Les Intégrales Panini : les critiques
- Diavolo
- Disciple
- Enregistré le : lun. 21 août 2006, 18:45
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Il me semblait avoir vu un chemin pour avoir accès à toutes les critiques déjà publiées mais je ne le trouve plus>? Quelqu'un peut m'aider ?
- reedff
- Maître Jedi
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Il faut aller en page 1.Diavolo a écrit : sam. 12 avr. 2025, 17:40 Il me semblait avoir vu un chemin pour avoir accès à toutes les critiques déjà publiées mais je ne le trouve plus>? Quelqu'un peut m'aider ?
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
THOR 1975/1976
Mighty Thor 242 à 253
Mighty Thor Annual 5
Marvel Spotlight 30
La préface est de Len Wein. La période Gerry Conway se termine après un run de 4 ans sur Thor, c’est au tour de Len Wein de prendre la relève. Il est choisi par son colocataire Gerry Conway et par Roy Thomas. Je considère Gerry Conway et Len Wein comme des frères jumeaux, le couple emblématique des années 70 avec Roy Thomas leur père spirituel.
On débute en quatrième vitesse ou plutôt à la vitesse de la lumière à travers le temps avec une saga en quatre épisodes avec …. Kang le conquérant, non ; Immortus ,non ; Tempus, non ; Rama Tut, non mais alors qui ? . Il est devenu sympathique mais a une bonne raison, sauver son 50è siècle de l’annihilation par une race extra-terrestre destructrice de toutes les périodes du temps.
Voilà du Marvel partant dans tous les sens, c’est totalement surréaliste.
Et Thor que devient-il ? il est en froid (normal, il fait glacial en Asgard) avec son papa le formidable , l’unique, l’omnipotent, l’omniscient Dieu Odin. Il est même banni du royaume car il aime Jane Foster une terrienne. Il ne faut pas contrarier ce macho d’Odin. Et Sif la promise déesse Asgardienne où est t’elle ? Comme pour Captain Marvel et Rick Jones, elle a fusionné avec Jane Foster. Mais c’est bien plus agréable pour Thor de se retrouver soit avec Jane soit avec Sif, 2 femmes pour Thor et il n’est pas musulman, un vrai bonheur.
Puis ce sont deux épisodes avec FireLord un Xandarien , je pensais voir Galactus puisqu’il a été son héraut, le troisième après Silver Surfer et Air Walker. Mais hélas non, on a à sa place un révolutionnaire à la Ché Guevara. Pendant ce temps en Asgard, Odin devient fou, il ne se contrôle plus et agit de façon irraisonnée.
Pendant ce temps, 3 personnages deviennent populaires, les trois guerriers (Warrior Three) Fandral, Hogun et Volstagg encore des créations de Kirby. Ils ont droit à un numéro de marvel Spotlight présent dans l’album. Ils sont sur Terre et confrontés à un monde différent d’Asgard sur un ton humoristique.
Odin est de plus en plus perturbé, il s’en prend à son propre peuple. Nous devinons qu’il est manipulé ou alors est-ce bien Odin ? Je ne donnerai pas la réponse pour avoir le plaisir de la découverte à la lecture d’une saga en 3 parties.
Une des plus belles créations de Jack Kirby dans Thor est Mangog, il s’est inspiré des monstres qu’il créait chez Atlas. Un visage ou plutôt une gueule monstrueuse, des mains en forme de serres, il est cauchemardesque, il est présent face à Thor pour notre plus grand plaisir. Après un aller retour au Valhalla pour rencontrer la mort en la présence de Héla, Thor est à la recherche d’Odin, il combat ensuite Ulik.
Dans les épisodes 252 et 253 deux back-up des contes d’Asgard nous ramènent aux Tales of Asgard de l’époque Kirby quand Thor était enfant et adolescent, présomptueux, irréfléchi, il apprenait sous l’oeil d’Odin à se comporter comme un Dieu et pas comme un enfant gâté.
L’album se termine en apothéose avec l’Annuel 5 scénarisé par Steve Englehart. On assiste à une guerre entre Asgardiens et Olympiens, un combat de titans avec Thor et Hercule sublimé par John Buscema.
Ce dernier est présent sur tous les épisodes de l’intégrale sauf les deux Back-up dessinés par Pablo Marcos.
Sur la moitié des épisodes, John Buscema est encré par Joe Sinnott, traits fins de toute beauté et sur la moitié finale par Tony DeZuniga, trait rugueux, on se rapproche de Conan le Barbare. La différence est très marquée et j’aime les 2 styles.
Les couvertures sont pour la plupart dessinées par Jack Kirby et Rich Buckler. Etrangement John Buscema est absent sans doute trop surchargé, il s’occupait en même temps de Conan The Barbarian et Savage Sword of Conan.
8/10
Points positifs : La mythologie Asgardienne de plus en plus présente ; les magnifiques dessins de John Buscema, le roi de l’anatomie, le meilleur avec Kirby ; l’arrivée de Len Wein.
Mighty Thor 242 à 253
Mighty Thor Annual 5
Marvel Spotlight 30
La préface est de Len Wein. La période Gerry Conway se termine après un run de 4 ans sur Thor, c’est au tour de Len Wein de prendre la relève. Il est choisi par son colocataire Gerry Conway et par Roy Thomas. Je considère Gerry Conway et Len Wein comme des frères jumeaux, le couple emblématique des années 70 avec Roy Thomas leur père spirituel.
On débute en quatrième vitesse ou plutôt à la vitesse de la lumière à travers le temps avec une saga en quatre épisodes avec …. Kang le conquérant, non ; Immortus ,non ; Tempus, non ; Rama Tut, non mais alors qui ?
Voilà du Marvel partant dans tous les sens, c’est totalement surréaliste.
Et Thor que devient-il ? il est en froid (normal, il fait glacial en Asgard) avec son papa le formidable , l’unique, l’omnipotent, l’omniscient Dieu Odin. Il est même banni du royaume car il aime Jane Foster une terrienne. Il ne faut pas contrarier ce macho d’Odin. Et Sif la promise déesse Asgardienne où est t’elle ? Comme pour Captain Marvel et Rick Jones, elle a fusionné avec Jane Foster. Mais c’est bien plus agréable pour Thor de se retrouver soit avec Jane soit avec Sif, 2 femmes pour Thor et il n’est pas musulman, un vrai bonheur.
Puis ce sont deux épisodes avec FireLord un Xandarien , je pensais voir Galactus puisqu’il a été son héraut, le troisième après Silver Surfer et Air Walker. Mais hélas non, on a à sa place un révolutionnaire à la Ché Guevara. Pendant ce temps en Asgard, Odin devient fou, il ne se contrôle plus et agit de façon irraisonnée.
Pendant ce temps, 3 personnages deviennent populaires, les trois guerriers (Warrior Three) Fandral, Hogun et Volstagg encore des créations de Kirby. Ils ont droit à un numéro de marvel Spotlight présent dans l’album. Ils sont sur Terre et confrontés à un monde différent d’Asgard sur un ton humoristique.
Odin est de plus en plus perturbé, il s’en prend à son propre peuple. Nous devinons qu’il est manipulé ou alors est-ce bien Odin ? Je ne donnerai pas la réponse pour avoir le plaisir de la découverte à la lecture d’une saga en 3 parties.
Une des plus belles créations de Jack Kirby dans Thor est Mangog, il s’est inspiré des monstres qu’il créait chez Atlas. Un visage ou plutôt une gueule monstrueuse, des mains en forme de serres, il est cauchemardesque, il est présent face à Thor pour notre plus grand plaisir. Après un aller retour au Valhalla pour rencontrer la mort en la présence de Héla, Thor est à la recherche d’Odin, il combat ensuite Ulik.
Dans les épisodes 252 et 253 deux back-up des contes d’Asgard nous ramènent aux Tales of Asgard de l’époque Kirby quand Thor était enfant et adolescent, présomptueux, irréfléchi, il apprenait sous l’oeil d’Odin à se comporter comme un Dieu et pas comme un enfant gâté.
L’album se termine en apothéose avec l’Annuel 5 scénarisé par Steve Englehart. On assiste à une guerre entre Asgardiens et Olympiens, un combat de titans avec Thor et Hercule sublimé par John Buscema.
Ce dernier est présent sur tous les épisodes de l’intégrale sauf les deux Back-up dessinés par Pablo Marcos.
Sur la moitié des épisodes, John Buscema est encré par Joe Sinnott, traits fins de toute beauté et sur la moitié finale par Tony DeZuniga, trait rugueux, on se rapproche de Conan le Barbare. La différence est très marquée et j’aime les 2 styles.
Les couvertures sont pour la plupart dessinées par Jack Kirby et Rich Buckler. Etrangement John Buscema est absent sans doute trop surchargé, il s’occupait en même temps de Conan The Barbarian et Savage Sword of Conan.
8/10
Points positifs : La mythologie Asgardienne de plus en plus présente ; les magnifiques dessins de John Buscema, le roi de l’anatomie, le meilleur avec Kirby ; l’arrivée de Len Wein.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
SPIDER MAN 1975
Episodes the Amazing Spider-Man 140 à 151 VO, Giants-Size Spider-Man numéro 4 et numéro 5.
Scénaristes : Gerry Conway, Len Wein, Archie Goodwin
Dessinateurs : Ross Andru, Gil Kane
Encreurs : Frank Giacoia, Dave Hunt, Mike Esposito, John Romita Sr.
La dernière année de Gerry Conway sur la série ASM. Déjà auteur de deux très belles années Gerry Conway nous livre une dernière année totalement folle où Spidey/Peter et ses proches sont soumis à rude épreuve. Il avait pourtant déjà placé la barre très haute les deux dernières années. 1975 n’a pas à rougir.
Sur la demande de Stan Lee (qui en à marre de se faire insulter et injurier à cause de la mort de Gwen Stacy dans les salons de comics comme c’est expliqué dans la préface de l’intégrale) Conway trouve le moyen de faire revenir Gwen dans la série avec un scénario d’une efficacité redoutable.
Un arc qui dure pas moins de sept numéros entier même si, à titre personnel, j’ai plutôt tendance à considérer que l‘arc démarre vraiment avec l’apparition du Chacal l’année précédente.
A son départ, Archie Goodwin prend la relève pour un numéro avant que Len Wein n’attaque son run qui durera jusqu’au milieu de l’année 1978.
Synthèse de l’album
Le Grizzlies ouvre les hostilités avec la seconde partie de l’histoire commencée fin 1974.
L’excellentissime Mysterio revient pour une aventure encore plus folle en deux parties.
Après ce passage direction Paris où Spidey part à la recherche de son cher éditeur préféré J. J. Jameson enlevé par le mystérieux Cyclone. Une histoire classique.
Au retour de Paris, tout se passe de travers. Peter retrouve Gwen dans son appartement. Le choc. La tout va s’enchainer. Tarentula et le Scorpion, embauchés par le Chacal, s’en prennent à Gwen et Tante May. Le final dans l’ancien stade de baseball de New-York le Shea Stadium est impressionnant.
Puis c’est la remise en question et la crise identitaire dans l’avant dernier numéro écrit par Archie Goodwin et dessiné par Gil Kane qui revient pour l’occasion.
Enfin Len Wein débarque. Le dernier numéro en soi est une histoire classique avec le Shoker en deux parties. Ici nous avons la première partie.
Enfin l’intégrale comporte deux Giants-Size Spider man 4 et 5 (Gerry Conway, Ross Andru et Mike Exposito). Sur le premier Spidey fait équipe avec le Punisher contre un groupe de terroriste qui vole du gaz chimique extrêmement mortel pour les vendre au plus offrant. Le deuxième se passe dans les Everglades en Floride où nous retrouvons le Lézard et le mystérieux Homme Chose.
Mon avis
Conway signe ici une année remplie d’action et d’émotions nerveuses pour Spider Man et les siens.
Les histoires avec Mystério font parties de mes favorites sur la série. Il n’a pas de super pouvoir. C’est juste un illusionniste mais qui en fait sacrément voir à Spider Man dont le sens d’araignée est souvent inutile et joue même contre lui. Impossible d’oublier les épisodes avec le parc d’attraction, le film à Hollywood avec le Sorcier et la Torche où bien lorsque Spider Man fait sa crise d’identité et consulte le docteur Rinehart dans son cabinet. Une fois encore Mysterio (qui n’est autre ici que le compagnon de cellule de Rinehart) n’est pas loin de rendre fou Spidey.
Les trois choses que je retient surtout des deux épisodes suivants :
- les dessins magnifiques de Ross Andru de notre belle capitale Française même si c’est très cliché (mais pas que. Tout l'album est excellent. Il est bien épaulé par une très bonne équipe d'encreurs).
- La page avec le fameux baiser entre Peter et Mary Jane
- L’apparition surprise de Gwen dans l’appartement de Peter à la fin
Gerry Conway signe à la suite un arc d’une intensité remarquable. Il fait monter la pression progressivement jusqu’à atteindre son paroxysme. Il fait surtout tout exploser alors que tout semble enfin aller pour le mieux pour notre héros au travers de ces éléments:
- le choc émotionnel lorsque Peter découvre Gwen. Peter est décontenancé et perturbé à tous les niveaux. Il ne sais plus où il en est émotionnellement. Ses proches aussi. Les questions sont très nombreuses et les réponses pas assez. Si les tests ont confirmé qu’ils s’agit de Gwen ses souvenirs, en revanche, s’arrêtent aux environ du moment fatidique sur le pont de Brooklin.
- Spider Man subit les assauts de Tarentula et du Scorpion qui n’hésitent pas à s’en prendre à ses proches où à les enlever (Tante May et Gwen),
- Spider Man/Peter découvre que le Chacal est le professeur Warren (qu’il apprécie depuis des années) et se retrouve face à son propre clone.
En y réfléchissant c’est un miracle que Peter ne craque pas finalement. Il versera quand même quelques larmes au départ du sosie de Gwen (chose assez rare pour être signaler).
La remise en question à la fin de cet arc est intéressante. Peter a clairement subi le coup émotionnellement et ses questions sont légitimes. Il est juste dommage que la problématique soit régler un peu vite.
La scène d’introduction du premier numéro de Wein est probablement ma favorite de la série.
Spider Man qui emmène le corps de son clone à l’usine d’incinération pour le jeter dans le conduit d’une des cheminées de l’usine.
La froideur de la scène est impressionnante.
Au delà des raisons évidentes pour lesquelles Spidey se débarrasse du corps de son clone, il y à comme une forme de purification ici. Le clone représentait les problèmes de Peter depuis la mort de Gwen. Cela permet à Peter/Spidey de tourner la page et de passer à autre chose. D’évoluer en un mot.
Wein mets un terme avec cette scène au run de la sage des clones et ouvre son propre run qu’il va développer progressivement jusqu’au troisième bouffon en 1978.
Note 9/10
Episodes the Amazing Spider-Man 140 à 151 VO, Giants-Size Spider-Man numéro 4 et numéro 5.
Scénaristes : Gerry Conway, Len Wein, Archie Goodwin
Dessinateurs : Ross Andru, Gil Kane
Encreurs : Frank Giacoia, Dave Hunt, Mike Esposito, John Romita Sr.
La dernière année de Gerry Conway sur la série ASM. Déjà auteur de deux très belles années Gerry Conway nous livre une dernière année totalement folle où Spidey/Peter et ses proches sont soumis à rude épreuve. Il avait pourtant déjà placé la barre très haute les deux dernières années. 1975 n’a pas à rougir.
Sur la demande de Stan Lee (qui en à marre de se faire insulter et injurier à cause de la mort de Gwen Stacy dans les salons de comics comme c’est expliqué dans la préface de l’intégrale) Conway trouve le moyen de faire revenir Gwen dans la série avec un scénario d’une efficacité redoutable.
Un arc qui dure pas moins de sept numéros entier même si, à titre personnel, j’ai plutôt tendance à considérer que l‘arc démarre vraiment avec l’apparition du Chacal l’année précédente.
A son départ, Archie Goodwin prend la relève pour un numéro avant que Len Wein n’attaque son run qui durera jusqu’au milieu de l’année 1978.
Synthèse de l’album
Le Grizzlies ouvre les hostilités avec la seconde partie de l’histoire commencée fin 1974.
L’excellentissime Mysterio revient pour une aventure encore plus folle en deux parties.
Après ce passage direction Paris où Spidey part à la recherche de son cher éditeur préféré J. J. Jameson enlevé par le mystérieux Cyclone. Une histoire classique.
Au retour de Paris, tout se passe de travers. Peter retrouve Gwen dans son appartement. Le choc. La tout va s’enchainer. Tarentula et le Scorpion, embauchés par le Chacal, s’en prennent à Gwen et Tante May. Le final dans l’ancien stade de baseball de New-York le Shea Stadium est impressionnant.
Puis c’est la remise en question et la crise identitaire dans l’avant dernier numéro écrit par Archie Goodwin et dessiné par Gil Kane qui revient pour l’occasion.
Enfin Len Wein débarque. Le dernier numéro en soi est une histoire classique avec le Shoker en deux parties. Ici nous avons la première partie.
Enfin l’intégrale comporte deux Giants-Size Spider man 4 et 5 (Gerry Conway, Ross Andru et Mike Exposito). Sur le premier Spidey fait équipe avec le Punisher contre un groupe de terroriste qui vole du gaz chimique extrêmement mortel pour les vendre au plus offrant. Le deuxième se passe dans les Everglades en Floride où nous retrouvons le Lézard et le mystérieux Homme Chose.
Mon avis
Conway signe ici une année remplie d’action et d’émotions nerveuses pour Spider Man et les siens.
Les histoires avec Mystério font parties de mes favorites sur la série. Il n’a pas de super pouvoir. C’est juste un illusionniste mais qui en fait sacrément voir à Spider Man dont le sens d’araignée est souvent inutile et joue même contre lui. Impossible d’oublier les épisodes avec le parc d’attraction, le film à Hollywood avec le Sorcier et la Torche où bien lorsque Spider Man fait sa crise d’identité et consulte le docteur Rinehart dans son cabinet. Une fois encore Mysterio (qui n’est autre ici que le compagnon de cellule de Rinehart) n’est pas loin de rendre fou Spidey.
Les trois choses que je retient surtout des deux épisodes suivants :
- les dessins magnifiques de Ross Andru de notre belle capitale Française même si c’est très cliché (mais pas que. Tout l'album est excellent. Il est bien épaulé par une très bonne équipe d'encreurs).
- La page avec le fameux baiser entre Peter et Mary Jane
- L’apparition surprise de Gwen dans l’appartement de Peter à la fin
Gerry Conway signe à la suite un arc d’une intensité remarquable. Il fait monter la pression progressivement jusqu’à atteindre son paroxysme. Il fait surtout tout exploser alors que tout semble enfin aller pour le mieux pour notre héros au travers de ces éléments:
- le choc émotionnel lorsque Peter découvre Gwen. Peter est décontenancé et perturbé à tous les niveaux. Il ne sais plus où il en est émotionnellement. Ses proches aussi. Les questions sont très nombreuses et les réponses pas assez. Si les tests ont confirmé qu’ils s’agit de Gwen ses souvenirs, en revanche, s’arrêtent aux environ du moment fatidique sur le pont de Brooklin.
- Spider Man subit les assauts de Tarentula et du Scorpion qui n’hésitent pas à s’en prendre à ses proches où à les enlever (Tante May et Gwen),
- Spider Man/Peter découvre que le Chacal est le professeur Warren (qu’il apprécie depuis des années) et se retrouve face à son propre clone.
En y réfléchissant c’est un miracle que Peter ne craque pas finalement. Il versera quand même quelques larmes au départ du sosie de Gwen (chose assez rare pour être signaler).
La remise en question à la fin de cet arc est intéressante. Peter a clairement subi le coup émotionnellement et ses questions sont légitimes. Il est juste dommage que la problématique soit régler un peu vite.
La scène d’introduction du premier numéro de Wein est probablement ma favorite de la série.
Spider Man qui emmène le corps de son clone à l’usine d’incinération pour le jeter dans le conduit d’une des cheminées de l’usine.
La froideur de la scène est impressionnante.
Au delà des raisons évidentes pour lesquelles Spidey se débarrasse du corps de son clone, il y à comme une forme de purification ici. Le clone représentait les problèmes de Peter depuis la mort de Gwen. Cela permet à Peter/Spidey de tourner la page et de passer à autre chose. D’évoluer en un mot.
Wein mets un terme avec cette scène au run de la sage des clones et ouvre son propre run qu’il va développer progressivement jusqu’au troisième bouffon en 1978.
Note 9/10
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- Enregistré le : dim. 12 janv. 2025, 21:47
Re: Les Intégrales Panini : les critiques
IRON MAN 1968
Contient les épisodes d'Iron Man and Submariner 1, the invincible IRON MAN 1-8 VO, IRON MAN The Iron Age VO
Scénaristes : Archie Goodwin, Kurt Busiek
Dessinateurs : Gene Colan George Tuska, Johnny Craig, Patrick Zircher
Encreurs : Johnny Craig, Bob McLeod
1968 est une grande année pour tête de fer.
Après avoir partagé ses aventures avec Captain America dans Tales of Suspense du numéro 59 au numéro 99, notre héros se retrouve avec Namor dans une revue commune le temps d’un numéro seulement.
Puis tête de fer obtient finalement sa propre série avec plus de pages. Les histoires passent de 11 à 20 pages.
Archie Goodwin est désormais à la manœuvre sur les scénarios depuis la fin de Tale of Suspense.
Au niveau dessin Gene Colan part après le numéro un. Johnny Craig prend rapidement le relais (du numéro 2 au numéro 4) puis George Tuska prend la relève à partir du numéro 5 et Johnny Craig reste à l’encrage pendant près de deux ans.
Goodwin reste simple et efficace. Il alterne avec subtilité la reprise d’anciens éléments de Tales of Suspense (qu’il modernise) et de nouveaux éléments au travers de nouvelles histoires avec de nouveaux personnages.
Tout d’abord il termine l’arc avec la Maggia et l’Homme de Fouet auquel il a intégré l’inévitable AIM.
Ensuite Tony Stark se retrouve confronté à un concurrent jaloux en la personne de Drexler Cord qui au passage a crée un robot (le Démolisseur) pour se débarrasser d’Iron Man.
Un épisode très classique finalement mais qui permet d’introduire Janice Cord dans l’histoire.
Puis on assiste au retour de Pepper et Happy. Happy souhaite aider son patron qui a quelques difficultés pour recharger son armure.
Cela se retourne contre lui puisque, dans l’opération, il se retransforme en «Freak» (déjà apparu dans Tales of Suspense).
Vient ensuite un personnage intéressant : la Licorne. Loin d’être nouveau dans l’univers Marvel.
On l’avait aperçu dans Tales of Suspense mais aussi dans les x mens.
Goodwin ne se contente pas de moderniser son costume. Il en profite également pour lui ajouter des pouvoirs mais qui le condamneront à terme.
Iron Man/Tony Stark poursuit sa route en faisant un saut dans le futur pour lutter contre un ordinateur qu’il a lui même créer et qui sème la terreur au 24ème siècle.
Nous retrouvons ensuite le «Crusher» qui a réussi à régler ses problèmes de pesanteur et qui veut prendre sa vengeance sur le vengeur doré.
Cette année 68 se finit avec deux épisodes où Iron Man est confronté à nouveau avec la Maggia. Cette fois c’est Whitney Frost qui occupe le rôle de M (on l’avait déjà aperçu à la fin de la dernière intégrale et au début de celle ci).
Elle doit faire face, cependant, à la concurrence du Gladiateur qui est déterminé à prouver qu’il est digne de prendre sa place en éliminant tête de fer.
Enfin Panini nous propose, pour finir l’album, un épisode de 1998 «Iron Man: l’age de fer 1» réalisé par Kurt Busiek, Patrick Zircher et Bob McLeod. C’est une mini série en deux numéros qui modernise les origines d’Iron Man.
Que dire de cet album ?
Cette période de 1968/1970 est l’une de mes favorite sur la série avec la période Micheline/Layton/ Romita Jr. Ce duo Tuska/Craig est juste excellent. Les dessins et l’encrage sont superbes. Les traits sont d’une finesse et d’une précision redoutable. Le duo avec Esposito les années suivantes sera pas mal non plus ceci étant.
Goodwin nous propose des épisodes intéressants. Il sort quand même du cadre dans lequel Stan Lee s’était un peu enfermé les années précédentes où finalement c’était souvent les mêmes personnages qui revenaient (L’Homme de Titanium, le Mandarin notamment).
Il le confirmera également sur les deux intégrales suivantes.
Archie Goodwin en profite pour moderniser Iron Man à l’aube de ces années 70.
Cependant, Goodwin reste surtout focalisé ici sur Iron Man et beaucoup moins sur Tony Stark et ce même si Stark connaît quelques idylles les années suivantes. Il faudra attendre la fin des années 70 avec son idylle avec Madame Masque puis sa chute dans l’alcoolisme après un cumul de problèmes (rupture avec Mme Masque, la tentative de rachat de Stark International par le S.H.I.E.L.D. , l’assassinat d’un ambassadeur quelques mois plutôt orchestrée par Justin Hammer pour discréditer Iron Man et S.I.) pour voir enfin le côté personnel de Tony Stark devenir plus central.
C’est une problématique que l’on retrouve également dans Captain America où Steve Rodgers passe complètement à la trappe pendant des années.
Ce qui est rafraîchissant dans cet album c’est que Goodwin développe ici des personnages qui vont prendre une importance dans la série dans les années à venir.
En premier lieu la Licorne. Goodwin lui refait non seulement un costume mais décide de le rendre plus fort grâce à une exposition à l’hyper-activateur mais qui le condamne à terme. Cela va avoir un gros impact sur la suite de la série le concernant car l’exposition le rend malade et fou. Il veut trouver un remède à son mal tout en conservant ses pouvoirs. Il devient désespéré.
Au long des années 70 on assiste donc à la déchéance progressive de ce personnage qui va être délibérément utilisé tour à tour par des vilains sans scrupule contre tête de fer (le Fantôme Rouge l’année suivante, le mandarin en 1973 puis 1974, l’Homme de Titanium connu sous le nom de «l’autre» en 1978) moyennant des promesses irréalisables.
Sa déchéance définitive lors du run de Micheline/Romita Sr/Layton est juste terrible.
L’autre personnage intéressant est Whitney Frost. Opérant ici sous le titre de big M de la Maggia Whitney Frost, la fille du très célèbre compte Néfaria, deviendra vite Madame Masque l’année suivante et tiendra un rôle très important dans la série pendant les années suivantes à la fois dans la vie personnelle de Tony Stark mais aussi dans la vie d’Iron Man.
L’apparition du Gladiateur dans la série est sympa mais ce n’est pas une vrai surprise puisque dans DD on peut déjà suivre ses relations avec la Maggia avec le Maraudeur Masqué. C’est une continuité.
Enfin le numéro de 1998, l’âge de fer 1 est une véritable modernisation très agréable des origines d’Iron man. Evidemment sa présence ici permet de mieux faire ressortir l’énorme décalage entre les deux époques. L’épisode réussit superbement à conserver l’esprit d’original de la série tout en actualisant la série à la fin du 20ème siècle à tous les niveaux. C’est très réussi et les dessins sont justes superbes.
Note: 8/10
Positif : Très belle qualité d’image et d’encrage, modernisation de la série plus que bienvenue, la bataille avec la Maggia incluant Whitney Frost et le Gladiateur, le retour de la licorne, très bel épisode de Kurt Busiek, Patrick Zircher et Bob McLeod.
Négatif : Certains épisodes sont un peu de trop. L’épisode avec le Crusher où lorsqu’Iron Man se déplace dans le futur. La série tourne trop autour d'Iron Man et occulte beaucoup Tony Stark.
Contient les épisodes d'Iron Man and Submariner 1, the invincible IRON MAN 1-8 VO, IRON MAN The Iron Age VO
Scénaristes : Archie Goodwin, Kurt Busiek
Dessinateurs : Gene Colan George Tuska, Johnny Craig, Patrick Zircher
Encreurs : Johnny Craig, Bob McLeod
1968 est une grande année pour tête de fer.
Après avoir partagé ses aventures avec Captain America dans Tales of Suspense du numéro 59 au numéro 99, notre héros se retrouve avec Namor dans une revue commune le temps d’un numéro seulement.
Puis tête de fer obtient finalement sa propre série avec plus de pages. Les histoires passent de 11 à 20 pages.
Archie Goodwin est désormais à la manœuvre sur les scénarios depuis la fin de Tale of Suspense.
Au niveau dessin Gene Colan part après le numéro un. Johnny Craig prend rapidement le relais (du numéro 2 au numéro 4) puis George Tuska prend la relève à partir du numéro 5 et Johnny Craig reste à l’encrage pendant près de deux ans.
Goodwin reste simple et efficace. Il alterne avec subtilité la reprise d’anciens éléments de Tales of Suspense (qu’il modernise) et de nouveaux éléments au travers de nouvelles histoires avec de nouveaux personnages.
Tout d’abord il termine l’arc avec la Maggia et l’Homme de Fouet auquel il a intégré l’inévitable AIM.
Ensuite Tony Stark se retrouve confronté à un concurrent jaloux en la personne de Drexler Cord qui au passage a crée un robot (le Démolisseur) pour se débarrasser d’Iron Man.
Un épisode très classique finalement mais qui permet d’introduire Janice Cord dans l’histoire.
Puis on assiste au retour de Pepper et Happy. Happy souhaite aider son patron qui a quelques difficultés pour recharger son armure.
Cela se retourne contre lui puisque, dans l’opération, il se retransforme en «Freak» (déjà apparu dans Tales of Suspense).
Vient ensuite un personnage intéressant : la Licorne. Loin d’être nouveau dans l’univers Marvel.
On l’avait aperçu dans Tales of Suspense mais aussi dans les x mens.
Goodwin ne se contente pas de moderniser son costume. Il en profite également pour lui ajouter des pouvoirs mais qui le condamneront à terme.
Iron Man/Tony Stark poursuit sa route en faisant un saut dans le futur pour lutter contre un ordinateur qu’il a lui même créer et qui sème la terreur au 24ème siècle.
Nous retrouvons ensuite le «Crusher» qui a réussi à régler ses problèmes de pesanteur et qui veut prendre sa vengeance sur le vengeur doré.
Cette année 68 se finit avec deux épisodes où Iron Man est confronté à nouveau avec la Maggia. Cette fois c’est Whitney Frost qui occupe le rôle de M (on l’avait déjà aperçu à la fin de la dernière intégrale et au début de celle ci).
Elle doit faire face, cependant, à la concurrence du Gladiateur qui est déterminé à prouver qu’il est digne de prendre sa place en éliminant tête de fer.
Enfin Panini nous propose, pour finir l’album, un épisode de 1998 «Iron Man: l’age de fer 1» réalisé par Kurt Busiek, Patrick Zircher et Bob McLeod. C’est une mini série en deux numéros qui modernise les origines d’Iron Man.
Que dire de cet album ?
Cette période de 1968/1970 est l’une de mes favorite sur la série avec la période Micheline/Layton/ Romita Jr. Ce duo Tuska/Craig est juste excellent. Les dessins et l’encrage sont superbes. Les traits sont d’une finesse et d’une précision redoutable. Le duo avec Esposito les années suivantes sera pas mal non plus ceci étant.
Goodwin nous propose des épisodes intéressants. Il sort quand même du cadre dans lequel Stan Lee s’était un peu enfermé les années précédentes où finalement c’était souvent les mêmes personnages qui revenaient (L’Homme de Titanium, le Mandarin notamment).
Il le confirmera également sur les deux intégrales suivantes.
Archie Goodwin en profite pour moderniser Iron Man à l’aube de ces années 70.
Cependant, Goodwin reste surtout focalisé ici sur Iron Man et beaucoup moins sur Tony Stark et ce même si Stark connaît quelques idylles les années suivantes. Il faudra attendre la fin des années 70 avec son idylle avec Madame Masque puis sa chute dans l’alcoolisme après un cumul de problèmes (rupture avec Mme Masque, la tentative de rachat de Stark International par le S.H.I.E.L.D. , l’assassinat d’un ambassadeur quelques mois plutôt orchestrée par Justin Hammer pour discréditer Iron Man et S.I.) pour voir enfin le côté personnel de Tony Stark devenir plus central.
C’est une problématique que l’on retrouve également dans Captain America où Steve Rodgers passe complètement à la trappe pendant des années.
Ce qui est rafraîchissant dans cet album c’est que Goodwin développe ici des personnages qui vont prendre une importance dans la série dans les années à venir.
En premier lieu la Licorne. Goodwin lui refait non seulement un costume mais décide de le rendre plus fort grâce à une exposition à l’hyper-activateur mais qui le condamne à terme. Cela va avoir un gros impact sur la suite de la série le concernant car l’exposition le rend malade et fou. Il veut trouver un remède à son mal tout en conservant ses pouvoirs. Il devient désespéré.
Au long des années 70 on assiste donc à la déchéance progressive de ce personnage qui va être délibérément utilisé tour à tour par des vilains sans scrupule contre tête de fer (le Fantôme Rouge l’année suivante, le mandarin en 1973 puis 1974, l’Homme de Titanium connu sous le nom de «l’autre» en 1978) moyennant des promesses irréalisables.
Sa déchéance définitive lors du run de Micheline/Romita Sr/Layton est juste terrible.
L’autre personnage intéressant est Whitney Frost. Opérant ici sous le titre de big M de la Maggia Whitney Frost, la fille du très célèbre compte Néfaria, deviendra vite Madame Masque l’année suivante et tiendra un rôle très important dans la série pendant les années suivantes à la fois dans la vie personnelle de Tony Stark mais aussi dans la vie d’Iron Man.
L’apparition du Gladiateur dans la série est sympa mais ce n’est pas une vrai surprise puisque dans DD on peut déjà suivre ses relations avec la Maggia avec le Maraudeur Masqué. C’est une continuité.
Enfin le numéro de 1998, l’âge de fer 1 est une véritable modernisation très agréable des origines d’Iron man. Evidemment sa présence ici permet de mieux faire ressortir l’énorme décalage entre les deux époques. L’épisode réussit superbement à conserver l’esprit d’original de la série tout en actualisant la série à la fin du 20ème siècle à tous les niveaux. C’est très réussi et les dessins sont justes superbes.
Note: 8/10
Positif : Très belle qualité d’image et d’encrage, modernisation de la série plus que bienvenue, la bataille avec la Maggia incluant Whitney Frost et le Gladiateur, le retour de la licorne, très bel épisode de Kurt Busiek, Patrick Zircher et Bob McLeod.
Négatif : Certains épisodes sont un peu de trop. L’épisode avec le Crusher où lorsqu’Iron Man se déplace dans le futur. La série tourne trop autour d'Iron Man et occulte beaucoup Tony Stark.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
J'ai corrigé Iron Man l'homme de fer 1 (Vo) en le remplaçant par Iron Man The Iron Age.
Avec Goodwin et Tuska, on assiste effectivement à une modernisation du personnage, son armure sous le crayon de Tuska restera pour moi la meilleure puis celle de Romita Jr et Layton. Quand j'étais pré ado, Madame Masque m'avait beaucoup intrigué, comment était son visage défiguré, la même énigme que pour Dr Doom. A cette époque on ne montrait pas, tout était suggéré.

Avec Goodwin et Tuska, on assiste effectivement à une modernisation du personnage, son armure sous le crayon de Tuska restera pour moi la meilleure puis celle de Romita Jr et Layton. Quand j'étais pré ado, Madame Masque m'avait beaucoup intrigué, comment était son visage défiguré, la même énigme que pour Dr Doom. A cette époque on ne montrait pas, tout était suggéré.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Excellente cuvée que cette année 1968. Pour ma part, j'avais le souvenir intact de Whitney Frost en chef de la Maggia, de Whiplash, de Happy Hogan se transformant en monstre mais aussi de Janice Cord et de Jasper Sitwell. Même si mon dessinateur préféré est Gene Colan (il me semble qu'il a dessiné un épisode en 1968), j'aime bien Tuska que j'associe toujours à Iron Man. Une très bonne période pour moi.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Mercireedff a écrit : dim. 18 mai 2025, 16:09 J'ai corrigé Iron Man l'homme de fer 1 (Vo) en le remplaçant par Iron Man The Iron Age.![]()
Avec Goodwin et Tuska, on assiste effectivement à une modernisation du personnage, son armure sous le crayon de Tuska restera pour moi la meilleure puis celle de Romita Jr et Layton. Quand j'étais pré ado, Madame Masque m'avait beaucoup intrigué, comment était son visage défiguré, la même énigme que pour Dr Doom. A cette époque on ne montrait pas, tout était suggéré.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
LUKE CAGE 1980/1981
Power Man and Iron Fist 65 à 76
Power Man et Iron Fist est une série mineure pour Marvel. Pourtant elle a duré 125 épisodes. Elle a été créée en 1972 et a changé plusieurs fois de nom. D’abord Hero For Hire du N° 1 à 16 puis Power Man du 17 au 66 et enfin Power Man and Iron Fist à partir du N° 67. C’était une époque où Marvel osait tout et donnait sa chance à des séries sans éclat particulier.
En 1972 on est en pleine période de Blaxploitation consistant en la présence la présence des Afro-Américains au cinéma dans des rôles principaux comme Shaft avec Richard Roundtree, et d’autres acteurs et actrices comme Jim Brown et Pam Grier.
Marvel collait souvent à l’actualité et se lança aussi dans ce créneau avec un héros noir Luke Cage.
Pour équilibrer, quelques années plus tard et on se retrouve en 1980 un héros blanc déjà bien connu des lecteurs de Marvel fait son apparition pour former un duo avec Luke Cage. Un expert du Kung Fu comme Bruce Lee et surtout comme David Carradine dans la série Kung-Fu dont il reprend certains éléments de la série comme l’initiation.
Apparu en 1974 dans Marvel Preview 15, son origine est complétée dans le N°75 double épisode, le meilleur épisode de cet album avec un retour à K’un L’Un cité cachée apparaissant tous les 10 ans en Himalaya.
Nos héros ne sont pas seuls, ils sont accompagnés des filles du dragon Colleen Wing et Misty Knight, la parité est là aussi respectée, une noire et une blanche.
Tout ce petit monde se retrouve au sein d’une agence de détectives dans une ambiance très urbaine. On a l’impression de se retrouver dans les films américains des années 70.
Après un combat avec El Aguila, une sorte de Zorro sud -américain, on assiste à une lutte contre Constrictor et Dents de Sabre (Sabretooth). Ce dernier deviendra très populaire dans les années 80 en tant qu’ennemi de Wolverine, il aura même une série limitée.
Les autres ennemis présents n’ont pas marqué les esprits :
Bushmaster aux pouvoirs identiques à ceux de Cage a un corps dur comme l’acier à la suite de la même expérience qui a transformé Luke Cage.
Dr Arthur Nagan leader des Headmen, un gorille avec une tête humaine greffée. Marvel osait tout à cette époque.
Montenegro, un super-vilain alpiniste ne restera pas dans les annales Marveliennes.
Chaka et son triple Nunchako surfe sur la mode Kung-Fu.
A noter un bonus avec l’épisode 69 ,un back-up de présentation des personnages principaux et des principaux lieux d’action de la série.
Quelques notes d’humour sont présentes par exemple lorsque Luke Cage rentre chez un tailleur pour acheter une douzaine de chemises jaune en soie (sa chemise est déchirée à chaque épisode) et que le second client est Bruce Banner (Hulk) venant acheter des pantalons de rechange.
Les scénarios sont de Mary Jo Duffy avec des dessins de Kerry Gammill sans génie mais bien agréables à regarder. La plupart des couvertures sont de Frank Miller. Je ne comprends pas comment il a pu devenir une star des comics quand on voit les couvertures sans relief qu’il a fait après son run sur Daredevil.
6/10 Points positifs : un savant dosage entre Kung Fu et Blaxploitation, un mélange des genres
Points négatifs : une série qui peine à se renouveler et un back-up du N°76 ridicule avec un vampire sorti de nulle part, il fallait bien combler une histoire principale trop courte.
Power Man and Iron Fist 65 à 76
Power Man et Iron Fist est une série mineure pour Marvel. Pourtant elle a duré 125 épisodes. Elle a été créée en 1972 et a changé plusieurs fois de nom. D’abord Hero For Hire du N° 1 à 16 puis Power Man du 17 au 66 et enfin Power Man and Iron Fist à partir du N° 67. C’était une époque où Marvel osait tout et donnait sa chance à des séries sans éclat particulier.
En 1972 on est en pleine période de Blaxploitation consistant en la présence la présence des Afro-Américains au cinéma dans des rôles principaux comme Shaft avec Richard Roundtree, et d’autres acteurs et actrices comme Jim Brown et Pam Grier.
Marvel collait souvent à l’actualité et se lança aussi dans ce créneau avec un héros noir Luke Cage.
Pour équilibrer, quelques années plus tard et on se retrouve en 1980 un héros blanc déjà bien connu des lecteurs de Marvel fait son apparition pour former un duo avec Luke Cage. Un expert du Kung Fu comme Bruce Lee et surtout comme David Carradine dans la série Kung-Fu dont il reprend certains éléments de la série comme l’initiation.
Apparu en 1974 dans Marvel Preview 15, son origine est complétée dans le N°75 double épisode, le meilleur épisode de cet album avec un retour à K’un L’Un cité cachée apparaissant tous les 10 ans en Himalaya.
Nos héros ne sont pas seuls, ils sont accompagnés des filles du dragon Colleen Wing et Misty Knight, la parité est là aussi respectée, une noire et une blanche.
Tout ce petit monde se retrouve au sein d’une agence de détectives dans une ambiance très urbaine. On a l’impression de se retrouver dans les films américains des années 70.
Après un combat avec El Aguila, une sorte de Zorro sud -américain, on assiste à une lutte contre Constrictor et Dents de Sabre (Sabretooth). Ce dernier deviendra très populaire dans les années 80 en tant qu’ennemi de Wolverine, il aura même une série limitée.
Les autres ennemis présents n’ont pas marqué les esprits :
Bushmaster aux pouvoirs identiques à ceux de Cage a un corps dur comme l’acier à la suite de la même expérience qui a transformé Luke Cage.
Dr Arthur Nagan leader des Headmen, un gorille avec une tête humaine greffée. Marvel osait tout à cette époque.
Montenegro, un super-vilain alpiniste ne restera pas dans les annales Marveliennes.
Chaka et son triple Nunchako surfe sur la mode Kung-Fu.
A noter un bonus avec l’épisode 69 ,un back-up de présentation des personnages principaux et des principaux lieux d’action de la série.
Quelques notes d’humour sont présentes par exemple lorsque Luke Cage rentre chez un tailleur pour acheter une douzaine de chemises jaune en soie (sa chemise est déchirée à chaque épisode) et que le second client est Bruce Banner (Hulk) venant acheter des pantalons de rechange.
Les scénarios sont de Mary Jo Duffy avec des dessins de Kerry Gammill sans génie mais bien agréables à regarder. La plupart des couvertures sont de Frank Miller. Je ne comprends pas comment il a pu devenir une star des comics quand on voit les couvertures sans relief qu’il a fait après son run sur Daredevil.
6/10 Points positifs : un savant dosage entre Kung Fu et Blaxploitation, un mélange des genres
Points négatifs : une série qui peine à se renouveler et un back-up du N°76 ridicule avec un vampire sorti de nulle part, il fallait bien combler une histoire principale trop courte.
mes recherches https://www.forumpimpf.net/viewtopic.ph ... 8#p1034138
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Bonne période, en effet, surtout si on la compare à celle qui suit.Diavolo a écrit : mer. 21 mai 2025, 00:15 Excellente cuvée que cette année 1968. Pour ma part, j'avais le souvenir intact de Whitney Frost en chef de la Maggia, de Whiplash, de Happy Hogan se transformant en monstre mais aussi de Janice Cord et de Jasper Sitwell. Même si mon dessinateur préféré est Gene Colan (il me semble qu'il a dessiné un épisode en 1968), j'aime bien Tuska que j'associe toujours à Iron Man. Une très bonne période pour moi.
Quand Conway est mauvais, il est vraiment exécrable. Entre son run et la "mémorable" saga du Lama Noir, il faudra attendre 1977 et l'arrivée de Bill Mantlo pour que Tête de Fer retrouve un peu de lustre.
Heureusement que Tuska reste (globalement) en poste durant ces tristes années pour sauver les meubles.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
J'ai du mal à être critique sur cette histoire puisque ça a été la première saga que j'ai lu d'Iron Man. J'avais déjà eu entre les mains les Strange 50 et 51 mais c'est à partir du 74 que j' ai commencé à collectionner.
Je lis toujours la guerre du globe du pouvoir avec nostalgie même si je dois avouer que la conclusion même à l'époque ne m'avait pas emballé.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Oui les années 73-75 ne font pas forcément parties des meilleures années d'iron man pour ma part.
Sur la saga du lama noir il y avait pourtant du potentiel mais je vous rejoins la fin est un peu décevante.
Sur la saga du lama noir il y avait pourtant du potentiel mais je vous rejoins la fin est un peu décevante.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Power Man et Iron Fist. Voilà une série qui me tente bien dans mes lectures à venir. J'avais beaucoup apprécié Iron Fist. Je suis curieux de voir ce que ça donne ensemble.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Je trouve que la réunion des deux personnages est inférieure à celle de leurs aventures en solo.
Pour Iron Fist particulièrement. La série individuelle était déjà en perte de vitesse en lui faisant affronter les X-Men ou Boomerang.
Là, la partie arts martiaux que j'aimais dans les débuts n'est vraiment pas intéressante. Les mouvements effectués sont assez mal foutus.
Dans le style, rien ne vaut Master of Kung Fu
Pour Iron Fist particulièrement. La série individuelle était déjà en perte de vitesse en lui faisant affronter les X-Men ou Boomerang.
Là, la partie arts martiaux que j'aimais dans les débuts n'est vraiment pas intéressante. Les mouvements effectués sont assez mal foutus.
Dans le style, rien ne vaut Master of Kung Fu
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Je suis d'accord pour les aventures d'Iron Fist rien ne vaut le début de série dans Marvel Preview quand il est à K’un L’Un avec Gil Kane puis dans sa propre série avec les dessins de Byrne . Pour les X-Men, Claremont bâtissait son monde d'interaction entre les séries.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Y a des périodes oû master of kung fu est à minima dans le top 3 marvel de l epoque.
La période qui part de l arrivée de Reston jusqu a la fin de Gulacy est un chef d oeuvre
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
Totalement en phaseFred le Mallrat a écrit : dim. 25 mai 2025, 19:03 La période qui part de l arrivée de Reston jusqu a la fin de Gulacy est un chef d oeuvre

Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
En fait, ça démarre pas mal. Le souci, c'est que l'intrigue traîne en longueur, d'autant plus que la série Iron Man est à l'époque minée par les retards (et donc les fill-ins à répétition).
En France, il faut compter, en plus, avec l'interruption de la série car Lug traduit Iron Man avec très peu de marge sur la VO, qui passa un temps bimestrielle.
Cerise sur le gâteau, la conclusion effectivement rocambolesque. J'ai cherché des infos sur une possible réécriture en cours de route, sans rien trouver de probant, hormis que Steve Englehart a contribué aux épisodes finaux sans en être crédité.
J'hésite quand même à le rendre responsable de l'orientation "fantasyste" du final, parce que c'est un scénariste que j'apprécie beaucoup par ailleurs.
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Re: Les Intégrales Panini : les critiques
C'est Mike Friedrich sur La guerre du globe et le nom d' Englehart apparaît sur l'avant dernier chapitre
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.