Le dernier envol de Mister No...
- Taliko
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Bonjour,
Les scénarios de Sergio Bonelli (comme ceux de Bonelli père) sont de véritables story-board : en plus des textes et plutôt qu'une description minutieuse des planches, il fournit à ses dessinateurs des croquis avec découpage et cadrage souhaités.
Exemples : (source : Making of 3 : Mister No - Guido Nolitta par Franco Busatta et Gabriele Ferrero, édition IF sept 2005)
Les scénarios de Sergio Bonelli (comme ceux de Bonelli père) sont de véritables story-board : en plus des textes et plutôt qu'une description minutieuse des planches, il fournit à ses dessinateurs des croquis avec découpage et cadrage souhaités.
Exemples : (source : Making of 3 : Mister No - Guido Nolitta par Franco Busatta et Gabriele Ferrero, édition IF sept 2005)
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- MN 364 pl. 1 (G. Nolitta / D. et S. Di Vitto)
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- Mister No
- Maître Jedi
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- Taliko
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En 2005 j'avais fait et payé une commande chez IF que je n'ai hélas jamais reçu. Depuis ce jour, c'est un ami italien qui commande et reçoit les bouquins chez lui et qui ensuite me les re-expédie en recommandé (pas eu de perte). Si tu n'y arrives pas de ton coté, avertis-moi en MP.Mister No a écrit :Excellent ! Il faut que je m'achète cet ouvrage.
Comment as-tu fait pour commander chez If ? J'ai essayé pour leur encyclopédie, mais je n'ai jamais eu de réponse...
Je te conseille aussi cet ouvrage très richement illustré :
MISTER NO & MISTER NOLITTA - Coniglio Editore - mai 2006.
Testi di Graziano Frediani, Stefano Marzorati e Guido Nolitta
http://www.coniglioeditore.it/estesa.php?id=101
Tu vas te régaler. En bonus il y a le capolavoro de Diso : Amazzonia mon amour.
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Modifié en dernier par Taliko le dim. 11 avr. 2010, 11:52, modifié 1 fois.
- fandes80s
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Je trouve qu'un héros comme ça mériterait un bon film !
Liste de recherches :
Voir le Fichier : mes_BD_petit_format.xls
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- Blek
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Superbes résumés. Le style est ma foi très bien adapté à la tonalité nostalgique des derniers épisodes de la saga Mister No.
J'ai acheté à Florence il y a trois jours le dernier numéro de Mister No. Je l'ai lu en revenant, et j'avoue, c'est assez émouvant.
Alors, maintenant, avec ces résumés, je dois dire que je suis encore plus touché.
Me reste plus qu'à trouver les derniers numéros italiens pour avoir l'histoire en entier!
Merci beaucoup à tout le monde pour toutes vos remarques, et les résumés très précieux!
J'ai acheté à Florence il y a trois jours le dernier numéro de Mister No. Je l'ai lu en revenant, et j'avoue, c'est assez émouvant.
Alors, maintenant, avec ces résumés, je dois dire que je suis encore plus touché.
Me reste plus qu'à trouver les derniers numéros italiens pour avoir l'histoire en entier!
Merci beaucoup à tout le monde pour toutes vos remarques, et les résumés très précieux!

@+ Camilo
- Taliko
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- Enregistré le : mar. 23 sept. 2003, 02:00
Bonjour,
Je continue la lecture d'ouvrages consacrés à Mister No et actuellement c'est au tour "Un avventuriero in Amazzonia, de G. Puddu et M. Giordani, préface de Sergio Bonelli, aux Editions Mercury, mars 2003" :
http://www.editorialemercury.it/html/cgo/mno.php
C'est l'ouvrage généraliste de référence. Magnifique réalisation, très soignée avec couverture cartonnée recouverte d'une belle jaquette glacée. A l'intérieur 216 pages de papier très épais, légèrement jauni à l'ancienne lui conférant déja le cachet précieux d'une vieille archive rare.
C'est un ouvrage passionnant et très enrichissant. Par exemple je viens de lire dans le chapitre : "les dessinateurs" :
Je cite :
Donatelli et Mister No
C'est le créateur graphique de Mister No. C'est à lui que Sergio Bonelli s'est adressé quand, de retour d'un de ses voyages en Amazonie, il a pensé créer une courte série centrée sur les aventures d'un pilote désinvolte vivant à Manaus au Brésil. Suivant les maigres indications reçues de Bonelli, Donatelli esquissa le personnage, prenant comme modèle original celui de l'acteur Steve McQueen, mais en le rendant plus maigre et moins athlétique, et en lui ajoutant les pattes grisonnantes suggérée par l'image d'une autre star du cinéma américain James Coburn. C'est Donatelli qui reçut le premier scénario de l'histoire "Amazzonia", que l'auteur dessina probablement entre 1971 et les premiers mois de 1972.
...
Ferri et Mister No
En 1975, il dessina la première aventure de Mister No. Dans ces années là, au sommet de la popularité pour le gros succès rencontré avec Zagor, Ferri fut chargé par Nolitta de dessiner aussi une histoire de Mister No, qui dans les intentions initiales devait être la seconde de la série après Amazzonia de Franco Donatelli déjà dans les tiroirs, probablement depuis quelques années. L'histoire, initialement construite sur 112 planches, grâce aux excellents dessins de l'auteur, eut un impact foudroyant sur Nolitta qui, revoyant ses programmes originaux, décida de la publier comme début du personnage. Dans cette optique, virent s'ajouter 7 planches de scénario, qui sont les 5 pages de l'album relatant la présentation bien caractéristique du personnage, et probablement 2 autres planches à cheval entre la page 15 (de la seconde bande) et 17 (seulement la première bande), dans laquelle Mister No clarifie aux lecteurs le travail fait en Amazonie.
...
Remarque : dans l'ouvrage "Mister No et Nolitta" (réf. dans post plus haut), on peut lire également que le premier dessinateur a donner vie à Mister No fut Donatelli et que Sergio Bonelli avait hésité jusqu'au dernier moment à publier Mister No, doutant de son accueil par le public et repoussant plusieurs fois sa sortie (jusqu'au déclic avec Ferri).
En France, il semblerait que Donatelli ait été oublié...
Je continue la lecture d'ouvrages consacrés à Mister No et actuellement c'est au tour "Un avventuriero in Amazzonia, de G. Puddu et M. Giordani, préface de Sergio Bonelli, aux Editions Mercury, mars 2003" :
http://www.editorialemercury.it/html/cgo/mno.php
C'est l'ouvrage généraliste de référence. Magnifique réalisation, très soignée avec couverture cartonnée recouverte d'une belle jaquette glacée. A l'intérieur 216 pages de papier très épais, légèrement jauni à l'ancienne lui conférant déja le cachet précieux d'une vieille archive rare.
C'est un ouvrage passionnant et très enrichissant. Par exemple je viens de lire dans le chapitre : "les dessinateurs" :
Je cite :
Donatelli et Mister No
C'est le créateur graphique de Mister No. C'est à lui que Sergio Bonelli s'est adressé quand, de retour d'un de ses voyages en Amazonie, il a pensé créer une courte série centrée sur les aventures d'un pilote désinvolte vivant à Manaus au Brésil. Suivant les maigres indications reçues de Bonelli, Donatelli esquissa le personnage, prenant comme modèle original celui de l'acteur Steve McQueen, mais en le rendant plus maigre et moins athlétique, et en lui ajoutant les pattes grisonnantes suggérée par l'image d'une autre star du cinéma américain James Coburn. C'est Donatelli qui reçut le premier scénario de l'histoire "Amazzonia", que l'auteur dessina probablement entre 1971 et les premiers mois de 1972.
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Ferri et Mister No
En 1975, il dessina la première aventure de Mister No. Dans ces années là, au sommet de la popularité pour le gros succès rencontré avec Zagor, Ferri fut chargé par Nolitta de dessiner aussi une histoire de Mister No, qui dans les intentions initiales devait être la seconde de la série après Amazzonia de Franco Donatelli déjà dans les tiroirs, probablement depuis quelques années. L'histoire, initialement construite sur 112 planches, grâce aux excellents dessins de l'auteur, eut un impact foudroyant sur Nolitta qui, revoyant ses programmes originaux, décida de la publier comme début du personnage. Dans cette optique, virent s'ajouter 7 planches de scénario, qui sont les 5 pages de l'album relatant la présentation bien caractéristique du personnage, et probablement 2 autres planches à cheval entre la page 15 (de la seconde bande) et 17 (seulement la première bande), dans laquelle Mister No clarifie aux lecteurs le travail fait en Amazonie.
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Remarque : dans l'ouvrage "Mister No et Nolitta" (réf. dans post plus haut), on peut lire également que le premier dessinateur a donner vie à Mister No fut Donatelli et que Sergio Bonelli avait hésité jusqu'au dernier moment à publier Mister No, doutant de son accueil par le public et repoussant plusieurs fois sa sortie (jusqu'au déclic avec Ferri).
En France, il semblerait que Donatelli ait été oublié...
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Modifié en dernier par Taliko le dim. 11 avr. 2010, 11:52, modifié 1 fois.
- Blek
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- Taliko
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- Enregistré le : mar. 23 sept. 2003, 02:00
Bonjour
Je reviens un peu sur la genèse de Mister No (avec quelques anecdotes personnelles).
Comme vous le savez, avant de créer ce personnage, Sergio Bonelli avait fait plusieurs voyages en Amazonie. Pourtant son premier séjour à Manaus, à la fin des années soixante, ne lui avait pas laissé un bon souvenir. A cette époque la ville était ravitaillée principalement par des bateaux sur l'Amazone et les pénuries de vivres et de carburants étaient fréquentes en raison du retard dans les transports. Confronté à cette situation, Sergio Bonelli, gagné par l'ennui et déçu de ne pouvoir sillonner les fleuves environnants, avait décider alors d'écourter son séjour et de se rendre en Guyane, très attiré par cette ancienne colonie pénitentiaire française. On peut donc logiquement en déduire que c'est la raison pour laquelle la première aventure de Mister No hors du Brésil (L'uomo della Guyana et Tamburi nella giungla) se passe dans ce pays.
Toujours à cette période, Sergio Bonelli s'était rendu à Palenque au Mexique. Il rencontra sur le petit aéroport de cette ville un curieux pilote qui semblait tout droit sorti d'une bande dessinée, un certain Capitaine Vega. Ce "baba cool" louait son piper à des touristes et hommes d'affaires pour des excursions dans la péninsule du Yucatan. Ce pilote, avec d'autres, fut à l'origine de la création du personnage de Mister No. Avec d'autres, car selon Bonelli, dans les années 60-70, "il Sudamerica pullulava di Mister No".
Effectivement, Bonelli a raison, "des Mister No" on pouvait en rencontrer jusque dans les années 80. En voici un exemple bien vivant.
Ce pilote en question, originaire d'un pays de l'Est, avait fui le régime communiste peu après la seconde guerre mondiale aux commandes de son petit avion. Un long périple l'avait ensuite conduit en Amazonie où il mit son art du pilotage au service de la population locale, isolée au coeur de la foret. Exploitant lui-même une mine d'or, il ravitaillait en vivres, outillages et divers matériaux d'autres sites d'orpaillages ainsi que des villages inaccessibles. Surnommé "l'épicier volant", il devint rapidement une figure légendaire incontournable. Lorsque l'absence de piste ne lui permettait pas de se poser, il passait en rase-motte au dessus des fleuves et larguait sa marchandise le plus près possible de l'eau. Les destinataires, sur des pirogues, s'empressaient de récupérer les paquets avant qu'ils ne coulent.
Lors des missions d'approvisionnement, le rendement était poussé à l'extrême : d'abord le petit monomoteur (un Cessna 185) était allégé au maximum pour pouvoir emporter le plus de marchandise possible. L'intérieur de l'avion ressemblait à un hangar vide, ne restait plus que le siège du pilote. Ainsi souvent le passager se retrouvait coincé entre des packs de lait stérilisés, assis sur des caisses de poulets congelés. C'est dire qu'il était pressé d'arriver à destination. Pour le pilote la marchandise était sa priorité. Son unique passager, qui l'aidait au largage des paquets, devait donc rivaliser sur la balance avec un jockey. Toujours dans un souci d'efficacité, ce pilote passait des après-midi entiers a conditionner des paquets qui devaient résister à une chute de plusieurs mètres et être en partie étanches. Par exemple les sacs de ciments étaient coupés en deux puis re-emballés dans des sacs de riz avec du papier bulle. D'autre part, ce pilote, très téméraire, volait par tout temps, avec ou sans visibilité. Les jours d'orage il plaçait son cessna juste au dessus des arbres sous la couche de nuages. "C'est la bonne zone pour voler à vue" disait-il. Par contre pour le passager c'était la crainte interminable de se prendre en pleine figure le sommet d'un arbre géant, dépassant de la canopée.
J'ajoute que, tout comme notre Mister No, ce pilote n'a jamais été riche malgré tous ses vols...
Bref, Sergio Bonelli a été un fin observateur de l'Amazonie.
Je reviens un peu sur la genèse de Mister No (avec quelques anecdotes personnelles).
Comme vous le savez, avant de créer ce personnage, Sergio Bonelli avait fait plusieurs voyages en Amazonie. Pourtant son premier séjour à Manaus, à la fin des années soixante, ne lui avait pas laissé un bon souvenir. A cette époque la ville était ravitaillée principalement par des bateaux sur l'Amazone et les pénuries de vivres et de carburants étaient fréquentes en raison du retard dans les transports. Confronté à cette situation, Sergio Bonelli, gagné par l'ennui et déçu de ne pouvoir sillonner les fleuves environnants, avait décider alors d'écourter son séjour et de se rendre en Guyane, très attiré par cette ancienne colonie pénitentiaire française. On peut donc logiquement en déduire que c'est la raison pour laquelle la première aventure de Mister No hors du Brésil (L'uomo della Guyana et Tamburi nella giungla) se passe dans ce pays.
Toujours à cette période, Sergio Bonelli s'était rendu à Palenque au Mexique. Il rencontra sur le petit aéroport de cette ville un curieux pilote qui semblait tout droit sorti d'une bande dessinée, un certain Capitaine Vega. Ce "baba cool" louait son piper à des touristes et hommes d'affaires pour des excursions dans la péninsule du Yucatan. Ce pilote, avec d'autres, fut à l'origine de la création du personnage de Mister No. Avec d'autres, car selon Bonelli, dans les années 60-70, "il Sudamerica pullulava di Mister No".
Effectivement, Bonelli a raison, "des Mister No" on pouvait en rencontrer jusque dans les années 80. En voici un exemple bien vivant.
Ce pilote en question, originaire d'un pays de l'Est, avait fui le régime communiste peu après la seconde guerre mondiale aux commandes de son petit avion. Un long périple l'avait ensuite conduit en Amazonie où il mit son art du pilotage au service de la population locale, isolée au coeur de la foret. Exploitant lui-même une mine d'or, il ravitaillait en vivres, outillages et divers matériaux d'autres sites d'orpaillages ainsi que des villages inaccessibles. Surnommé "l'épicier volant", il devint rapidement une figure légendaire incontournable. Lorsque l'absence de piste ne lui permettait pas de se poser, il passait en rase-motte au dessus des fleuves et larguait sa marchandise le plus près possible de l'eau. Les destinataires, sur des pirogues, s'empressaient de récupérer les paquets avant qu'ils ne coulent.
Lors des missions d'approvisionnement, le rendement était poussé à l'extrême : d'abord le petit monomoteur (un Cessna 185) était allégé au maximum pour pouvoir emporter le plus de marchandise possible. L'intérieur de l'avion ressemblait à un hangar vide, ne restait plus que le siège du pilote. Ainsi souvent le passager se retrouvait coincé entre des packs de lait stérilisés, assis sur des caisses de poulets congelés. C'est dire qu'il était pressé d'arriver à destination. Pour le pilote la marchandise était sa priorité. Son unique passager, qui l'aidait au largage des paquets, devait donc rivaliser sur la balance avec un jockey. Toujours dans un souci d'efficacité, ce pilote passait des après-midi entiers a conditionner des paquets qui devaient résister à une chute de plusieurs mètres et être en partie étanches. Par exemple les sacs de ciments étaient coupés en deux puis re-emballés dans des sacs de riz avec du papier bulle. D'autre part, ce pilote, très téméraire, volait par tout temps, avec ou sans visibilité. Les jours d'orage il plaçait son cessna juste au dessus des arbres sous la couche de nuages. "C'est la bonne zone pour voler à vue" disait-il. Par contre pour le passager c'était la crainte interminable de se prendre en pleine figure le sommet d'un arbre géant, dépassant de la canopée.
J'ajoute que, tout comme notre Mister No, ce pilote n'a jamais été riche malgré tous ses vols...
Bref, Sergio Bonelli a été un fin observateur de l'Amazonie.
- Jacques Flash
- Grand Maître
- Enregistré le : mar. 30 mars 2004, 02:00
Toujours aussi passionnant! C’est vraiment rageant que ces bouquins n’existent pas en français...Paipayo a écrit :Je reviens un peu sur la genèse de Mister No....

Modifié en dernier par Jacques Flash le dim. 11 avr. 2010, 12:17, modifié 1 fois.
- Taliko
- Compagnon
- Enregistré le : mar. 23 sept. 2003, 02:00
Bonjour,
L'ex-pilote de l'Est dont je parle est une personne que j'ai connue. Bonelli n'en parle pas dans ses livres mais peut-être l'a-t-il rencontré car ce pilote a commencé a voler en Amazonie dans les années 50 (ce serait une question a lui poser éventuellement).
Ces pilotes étaient de véritables aventuriers. Ils travaillaient en totale indépendance mais aussi en totale précarité : prise de risques quotidienne, aucune garantie d'être payé, pas de contrat de travail, pas de sécu, pas de chômage ni de primes (pas d'impôts aussi me direz-vous...).
Une autre anecdote, si vous le voulez bien (ces gars-la en ont des tonnes à raconter) :
Les pistes d'atterrissage près des villages au coeur de la foret étaient en général très courtes car difficile à conquérir sur la foret. Un petit avion, chargé à bloc de marchandises, avaient parfois du mal à s'arrêter. Un jour, alors qu'en bout de piste se trouvait le cimetière du village, l'équipage a vu les croix se rapprocher à grande vitesse... panique à bord !!!
L'ex-pilote de l'Est dont je parle est une personne que j'ai connue. Bonelli n'en parle pas dans ses livres mais peut-être l'a-t-il rencontré car ce pilote a commencé a voler en Amazonie dans les années 50 (ce serait une question a lui poser éventuellement).
Ces pilotes étaient de véritables aventuriers. Ils travaillaient en totale indépendance mais aussi en totale précarité : prise de risques quotidienne, aucune garantie d'être payé, pas de contrat de travail, pas de sécu, pas de chômage ni de primes (pas d'impôts aussi me direz-vous...).
Une autre anecdote, si vous le voulez bien (ces gars-la en ont des tonnes à raconter) :
Les pistes d'atterrissage près des villages au coeur de la foret étaient en général très courtes car difficile à conquérir sur la foret. Un petit avion, chargé à bloc de marchandises, avaient parfois du mal à s'arrêter. Un jour, alors qu'en bout de piste se trouvait le cimetière du village, l'équipage a vu les croix se rapprocher à grande vitesse... panique à bord !!!
- Taliko
- Compagnon
- Enregistré le : mar. 23 sept. 2003, 02:00
En attendant le prochain speciale MN chez Bonelli, IF nous propose leur réédition de cette série (2 histoires par volume, enrichie d'un rédactionnel), sortie prévue pour mi-avril 2007.
On peut jouer au jeu des 7 erreurs comme Mister No a perdu un oeil et l'amérindien ses peintures guerrières...
Chacun pourra bien sur apprécier ces deux versions mais personnellement je trouve affligeant d'avoir massacré ainsi la plus belle couv de la série par, en autre, un logo Mister No trop exagéré et une bannière bleu, sans âme, détruisant une caractéristique essentielle de l'Amazonie qui est la hauteur imposante des arbres.
Je ne dirai rien sur les couleurs mais croyez-moi celle des fleuves d'Amazonie est bien plus réaliste sur la couv originale.
On peut jouer au jeu des 7 erreurs comme Mister No a perdu un oeil et l'amérindien ses peintures guerrières...
Chacun pourra bien sur apprécier ces deux versions mais personnellement je trouve affligeant d'avoir massacré ainsi la plus belle couv de la série par, en autre, un logo Mister No trop exagéré et une bannière bleu, sans âme, détruisant une caractéristique essentielle de l'Amazonie qui est la hauteur imposante des arbres.
Je ne dirai rien sur les couleurs mais croyez-moi celle des fleuves d'Amazonie est bien plus réaliste sur la couv originale.
- Fichiers joints
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- MN couv 02 SB.jpg (108.37 Kio) Vu 2875 fois
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- MN couv 01 if.jpg (55.07 Kio) Vu 2874 fois
- mark76
- Maître 3e Dan
- Enregistré le : jeu. 28 août 2003, 02:00
- Localisation : Fort Ontario - Etat de New York - USA
- Taliko
- Compagnon
- Enregistré le : mar. 23 sept. 2003, 02:00
- Camilo
- Habitué(e)
- Enregistré le : jeu. 22 févr. 2007, 11:17
- Localisation : Bordeaux (33)
- Contact :
- mark76
- Maître 3e Dan
- Enregistré le : jeu. 28 août 2003, 02:00
- Localisation : Fort Ontario - Etat de New York - USA
J'ai commandé des Comandante Mark chez eux mais c'est un peu galère car leur site ne prévoit pas les envois à l'étranger. Il faut d'abord les contacter pour se mettre d'accord sur les frais d'envois. Ensuite envoyer un chèque et il faut les relancer car c'est pas hyper rapide.
http://www.ifedizioni.it/shop/index.asp
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