Une fois tout le monde dans ses quartiers, Diego rejoint en douce Bernardo et Zorro entre une nouvelle fois en scène.
Accompagné de Bernardo, il se rend auprès du corail des invités. Ils aperçoivent Burke qui en sort et décident de le suivre. La nuit ne facilite pas la traque et les deux hommes perdent la trace de l’américain. Zorro se sépare de Bernardo et pousse son cheval jusqu’à la mission de San Gabriel. Il se faufile et entend la voix du frère Filipe en conversation avec un autre moine. La discussion porte sur l’incident de la journée. Zorro apprend ainsi que Vargas est passé par ici et a récupéré Ramirez. Les deux hommes étant repartis assez vite.
Il décide de retrouver Bernardo à l’endroit où il l’a laissé. Il tombe sur Garcia et ses hommes qui le voient et engagent la poursuite. Il parvient facilement à les semer mais pour tomber sur Burke qui s’élance à son tour. Cette fois-ci, l’affaire est délicate car l’américain ne se laisse pas facilement duper. Malgré tout, Zorro connaît bien le coin et parvient in extremis à éviter une balle pour rejoindre Bernardo afin de lancer le subterfuge habituel. Le muet va entraîner le poursuivant à sa suite.
À suivre…
Le disparu finit par être retrouvé. Diego le questionne sur les évènements de la nuit passée. Séparé de son compagnon de route, l’homme a été attiré par un feu autour duquel se trouvaient plusieurs hommes. Il a été aperçu et ils ont ouvert le feu sur lui. Touché à la jambe, il a pu prendre la fuite dans le noir mais a fini par perdre conscience. A son réveil, il a tout de suite pensé à rentrer malgré sa blessure. Il a tout de même aperçu les bandits diriger les bêtes pour les voler. Il a trouvé un ornement en argent venant vraisemblablement d’une selle. Diego récupère la pièce et envoie le ranchero se faire soigner.
Il retrouve le sergent Garcia à qui il rapporte les faits. Il comprend très vite que le soldat a reçu des ordres pour se mêler de cette histoire le moins possible, notamment pour aider la mission de San Gabriel dont les frères sont ouvertement hostiles au gouverneur. Il dit quand même à Diego qu’il a demandé des renseignements sur Burke à San Diego de Alcala, ville dans laquelle l’américain a annoncé y avoir passé quelque temps.
Les invités commencent à arriver au ranch. Lors du repas du midi, la tension est palpable à la table d’honneur. Vargas et Burke gardent le silence. Diego indique tout de même à Vargas que Ramirez le cherchait. Après le repas, chacun part de son côté pour la sieste. Diego remarque que Burke emboîte le pas à Vargas restant à bonne distance. Il retrouve son père en compagnie du frère Filipe qui lui donne des nouvelles rassurantes du blessé. Diego annonce son intention de ressortir la nuit. Cette fois-ci, il a donné l’ordre aux rancheros de rester dans leurs quartiers. Il n’aura plus qu’à faire attention à Garcia et ses hommes.
En se dirigeant vers ses quartiers, Diego entend des voix dans le patio. Il s’agit de Nita en conversation avec Vargas. Le ton mielleux de l’homme et la voix sèche de la jeune fille ne laissent pas planer de doutes sur la situation. Malgré le refus de Nita de poursuivre l'entretien, Vargas se fait plus pressant et se rapproche d’elle. Diego est prêt à intervenir mais il n’a pas le temps, Burke est déjà dans la pièce au moment où Vargas s’est emparé de Nita. La bousculade projette la jeune fille à terre. Burke frappe. Diego entre dans la pièce pour les séparer. Il est rejoint par Don Alejandro, le frère Filipe qui s’occupe de Nita et Garcia attiré par le bruit.
Les accusations fusent de part et d’autre. Vargas saigne à l’épaule. Burke sous-entend qu’il a été blessé lors de l’agression de Don Alejandro sous le masque de Zorro. Vargas, qui met en avant son lignage ne voulant pas en arriver aux mains avec un inférieur, accuse à son tour l’américain d’être le renard. Garcia essaie de régler la situation. Alejandro indique à Vargas que pour l’affront fait à Nita, il n’est plus le bienvenu et lui demande de quitter ses terres. Vert de rage, l’homme s’exécute.
Diego a réuni Cassara et les rancheros et leur redonne la consigne de ne pas sortir la nuit suivante sous aucun prétexte. Le régisseur étant chargé de surveiller tout le monde. Diego remercie Burke pour son intervention auprès de Nita. Une fois tout le monde dans ses quartiers, Diego rejoint en douce Bernardo et Zorro entre une nouvelle fois en scène.
Accompagné de Bernardo, il se rend auprès du corail des invités. Ils aperçoivent Burke qui en sort et décident de le suivre. La nuit ne facilite pas la traque et les deux hommes perdent la trace de l’américain. Zorro se sépare de Bernardo et pousse son cheval jusqu’à la mission de San Gabriel. Il se faufile et entend la voix du frère Filipe en conversation avec un autre moine. La discussion porte sur l’incident de la journée. Zorro apprend ainsi que Vargas est passé par ici et a récupéré Ramirez. Les deux hommes étant repartis assez vite.
Il décide de retrouver Bernardo à l’endroit où il l’a laissé. Il tombe sur Garcia et ses hommes qui le voient et engagent la poursuite. Il parvient facilement à les semer mais pour tomber sur Burke qui s’élance à son tour. Cette fois-ci, l’affaire est délicate car l’américain ne se laisse pas facilement duper. Malgré tout, Zorro connaît bien le coin et parvient in extremis à éviter une balle pour rejoindre Bernardo afin de lancer le subterfuge habituel. Le muet va entraîner le poursuivant à sa suite.
À suivre…
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 17 à 20
La ruse, cette fois-ci , échoue. Burke ne rentre pas dans le jeu et poursuit ses recherches. Zorro, caché derrière un rocher, est en train de se débarrasser de son costume afin que Bernardo le récupère plus tard. Un faux mouvement de son cheval le trahit. Burke aperçoit la monture et se dirige vers elle. Il voit le costume abandonné. Diego a eu juste le temps de se mettre à couvert un peu plus loin. Au moment où l’américain s’est emparé des vêtements, Garcia et ses hommes surgissent, alertés par le coup de feu quelques minutes auparavant. Garcia est heureux, il vient de capturer enfin le hors-la-loi. Burke a beau essayer de se justifier, le sergent est trop content pour prêter attention à ses explications. Il met Burke en état d’arrestation, récupère costume et cheval et reprend le chemin du ranch.
Diego n’a pas attendu pour se précipiter vers l’endroit. Il retrouve Bernardo à qui il explique la situation puis rejoint ses quartiers par un passage secret pour revêtir une robe de chambre afin d’être prêt à accueillir Garcia qui ne tarde pas.
L’arrestation de Zorro fait grand bruit. Les rancheros veulent faire justice eux-mêmes. Diego, Alejandro et le père Filipe qui finit par les rejoindre doivent les tempérer et exiger de Garcia qu’il enferme le prisonnier dans un endroit du ranch où il sera facile de le garder et de le protéger. Diego lui montre l’endroit idéal dans une cabane près d’un enclos où est mis aussi le cheval noir et entreposé le costume de Zorro.
Tout ça est bien entendu fait pour pouvoir venir en aide au prisonnier en évitant les sentinelles postées. Quelques heures plus tard, Diego retrouve Bernardo. Pendant que le serviteur s’occupe du cheval et du costume, Diego se glisse le long de la cabane et établit le contact avec Burke en prenant la voix de Zorro. Il le prévient qu’il sera bientôt libre. Il retourne auprès de Cassara qui tente de canaliser la colère des rancheros. L’intendant indique à Diego que sa fille est bien triste après cette histoire. Diego le rassure. Garcia et ses hommes sont sur le qui-vive pour éviter tout débordement.
La nuit venue, Diego ressort en douce et récupère son costume et son cheval auprès de Bernardo. Il s’élance prudemment sur la route de San Gabriel et tombe sur Ramirez. Il le contourne et le met en joue. Il commence à l’interroger sur son implication dans le vol de bétail. Ramirez nie en bloc dans un premier temps mais Zorro remarque qu’il manque un ornement sur sa selle. Exactement ce que le ranchero blessé a trouvé et donné à Diego. Quand il sort de la pièce, Ramirez s’effondre et avoue tout. Il est bien impliqué dans les vols et le responsable de tout ceci est Vargas. Il donne à Zorro toutes les informations dont il a besoin. Zorro emmène ensuite son prisonnier auprès du sergent Garcia qui reste bouche bée en découvrant qu’il s’est trompé de personne, Zorro lui remet Ramirez qui une nouvelle fois se met à table. Zorro conseille au sergent de libérer Burke puis d’annoncer la nouvelle à tous les habitants du ranch notamment Nita avant de le rejoindre pour capturer le reste de la bande. Zorro part en avant.
Il ne faut pas longtemps avant que soldats et rancheros reviennent et tombent par surprise sur les voleurs regroupés dans un canyon. Il n’y a aucune résistance. Vargas feint de ne pas comprendre en affirmant être prisonnier de la bande alors qu’il les a surpris. Zorro sort de l’ombre et le traite de menteur. Vargas est estomaqué que Garcia n’arrête pas le bandit mais ce dernier ne bronche pas. Se sentant piégé, Vargas s'empare d’une épée. Zorro sort la sienne. Personne n’intervient et le duel commence. Il ne dure pas longtemps avant que le chef des voleurs ne gise au sol baignant dans son sang. Avant de rendre l’âme, il avoue être celui qui a blessé Alejandro. Zorro quitte rapidement les lieux sans que Garcia ne lève le petit doigt.
De retour au ranch, Diego enfile sa robe de chambre et sort à l’arrivée de la troupe en ayant l’air à moitié endormi. Garcia raconte les événements récents. Alejandro et Diego observent d’un œil attendri Burke et Nita enlacés à l’écart
Une très bonne histoire due notamment au fait que McCulley évite les situations redondantes qu'il avait tendance à reproduire dans les nouvelles précédentes.
Le personnage de Burke est interressant en développant la rencontre et le choc de deux cultures.
J'en profite ici pour souligner un point que j'ai mis dans mon résumé et que j'avais oublié de mentionner jusqu'à présent. Dans les récits, il est bien indiqué que la voix que prend Zorro est totalement différente de celle de Diego. Si on rajoute le fait que le personnage est représenté avec un masque intégral, il est bien compliqué de deviner qui se cache derrière.
Un détail souvent oublié dans les versions filmées.
La ruse, cette fois-ci , échoue. Burke ne rentre pas dans le jeu et poursuit ses recherches. Zorro, caché derrière un rocher, est en train de se débarrasser de son costume afin que Bernardo le récupère plus tard. Un faux mouvement de son cheval le trahit. Burke aperçoit la monture et se dirige vers elle. Il voit le costume abandonné. Diego a eu juste le temps de se mettre à couvert un peu plus loin. Au moment où l’américain s’est emparé des vêtements, Garcia et ses hommes surgissent, alertés par le coup de feu quelques minutes auparavant. Garcia est heureux, il vient de capturer enfin le hors-la-loi. Burke a beau essayer de se justifier, le sergent est trop content pour prêter attention à ses explications. Il met Burke en état d’arrestation, récupère costume et cheval et reprend le chemin du ranch.
Diego n’a pas attendu pour se précipiter vers l’endroit. Il retrouve Bernardo à qui il explique la situation puis rejoint ses quartiers par un passage secret pour revêtir une robe de chambre afin d’être prêt à accueillir Garcia qui ne tarde pas.
L’arrestation de Zorro fait grand bruit. Les rancheros veulent faire justice eux-mêmes. Diego, Alejandro et le père Filipe qui finit par les rejoindre doivent les tempérer et exiger de Garcia qu’il enferme le prisonnier dans un endroit du ranch où il sera facile de le garder et de le protéger. Diego lui montre l’endroit idéal dans une cabane près d’un enclos où est mis aussi le cheval noir et entreposé le costume de Zorro.
Tout ça est bien entendu fait pour pouvoir venir en aide au prisonnier en évitant les sentinelles postées. Quelques heures plus tard, Diego retrouve Bernardo. Pendant que le serviteur s’occupe du cheval et du costume, Diego se glisse le long de la cabane et établit le contact avec Burke en prenant la voix de Zorro. Il le prévient qu’il sera bientôt libre. Il retourne auprès de Cassara qui tente de canaliser la colère des rancheros. L’intendant indique à Diego que sa fille est bien triste après cette histoire. Diego le rassure. Garcia et ses hommes sont sur le qui-vive pour éviter tout débordement.
La nuit venue, Diego ressort en douce et récupère son costume et son cheval auprès de Bernardo. Il s’élance prudemment sur la route de San Gabriel et tombe sur Ramirez. Il le contourne et le met en joue. Il commence à l’interroger sur son implication dans le vol de bétail. Ramirez nie en bloc dans un premier temps mais Zorro remarque qu’il manque un ornement sur sa selle. Exactement ce que le ranchero blessé a trouvé et donné à Diego. Quand il sort de la pièce, Ramirez s’effondre et avoue tout. Il est bien impliqué dans les vols et le responsable de tout ceci est Vargas. Il donne à Zorro toutes les informations dont il a besoin. Zorro emmène ensuite son prisonnier auprès du sergent Garcia qui reste bouche bée en découvrant qu’il s’est trompé de personne, Zorro lui remet Ramirez qui une nouvelle fois se met à table. Zorro conseille au sergent de libérer Burke puis d’annoncer la nouvelle à tous les habitants du ranch notamment Nita avant de le rejoindre pour capturer le reste de la bande. Zorro part en avant.
Il ne faut pas longtemps avant que soldats et rancheros reviennent et tombent par surprise sur les voleurs regroupés dans un canyon. Il n’y a aucune résistance. Vargas feint de ne pas comprendre en affirmant être prisonnier de la bande alors qu’il les a surpris. Zorro sort de l’ombre et le traite de menteur. Vargas est estomaqué que Garcia n’arrête pas le bandit mais ce dernier ne bronche pas. Se sentant piégé, Vargas s'empare d’une épée. Zorro sort la sienne. Personne n’intervient et le duel commence. Il ne dure pas longtemps avant que le chef des voleurs ne gise au sol baignant dans son sang. Avant de rendre l’âme, il avoue être celui qui a blessé Alejandro. Zorro quitte rapidement les lieux sans que Garcia ne lève le petit doigt.
De retour au ranch, Diego enfile sa robe de chambre et sort à l’arrivée de la troupe en ayant l’air à moitié endormi. Garcia raconte les événements récents. Alejandro et Diego observent d’un œil attendri Burke et Nita enlacés à l’écart
Une très bonne histoire due notamment au fait que McCulley évite les situations redondantes qu'il avait tendance à reproduire dans les nouvelles précédentes.
Le personnage de Burke est interressant en développant la rencontre et le choc de deux cultures.
J'en profite ici pour souligner un point que j'ai mis dans mon résumé et que j'avais oublié de mentionner jusqu'à présent. Dans les récits, il est bien indiqué que la voix que prend Zorro est totalement différente de celle de Diego. Si on rajoute le fait que le personnage est représenté avec un masque intégral, il est bien compliqué de deviner qui se cache derrière.
Un détail souvent oublié dans les versions filmées.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
35) Zorro's Masked Menace (publié dans West en juillet 1947)
La fête tourne au cauchemar. Trois couples de jeunes mariés parmi lesquels se trouve un berger du ranch Vega savoure leur union quand l’apparition d’un personnage masqué sur un cheval noir apparait. Pensant avoir affaire à Zorro, il l’accueille à bras ouvert. Hélas, la voix derrière le masque est loin d’être amicale et le nouveau venu leur demande de leur révéler où se cache le renard. Devant la surprise des jeunes couples qui ne peuvent lui répondre, l’homme s’empare de son fouet et leur administre une sévère correction avant de prendre le large.
La nouvelle parvient au ranch des Vega. Cassara, le régisseur, prévient ses patrons. La rumeur prétend que le vrai Zorro se trouvera la nuit suivante dans un canyon afin d’expliquer la situation aux habitants. Alejandro et Diego flairent l’embrouille. Ils décident d’aller se renseigner auprès des militaires pour connaître leurs intentions par rapport à cette lâche agression.
Quand ils arrivent à Los Angeles, père et fils rencontrent Marcos Ruiz, fils d’un ami dont la vie dissolue a terni l’image de sa famille. La rencontre n’a rien d’amicale. Ruiz est plutôt du genre nerveux. Il affiche son mépris envers Diego en faisant allusion à son côté précieux.
Les deux hommes trouvent enfin le sergent Garcia. Il est en compagnie du nouveau capitaine dépêché récemment par le gouverneur. Luis Campos n’est pas très aimable non plus n’ayant pas l’intention d’intervenir pour aider de simples paysans. Sa mission principale étant de capturer Zorro.
Diego décide de se rendre lui-même au canyon pour le fameux rendez-vous. Il s’y arrive discrètement. Les habitants ont fait le déplacement en nombre. La forme masquée finit par apparaître. Il menace la foule de son révolver et pose la même question qu’aux jeunes mariés. Qui est Zorro et où se cache-il ? Le vrai sort de l’ombre et se fait connaître. La menace masquée ouvre le feu mais loupe sa cible. Les lames sont sorties et les chevaux se précipitent l’un vers l’autre. Le duel est âpre. Soudain, la voix de Garcia résonne dans le canyon. Ils ordonnent à ses hommes de capturer les deux hommes.
Le temps presse. Zorro trouve l’ouverture et son adversaire transpercé gît au sol. Il s’élance au galop. Il ne voit pas le capitaine Campos. Ses soupçons seraient donc justifiés. Il sème rapidement ses poursuivants et revient se placer à portée de voix du rassemblement. Il entend Garcia qui vient de démasquer l’homme indiquer qu’il s’agit de Marcos Ruiz. Zorro se rend compte qu’il s’était trompé. Les paysans soulagés que la menace ait pris fin grâce à leur héros rentrent chez eux.
Après le long récit précédent, retour à la nouvelle d’une quinzaine de pages expéditive et ici légèrement frustrante. S’il y a un point à retenir dans cette histoire, c’est qu’il est d’une extrême violence lors de son ouverture. Il m’est impossible de le faire ressortir dans un résumé mais le sort des jeunes mariés est assez rude à lire.
La fête tourne au cauchemar. Trois couples de jeunes mariés parmi lesquels se trouve un berger du ranch Vega savoure leur union quand l’apparition d’un personnage masqué sur un cheval noir apparait. Pensant avoir affaire à Zorro, il l’accueille à bras ouvert. Hélas, la voix derrière le masque est loin d’être amicale et le nouveau venu leur demande de leur révéler où se cache le renard. Devant la surprise des jeunes couples qui ne peuvent lui répondre, l’homme s’empare de son fouet et leur administre une sévère correction avant de prendre le large.
La nouvelle parvient au ranch des Vega. Cassara, le régisseur, prévient ses patrons. La rumeur prétend que le vrai Zorro se trouvera la nuit suivante dans un canyon afin d’expliquer la situation aux habitants. Alejandro et Diego flairent l’embrouille. Ils décident d’aller se renseigner auprès des militaires pour connaître leurs intentions par rapport à cette lâche agression.
Quand ils arrivent à Los Angeles, père et fils rencontrent Marcos Ruiz, fils d’un ami dont la vie dissolue a terni l’image de sa famille. La rencontre n’a rien d’amicale. Ruiz est plutôt du genre nerveux. Il affiche son mépris envers Diego en faisant allusion à son côté précieux.
Les deux hommes trouvent enfin le sergent Garcia. Il est en compagnie du nouveau capitaine dépêché récemment par le gouverneur. Luis Campos n’est pas très aimable non plus n’ayant pas l’intention d’intervenir pour aider de simples paysans. Sa mission principale étant de capturer Zorro.
Diego décide de se rendre lui-même au canyon pour le fameux rendez-vous. Il s’y arrive discrètement. Les habitants ont fait le déplacement en nombre. La forme masquée finit par apparaître. Il menace la foule de son révolver et pose la même question qu’aux jeunes mariés. Qui est Zorro et où se cache-il ? Le vrai sort de l’ombre et se fait connaître. La menace masquée ouvre le feu mais loupe sa cible. Les lames sont sorties et les chevaux se précipitent l’un vers l’autre. Le duel est âpre. Soudain, la voix de Garcia résonne dans le canyon. Ils ordonnent à ses hommes de capturer les deux hommes.
Le temps presse. Zorro trouve l’ouverture et son adversaire transpercé gît au sol. Il s’élance au galop. Il ne voit pas le capitaine Campos. Ses soupçons seraient donc justifiés. Il sème rapidement ses poursuivants et revient se placer à portée de voix du rassemblement. Il entend Garcia qui vient de démasquer l’homme indiquer qu’il s’agit de Marcos Ruiz. Zorro se rend compte qu’il s’était trompé. Les paysans soulagés que la menace ait pris fin grâce à leur héros rentrent chez eux.
Après le long récit précédent, retour à la nouvelle d’une quinzaine de pages expéditive et ici légèrement frustrante. S’il y a un point à retenir dans cette histoire, c’est qu’il est d’une extrême violence lors de son ouverture. Il m’est impossible de le faire ressortir dans un résumé mais le sort des jeunes mariés est assez rude à lire.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
36) Zorro Aids an Invalid (publié dans West en août 1947)
Pedro Ortez, le tavernier, est contrarié. Il y a un billet planté sur sa porte. Il s’agit d’un appel à Zorro. L’auteur de ce mot est Don juan Cardoza, un vieil homme en train de mourir. Pedro se rend chez l’alcade, Alfonso Reynoso. Il n’est pas le premier car le même billet a été placardé un peu partout dans le village. L’appel à l’aide de Cardoza est une bonne occasion de coincer le renard. Pour cela, il suffit de mettre sa maison sous surveillance. Garcia, responsable de la garnison en l’absence du capitaine, est chargé de la besogne.
L’information parvient jusqu’à Diego qui se dépêche de rejoindre le frère Filipe. Comment faire pour rencontrer le mourant ? Le frère a la solution. Il a dévoilé la double identité de Diego à Cardoza. Les Vega étant des amis de la famille, l’absence d’Alejandro permet à Diego de rendre visite à l’homme au nom de la famille sans attirer les soupçons. Les deux hommes se rendent sur place.
Cardoza, mis dans la confidence, expose ainsi les raisons de son appel à l’aide. Ayant vécu toujours seul, il voyageait beaucoup. Lors de l’un de ses déplacements du côté de San Juan Capistrano, il a eu un accident. Il a été secouru par un marchand, Carlos Torres. Les deux hommes sont devenus très proches et Cardoza a aidé financièrement son sauveur à développer son affaire. Il a appris récemment que sa confiance était mal placée. Torres ne reversant qu’une infime partie de l’argent qu’il gagnait mais en plus, son travail était loin d’être honnête. A la tête d’une bande de voyous, Torres a sévi au Mexique en enlevant des gens pour les revendre comme esclaves. Cardoza décida alors de léguer sa fortune au seul membre de sa famille encore en vie. Sa nièce, fille de son frère aventurier aux mœurs dissolues, dont il a fini par retrouver la trace. Cette dernière, chanteuse et danseuse de taverne, est justement employée à Los Angeles sous le nom de Magdalena. L’enquête du frère Filipe a démontré qu’il s’agissait d’une femme sérieuse et digne de confiance.
Cardoza ayant fait le nécessaire s’est rendu chez l’alcade pour les papiers de la succession. Hélas et c’est pour ça qu’il a fait appel à Zorro, il s’est rendu compte que le notable était de mèche avec Torres arrivé il y a peu à la taverne. Après les explications, Diego a pris sa décision, Zorro va entrer en scène. Il prend avec lui une copie du testament et le soir venu, le renard est de sortie.
Zorro se rend à la taverne. Il se met à observer par une fenêtre. Torres est présent en compagnie d’autres clients. Il sort une guitare et ordonne au patron d’aller chercher Magdalena afin qu’elle danse pour l’assistance. Ortez s’exécute et revient avec la jeune femme qui se met à danser au rythme de la musique. Zorro observe qu’elle bouge avec grâce sans une once de vulgarité. En scrutant son visage, il remarque quelques ressemblances avec son oncle.
La danse terminée, Magdalena se retire. Zorro longe le bâtiment afin de la rencontrer au niveau du patio. Il est devancé par Torres qui a emboité le pas à la jeune femme. Ce dernier se montre entreprenant malgré le refus poli. Zorro se montre armé de son fouet. Torres panique et sort un couteau mais un coup de lanière le lui fait lâcher. Il en prend quelques autres sur le corps. Le marchand tente en vain de proposer de l’argent. Zorro lui conseille de quitter Los Angeles au plus vite. En désespoir de cause, Torres appelle à l’aide. Il gît très vite inconscient sur le sol. Zorro rassure Magdalena et se rend tout de suite après chez l’alcade après avoir soigneusement évité les hommes lancés à sa poursuite.
Il connaît bien les lieux et c’est avec facilité qu’il pénètre dans le bureau du notable pistolet au poing. Reynoso propose à son tour de l’argent à l’homme masqué. Ce dernier lui tend le testament qu’il lui demande de signer afin que Magdalena devienne la seule héritière de Cardoza. L’alcade tente le tout pour le tout en sortant un pistolet. Il n’est pas assez rapide et il prend une balle dans l’épaule. Il n’a plus le choix, il doit signer. Zorro récupère le document et disparaît. Il entend la voix de Garcia en s’éloignant. Ce dernier ayant été mis au courant des événements survenus dans la taverne.
Le lendemain soir, en arrivant chez Cardoza pour remettre le document, Diego apprend du frère Filipe que Torres a quitté le village précipitamment et que Reysono aurait annoncé à Garcia son intention de se rendre à Monterey pour postuler à un autre poste.
Une bonne petite histoire. C’est la première fois qu’est mentionné le nom du tavernier qui apparaît dans les récits depuis le début.
Pedro Ortez, le tavernier, est contrarié. Il y a un billet planté sur sa porte. Il s’agit d’un appel à Zorro. L’auteur de ce mot est Don juan Cardoza, un vieil homme en train de mourir. Pedro se rend chez l’alcade, Alfonso Reynoso. Il n’est pas le premier car le même billet a été placardé un peu partout dans le village. L’appel à l’aide de Cardoza est une bonne occasion de coincer le renard. Pour cela, il suffit de mettre sa maison sous surveillance. Garcia, responsable de la garnison en l’absence du capitaine, est chargé de la besogne.
L’information parvient jusqu’à Diego qui se dépêche de rejoindre le frère Filipe. Comment faire pour rencontrer le mourant ? Le frère a la solution. Il a dévoilé la double identité de Diego à Cardoza. Les Vega étant des amis de la famille, l’absence d’Alejandro permet à Diego de rendre visite à l’homme au nom de la famille sans attirer les soupçons. Les deux hommes se rendent sur place.
Cardoza, mis dans la confidence, expose ainsi les raisons de son appel à l’aide. Ayant vécu toujours seul, il voyageait beaucoup. Lors de l’un de ses déplacements du côté de San Juan Capistrano, il a eu un accident. Il a été secouru par un marchand, Carlos Torres. Les deux hommes sont devenus très proches et Cardoza a aidé financièrement son sauveur à développer son affaire. Il a appris récemment que sa confiance était mal placée. Torres ne reversant qu’une infime partie de l’argent qu’il gagnait mais en plus, son travail était loin d’être honnête. A la tête d’une bande de voyous, Torres a sévi au Mexique en enlevant des gens pour les revendre comme esclaves. Cardoza décida alors de léguer sa fortune au seul membre de sa famille encore en vie. Sa nièce, fille de son frère aventurier aux mœurs dissolues, dont il a fini par retrouver la trace. Cette dernière, chanteuse et danseuse de taverne, est justement employée à Los Angeles sous le nom de Magdalena. L’enquête du frère Filipe a démontré qu’il s’agissait d’une femme sérieuse et digne de confiance.
Cardoza ayant fait le nécessaire s’est rendu chez l’alcade pour les papiers de la succession. Hélas et c’est pour ça qu’il a fait appel à Zorro, il s’est rendu compte que le notable était de mèche avec Torres arrivé il y a peu à la taverne. Après les explications, Diego a pris sa décision, Zorro va entrer en scène. Il prend avec lui une copie du testament et le soir venu, le renard est de sortie.
Zorro se rend à la taverne. Il se met à observer par une fenêtre. Torres est présent en compagnie d’autres clients. Il sort une guitare et ordonne au patron d’aller chercher Magdalena afin qu’elle danse pour l’assistance. Ortez s’exécute et revient avec la jeune femme qui se met à danser au rythme de la musique. Zorro observe qu’elle bouge avec grâce sans une once de vulgarité. En scrutant son visage, il remarque quelques ressemblances avec son oncle.
La danse terminée, Magdalena se retire. Zorro longe le bâtiment afin de la rencontrer au niveau du patio. Il est devancé par Torres qui a emboité le pas à la jeune femme. Ce dernier se montre entreprenant malgré le refus poli. Zorro se montre armé de son fouet. Torres panique et sort un couteau mais un coup de lanière le lui fait lâcher. Il en prend quelques autres sur le corps. Le marchand tente en vain de proposer de l’argent. Zorro lui conseille de quitter Los Angeles au plus vite. En désespoir de cause, Torres appelle à l’aide. Il gît très vite inconscient sur le sol. Zorro rassure Magdalena et se rend tout de suite après chez l’alcade après avoir soigneusement évité les hommes lancés à sa poursuite.
Il connaît bien les lieux et c’est avec facilité qu’il pénètre dans le bureau du notable pistolet au poing. Reynoso propose à son tour de l’argent à l’homme masqué. Ce dernier lui tend le testament qu’il lui demande de signer afin que Magdalena devienne la seule héritière de Cardoza. L’alcade tente le tout pour le tout en sortant un pistolet. Il n’est pas assez rapide et il prend une balle dans l’épaule. Il n’a plus le choix, il doit signer. Zorro récupère le document et disparaît. Il entend la voix de Garcia en s’éloignant. Ce dernier ayant été mis au courant des événements survenus dans la taverne.
Le lendemain soir, en arrivant chez Cardoza pour remettre le document, Diego apprend du frère Filipe que Torres a quitté le village précipitamment et que Reysono aurait annoncé à Garcia son intention de se rendre à Monterey pour postuler à un autre poste.
Une bonne petite histoire. C’est la première fois qu’est mentionné le nom du tavernier qui apparaît dans les récits depuis le début.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.