Blek a écrit :Ce qui est dingue c'est déja que l'on ai perdu du temps à faire un procès pour ça![]()
Je pense que la justice a mieux à faire que de gérer ce genre de débilités !!!

C'est un peu le drame notre époque

Blek a écrit :Ce qui est dingue c'est déja que l'on ai perdu du temps à faire un procès pour ça![]()
Je pense que la justice a mieux à faire que de gérer ce genre de débilités !!!
Malheureusement sa risque encore de se reproduire,pas en Belgique mais surement dans d'autres pays.Blek a écrit :Ce qui est dingue c'est déja que l'on ai perdu du temps à faire un procès pour ça![]()
Je pense que la justice a mieux à faire que de gérer ce genre de débilités !!!
Blek a écrit :Ce qui est dingue c'est déja que l'on ai perdu du temps à faire un procès pour ça![]()
Je pense que la justice a mieux à faire que de gérer ce genre de débilités !!!
Pour ma part, je me monterais nettement moins optimiste en ce qui concerne cette affaire... Elle dure depuis des années et - à mon avis - ce n'est pas ce jugement qui résoudra les choses de manière définitive.« Tintin au Congo » n’est pas raciste
La justice a tranché : « Tintin au Congo » pourra continuer à être publié. Le tribunal de 1ère instance de Bruxelles a ainsi mis un terme à une saga juridique de cinq ans opposant Bienvenu Mbuto Mondondo à la SA Moulinsart.
En août 2007, Bienvenu Mbuto Mondondo dépose plainte auprès du tribunal de 1ère instance de Bruxelles contre la SA Moulinsart pour faire cesser la publication de « Tintin au Congo ». Ce ressortissant congolais résidant en Belgique considère la deuxième aventure du célèbre reporter, parue en 1930-31 dans les colonnes du « Petit vingtième », comme « raciste et xénophobe » et estime qu’il s’agit d’une « insulte pour tous les Congolais ».
« Il n’est pas admissible que Tintin puisse crier sur des villageois qui sont forcés de travailler à la construction d’une voie de chemin de fer ou que son chien Milou les traite de paresseux », avait argumenté M. Mbutu Mondondo. Quelques semaines auparavant, la bande dessinée avait déjà suscité des débats dans plusieurs pays. Une chaîne de librairies active en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis avait ainsi décidé de déplacer l’ouvrage de ses rayons « enfants » vers ses rayons « adultes » et d’y apposer un bandeau d’avertissement. Un éditeur sud-africain avait par ailleurs renoncé à faire paraître la BD en afrikaans. Quelques mois plus tard, « Tintin au Congo » sera retiré des rayons d’une bibliothèque new-yorkaise. Dans certains pays, l’album n’est pas édité car il est considéré comme « colonialiste » ou « cruel envers les animaux ».
« Un péché de jeunesse », mais pas une œuvre raciste
Malgré ses nombreux détracteurs, l’album a également des fans, notamment en Afrique, où de nombreux objets dérivés inondent les marchés de souvenirs locaux. La ministre congolaise de la Culture, Jeannette Kavira Mapera, avait ainsi qualifié la bande dessinée de « chef-d’oeuvre » lors de l’ouverture du premier festival de la BD de Kinshasa, en octobre 2010.
Devant la lenteur de la justice belge à traiter sa plainte, M. Mbuto Mondondo a introduit une action en référé et écrit au Roi, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Congo.
Le plaignant, auquel s’est volontairement joint l’ASBL française Cran (Conseil représentatif des associations noires) en mai 2010, réclamait à titre principal l’interdiction totale de reproduction de l’œuvre. A titre subsidiaire, il demandait l’ajout d’un bandeau d’avertissement sur la couverture et d’une préface expliquant le contexte historique au cours duquel la BD a été écrite.
En avril 2011, contrairement à ce qu’espéraient la SA Moulinsart et l’éditeur Casterman, le tribunal de 1ère instance de Bruxelles se déclare compétent.
Vendredi, les plaignants ont été déboutés par le tribunal. Les Editions Casterman et la SA Moulinsart, qui réclamaient chacune 15.000 euros pour procédure téméraire et vexatoire, ont également été déboutées.
Les demandes formulées par M. Mondondo et le Conseil représentatif des associations noires ont été déclarées recevables mais non fondées. Le tribunal a estimé que les parties Casterman et Moulinsart ne s’étaient pas rendues coupables d’infraction à loi de 1981 visant à réprimer certains actes inspirés par le racisme et la xénophobie.
A propos de cet album qui a déjà fait couler tellement d’encre, le maître de la ligne claire déclarait lui-même qu’il s’agissait d’un « pêché de jeunesse ». « J’étais nourri des préjugés du milieu dans lequel je vivais. C’était en 1930, je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l’époque (…). Je les ai dessinés, ces Africains, dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l’époque en Belgique. Si j’avais à le refaire, je le referais tout autrement, c’est sûr. »
Le problème est que je suis un belge « de souche », Blanc... Donc, j'ai aucune idée comment un Noir peut percevoir un truc comme Tintin au Congo ! Tout dépend de la personnalité et du vécu, je crois...Blek a écrit : Crois tu vraiment que ces gens sont convaincus de ce qu'ils disent ?
Très franchement ?
Tu crois que si l'auteur était Tartempion et non RG on parlerai de tout ça ?
Moi je poserai juste une question à vous tous qui avez lu Tintin au Congo pour la première fois quand vous étiez gamins...
Avez vous ressenti cette BD comme étant raciste ?
Répondez juste sincèrement à cette question et à partir de la on se rendra compte de la vrai nature de ce problème... Qui en fait n'existe pas...
Voila comment des personnes ont trouvé un moyen de faire le buzz et de se donner de l'importance en utilisant la notoriété de RG et de son personnage à partir de pas grand chose ...
Le pire dans tout ça c'est que la justice perde son temps avec de telles conneries au lieu de s'occuper des vrais choses graves...
C'est dramatique...
Il faut dire qu'à l'époque, dans les années 60/70, on était tous gamins, ça faisait plus rire qu'autre chose...Lord Foxhole a écrit : Note bien que, moi non plus, je ne suis pas un défenseur de l'épuration du monde de la BD suivant les préceptes du politiquement correct...
Mais bon, faut bien comprendre : je crois que si plus aucun éditeur ne prend le risque aujourd'hui de sortir un truc comme Pim, Pam et Poum, c'est qu'il y a de bonnes raisons !
Dans ce genre de cas, on parle de « censure économique »... Et c'est bien plus pernicieux que la censure d'Etat du bon vieux temps.
toutempoil a écrit :celle là,j'adore...
Gare à MouIin$ar†, malheureux !toutenpoil a écrit : ...
En la lisant gamin tu avais déjà autant de recul pour penser à tout ça ?mario a écrit :Quand je l'ai lue, gamin, j'avais trouvé ça limite quand même. Mais j'avais contextualisé, comme on dit. J'avais conscience que c'était une vieille BD, du temps des colonies. C'était naïvement raciste. Non. Pas raciste. Paternaliste, plutôt. Les noirs y étaient dépeints comme de gentils sous-hommes auxquels les blancs apportaient le progrès et la civilisation.
excellenttoutempoil a écrit :celle là,j'adore...