4) Zorro Saves A Friend (publié dans Argosy le 12 novembre 1932)
C'est la fin de la sieste dans le village de Los Angeles. Diego sort de chez son père et traverse le village. En passant devant la maison de l'ancien pirate rangé, Bardoso, il salue l'homme qui se tient sur le pas de sa porte. Bardoso lui rend son bonjour et l'interpelle.
Il lui avoue son inquiétude par rapport à la présence d'un certain Marcos Lopez arrivé il y a peu. Il connaît l'homme de réputation. Un joueur professionnel qui n'hésite pas à tricher pour ruiner ses partenaires de jeu. Pour le pirate repenti, l'homme a été envoyé par le gouverneur pour ruiner quelques caballeros en connivence avec le capitaine Torello, commandant de la caserne.
Diego lui rétorque que ce sont de graves accusations mais Bardoso enfonce le clou en annonçant que Don Carlos Cassara, l'un des meilleurs amis du jeune hidalgo fait parti des victimes. Diego a bien remarqué que son ami était anxieux ces derniers temps. Il remercie Bardoso et prend congé en lui indiquant qu'il ne peut sûrement pas y faire grand chose, ce à quoi le pirate répond, peut être pas Diego mais Zorro sûrement.
Diego se rend à la taverne. Il repère vite la table de jeu. Son ami y est et à la tête qu'il fait, ça n'a pas l'air de très bien se passer. Il se rapproche de la table. Les joueurs s'interrompent. Don Carlos fait les présentations. À la table se trouve le capitaine Torello. Diego s'assoit à côté de son ami le temps que la partie se termine puis l'accompagne vers la sortie.
Il lui pose des questions sur sa fortune au jeu. Tristement, Carlos avoue qu'il perd énormément. Diego lui demande de cesser de jouer mais il lui dit que c'est plus fort que lui. Il promet tout de même à Diego d'essayer.
Après le départ de Carlos, Diego se rapproche de la table et se joint aux joueurs présents. Il joue pendant une demi-heure, les gains et les pertes s' équilibrants. À la fin, il n'a plus aucun doute. Lopez est un tricheur.
Au moment de quitter la table, Lopez lui propose de le retrouver le soir même à la caserne où il y aura une table de jeu prévu par le capitaine Torello, l'un de ses bons amis. Diego lui dit qu'il va réfléchir. Ils se serrent la main.
Une fois hors de l'auberge, Diego se dirige vers José le Cocopah et lui demande de se tenir prêt ce soir, Zorro est de sortie.
Après le repas, Diego prend congés de son père pour rejoindre ses appartements. Une fois dans son domaine, il retrouve Bernardo à qui il annonce la même chose qu'à José. Le serviteur ouvre un pan de mur secret et les deux hommes s'y glissent. Diego se change et c'est Zorro qui sort de la maison. Il retrouve José qui a ramené un cheval et lui demande de le suivre à une distance raisonnable. Zorro se dirige vers la taverne.
Il s'introduit par la fenêtre de la cuisine et attend que le patron arrive pour le menacer de son arme. Il lui demande de l'emmener discrètement à la chambre de Lopez. Il s'y rend et la fouille mais il ne trouve pas ce qu'il cherche. Il demande au tavernier si l'homme transporte des papiers avec lui. En effet, dans une sacoche qui ne le quitte pas.
Ils redescendent et se retrouvent dans la cuisine où deux serveurs y sont également. Zorro les menace de son revolver et demande aux trois hommes de reculer dans un coin de la pièce. Il se montre alors dans la salle où des soldats, Gonzales en tête, sont en train de boire un coup. Ils le repèrent vite. Avec un petit rire, Zorro repasse par où il est arrivé. Les soldats se précipitent et voit leur cible s'enfuir à cheval. Ils récupèrent leurs montures et s'élancent à sa poursuite. Une fois le calme revenu, une forme sort de l'ombre. Le plan a marché. Gonzales est en train de poursuivre José. La voie est libre jusqu'à la caserne.
Il se hisse sur un arbre à proximité d'une fenêtre à l'étage. Une fois dans la place, il se rend directement dans le bureau de Torello pistolet au poing. Il prend tout le monde par surprise. Le capitaine, Sanchez et deux caballeros en train de jouer. Il indique vouloir jouer contre le joueur professionnel et fait reculer les autres contre le mur. Les caballeros s'indignent mais Zorro leur annonce qu'ils ont affaire à un tricheur.
Il s'installe face à Sanchez. Il sort une sacoche qui lui demande d'ouvrir. Elle contient de l'or. Le joueur dit qu'il ne peut suivre une telle mise. Zorro lui demande alors de jouer sa propre sacoche et demande à voir le contenu. Bien, la reconnaissance de dette de son ami s'y trouve.. Il donne la règle du jeu. Sanchez distribue. Il passe quatre cartes et met la cinquième devant Zorro, puis il procède de même pour lui. Au moment où Sanchez se sert sa carte. Zorro, vif comme l'éclair sort une dague et et la projette. La carte de son adversaire est cloué sur la table. L'homme ne peut plus tricher.
Zorro annonce alors modifier la règle. C'est la carte la plus basse qui gagne. Un 8 pour le renard et après avoir retiré la dague, il demande à Sanchez de retourner la sienne. Un valet. Zorro a gagné. Il récupère les deux sacoches. Pendant le jeu, Torello a repéré un détail intéressant sur son ennemi qui devrait lui servir quand le moment sera venu.
Zorro n'en a tout de même pas terminé avec le tricheur. Il doit payer. Il lui demande de dégainer. Tout en tenant en joue les trois hommes contre le mur, il tient son adversaire en respect parant les différentes attaques.
Une première douleur sur la joue puis une seconde, la marque du renard se dessine sur la face de Sanchez. Fou de rage, il redouble d'efforts obligeant Zorro a être plus concentré. Torello en profite pour atteindre la fenêtre et l'ouvrir. Gonzales est de retour avec ses troupes. Il l'appelle.
Zorro fonce à la porte et met la barre pour la verrouiller. Il ressort vite son pistolet car ça bouge dans son dos. Les soldats commencent à essayer d'enfoncer la porte.
Zorro indique à Sanchez qu'il se reverrons afin qu'il finisse de lui mettre sa marque et il repasse par la fenêtre. La porte cède. Un bruit de cheval qui démarre au galop. Gonzales et ses hommes ressortent de la pièce et entame une deuxième poursuite. Comme pour la première, ils poursuivent José permettant à Zorro d'avoir le champ libre. Il récupère un cheval frais qu'il tient prêt pour le retour de José.
Il repart à l'auberge. Il regarde par la fenêtre. Torello et Sanchez y sont arrivés. Il y a aussi Don Carlos en train de s' enivrer dans un coin la mine triste. Alors que Torello essaie de réconforter son ami sur le fait que le bandit sera bientôt entre leurs mains, un mouvement de panique s'empare des clients qui évacuent à vitesse grand V la taverne. Seul reste Carlos surpris tout comme Torello et Sanchez qui aperçoivent Zorro sortant de la cuisine. Il vient finir sa lettre.
Les deux hommes ont dégainé leurs épées et s'avancent. Un combat a deux contre un s'engage. Une douleur à l'épaule et Torello laisse tomber son arme. Sanchez est seul et la troisième brûlure au visage ne tarde pas. Acculé contre le mur, le tricheur joue son va-tout. Il appelle Don Carlos à l'aide contre l'abandon de toutes ses dettes. Le caballero se lève et se lance dans la mêlée.
Zorro recule. Il sait que son ami est aussi bon que lui à l'escrime. Il faut faire attention. Il l'attire dans un coin de la pièce et lors d'un contact, il lui souffle à l'oreille qu'il est Diego et que c'est lui qui a la reconnaissance de dettes. Une lueur de compréhension passe dans le regard de Carlos qui se laisse facilement désarmer.
Saluant les trois hommes, Zorro ressort. Quelques instants plus tard, Gonzales et sa troupe sont de retour au moment ou une forme noire passe à cheval devant eux. Alors qu'il vont entamer une troisième poursuite suivant José sur un cheval frais, ils sont arrêtés par les ordres de Torello. Ce dernier leur demande d'aller encercler la demeure d'Alejandro Vega.
Depuis quelques temps, le capitaine a des doutes sur l'identité du renard, il a désormais un indice qu'il veut vérifier. Zorro a entendu les ordres donnés et fonce lui aussi en direction de la maison de son père. Torello confie ses soupçons à Sanchez. Don Carlos a entendu et essaie de gagner du temps en indiquant que l'on ne débarque pas ainsi chez l'un des hommes les plus influents de la région.
Torello poursuit son idée et arrive devant la maison. Quelques instants plus tôt Zorro s'était réintroduit dans sa pièce secrète et demandé un coup de main à Bernardo pour le dévêtir, le rhabiller et enfin, Diego rejoint ses appartements.
Alejandro envoie un serviteur ouvrir la porte que l'on cogne fortement. Torello demande à être reçu. Il lui présente Sanchez. Alejandro les accueille dubitatif. Que viennent-ils faire chez lui à une heure pareille. Quand le capitaine expose les motifs de sa visite et ses soupçons, il explose de rire.
À la demande du soldat, il fait mander Diego qui débarque un livre à la main. Il explique qu'il a remarqué que Zorro avait une verrue dans le cou côté gauche et il veut vérifier si Diego en a une. Alejandro n'est pas content mais son fils accepte que le capitaine regarde. Torello palit, pas de trace de verrue. Confus, il présente ses excuses et Sanchez et lui sortent de la maison.
Plus tard, Diego remet à Don Carlos sa remise de dette et les amis en profite pour trinquer à Sanchez qui aura sûrement quitté Los Angeles à l'aube comme lui a suggéré Zorro.
Avant de se mettre au lit, Diego s'amuse avec un bout de cire qu'il tient entre les doigts. Quelle belle idée il a eu de se confectionner cette fausse verrue qui s'ajoute au costume de Zorro.
Une illustration signé Ed Coutts faite pour l'édition de l'intégrale.
Comme je l'avais annoncé au-dessus, McCulley, vraisemblablement coincé dans ses choix scénaristes décide de faire table rase de ces récits précédents.
On peut tout à fait comprendre qu'une identité secrète permet plus de suspense dans le déroulé d'une histoire ainsi qu'on le remarque dans celle-ci.
Je trouve qu'elle préfigure l'ambiance que l'on trouve dans la série Disney. Passée la petite déception éprouvée à la première lecture, j' ai apprécié la relire une deuxième fois en rédigeant ce résumé.
J'ai aussi trouvé plus sympa de le proposer en une fois. Les nouvelles seront bientôt la norme des récits et ce serait dommage de fragmenter les résumés même si c'est un peu plus long à faire.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.