Zorro dans les pulps
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- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 8 à 10
Pendant que Zorro escaladait la vigne, à l'auberge avait lieu une joute verbale entre Bardoso et le sergent Gonzales. Chacun d'eux insinuant que les histoires racontées par l'autre n'étaient que vantardises. Ils sont interrompus par un soldat venant chercher le sergent sur les ordres du capitaine afin d'aller enquêter chez les Canchola où un rôdeur a été repéré. Bardoso tend l'oreille. Il se propose d'accompagner le sergent et ses hommes afin de voir le militaire vantard en action.
Quand ils arrivent aux abords de l'habitation, un cri de femme venant du patio retentit. Ils se précipitent pour apercevoir une ombre se dirigeant vers la sortie. Le sergent lui demande de se tenir tranquille et les soldats se ruent sur la forme qu'ils distinguent dans la pénombre.
Les soldats sont écartés assez facilement les uns derrière les autres. C'est au tour du sergent d'être en difficulté. Il appelle Bardoso qui se garde bien d'intervenir. Son épée quitte sa main et va se planter dans le mur. Un rire moqueur retentit et l'ombre disparaît. Quand ils parviennent à trouver de la lumière, ils remarquent le signe Z gravé sur l'un des murs. Zorro est de retour. Voilà une information qui va intéresser le capitaine.
Les soldats montent à cheval pour poursuivre Zorro. Une fois de plus, c'est Bernardo qui a pris la poudre d'escampette entraînant les soldats loin de son maître tapi dans l'ombre. Il peut mettre en application son plan. La première chose à faire est de rendre visite à un certain José Hernandez un commerçant mentionné par Panchita qui serait en relation avec son frère.
Il connaît l'homme. Il vit seul entouré de serviteurs. Il arrive à la propriété et n'a aucun problème pour s'y glisser. Il entend des voix et se dirige discrètement vers elles. Il s'agit d'Hernandez en grande conversation avec Morelos. Il tend l'oreille.
Il apprend ainsi que les deux hommes sont associés pour ruiner la fortune et la réputation des Canchola. Morelos tient rancune au père qui a découvert qu'il avait une liaison avec l'une de ses servantes et l'a humilié. Le but est d'épouser Panchita et de placer Vicente avec Carmen, une femme sans scrupules. L'opération se fera lorsque l'homme aura trop bu. Ils passeront à l'action dès le lendemain quand le frère et la sœur se rendront à la mission de San Gabriel puis rejoindre Santa Barbara pour la grande fête qui doit être organisée.. La dénommé Carmen apparaît alors et au premier coup d'œil, Zorro sent que cette femme est extrêmement dangereuse. Vicente sort à son tour de la maison en titubant l'air hagard.
Hernandez lui indique qu'il a quelques papiers à lui faire signer pour faire fructifier ses affaires. Il lui recommande de se débarrasser du surintendant Ramirez qui selon lui magouille dans son dos. Vicente le licenciera dès qu'il sera rentré. En attendant, il signe les papiers d'un air absent sans lire une seule ligne. Les papiers sont glissés dans une sacoche. Zorro fulmine. Il doit intervenir.
Pistolet au poing, il sort de sa cachette. Il demande dans un premier temps la sacoche de Morelos qui contient de l'or puis celle d'Hernandez. L'homme dit qu'il doit en retirer les papiers qui ne seront d'aucune utilité au voleur mais Zorro lui dit de ne toucher à rien et de lui donner tel quel. Il s'adresse ensuite à Vicente pour avoir sa sacoche tout en le sermonant. Ce dernier, vexé, met la main sur la poignée de son épée. Morelos s'interpose et lui demande de coopérer. Zorro récupère la troisième sacoche.
Morelos defie alors Zorro en combat singulier à l'épée. Bien sûr, notre héros accepte en faisant glisser le pistolet dans la main gauche pour avoir la garantie que personne n'interviendra et sort son épée. Le combat commence. Alerté par le bruit, les serviteurs accourent. Zorro ordonne à Hernandez qui regarde le duel d'un œil amusé d'ordonner à ce que personne n'intervienne.
Morelos qui se vante d'être une fine lame est en difficulté. Il est désarmé et il ressent une douleur vive à la joue. Zorro se retire en saluant dans un grand éclat de rire. Il n'a pas oublié de ramasser les trois sacoches.
Les serviteurs se précipitent mais Hernandez leur demande de laisser partir l'homme. Il est armé, inutile de prendre des risques. Que quelqu'un aille au presidio prévenir les soldats du vol. Quand le commerçant se retourne vers son associé, il pâlit. Le Z sur la joue de Morelos prouve qu'ils ont eu affaire à Zorro.
À suivre...
Toujours Pyles aux illustrations
Pendant que Zorro escaladait la vigne, à l'auberge avait lieu une joute verbale entre Bardoso et le sergent Gonzales. Chacun d'eux insinuant que les histoires racontées par l'autre n'étaient que vantardises. Ils sont interrompus par un soldat venant chercher le sergent sur les ordres du capitaine afin d'aller enquêter chez les Canchola où un rôdeur a été repéré. Bardoso tend l'oreille. Il se propose d'accompagner le sergent et ses hommes afin de voir le militaire vantard en action.
Quand ils arrivent aux abords de l'habitation, un cri de femme venant du patio retentit. Ils se précipitent pour apercevoir une ombre se dirigeant vers la sortie. Le sergent lui demande de se tenir tranquille et les soldats se ruent sur la forme qu'ils distinguent dans la pénombre.
Les soldats sont écartés assez facilement les uns derrière les autres. C'est au tour du sergent d'être en difficulté. Il appelle Bardoso qui se garde bien d'intervenir. Son épée quitte sa main et va se planter dans le mur. Un rire moqueur retentit et l'ombre disparaît. Quand ils parviennent à trouver de la lumière, ils remarquent le signe Z gravé sur l'un des murs. Zorro est de retour. Voilà une information qui va intéresser le capitaine.
Les soldats montent à cheval pour poursuivre Zorro. Une fois de plus, c'est Bernardo qui a pris la poudre d'escampette entraînant les soldats loin de son maître tapi dans l'ombre. Il peut mettre en application son plan. La première chose à faire est de rendre visite à un certain José Hernandez un commerçant mentionné par Panchita qui serait en relation avec son frère.
Il connaît l'homme. Il vit seul entouré de serviteurs. Il arrive à la propriété et n'a aucun problème pour s'y glisser. Il entend des voix et se dirige discrètement vers elles. Il s'agit d'Hernandez en grande conversation avec Morelos. Il tend l'oreille.
Il apprend ainsi que les deux hommes sont associés pour ruiner la fortune et la réputation des Canchola. Morelos tient rancune au père qui a découvert qu'il avait une liaison avec l'une de ses servantes et l'a humilié. Le but est d'épouser Panchita et de placer Vicente avec Carmen, une femme sans scrupules. L'opération se fera lorsque l'homme aura trop bu. Ils passeront à l'action dès le lendemain quand le frère et la sœur se rendront à la mission de San Gabriel puis rejoindre Santa Barbara pour la grande fête qui doit être organisée.. La dénommé Carmen apparaît alors et au premier coup d'œil, Zorro sent que cette femme est extrêmement dangereuse. Vicente sort à son tour de la maison en titubant l'air hagard.
Hernandez lui indique qu'il a quelques papiers à lui faire signer pour faire fructifier ses affaires. Il lui recommande de se débarrasser du surintendant Ramirez qui selon lui magouille dans son dos. Vicente le licenciera dès qu'il sera rentré. En attendant, il signe les papiers d'un air absent sans lire une seule ligne. Les papiers sont glissés dans une sacoche. Zorro fulmine. Il doit intervenir.
Pistolet au poing, il sort de sa cachette. Il demande dans un premier temps la sacoche de Morelos qui contient de l'or puis celle d'Hernandez. L'homme dit qu'il doit en retirer les papiers qui ne seront d'aucune utilité au voleur mais Zorro lui dit de ne toucher à rien et de lui donner tel quel. Il s'adresse ensuite à Vicente pour avoir sa sacoche tout en le sermonant. Ce dernier, vexé, met la main sur la poignée de son épée. Morelos s'interpose et lui demande de coopérer. Zorro récupère la troisième sacoche.
Morelos defie alors Zorro en combat singulier à l'épée. Bien sûr, notre héros accepte en faisant glisser le pistolet dans la main gauche pour avoir la garantie que personne n'interviendra et sort son épée. Le combat commence. Alerté par le bruit, les serviteurs accourent. Zorro ordonne à Hernandez qui regarde le duel d'un œil amusé d'ordonner à ce que personne n'intervienne.
Morelos qui se vante d'être une fine lame est en difficulté. Il est désarmé et il ressent une douleur vive à la joue. Zorro se retire en saluant dans un grand éclat de rire. Il n'a pas oublié de ramasser les trois sacoches.
Les serviteurs se précipitent mais Hernandez leur demande de laisser partir l'homme. Il est armé, inutile de prendre des risques. Que quelqu'un aille au presidio prévenir les soldats du vol. Quand le commerçant se retourne vers son associé, il pâlit. Le Z sur la joue de Morelos prouve qu'ils ont eu affaire à Zorro.
À suivre...
Toujours Pyles aux illustrations
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
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- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
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Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 11 et 12
Chez les Canchola, le sergent, resté sur place informe Panchita que le rôdeur n'est autre que Zorro puis il emmène Bardoso avec Lui jusque chez le capitaine.
Quintero est assez content de la nouvelle. Il y a une belle prime sur la tête de Zorro et s'il pouvait la toucher, ce serait tout bénef. Quand il demande à Gonzales pourquoi il a ramené Bardoso avec lui, le sergent lui indique que l'ancien pirate connait l'identité du bandit. Quintero l'interroge mais Bardoso refuse de répondre. Ils sont interrompus par des voix venant de l'extérieur.
Un soldat vient faire son rapport. Un serviteur de José Hernandez est venu et il raconte la scène dont il a été le témoin. Zorro est donc bien de retour. Quintero est bien décidé à faire parler Bardoso même s'il faut employer le fouet pour ça. Il ordonne à Gonzales d'enfermer le prisonnier et de le rejoindre. Ils vont faire un saut chez Hernandez.
Bardoso est conduit en cellule. Il reproche au sergent sa traîtrise lui qui se dit son ami. Le sergent lui répond qu'il est un soldat avant tout. Il lui demande de lui dire si Don Diego est bien Zorro comme les rumeurs ne cessent de le dire. Bardoso lui répond que ce sont deux personnes différentes. Une voix autoritaire appelle le sergent qui se précipite oubliant au passage la clé sur la porte de la cellule. Une fois qu'il est parti, Bardoso marmonne qu'il a dit la vérité. Don Diego et Zorro partagent le même corps mais pas en même temps.
Les événements survenus dans les deux maisons ont fait le tour du village. Les gens sortent de chez eux ou de la taverne pour en discuter. Ce tumulte met en garde Zorro qui rentre chez son père. Il se montre encore plus discret. Bernardo l'attend et le met au courant de l'arrestation de Bardoso. Il le prend avec lui et les deux hommes se dirigent vers le presidio. Diego explique le plan à son serviteur et se glisse dans la bâtisse en passant par une fenêtre.
À l'intérieur, il se dirige vers le quartier d'emprisonnement. Le garde laissé sur place a un peu abusé de la bouteille et s'est endormi. Il est ligoté et bâillonné rapidement. Bardoso en a profité pour faire tourner la clé et sortir de sa cellule. Il rencontre Zorro dans le couloir. Il doit se rendre à Santa Barbara pour essayer d'avoir un maximum d'informations sur ce que mijote Morelos et Hernandez. Bernardo l'attend dehors avec une monture.
Zorro enlève ses vêtements pour laisser place à Diego. Il confie son costume au pirate qui lui indique qu'il joue un jeu dangereux. Il le faut puisqu'on le soupçonne fortement, il doit brouiller les pistes.
Quintero de son côté mène l'enquête chez Hernandez. Il s'étonne tout même que Zorro soit devenu un simple voleur, ça ne ressemble pas à sa réputation. Y aurait-il un rapport avec sa présence chez les Canchola? Vicente bondit à l'information. Il doit retourner chez lui. Quintero le rassure, sa sœur va bien. Morelos a lui aussi tendu l'oreille. Se pourrait-il que tout ça ait un rapport avec la présence de Panchita chez Bardoso dont on dit qu'il connaît personnellement l'homme masqué ?
De retour au presidio, Quintero a l'intention d'interroger le pirate. Il se rend avec Gonzales à la prison. Plusieurs surprises les attend. Tout d'abord, la sentinelle ligotée qui est incapable de raconter ce qui s'est passé mais surtout la disparition de Bardoso dans la cellule remplacé par Diego Vega.
Le caballero explique qu'il avait une course à faire pour son père et que dans le noir, il a été attaqué, attaché et emmené comme un sac de grain et qu'on l'a jeté dans cette cellule. Il est choqué et outré que personne ne soit en sécurité dans le village. Quintero s'excuse et le renvoie chez lui accompagné du sergent. Diego reste prudent. Pas sûr que le rusé capitaine ait vraiment gobé son histoire.
Le lendemain, Diego et Alejandro monte dans leur voiture luxueuse. Bernardo conduit l'attelage. Le passage des Vega fait sourire les habitants qui ont eu vent de la mésaventure de Diego. Ils partent pour leur hacienda qui n'est pas très loin de celle des Canchola qui s'y sont rendus le jour même avant de partir pour Santa Barbara.
Diego rend visite à la famille. Vicente est toujours aussi désagréable. Diego a amené un autre livre de poésie à Panchita. La conversation tourne vite autour de la soirée précédente. Diego oriente la conversation vers Vicente. Il en profite pour parler de Carmen. Panchita s'étonne de la présence d'une femme, chanteuse de taverne, chez Hernandez. Vicente, gêné, s'arrange pour quitter la pièce. La duegne est présente, il peut sortir.
Diego se met alors à aborder sa précédente épouse décédée et le fait que son père lui conseille de refaire sa vie. Panchita l'encourage de faire de même mais quand il se montre plus entreprenant, cette dernière met fin à l'entretien et quitte la pièce. Diego sort à son tour tout penaud.
Il retrouve Vicente qui veut lui parler. Il peut venir tant que Panchita le permettra mais uniquement en tant qu'ami. Il a des projets de mariage pour sa sœur dans lequel Diego ne rentre pas.
Quand ils abordent la belle propriété qu'il possède, Vicente avoue son intention de se débarrasser de son surintendant et d'en prendre un autre. Diego fini par quitter l'hacienda non sans avoir repéré auparavant toutes les issues par lesquels il pourrait entrer en cas de besoin.
À suivre...
Argosy du 25 janvier 1941 dans lequel commence cette aventure.
Chez les Canchola, le sergent, resté sur place informe Panchita que le rôdeur n'est autre que Zorro puis il emmène Bardoso avec Lui jusque chez le capitaine.
Quintero est assez content de la nouvelle. Il y a une belle prime sur la tête de Zorro et s'il pouvait la toucher, ce serait tout bénef. Quand il demande à Gonzales pourquoi il a ramené Bardoso avec lui, le sergent lui indique que l'ancien pirate connait l'identité du bandit. Quintero l'interroge mais Bardoso refuse de répondre. Ils sont interrompus par des voix venant de l'extérieur.
Un soldat vient faire son rapport. Un serviteur de José Hernandez est venu et il raconte la scène dont il a été le témoin. Zorro est donc bien de retour. Quintero est bien décidé à faire parler Bardoso même s'il faut employer le fouet pour ça. Il ordonne à Gonzales d'enfermer le prisonnier et de le rejoindre. Ils vont faire un saut chez Hernandez.
Bardoso est conduit en cellule. Il reproche au sergent sa traîtrise lui qui se dit son ami. Le sergent lui répond qu'il est un soldat avant tout. Il lui demande de lui dire si Don Diego est bien Zorro comme les rumeurs ne cessent de le dire. Bardoso lui répond que ce sont deux personnes différentes. Une voix autoritaire appelle le sergent qui se précipite oubliant au passage la clé sur la porte de la cellule. Une fois qu'il est parti, Bardoso marmonne qu'il a dit la vérité. Don Diego et Zorro partagent le même corps mais pas en même temps.
Les événements survenus dans les deux maisons ont fait le tour du village. Les gens sortent de chez eux ou de la taverne pour en discuter. Ce tumulte met en garde Zorro qui rentre chez son père. Il se montre encore plus discret. Bernardo l'attend et le met au courant de l'arrestation de Bardoso. Il le prend avec lui et les deux hommes se dirigent vers le presidio. Diego explique le plan à son serviteur et se glisse dans la bâtisse en passant par une fenêtre.
À l'intérieur, il se dirige vers le quartier d'emprisonnement. Le garde laissé sur place a un peu abusé de la bouteille et s'est endormi. Il est ligoté et bâillonné rapidement. Bardoso en a profité pour faire tourner la clé et sortir de sa cellule. Il rencontre Zorro dans le couloir. Il doit se rendre à Santa Barbara pour essayer d'avoir un maximum d'informations sur ce que mijote Morelos et Hernandez. Bernardo l'attend dehors avec une monture.
Zorro enlève ses vêtements pour laisser place à Diego. Il confie son costume au pirate qui lui indique qu'il joue un jeu dangereux. Il le faut puisqu'on le soupçonne fortement, il doit brouiller les pistes.
Quintero de son côté mène l'enquête chez Hernandez. Il s'étonne tout même que Zorro soit devenu un simple voleur, ça ne ressemble pas à sa réputation. Y aurait-il un rapport avec sa présence chez les Canchola? Vicente bondit à l'information. Il doit retourner chez lui. Quintero le rassure, sa sœur va bien. Morelos a lui aussi tendu l'oreille. Se pourrait-il que tout ça ait un rapport avec la présence de Panchita chez Bardoso dont on dit qu'il connaît personnellement l'homme masqué ?
De retour au presidio, Quintero a l'intention d'interroger le pirate. Il se rend avec Gonzales à la prison. Plusieurs surprises les attend. Tout d'abord, la sentinelle ligotée qui est incapable de raconter ce qui s'est passé mais surtout la disparition de Bardoso dans la cellule remplacé par Diego Vega.
Le caballero explique qu'il avait une course à faire pour son père et que dans le noir, il a été attaqué, attaché et emmené comme un sac de grain et qu'on l'a jeté dans cette cellule. Il est choqué et outré que personne ne soit en sécurité dans le village. Quintero s'excuse et le renvoie chez lui accompagné du sergent. Diego reste prudent. Pas sûr que le rusé capitaine ait vraiment gobé son histoire.
Le lendemain, Diego et Alejandro monte dans leur voiture luxueuse. Bernardo conduit l'attelage. Le passage des Vega fait sourire les habitants qui ont eu vent de la mésaventure de Diego. Ils partent pour leur hacienda qui n'est pas très loin de celle des Canchola qui s'y sont rendus le jour même avant de partir pour Santa Barbara.
Diego rend visite à la famille. Vicente est toujours aussi désagréable. Diego a amené un autre livre de poésie à Panchita. La conversation tourne vite autour de la soirée précédente. Diego oriente la conversation vers Vicente. Il en profite pour parler de Carmen. Panchita s'étonne de la présence d'une femme, chanteuse de taverne, chez Hernandez. Vicente, gêné, s'arrange pour quitter la pièce. La duegne est présente, il peut sortir.
Diego se met alors à aborder sa précédente épouse décédée et le fait que son père lui conseille de refaire sa vie. Panchita l'encourage de faire de même mais quand il se montre plus entreprenant, cette dernière met fin à l'entretien et quitte la pièce. Diego sort à son tour tout penaud.
Il retrouve Vicente qui veut lui parler. Il peut venir tant que Panchita le permettra mais uniquement en tant qu'ami. Il a des projets de mariage pour sa sœur dans lequel Diego ne rentre pas.
Quand ils abordent la belle propriété qu'il possède, Vicente avoue son intention de se débarrasser de son surintendant et d'en prendre un autre. Diego fini par quitter l'hacienda non sans avoir repéré auparavant toutes les issues par lesquels il pourrait entrer en cas de besoin.
À suivre...
Argosy du 25 janvier 1941 dans lequel commence cette aventure.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 13 à 16
En repartant pour l'hacienda de son père, Diego demande à Bernardo d'aller faire un saut jusque San Gabriel en éclaireur et de venir lui faire un rapport. Il retrouve Don Alejandro qui lui propose son aide pour déjouer les intrigues de Morelos et Hernandez.
Le soir venu, Bernardo est de retour. Il lui indique que Gonzales est à San Gabriel avec une escouade. Diego avait raison. Le capitaine veut le garder à l'oeil. Il y a aussi Morelos et Hernandez qui ont pris des chambres à l'auberge. Parfait, Zorro va aller voir sur place mais auparavant, il doit faire une dernière chose.
Il se rend en douce chez les Canchola pour rencontrer le surintendant Ramirez. Il se glisse dans l'ombre jusqu'au logement et surprend Vicente en train de licencier son ouvrier malgré les nombreuses protestations qu'il invoque pour essayer de comprendre les motifs de son renvoi. Une fois Vicente parti, Zorro frappe à la fenêtre et se fait reconnaître. Ramirez mis au courant par Panchita ouvre la porte.
Ramirez est découragé et dans un premier temps, il ne veut rien entendre mais Zorro insiste. Il ne devra partir que quand Vicente reviendra de Santa Barbara. En attendant, il lui montre les papiers qu'à signé le jeune homme. Ramirez est scandalisé. Il s'agit ni plus ni moins qu'une vente de l'hacienda qui risque de ruiner la famille. Il est désormais prêt à aider Panchita. Zorro déclare qu'il va aller la voir mais le surintendant le prévient qu'il y a quatre gardes arrivés récemment avec Vicente qui surveillent la maison.
Zorro demande alors au surintendant moins suspect de se rendre à la résidence dire à Panchita qu'il désire lui parler à l'entrée du patio. Elle finit par le rejoindre. Il lui confie les trois sacoches récupérées et lui demande de les mettre de côté jusqu'à la fin de cette affaire. Il lui conseille la prudence envers Morelos et repart.
Panchita monte dans sa chambre quand un coup de feu éclate. Zorro est tombé sur l'un des gardes qui a ouvert le feu. La balle lui a sifflée aux oreilles. L'alerte est donné mais le renard est très rapide. Il atteint sa monture et le temps que l'ensemble de la maison soit en alerte, Il est déjà en route pour San Gabriel.
Une fois sur place, sa première destination est l'auberge. La salle principale est occupée par Gonzales, en train de se vanter comme d'habitude, et ses hommes. Il est interrompu par l'un des gardes laissés à l'hacienda des Canchola qui fait son rapport. Même si le rôdeur n'a pas été identifié, ça ressemble tout de même à Zorro.
Gonzales poursuit ses vantardises. Ça donne une idée au renard. Il se glisse par une fenêtre et avec sa dague trace un Z sur l'un des murs. L'attention des personnes présentes est accaparé par le sergent. Le patron de la taverne fini par remarquer la lettre et lance un cri d'alerte. Ça s'agite dans l'établissement. Le remue-ménage permet à Zorro de repérer ses proies dans une autre partie de l'auberge. Il s'y rend et une nouvelle fois tend l'oreille aux propos échangés entre Morelos et Hernandez.
Il s'agit cette fois-ci de s'en prendre au gouverneur en le kidnappant. Le retour de Zorro sert leur intérêt. L'un d'entre eux peut se faire passer pour lui. Le but étant obtenir des signatures sur des achats de terrains et de mes revendre avec un joli bénéfice. L'hacienda des Canchola n'étant que l'un de leurs nombreux projets. Zorro en sait assez. Il s'apprête à entrer en scène quand une voix féminine se fait entendre derrière lui.
Il s'agit de Carmen qui n'a pas l'air bien affolée par sa présence. Elle serait même fasciné par le personnage. Elle avoue que son seul intérêt dans l'histoire est de gagner de l'or. Les deux associés lui en ayant promis beaucoup. Zorro reste méfiant mais la femme ne semble pas vouloir donner l'alarme. Lorsque la voix de Vicente l'appelle, elle le quitte sans le dénoncer.
González arrive à son tour pour faire part de la présence de Zorro dans le coin. Les deux associés sont soudain inquiets de même que Vicente quand le sergent mentionne qu'il a été aperçu à son hacienda. Hernandez offre du vin et demande au soldat ce qu'il compte faire pour arrêter cette menace. Là, le brave sergent doit avouer que l'homme est rusé et a un cheval très rapide. Il est très compliqué de savoir ce qu'il prépare à l'avance.
Pour lui donner raison, une forme armé d'un revolver entre dans la pièce et ordonne que personne ne bouge.
À suivre...
Un audio-book du récit
En repartant pour l'hacienda de son père, Diego demande à Bernardo d'aller faire un saut jusque San Gabriel en éclaireur et de venir lui faire un rapport. Il retrouve Don Alejandro qui lui propose son aide pour déjouer les intrigues de Morelos et Hernandez.
Le soir venu, Bernardo est de retour. Il lui indique que Gonzales est à San Gabriel avec une escouade. Diego avait raison. Le capitaine veut le garder à l'oeil. Il y a aussi Morelos et Hernandez qui ont pris des chambres à l'auberge. Parfait, Zorro va aller voir sur place mais auparavant, il doit faire une dernière chose.
Il se rend en douce chez les Canchola pour rencontrer le surintendant Ramirez. Il se glisse dans l'ombre jusqu'au logement et surprend Vicente en train de licencier son ouvrier malgré les nombreuses protestations qu'il invoque pour essayer de comprendre les motifs de son renvoi. Une fois Vicente parti, Zorro frappe à la fenêtre et se fait reconnaître. Ramirez mis au courant par Panchita ouvre la porte.
Ramirez est découragé et dans un premier temps, il ne veut rien entendre mais Zorro insiste. Il ne devra partir que quand Vicente reviendra de Santa Barbara. En attendant, il lui montre les papiers qu'à signé le jeune homme. Ramirez est scandalisé. Il s'agit ni plus ni moins qu'une vente de l'hacienda qui risque de ruiner la famille. Il est désormais prêt à aider Panchita. Zorro déclare qu'il va aller la voir mais le surintendant le prévient qu'il y a quatre gardes arrivés récemment avec Vicente qui surveillent la maison.
Zorro demande alors au surintendant moins suspect de se rendre à la résidence dire à Panchita qu'il désire lui parler à l'entrée du patio. Elle finit par le rejoindre. Il lui confie les trois sacoches récupérées et lui demande de les mettre de côté jusqu'à la fin de cette affaire. Il lui conseille la prudence envers Morelos et repart.
Panchita monte dans sa chambre quand un coup de feu éclate. Zorro est tombé sur l'un des gardes qui a ouvert le feu. La balle lui a sifflée aux oreilles. L'alerte est donné mais le renard est très rapide. Il atteint sa monture et le temps que l'ensemble de la maison soit en alerte, Il est déjà en route pour San Gabriel.
Une fois sur place, sa première destination est l'auberge. La salle principale est occupée par Gonzales, en train de se vanter comme d'habitude, et ses hommes. Il est interrompu par l'un des gardes laissés à l'hacienda des Canchola qui fait son rapport. Même si le rôdeur n'a pas été identifié, ça ressemble tout de même à Zorro.
Gonzales poursuit ses vantardises. Ça donne une idée au renard. Il se glisse par une fenêtre et avec sa dague trace un Z sur l'un des murs. L'attention des personnes présentes est accaparé par le sergent. Le patron de la taverne fini par remarquer la lettre et lance un cri d'alerte. Ça s'agite dans l'établissement. Le remue-ménage permet à Zorro de repérer ses proies dans une autre partie de l'auberge. Il s'y rend et une nouvelle fois tend l'oreille aux propos échangés entre Morelos et Hernandez.
Il s'agit cette fois-ci de s'en prendre au gouverneur en le kidnappant. Le retour de Zorro sert leur intérêt. L'un d'entre eux peut se faire passer pour lui. Le but étant obtenir des signatures sur des achats de terrains et de mes revendre avec un joli bénéfice. L'hacienda des Canchola n'étant que l'un de leurs nombreux projets. Zorro en sait assez. Il s'apprête à entrer en scène quand une voix féminine se fait entendre derrière lui.
Il s'agit de Carmen qui n'a pas l'air bien affolée par sa présence. Elle serait même fasciné par le personnage. Elle avoue que son seul intérêt dans l'histoire est de gagner de l'or. Les deux associés lui en ayant promis beaucoup. Zorro reste méfiant mais la femme ne semble pas vouloir donner l'alarme. Lorsque la voix de Vicente l'appelle, elle le quitte sans le dénoncer.
González arrive à son tour pour faire part de la présence de Zorro dans le coin. Les deux associés sont soudain inquiets de même que Vicente quand le sergent mentionne qu'il a été aperçu à son hacienda. Hernandez offre du vin et demande au soldat ce qu'il compte faire pour arrêter cette menace. Là, le brave sergent doit avouer que l'homme est rusé et a un cheval très rapide. Il est très compliqué de savoir ce qu'il prépare à l'avance.
Pour lui donner raison, une forme armé d'un revolver entre dans la pièce et ordonne que personne ne bouge.
À suivre...
Un audio-book du récit
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 17 à 19
Avant d'entrer en scène, Zorro a attendu que Vicente, accompagné de Morelos, quitte la taverne pour retourner voir Panchita. Il surprend ainsi Hernandez et Gonzales un verre à la main. Carmen est dans un coin de la pièce.
Il demande la sacoche remplie d'or que le marchand trimbale. Le sergent s'énerve et veut en découdre. Hernandez essaie de le calmer car pour ses plans, il a besoin que Zorro reste en vie.
Gonzales, quelque peu éméché, voit rouge devant les sarcasmes du bandit. Il sort son revolver et tire. Il manque sa cible mais ne se décourage pas en dégainant son sabre. Il est vite désarmé. En désespoir de cause, il prend son gobelet de vin qu'il lance à la tête de son adversaire. Zorro esquive mais surpris par cette attaque peu conventionnelle perd l'équilibre. Le sergent lui fonce dedans mais une esquive et le fier à bras va s'écraser la tête sur le mur.
Zorro, qui veut éviter de blesser le soldat voit soudain la porte s'ouvrir et Quintero surgir devant lui. Il a aussi un revolver. La première rencontre entre les deux hommes est électrique. Zorro, surpris a tiré au jugé, il manque sa cible. Quintero ajuste mais un rapide coup d'épée sur son arme dévie le tir. C'est l'affrontement à l'épée. Zorro remarque que le capitaine est assez doué. Garcia s'est glissé sur le côté et a rechargé son pistolet. Quintero lui demande de n'intervenir qu'en cas de défaite. Carmen s'est glissée vers la porte du patio qu'elle entrouve puis se déplace derrière le sergent. Zorro a repéré la manœuvre. Il sort le grand jeu repoussant Quintero et finit par le désarmer. Gonzales veut ouvrir le feu mais Carmen le bouscule. La balle va finir sa course dans le mur en frôlant le patron de la taverne attiré par le bruit. Zorro s'engouffre dans l'ouverture en remerciant la jeune femme quand il passe devant elle. Il est vite à cheval et fonce vers l'hacienda de son père.
Bernardo est à l'extérieur pour l'accueillir. Il lui donne son cheval en lui disant de le mettre hors de vue. Il doit faire vite. Il entre et se change rapidement. Il était temps. On frappe à la porte. Don Alejandro va ouvrir. C'est Quintero qui demande à voir Diego car Zorro rode et il n'est pas recommandé d'être dehors. Diego fait son apparition devant le capitaine en tenue de nuit un livre à la main et l'air endormi. Le capitaine se retrouve le bec dans l'eau et n'a d'autre choix que de quitter l'hacienda.
Vicente, Morelos et le soldat venu faire le rapport arrivent à l'hacienda des Canchola. Vicente interroge toutes les personnes présentes sur l'homme aperçu plus tôt. Il finit par rejoindre Panchita. La jeune femme, troublée par la fusillade a laissé trainer les sacoches. Vicente demande des explications. Morelos, mielleux indique qu'il l'a aperçu avec un serviteur chez Bardoso. On connaît le pirate pour son amitié avec Zorro. Elle est sûrement allée passer un message.
Coincée, Panchita avoue la vérité en lui indiquant que c'est pour le bien de son frère qui dilapide la fortune familiale avec des personnes comme Morelos. Le jeune homme s'énerve de plus en plus. Une petite phrase de Morelos glissé au bon moment et Vicente déclare qu'elle épousera son ami dès leur retour de Santa Barbara. Morelos suggère que comme le frère Filipe devrait être dans la ville, pourquoi ne pas en profiter ? La pauvre Panchita, malgré sa résistance est envoyée dans sa chambre, il n'y a plus à discuter.
Cette dispute fut entendu par les serviteurs de l'hacienda. De bouche à oreille, l'information arriva à Bernardo qui informa tout de suite son maître. Diego s'en voulut un peu de sa négligence avec les sacoches. Il n'y avait rien à faire pour le moment. Le moment était venu de se rendre à la grande réunion de Santa Barbara. Le lendemain, tout les protagonistes de cette aventure se retrouvèrent sur place.
Alors que les festivités démarrent, Diego fait part à son père de son intention d'épouser Panchita. Il demande à Alejandro d'intercéder en sa faveur auprès de Vicente comme le veut la tradition. L'occasion se présente quand ils se retrouvent à des tables voisines. Diego présente ses respects à Panchita pendant Qu'Alejandro demande à parler à son frère.
La demande est plutôt accueillit froidement par Vicente. Il a prévu que sa sœur allait épouser Morelos. Alejandro lui rétorque que comme aucune annonce officielle n'a encore eu lieu, il ne peut refuser l'offre aussi vite. Le vieil hidalgo commet l'erreur d'essayer de sermoner Vicente au nom de l'amitié qui le liait à son père.
Pour le jeune homme, c'est un affront. Comme il ne peut défier Alejandro par rapport à son âge, il se lève, se dirige vers Diego et lui lance son gant à la face. L'insulte doit être réparée. Le regard de Diego se durcit et il lui donne rendez-vous à l'aube.
À suivre...
Toujours Pyles aux illustrations
Avant d'entrer en scène, Zorro a attendu que Vicente, accompagné de Morelos, quitte la taverne pour retourner voir Panchita. Il surprend ainsi Hernandez et Gonzales un verre à la main. Carmen est dans un coin de la pièce.
Il demande la sacoche remplie d'or que le marchand trimbale. Le sergent s'énerve et veut en découdre. Hernandez essaie de le calmer car pour ses plans, il a besoin que Zorro reste en vie.
Gonzales, quelque peu éméché, voit rouge devant les sarcasmes du bandit. Il sort son revolver et tire. Il manque sa cible mais ne se décourage pas en dégainant son sabre. Il est vite désarmé. En désespoir de cause, il prend son gobelet de vin qu'il lance à la tête de son adversaire. Zorro esquive mais surpris par cette attaque peu conventionnelle perd l'équilibre. Le sergent lui fonce dedans mais une esquive et le fier à bras va s'écraser la tête sur le mur.
Zorro, qui veut éviter de blesser le soldat voit soudain la porte s'ouvrir et Quintero surgir devant lui. Il a aussi un revolver. La première rencontre entre les deux hommes est électrique. Zorro, surpris a tiré au jugé, il manque sa cible. Quintero ajuste mais un rapide coup d'épée sur son arme dévie le tir. C'est l'affrontement à l'épée. Zorro remarque que le capitaine est assez doué. Garcia s'est glissé sur le côté et a rechargé son pistolet. Quintero lui demande de n'intervenir qu'en cas de défaite. Carmen s'est glissée vers la porte du patio qu'elle entrouve puis se déplace derrière le sergent. Zorro a repéré la manœuvre. Il sort le grand jeu repoussant Quintero et finit par le désarmer. Gonzales veut ouvrir le feu mais Carmen le bouscule. La balle va finir sa course dans le mur en frôlant le patron de la taverne attiré par le bruit. Zorro s'engouffre dans l'ouverture en remerciant la jeune femme quand il passe devant elle. Il est vite à cheval et fonce vers l'hacienda de son père.
Bernardo est à l'extérieur pour l'accueillir. Il lui donne son cheval en lui disant de le mettre hors de vue. Il doit faire vite. Il entre et se change rapidement. Il était temps. On frappe à la porte. Don Alejandro va ouvrir. C'est Quintero qui demande à voir Diego car Zorro rode et il n'est pas recommandé d'être dehors. Diego fait son apparition devant le capitaine en tenue de nuit un livre à la main et l'air endormi. Le capitaine se retrouve le bec dans l'eau et n'a d'autre choix que de quitter l'hacienda.
Vicente, Morelos et le soldat venu faire le rapport arrivent à l'hacienda des Canchola. Vicente interroge toutes les personnes présentes sur l'homme aperçu plus tôt. Il finit par rejoindre Panchita. La jeune femme, troublée par la fusillade a laissé trainer les sacoches. Vicente demande des explications. Morelos, mielleux indique qu'il l'a aperçu avec un serviteur chez Bardoso. On connaît le pirate pour son amitié avec Zorro. Elle est sûrement allée passer un message.
Coincée, Panchita avoue la vérité en lui indiquant que c'est pour le bien de son frère qui dilapide la fortune familiale avec des personnes comme Morelos. Le jeune homme s'énerve de plus en plus. Une petite phrase de Morelos glissé au bon moment et Vicente déclare qu'elle épousera son ami dès leur retour de Santa Barbara. Morelos suggère que comme le frère Filipe devrait être dans la ville, pourquoi ne pas en profiter ? La pauvre Panchita, malgré sa résistance est envoyée dans sa chambre, il n'y a plus à discuter.
Cette dispute fut entendu par les serviteurs de l'hacienda. De bouche à oreille, l'information arriva à Bernardo qui informa tout de suite son maître. Diego s'en voulut un peu de sa négligence avec les sacoches. Il n'y avait rien à faire pour le moment. Le moment était venu de se rendre à la grande réunion de Santa Barbara. Le lendemain, tout les protagonistes de cette aventure se retrouvèrent sur place.
Alors que les festivités démarrent, Diego fait part à son père de son intention d'épouser Panchita. Il demande à Alejandro d'intercéder en sa faveur auprès de Vicente comme le veut la tradition. L'occasion se présente quand ils se retrouvent à des tables voisines. Diego présente ses respects à Panchita pendant Qu'Alejandro demande à parler à son frère.
La demande est plutôt accueillit froidement par Vicente. Il a prévu que sa sœur allait épouser Morelos. Alejandro lui rétorque que comme aucune annonce officielle n'a encore eu lieu, il ne peut refuser l'offre aussi vite. Le vieil hidalgo commet l'erreur d'essayer de sermoner Vicente au nom de l'amitié qui le liait à son père.
Pour le jeune homme, c'est un affront. Comme il ne peut défier Alejandro par rapport à son âge, il se lève, se dirige vers Diego et lui lance son gant à la face. L'insulte doit être réparée. Le regard de Diego se durcit et il lui donne rendez-vous à l'aube.
À suivre...
Toujours Pyles aux illustrations
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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- Grand Manitou
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- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 20 à 23
L'altercation a jeté un froid dans l'assistance. La musique s'est arrêtée et les gens se sont tus. Alejandro et Diego rentrent vers leur logement. Panchita et sa duègne aussi . Vicente et Morelos vont à la taverne boire et jouer tellement certains de l'issue du duel à l'aube.
Alejandro s'excuse auprès de Diego. Il n'a pas réussi à tenir sa langue et c'est maintenant son fils qui est embêté. C'est d'autant plus rageant que Diego n'a aucune envie de blesser Vicente et de dévoiler ses talents d'escrimeur qui le démasquerait automatiquement. Heureusement, il a un plan. Il appelle Bernardo, lui demande de préparer le costume de Zorro et d'aller l'attendre avec prés de la taverne.
Un moment plus tard, Diego retrouve son serviteur qui lui fait un rapport complet. Le capitaine est en train de boire un verre, Vicente et Morelos jouent aux cartes et Carmen qui a chantée, effectue actuellement une danse avant de se retirer. Bernardo ayant entendu dire qu'elle était fatiguée. Satisfait, Diego dit à Bernardo qu'il peut rentrer. Il se change et se met aux abords du passage que Carmen devra emprunter pour aller se coucher.
Carmen a terminé sa danse et reçoit de nombreuses pièces d'or. Satisfaite, elle se retire. Quand elle arrive dans le patio, Zorro l'interpelle. Il avait entendu que le projet des deux associés étaient de droguer leur victime afin de le marier à la chanteuse. Il joue de son charme pour lui demander d'utiliser le sédatif ce soir sur les trois hommes en lui indiquant avoir d'autres projets pour Vicente qu'un duel. Il insiste aussi sur le fait que leur relation pourrait évoluer, ce qui satisfait pleinement la jeune femme. Elle le quitte en lui assurant s'occuper de tout.
Le lendemain, père et fils se rendent sur le lieu du duel. Quintero est déjà là et demande s'il peut être utile à quelque chose. Diego lui dit qu'il s'agit de son honneur. Gonzales regrette de ne pas avoir eu le temps de donner quelques cours d'escrime à son ami. La partie adverse est en retard et quand le groupe sort de l'auberge, il marche lentement.
Avant l'affrontement, Quintero demande une nouvelle fois s'il y a moyen d'arranger l'affaire. Vicente l'envoie balader. Panchita arrive et demande de ne pas se battre. Elle a décidé de répondre favorablement à la demande en mariage de Diego.
Morelos fulmine et Vicente n'est pas d'accord. Il dégaine laborieusement son épée. Diego demande alors à Quintero d'intervenir. Il ne peut pas se battre avec un homme ivre comme semble l'être son adversaire. En effet, Vicente titube à chaque mouvement et sans la présence d'Hernandez à ses côtés, il serait déjà tombé. Le capitaine fait le même constat et de part son autorité annule la rencontre. Tout en grommelant, les hommes se retirent en indiquant que ce n'est que partie remise.
Diego et Panchita ont une discussion. S'il est flatté que la jeune femme ait accepté d'être sa femme, il lui demande de bien réfléchir car il veut que la démarche soit sincère et non dûe aux circonstances.
Plus tard dans la matinée, Morelos et Hernandez discutent du duel. Pour le second, il est certain que contrairement à ses recommandations, Carmen a drogué le vin comme c'était prévu initialement avant l'annonce du duel. Morelos n' y croit pas. Il pense que ça vient de la qualité du vin servi. Les deux hommes sont tout de même en phase pour poursuivre leurs plans.
Diego a décidé de rencontrer Panchita sous les traits de Zorro. Il parvient à la voir dans ses quartiers caché dans l'ombre. Il lui assure qu'il est toujours là et que sa mission pour l'aider se poursuit. Il se retire rapidement quand Vicente arrive. Ce dernier se montre assez critique envers sa sœur. Est-ce que par hasard, elle aurait encore rendez-vous avec un homme ? Il n'a heureusement aucune preuve. Panchita prend son mal en patience.
Le lendemain alors que l'arrivée du gouverneur et de son escorte est imminente, Diego rend visite au frère Filipe qui lui raconte avoir reçu la visite de Panchita dont l'intention est bien d'épouser le jeune veuf. Diego donne au moine le détail de sa dernière aventure.
Bernardo lui annonce par la suite que Bardoso est à la taverne. Il le trouve en train de se chamailler avec Gonzales. Le pirate indique au sergent qu'il est hors de sa juridiction donc impuissant. Diego les interrompt. Le sergent est de toute façon appelé à rejoindre sa troupe. Bardoso fait son rapport. Il a noté les noms des bandits embauchés par les deux associés. Diego le remercie et lui dit de rejoindre Bernardo.
Quand Diego rejoint ses quartiers auprès de son père, le gouverneur est déjà sur place pour une visite de courtoisie. La conversation tourne tout d'abord autour de la récompense pour la capture du bandit Zorro puis le gouverneur parle à Diego de Panchita qui l'a sollicité pour des problèmes dans sa famille lui promettant de regarder cela de plus près.
Le soir alors qu'il se repose dans sa chambre, le gouverneur est surpris d'entendre une voix lui parler. De l'ombre surgit Zorro. Il est terrifié. L'homme masqué lui indique qu'il n'est pas là pour le tuer mais le prévenir d'un complot. Il explique la situation tout en lui donnant les papiers que Bardoso a réunit.
Le gouverneur dont la liste de noms impliqués lui confirme quelques soupçons remercie Zorro de son aide. Le renard conseille au magistrat de ne parler de cette affaire qu' à Quintero et de préparer un piège aux organisateurs afin de les prendre en flagrant délit. En échange, le gouverneur promet l'amnistie à son interlocuteur.
Zorro s'apprête à quitter la pièce par le balcon mais un brouhaha le met en garde. Une personne frappe à la porte pour avertir le gouverneur de la sérénade en son honneur va être jouée. Le bruit du chant commence à se faire entendre et se rapproche. Zorro est coincé.
À suivre..
L'altercation a jeté un froid dans l'assistance. La musique s'est arrêtée et les gens se sont tus. Alejandro et Diego rentrent vers leur logement. Panchita et sa duègne aussi . Vicente et Morelos vont à la taverne boire et jouer tellement certains de l'issue du duel à l'aube.
Alejandro s'excuse auprès de Diego. Il n'a pas réussi à tenir sa langue et c'est maintenant son fils qui est embêté. C'est d'autant plus rageant que Diego n'a aucune envie de blesser Vicente et de dévoiler ses talents d'escrimeur qui le démasquerait automatiquement. Heureusement, il a un plan. Il appelle Bernardo, lui demande de préparer le costume de Zorro et d'aller l'attendre avec prés de la taverne.
Un moment plus tard, Diego retrouve son serviteur qui lui fait un rapport complet. Le capitaine est en train de boire un verre, Vicente et Morelos jouent aux cartes et Carmen qui a chantée, effectue actuellement une danse avant de se retirer. Bernardo ayant entendu dire qu'elle était fatiguée. Satisfait, Diego dit à Bernardo qu'il peut rentrer. Il se change et se met aux abords du passage que Carmen devra emprunter pour aller se coucher.
Carmen a terminé sa danse et reçoit de nombreuses pièces d'or. Satisfaite, elle se retire. Quand elle arrive dans le patio, Zorro l'interpelle. Il avait entendu que le projet des deux associés étaient de droguer leur victime afin de le marier à la chanteuse. Il joue de son charme pour lui demander d'utiliser le sédatif ce soir sur les trois hommes en lui indiquant avoir d'autres projets pour Vicente qu'un duel. Il insiste aussi sur le fait que leur relation pourrait évoluer, ce qui satisfait pleinement la jeune femme. Elle le quitte en lui assurant s'occuper de tout.
Le lendemain, père et fils se rendent sur le lieu du duel. Quintero est déjà là et demande s'il peut être utile à quelque chose. Diego lui dit qu'il s'agit de son honneur. Gonzales regrette de ne pas avoir eu le temps de donner quelques cours d'escrime à son ami. La partie adverse est en retard et quand le groupe sort de l'auberge, il marche lentement.
Avant l'affrontement, Quintero demande une nouvelle fois s'il y a moyen d'arranger l'affaire. Vicente l'envoie balader. Panchita arrive et demande de ne pas se battre. Elle a décidé de répondre favorablement à la demande en mariage de Diego.
Morelos fulmine et Vicente n'est pas d'accord. Il dégaine laborieusement son épée. Diego demande alors à Quintero d'intervenir. Il ne peut pas se battre avec un homme ivre comme semble l'être son adversaire. En effet, Vicente titube à chaque mouvement et sans la présence d'Hernandez à ses côtés, il serait déjà tombé. Le capitaine fait le même constat et de part son autorité annule la rencontre. Tout en grommelant, les hommes se retirent en indiquant que ce n'est que partie remise.
Diego et Panchita ont une discussion. S'il est flatté que la jeune femme ait accepté d'être sa femme, il lui demande de bien réfléchir car il veut que la démarche soit sincère et non dûe aux circonstances.
Plus tard dans la matinée, Morelos et Hernandez discutent du duel. Pour le second, il est certain que contrairement à ses recommandations, Carmen a drogué le vin comme c'était prévu initialement avant l'annonce du duel. Morelos n' y croit pas. Il pense que ça vient de la qualité du vin servi. Les deux hommes sont tout de même en phase pour poursuivre leurs plans.
Diego a décidé de rencontrer Panchita sous les traits de Zorro. Il parvient à la voir dans ses quartiers caché dans l'ombre. Il lui assure qu'il est toujours là et que sa mission pour l'aider se poursuit. Il se retire rapidement quand Vicente arrive. Ce dernier se montre assez critique envers sa sœur. Est-ce que par hasard, elle aurait encore rendez-vous avec un homme ? Il n'a heureusement aucune preuve. Panchita prend son mal en patience.
Le lendemain alors que l'arrivée du gouverneur et de son escorte est imminente, Diego rend visite au frère Filipe qui lui raconte avoir reçu la visite de Panchita dont l'intention est bien d'épouser le jeune veuf. Diego donne au moine le détail de sa dernière aventure.
Bernardo lui annonce par la suite que Bardoso est à la taverne. Il le trouve en train de se chamailler avec Gonzales. Le pirate indique au sergent qu'il est hors de sa juridiction donc impuissant. Diego les interrompt. Le sergent est de toute façon appelé à rejoindre sa troupe. Bardoso fait son rapport. Il a noté les noms des bandits embauchés par les deux associés. Diego le remercie et lui dit de rejoindre Bernardo.
Quand Diego rejoint ses quartiers auprès de son père, le gouverneur est déjà sur place pour une visite de courtoisie. La conversation tourne tout d'abord autour de la récompense pour la capture du bandit Zorro puis le gouverneur parle à Diego de Panchita qui l'a sollicité pour des problèmes dans sa famille lui promettant de regarder cela de plus près.
Le soir alors qu'il se repose dans sa chambre, le gouverneur est surpris d'entendre une voix lui parler. De l'ombre surgit Zorro. Il est terrifié. L'homme masqué lui indique qu'il n'est pas là pour le tuer mais le prévenir d'un complot. Il explique la situation tout en lui donnant les papiers que Bardoso a réunit.
Le gouverneur dont la liste de noms impliqués lui confirme quelques soupçons remercie Zorro de son aide. Le renard conseille au magistrat de ne parler de cette affaire qu' à Quintero et de préparer un piège aux organisateurs afin de les prendre en flagrant délit. En échange, le gouverneur promet l'amnistie à son interlocuteur.
Zorro s'apprête à quitter la pièce par le balcon mais un brouhaha le met en garde. Une personne frappe à la porte pour avertir le gouverneur de la sérénade en son honneur va être jouée. Le bruit du chant commence à se faire entendre et se rapproche. Zorro est coincé.
À suivre..
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 24 à 28
Le gouverneur doit absolument s'habiller et ouvrir. Il propose à Zorro de se mettre sous le lit. Le seul endroit possible où se cacher. Le renard se méfie mais n'a pas le choix que de faire confiance. Le gouverneur écoute la musique, felicite les musiciens et revient dans la chambre. La seule issue étant de passer par le patio, il se propose d'aller voir si la voie est libre. Malheureusement, il y a un garde.
Il dit à l'homme qu'il n'a pas besoin de lui, lui offre du vin mais rien à faire, il a affaire à un bon soldat. Zorro est énervé car il doit retrouver Bernardo pour la suite de son plan et c'est du temps perdu. Un bruit de conversation à voix haute à l'extérieur fournit au gouverneur l'occasion d'éloigner le garde. Il prétexte qu'il veut se reposer et que le bruit l'embête. Cette fois-ci, ça marche et Zorro peut enfin se faufiler à l'extérieur.
Il retrouve Bernardo qui lui annonce que la tentative de mariage entre Vicente et Carmen devrait avoir lieu cette nuit. ils ont rendez-vous avec l'alcade pour pour obtenir les papiers officiels. Zorro se change et retrouve Bardoso dans la taverne. Ce dernier confirme les propos du serviteur ainsi que des détails supplémentaires sur les plans concernant le gouverneur.
Au moment de quitter la taverne, Diego est abordé par Hernandez qui lui indique que Vicente désire lui parler dans le patio. Méfiant, Diego s'y rend. Le jeune homme commence par s'excuser de son attitude précédente mais rapidement le ton monte quand il aborde le mariage de sa sœur. Pour lui, en rencontrant Bardoso puis Zorro, elle a salit le nom de la famille. Morelos a accepté sa main malgré le déshonneur. Diego voit rouge et chope Vicente à la gorge. Hernandez intervient. Diego lui dit qu'il ne parlera à Vicente quand il sera lucide et non sous l'emprise de l'alcool.
Diego, une fois dehors se change une nouvelle fois et rejoint Bernardo devant la maison de l'alcade. Ils attendent patiemment et ils sont bientôt récompensés. Carmen arrive suivi très vite de Morelos et Hernandez tenant Vicente drogué. L'alcade a engagé deux paysans pour servir de témoins à la cérémonie. Au moment où elle commence, Zorro apparaît pistolet à la main.
Il ordonne à Carmen de venir près de lui. Alors comme ça, on voulait marier la femme de Zorro à un autre ? Morelos et Hernandez, blèmes essaient d'expliquer qu'ils ignoraient que la femme lui était promise. Zorro prend Carmen dans ses bras, la hisse sur son cheval et s'en va. Un peu plus loin, il dépose la jeune femme. Il lui ordonne de louer une voiture et de se rendre à Monterey où il l'a rejoindra.
Le lendemain a lieu le point culminant des festivités au ranch des trois pins. Tout les invités se préparent à s'y rendre. Diego retrouve Bardoso comme prévu. Il engage la conversation avec Panchita quand il sont interrompus par Morelos. Il ignore totalement l'homme pour ne s'occuper que de la jeune femme. Devant la froideur de Panchita, Morelos lui déclare qu'elle devrait être flattée qu'un homme s'intéresse encore à elle alors qu'elle s'est déshonorée en rencontrant un bandit. Panchita se tourne vers Diego en lui demandant s'il accepte qu'un homme lui parle ainsi. Il lui répond qu'il ne voit pas un homme mais un porc. Un vautour qui se nourrit de charognes.
L'attaque a fait mouche et Morelos s'intéresse cette fois-ci à Diego. Il veut lui mettre un coup mais Diego esquive et en retour lui en met une. L'affront se résoudra par un duel. Une fois l'affaire entendue, Panchita accepte avec une joie non dissimulée le bras de Diego pour l'accompagner jusqu'à sa voiture.
Une fois arrivé au ranch, Alejandro fait Part à son fils de son inquiétude. Un nouveau duel qui risque de révéler son identité. Diego lui assure que d'ici au lendemain matin, il peut se passer beaucoup de choses.
Il retrouve tout d'abord Bardoso pour faire le point sur le plan à venir puis va faire la conversation à Panchita qui lui avoue être inquiète elle aussi du combat à venir contre Morelos et lui recommande de lui revenir sain et sauf.
À suivre...
Le titre du récit reprit ici en 1958 pour une sortie cinéma d'un montage des treize premiers épisodes de la série Disney.
La fin de cette histoire la prochaine fois
Le gouverneur doit absolument s'habiller et ouvrir. Il propose à Zorro de se mettre sous le lit. Le seul endroit possible où se cacher. Le renard se méfie mais n'a pas le choix que de faire confiance. Le gouverneur écoute la musique, felicite les musiciens et revient dans la chambre. La seule issue étant de passer par le patio, il se propose d'aller voir si la voie est libre. Malheureusement, il y a un garde.
Il dit à l'homme qu'il n'a pas besoin de lui, lui offre du vin mais rien à faire, il a affaire à un bon soldat. Zorro est énervé car il doit retrouver Bernardo pour la suite de son plan et c'est du temps perdu. Un bruit de conversation à voix haute à l'extérieur fournit au gouverneur l'occasion d'éloigner le garde. Il prétexte qu'il veut se reposer et que le bruit l'embête. Cette fois-ci, ça marche et Zorro peut enfin se faufiler à l'extérieur.
Il retrouve Bernardo qui lui annonce que la tentative de mariage entre Vicente et Carmen devrait avoir lieu cette nuit. ils ont rendez-vous avec l'alcade pour pour obtenir les papiers officiels. Zorro se change et retrouve Bardoso dans la taverne. Ce dernier confirme les propos du serviteur ainsi que des détails supplémentaires sur les plans concernant le gouverneur.
Au moment de quitter la taverne, Diego est abordé par Hernandez qui lui indique que Vicente désire lui parler dans le patio. Méfiant, Diego s'y rend. Le jeune homme commence par s'excuser de son attitude précédente mais rapidement le ton monte quand il aborde le mariage de sa sœur. Pour lui, en rencontrant Bardoso puis Zorro, elle a salit le nom de la famille. Morelos a accepté sa main malgré le déshonneur. Diego voit rouge et chope Vicente à la gorge. Hernandez intervient. Diego lui dit qu'il ne parlera à Vicente quand il sera lucide et non sous l'emprise de l'alcool.
Diego, une fois dehors se change une nouvelle fois et rejoint Bernardo devant la maison de l'alcade. Ils attendent patiemment et ils sont bientôt récompensés. Carmen arrive suivi très vite de Morelos et Hernandez tenant Vicente drogué. L'alcade a engagé deux paysans pour servir de témoins à la cérémonie. Au moment où elle commence, Zorro apparaît pistolet à la main.
Il ordonne à Carmen de venir près de lui. Alors comme ça, on voulait marier la femme de Zorro à un autre ? Morelos et Hernandez, blèmes essaient d'expliquer qu'ils ignoraient que la femme lui était promise. Zorro prend Carmen dans ses bras, la hisse sur son cheval et s'en va. Un peu plus loin, il dépose la jeune femme. Il lui ordonne de louer une voiture et de se rendre à Monterey où il l'a rejoindra.
Le lendemain a lieu le point culminant des festivités au ranch des trois pins. Tout les invités se préparent à s'y rendre. Diego retrouve Bardoso comme prévu. Il engage la conversation avec Panchita quand il sont interrompus par Morelos. Il ignore totalement l'homme pour ne s'occuper que de la jeune femme. Devant la froideur de Panchita, Morelos lui déclare qu'elle devrait être flattée qu'un homme s'intéresse encore à elle alors qu'elle s'est déshonorée en rencontrant un bandit. Panchita se tourne vers Diego en lui demandant s'il accepte qu'un homme lui parle ainsi. Il lui répond qu'il ne voit pas un homme mais un porc. Un vautour qui se nourrit de charognes.
L'attaque a fait mouche et Morelos s'intéresse cette fois-ci à Diego. Il veut lui mettre un coup mais Diego esquive et en retour lui en met une. L'affront se résoudra par un duel. Une fois l'affaire entendue, Panchita accepte avec une joie non dissimulée le bras de Diego pour l'accompagner jusqu'à sa voiture.
Une fois arrivé au ranch, Alejandro fait Part à son fils de son inquiétude. Un nouveau duel qui risque de révéler son identité. Diego lui assure que d'ici au lendemain matin, il peut se passer beaucoup de choses.
Il retrouve tout d'abord Bardoso pour faire le point sur le plan à venir puis va faire la conversation à Panchita qui lui avoue être inquiète elle aussi du combat à venir contre Morelos et lui recommande de lui revenir sain et sauf.
À suivre...
Le titre du récit reprit ici en 1958 pour une sortie cinéma d'un montage des treize premiers épisodes de la série Disney.
La fin de cette histoire la prochaine fois
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Re: Zorro dans les pulps
Chapitres 29 à 31
Le soir est arrivé. Quand tout est calme dans le ranch, Diego sort de son appartement, retrouve Bernardo qui a toujours avec lui le costume, se change et se rend du côté des quartiers assignés au gouverneur. Il repère Gonzales caché et parvient jusqu'à Quintero. Ce dernier a été mis au courant et reçu les consignes de le laisser passer. Il attend le signal pour intervenir.
Zorro retrouve le gouverneur. Tout est prêt pour le piège. Il va se cacher derrière le lit puis patiente. Le gouverneur fait semblant de se reposer. La porte ne tarde pas à s'ouvrir et laisse le passage à deux hommes masqués. Ils pointent une arme. L'un d'entre eux se présente comme étant Zorro. Que le gouverneur accepte de signer les papiers qu'il lui présente et il aura la vie sauve.
Le gouverneur feint la panique, lit lentement les papiers et essaie de négocier. L'homme qui prétend être Zorro s'impatiente. Puisqu'il ne semble pas vouloir signer, il va mourir. Une voix se fait entendre et le vrai Zorro se montre créant la surprise chez les deux bandits.
À ce moment là, les soldats font leur entrée. Hernandez est rapidement maîtrisé mais Morelos a du réflexe et sort par la fenêtre. Zorro lui emboite le pas pour rentrer rapidement dans ses appartements afin de donner le change.
Le remue-ménage a réveillé l'ensemble des invités qui se regroupent pour savoir ce qu'il s'est passé. Diego apparaît auprès de son père. Le gouverneur explique la situation. L'homme capturé est actuellement interrogé par Quintero. Hernandez est un lâche qui ne tarde pas à parler. Morelos a réussi à fausser compagnie aux soldats. Pour ne pas l'alarmer et lui faire croire qu'il n'a pas été démasqué, il est décidé de faire courir le bruit qu'Hernandez refuse d'ouvrir la bouche.
Le gouverneur a convoqué Vicente à qui explique les derniers événements. Le jeune homme se rend compte qu'il a été roulé dans la farine et tout penaud, rentre auprès de Panchita afin de s'excuser et de permettre son mariage avec Diego. Il se rend compte en parlant de Zorro à qui ils doivent beaucoup que sa sœur semble plus interressé par l'aventurier masqué que le poète qu'elle dit vouloir épouser.
Le gouverneur a annoncé que la tentative de chantage sur sa personne a été évité grâce à Zorro. Il le gracie de toutes les accusations qui pesait sur lui.
Diego se rend auprès de Bardoso. Il lui remet un message à remettre au gouverneur de la part de Zorro. Le pirate s'exécute et retrouve Gonzales afin que celui-ci l'introduise auprès de son excellence. La chose faite, il lui remet le message. Il ne faut pas que Morelos soit arrêté pour le moment. Il doit affronter Diego Vega au petit matin. Il faut lui laisser croire que personne ne sait que c'est lui que l'on recherche. Le gouverneur est étonné mais accepte tout de même et donne les ordres en conséquence.
Morelos a fini par sortir de sa cachette. Il a entendu qu'Hernandez refusait de parler. Il est satisfait car il va pouvoir se débarrasser de ce morpion de Vegas. Il se rend sur le lieu du rendez-vous.
Diego de son côté est déjà sur place accompagné de son père. L'ensemble des invités du ranch s'y trouve, en premier lieu le gouverneur et Quintero. Les deux hommes prennent leur épée et se font face.
Le duel commence. Les témoins craignent un dénouement rapide et la mort de Diego mais étrangement, le poète semble bien résister parvenant à parer les différents assauts de Morelos. Au bout d'un petit moment, c'est même lui qui donne l'assaut faisant reculer son adversaire. Morelos est devenu pâle en se sentant débordé. Diego commence même à sourire et accélère encore les passes. Une douleur se fait ressentir au front. Deux mouvements supplémentaires et deux autres signes apparaissent. La foule ne peut retenir une exclamation de surprise. Le signe de Zorro ! Morelos est désarmé dans les secondes qui suivent. Les soldats le mettent en état d'arrestation.
La vérité connue maintenant, le gouverneur félicite et remercie Diego pour son aide. Quintero échange quelques mots avec lui. Il avait deviné juste. Diego lui fait remarquer qu'il est un bon soldat et veillera à ce que le gouverneur lui octroie une promotion.
Gonzales et Bardoso se réconcilie. Panchita fend la foule pour se jeter dans les bras de son futur époux.
Illustration de Pyles
Une illustration récente de Katerine Rasmussen qui clôt le récit.
Il semble exister une traduction française dans la Bibliothèque Verte chez Hachette.
Une histoire assez poussive par moment qui a du mal à maintenir la même tension que les longs récits précédents. Je dois avouer que l'absence de cohérence narrative est ce qui me gène le plus. Ici, le gouverneur est un ami de longue date d'Alejandro. Le fait de doter Bernardo de la parole est aussi assez étrange quand on a grandi avec le personnage de Disney.
Quoiqu'il en soit, j'ignore si les intentions de McCulley étaient de mettre un terme aux aventures de son personnage mais nous avons ici un happy end.
Il s'agit du dernier récit publié par Munsey dans Argosy. L'auteur allait désormais écrire pour l'un de ses concurrents, Popular library dans un de ses magazines Pulp, West. Je vous en ferai une présentation la prochaine fois.
Le soir est arrivé. Quand tout est calme dans le ranch, Diego sort de son appartement, retrouve Bernardo qui a toujours avec lui le costume, se change et se rend du côté des quartiers assignés au gouverneur. Il repère Gonzales caché et parvient jusqu'à Quintero. Ce dernier a été mis au courant et reçu les consignes de le laisser passer. Il attend le signal pour intervenir.
Zorro retrouve le gouverneur. Tout est prêt pour le piège. Il va se cacher derrière le lit puis patiente. Le gouverneur fait semblant de se reposer. La porte ne tarde pas à s'ouvrir et laisse le passage à deux hommes masqués. Ils pointent une arme. L'un d'entre eux se présente comme étant Zorro. Que le gouverneur accepte de signer les papiers qu'il lui présente et il aura la vie sauve.
Le gouverneur feint la panique, lit lentement les papiers et essaie de négocier. L'homme qui prétend être Zorro s'impatiente. Puisqu'il ne semble pas vouloir signer, il va mourir. Une voix se fait entendre et le vrai Zorro se montre créant la surprise chez les deux bandits.
À ce moment là, les soldats font leur entrée. Hernandez est rapidement maîtrisé mais Morelos a du réflexe et sort par la fenêtre. Zorro lui emboite le pas pour rentrer rapidement dans ses appartements afin de donner le change.
Le remue-ménage a réveillé l'ensemble des invités qui se regroupent pour savoir ce qu'il s'est passé. Diego apparaît auprès de son père. Le gouverneur explique la situation. L'homme capturé est actuellement interrogé par Quintero. Hernandez est un lâche qui ne tarde pas à parler. Morelos a réussi à fausser compagnie aux soldats. Pour ne pas l'alarmer et lui faire croire qu'il n'a pas été démasqué, il est décidé de faire courir le bruit qu'Hernandez refuse d'ouvrir la bouche.
Le gouverneur a convoqué Vicente à qui explique les derniers événements. Le jeune homme se rend compte qu'il a été roulé dans la farine et tout penaud, rentre auprès de Panchita afin de s'excuser et de permettre son mariage avec Diego. Il se rend compte en parlant de Zorro à qui ils doivent beaucoup que sa sœur semble plus interressé par l'aventurier masqué que le poète qu'elle dit vouloir épouser.
Le gouverneur a annoncé que la tentative de chantage sur sa personne a été évité grâce à Zorro. Il le gracie de toutes les accusations qui pesait sur lui.
Diego se rend auprès de Bardoso. Il lui remet un message à remettre au gouverneur de la part de Zorro. Le pirate s'exécute et retrouve Gonzales afin que celui-ci l'introduise auprès de son excellence. La chose faite, il lui remet le message. Il ne faut pas que Morelos soit arrêté pour le moment. Il doit affronter Diego Vega au petit matin. Il faut lui laisser croire que personne ne sait que c'est lui que l'on recherche. Le gouverneur est étonné mais accepte tout de même et donne les ordres en conséquence.
Morelos a fini par sortir de sa cachette. Il a entendu qu'Hernandez refusait de parler. Il est satisfait car il va pouvoir se débarrasser de ce morpion de Vegas. Il se rend sur le lieu du rendez-vous.
Diego de son côté est déjà sur place accompagné de son père. L'ensemble des invités du ranch s'y trouve, en premier lieu le gouverneur et Quintero. Les deux hommes prennent leur épée et se font face.
Le duel commence. Les témoins craignent un dénouement rapide et la mort de Diego mais étrangement, le poète semble bien résister parvenant à parer les différents assauts de Morelos. Au bout d'un petit moment, c'est même lui qui donne l'assaut faisant reculer son adversaire. Morelos est devenu pâle en se sentant débordé. Diego commence même à sourire et accélère encore les passes. Une douleur se fait ressentir au front. Deux mouvements supplémentaires et deux autres signes apparaissent. La foule ne peut retenir une exclamation de surprise. Le signe de Zorro ! Morelos est désarmé dans les secondes qui suivent. Les soldats le mettent en état d'arrestation.
La vérité connue maintenant, le gouverneur félicite et remercie Diego pour son aide. Quintero échange quelques mots avec lui. Il avait deviné juste. Diego lui fait remarquer qu'il est un bon soldat et veillera à ce que le gouverneur lui octroie une promotion.
Gonzales et Bardoso se réconcilie. Panchita fend la foule pour se jeter dans les bras de son futur époux.
Illustration de Pyles
Une illustration récente de Katerine Rasmussen qui clôt le récit.
Il semble exister une traduction française dans la Bibliothèque Verte chez Hachette.
Une histoire assez poussive par moment qui a du mal à maintenir la même tension que les longs récits précédents. Je dois avouer que l'absence de cohérence narrative est ce qui me gène le plus. Ici, le gouverneur est un ami de longue date d'Alejandro. Le fait de doter Bernardo de la parole est aussi assez étrange quand on a grandi avec le personnage de Disney.
Quoiqu'il en soit, j'ignore si les intentions de McCulley étaient de mettre un terme aux aventures de son personnage mais nous avons ici un happy end.
Il s'agit du dernier récit publié par Munsey dans Argosy. L'auteur allait désormais écrire pour l'un de ses concurrents, Popular library dans un de ses magazines Pulp, West. Je vous en ferai une présentation la prochaine fois.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
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Re: Zorro dans les pulps
À la suite de The Sign Of Zorro, McCulley allait arrêter d'écrire pour Frank Munsey. Trois ans plus tard, son héros débarquait chez Ned Pines dont on peut trouver une bio ici dans l'un des nombreux Pulps que l'homme éditait, West.
La revue consacrée aux western comme son nom peut l'indiquer est née en janvier 1926 et s'éteindra au cours du troisième trimestre 1953 totalisant 362 numéros.
Bimensuelle à ses débuts jusqu'en septembre 1932, elle devient ensuite mensuelle jusqu'en septembre 1936. Après une année chaotique en 1937 (seulement trois numéros parus), elle revient en mars 1938 sous forme bimestrielle jusqu'en septembre 1945. Elle reprend son rythme mensuel jusque mai 1948 et finit sa vie éditoriale en étant bimestrielle.
West n'est pas l'un des Pulps les plus connus. Il faut dire que les magazines consacrées aux western étaient légions et que le marché en étaient saturée. On voit néanmoins qu'à cette époque, il y avait de la place vu la belle longévité dont il a bénéficié.
McCulley n'écrira que des nouvelles (plus d'une cinquantaine) plus ou moins longues pour la revue à intervalles réguliers entre 1944 et 1951.
Toutes ces nouvelles seront illustrées par un seul artiste que je vous présenterai la prochaine fois.
Le premier et le dernier numéro de la revue. On constate peu de changement dans sa présentation au cours de ses presques 30 ans d'existence.
La revue consacrée aux western comme son nom peut l'indiquer est née en janvier 1926 et s'éteindra au cours du troisième trimestre 1953 totalisant 362 numéros.
Bimensuelle à ses débuts jusqu'en septembre 1932, elle devient ensuite mensuelle jusqu'en septembre 1936. Après une année chaotique en 1937 (seulement trois numéros parus), elle revient en mars 1938 sous forme bimestrielle jusqu'en septembre 1945. Elle reprend son rythme mensuel jusque mai 1948 et finit sa vie éditoriale en étant bimestrielle.
West n'est pas l'un des Pulps les plus connus. Il faut dire que les magazines consacrées aux western étaient légions et que le marché en étaient saturée. On voit néanmoins qu'à cette époque, il y avait de la place vu la belle longévité dont il a bénéficié.
McCulley n'écrira que des nouvelles (plus d'une cinquantaine) plus ou moins longues pour la revue à intervalles réguliers entre 1944 et 1951.
Toutes ces nouvelles seront illustrées par un seul artiste que je vous présenterai la prochaine fois.
Le premier et le dernier numéro de la revue. On constate peu de changement dans sa présentation au cours de ses presques 30 ans d'existence.
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Re: Zorro dans les pulps
Portrait aujourd'hui de Joseph A. Farren qui sera l'illustrateur pour les nouvelles de la revue West . Une bio toujours signée par David Saunders
Joseph Alfonsos Farren est né le 20 décembre 1884 à Boston, dans le Massachusetts. Son père, Patrick Henry Farren, est né en 1832 en Irlande et s'est installé en Amérique en 1853. Sa mère, Sarah F. Farren, est née en 1844 dans le Massachusetts. Ses parents se sont mariés en 1864 et ont eu cinq enfants, Henry (né en 1865), Frank (né en 1868), James (né en 1871), John (né en 1880) et Joseph (né en 1884). La famille vivait au 130 Worthington Street à Boston. Le père était un voyageur de commerce.
Le 16 septembre 1895, le père décède à l’âge de soixante-trois ans.
En 1900, sa mère, veuve, avait déménagé la famille au 57 Aspinall Avenue, à Brookline, dans la banlieue de Boston, où quatre de ses cinq fils travaillaient déjà. Le fils aîné, Henry, avait trente-cinq ans, tandis que le plus jeune, Joseph, était encore à l'école à quinze ans.
Joseph Farren aimait l'art et travaillait pour le journal de l'école. À la même époque, son frère, John Farren, travaillait comme dessinateur pour le Boston Post .
En juin 1903, Joseph Farren obtient son diplôme du lycée de Brookline, puis rejoint son frère John en tant qu'artiste au Boston Post .
En 1910, Joseph Farren, âgé de vingt-six ans, épousa Ada Burns, âgée de vingt-deux ans. Elle était née en 1888 dans le Massachusetts. Ils s'installèrent au 212 Milton Street à Boston, où ils élevèrent trois enfants, Joseph Jr. (né en 1912), Donald (1918) et Lorna (1924).
En 1912, il dessine la bande dessinée « Hank and Knobbs » pour le Boston Globe . De 1916 à 1918, il dessine la bande dessinée « Terry and Tacks » pour le Boston Post. Il dessine ensuite des caricatures sportives pour le Boston Herald .
Joseph Farren était un golfeur passionné. Il a participé à de nombreux tournois nationaux. On lui a même proposé un emploi stable de vendeur de publicité pour le magasin de golf et de ski Thomas H. Logan de Boston.
Le 10 septembre 1918, Joseph A. Farren se présenta pour être enrôlé dans l'armée pendant la Grande Guerre. À l'âge de trente-trois ans, marié et père de famille, il fut exempté du service militaire. Il était de taille et de corpulence moyennes, avec des yeux bleus et des cheveux bruns.
En 1918, la famille Farren vivait au 1157 Commonwealth Avenue à Boston. Sa mère veuve et âgée vivait également avec eux.
En 1926, à l'âge de quarante ans, il fut engagé pour dessiner des caricatures politiques pour le New York Times . Il s'installa dans la moitié d'une maison familiale au 32-20 Eighty-third Street à Jackson Heights, Queens, NY, qu'il loua pour 75 $ par mois. En 1930, ils déménagèrent à proximité, au 34-20 Eighty-Fourth Street.
Durant la Grande Dépression des années 1930, Joseph A. Farren commença à travailler comme artiste indépendant pour compléter ses revenus tirés des journaux. Il dessina à la plume et à l'encre des illustrations d'histoires intérieures pour des magazines pulp, tels que Clues Detective Stories, Detective Fiction Weekly, Exciting Western et Fifteen Western Tales .
Le 25 avril 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'est de nouveau inscrit sur la liste des conscriptions. Il avait 58 ans, mesurait 1m78, pesait 79 kg, avait les yeux bleus, les cheveux gris, le teint rougeâtre et était « complètement sourd ». Il était répertorié comme travailleur indépendant, mais son contact professionnel était M. WT Tate de la Frank A. Munsey Company, 280 Broadway, New York, ce qui suggère qu'il a travaillé le plus régulièrement avec cet éditeur de pulp.
Après la guerre, la famille déménagea au 82-16 Thirty-fourth Avenue à Jackson Heights, dans le Queens, à New York. Il utilisa une pièce libre comme studio d'art, où il dessina des illustrations à la plume et à l'encre pour des magazines pulp, tels que Adventure , Exciting Western, Fifteen Western Tales, Giant Western, Popular Sports, Popular Western, Texas Western, Thrilling Mystery, Thrilling Western et West .
Il est resté un passionné de golf toute sa vie. Il a équilibré sa carrière artistique et le golf grâce à une routine hebdomadaire astucieuse consistant à se rendre dans le centre de Manhattan le vendredi après-midi pour récupérer ses nouvelles commandes de magazines pulp auprès des éditeurs, puis à passer le samedi et le dimanche à composer, concevoir et dessiner tout. Il envoyait ensuite chaque matin une petite partie de ses dessins terminés au directeur artistique avant de se rendre sur le terrain de golf du Kissina Club à Flushing, dans le Queens.
En 1950, il a illustré un livre populaire pour les jeunes lecteurs, « South Pole Husky » de Charles S. Strong de la Longmans Green Publishing Company de New York.
Joseph A. Farren est décédé d'une crise cardiaque à son domicile de Jackson Heights, dans le Queens, à l'âge de soixante-dix-neuf ans, le 9 février 1964.
Hank & Knobbs du 15 février 1913 South Pole Husky (1950) Thrilling Detective (avril 1947) Deux illustrations de West (mars 1953) Deux illustrations de Triple Western (avril 1951) Trois illustrations d' Exciting Western (mai 1951)
Nous allons pouvoir commencer la nouvelle année avec cette seconde période de la vie éditoriale de Zorro.
Joyeuse fin d'année à tous
Joseph Alfonsos Farren est né le 20 décembre 1884 à Boston, dans le Massachusetts. Son père, Patrick Henry Farren, est né en 1832 en Irlande et s'est installé en Amérique en 1853. Sa mère, Sarah F. Farren, est née en 1844 dans le Massachusetts. Ses parents se sont mariés en 1864 et ont eu cinq enfants, Henry (né en 1865), Frank (né en 1868), James (né en 1871), John (né en 1880) et Joseph (né en 1884). La famille vivait au 130 Worthington Street à Boston. Le père était un voyageur de commerce.
Le 16 septembre 1895, le père décède à l’âge de soixante-trois ans.
En 1900, sa mère, veuve, avait déménagé la famille au 57 Aspinall Avenue, à Brookline, dans la banlieue de Boston, où quatre de ses cinq fils travaillaient déjà. Le fils aîné, Henry, avait trente-cinq ans, tandis que le plus jeune, Joseph, était encore à l'école à quinze ans.
Joseph Farren aimait l'art et travaillait pour le journal de l'école. À la même époque, son frère, John Farren, travaillait comme dessinateur pour le Boston Post .
En juin 1903, Joseph Farren obtient son diplôme du lycée de Brookline, puis rejoint son frère John en tant qu'artiste au Boston Post .
En 1910, Joseph Farren, âgé de vingt-six ans, épousa Ada Burns, âgée de vingt-deux ans. Elle était née en 1888 dans le Massachusetts. Ils s'installèrent au 212 Milton Street à Boston, où ils élevèrent trois enfants, Joseph Jr. (né en 1912), Donald (1918) et Lorna (1924).
En 1912, il dessine la bande dessinée « Hank and Knobbs » pour le Boston Globe . De 1916 à 1918, il dessine la bande dessinée « Terry and Tacks » pour le Boston Post. Il dessine ensuite des caricatures sportives pour le Boston Herald .
Joseph Farren était un golfeur passionné. Il a participé à de nombreux tournois nationaux. On lui a même proposé un emploi stable de vendeur de publicité pour le magasin de golf et de ski Thomas H. Logan de Boston.
Le 10 septembre 1918, Joseph A. Farren se présenta pour être enrôlé dans l'armée pendant la Grande Guerre. À l'âge de trente-trois ans, marié et père de famille, il fut exempté du service militaire. Il était de taille et de corpulence moyennes, avec des yeux bleus et des cheveux bruns.
En 1918, la famille Farren vivait au 1157 Commonwealth Avenue à Boston. Sa mère veuve et âgée vivait également avec eux.
En 1926, à l'âge de quarante ans, il fut engagé pour dessiner des caricatures politiques pour le New York Times . Il s'installa dans la moitié d'une maison familiale au 32-20 Eighty-third Street à Jackson Heights, Queens, NY, qu'il loua pour 75 $ par mois. En 1930, ils déménagèrent à proximité, au 34-20 Eighty-Fourth Street.
Durant la Grande Dépression des années 1930, Joseph A. Farren commença à travailler comme artiste indépendant pour compléter ses revenus tirés des journaux. Il dessina à la plume et à l'encre des illustrations d'histoires intérieures pour des magazines pulp, tels que Clues Detective Stories, Detective Fiction Weekly, Exciting Western et Fifteen Western Tales .
Le 25 avril 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'est de nouveau inscrit sur la liste des conscriptions. Il avait 58 ans, mesurait 1m78, pesait 79 kg, avait les yeux bleus, les cheveux gris, le teint rougeâtre et était « complètement sourd ». Il était répertorié comme travailleur indépendant, mais son contact professionnel était M. WT Tate de la Frank A. Munsey Company, 280 Broadway, New York, ce qui suggère qu'il a travaillé le plus régulièrement avec cet éditeur de pulp.
Après la guerre, la famille déménagea au 82-16 Thirty-fourth Avenue à Jackson Heights, dans le Queens, à New York. Il utilisa une pièce libre comme studio d'art, où il dessina des illustrations à la plume et à l'encre pour des magazines pulp, tels que Adventure , Exciting Western, Fifteen Western Tales, Giant Western, Popular Sports, Popular Western, Texas Western, Thrilling Mystery, Thrilling Western et West .
Il est resté un passionné de golf toute sa vie. Il a équilibré sa carrière artistique et le golf grâce à une routine hebdomadaire astucieuse consistant à se rendre dans le centre de Manhattan le vendredi après-midi pour récupérer ses nouvelles commandes de magazines pulp auprès des éditeurs, puis à passer le samedi et le dimanche à composer, concevoir et dessiner tout. Il envoyait ensuite chaque matin une petite partie de ses dessins terminés au directeur artistique avant de se rendre sur le terrain de golf du Kissina Club à Flushing, dans le Queens.
En 1950, il a illustré un livre populaire pour les jeunes lecteurs, « South Pole Husky » de Charles S. Strong de la Longmans Green Publishing Company de New York.
Joseph A. Farren est décédé d'une crise cardiaque à son domicile de Jackson Heights, dans le Queens, à l'âge de soixante-dix-neuf ans, le 9 février 1964.
Hank & Knobbs du 15 février 1913 South Pole Husky (1950) Thrilling Detective (avril 1947) Deux illustrations de West (mars 1953) Deux illustrations de Triple Western (avril 1951) Trois illustrations d' Exciting Western (mai 1951)
Nous allons pouvoir commencer la nouvelle année avec cette seconde période de la vie éditoriale de Zorro.
Joyeuse fin d'année à tous

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Re: Zorro dans les pulps
Toujours au top pour nous présenter tout ces héros de papier ainsi que leurs auteurs.
Un sacré travail
Un sacré travail

- Gradatio
- Grand Manitou
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Re: Zorro dans les pulps
9) Zorro Draws his Blade (publié dans West en juillet 1944)
À la mission de San Gabriel, le frère Filipe a de gros problèmes. Un groupe composé de toute les couches sociales de la société se trouve devant la mission. Le plus virulent est Miguel Cortez le surintendant à la sinistre réputation de l'hacienda de Don Carlos Martinez. Il réclame que leur soit livré Juan, un néophyte qui a trouvé refuge dans l'édifice religieux. Il l'accuse d'avoir assassiné Don Esteban Sanchez.
Filipe reprend espoir quand surgit une voiture conduite par Don Diego attiré par l'attroupement alors qu'il rendait visite à une jeune femme. Ce dernier se faufile à travers la foule hostile et est accueillit chaleureusement par le moine. Filipe fait entrer son ami et lui explique son problème.
D'après Juan, le meurtrier n'est autre que Cortez qui a poignardé Don Esteban sur l'ordre de Martinez pour le non paiement d'une dette. Cortez a saisit l'opportunité de faire accuser Juan afin de l'empêcher de parler. Malheureusement, la parole du jeune accusé ne vaut rien par rapport à celle d'un notable.
Filipe demande l'aide de Zorro. Don Esteban était un ami de la famille.Diego accepte. Il demande à ce que l'on envoie chercher chez lui Bernardo avec un message simple qu'il lui permettra de comprendre la situation sans que le messager ne se doute de quelque chose.
Bernardo rejoint son maître qui lui donne les consignes habituelles. Tenir prêt le costume et son cheval. Une troupe de soldats dirigés par le sergent Manuel Garcia arrivent sur place. Ils ont été mis au courant du meutre. Pour Filipe, il faut arrêter les vrais coupables cette nuit car le lendemain, l'alcade est de retour après un déplacement. Il risque fort de condamner Juan si les auteurs ne sont pas arrêtés. Il indique à Diego que d'après ses renseignements, Martinez et Cortez se trouveront à l'auberge où ils ont réservés une salle. Une indication bien utile pour Diego.
Le soir venu, il se change dans une pièce sombre de la mission, sort discrètement et récupère son cheval. Il effectue une boucle afin de brouiller les pistes quand il apparaîtra. Les soldats et la foule se sont mis à l'aise autour d'un feu. Zorro a un papier sur lequel il a inscrit que Juan est innocent et qu'il connaît les vrais coupables. Il apparaît au galop surprenant tout le monde. Il donne son papier et repart aussitôt avant que quiconque ait pu réagir.
Garcia et ses hommes ont récupéré leurs montures mais le cheval de Zorro a vite fait de les laisser sur place. Arrivé à Los Angeles, notre héros se rend en douce à la taverne. Il attend un peu car il veut que ses poursuivants soient témoins de ce qui va suivre. Il finit par passer par une fenêtre et apparaît dans la salle principale pistolet au poing.
Les personnes présentes sont surprises. Zorro leur indique qu'il est poursuivi par les soldats et qu'il y a une prime sur sa tête. Que vont-ils faire ? La plupart sont des paysans à qui il est déjà venu en aide, la réponse est qu'ils sont avec lui. Il se dirige vers la table de Martinez et Cortez.
Les deux hommes sont aux abois quand l'homme masqué harangue les hommes à ne pas faire confiance à ces deux hommes qui jouent aux cartes en leur compagnie car il ne sont pas dignes de confiance.
Devant la foule qui commence à s'exciter, ils se lèvent de leur sièges et se colle au mur. Cortez a un pistolet et Martinez a dégainé son épée.
Zorro calme tout le monde. Il explique que ces deux bandits ont endetté le pauvre Don Esteban. Ce dernier, criblé de dettes, ils s'en sont débarrassés. Zorro a repéré Garcia à l'une des fenêtres. Ce dernier observe et écoute la scène.
Martinez s'offusque des accusations proférées. Il essaie bien de retourner les clients contre Zorro mais rien à faire, pour eux, ils ne sont pas du même monde. Il doit essayer la force et s'avance vers l'homme masqué pendant que Cortez, discrètement essaie de le contourner.
Les clients s'écartent. Zorro, aux aguets aperçoit Cortez qui sort un couteau. Il tire mais loupe sa cible. Cortez a lancé le couteau que Zorro évite de justesse. Il demande aux hommes présents de maîtriser ce traître. Cortez n'a pas le temps de sortir son pistolet qu'il est immobilisé et désarmé. Martinez a engagé le combat à l'épée.
Les soldats, Garcia en tête entrent dans la pièce. Les clients se sauvent dans toutes les directions. Le sergent ordonne l'arrestation de Cortez puis observe le duel. Le combat a atteint son paroxysme et dans une dernière feinte, l'épée de Zorro traverse le corps de Martinez qui s'effondre.
Garcia veut intercepter le renard mais il est déjà sorti et monte rapidement à cheval ne laissant aucun doute sur sa faculté à semer tout poursuivant.
Zorro revient à la mission, se change et Diego retrouve le frère Filipe en lui indiquant que justice est faite.
L'illustration de cette aventure
On entre dans la période des nouvelles et on constate que l'auteur va désormais droit au but. Pas le temps de s'attarder sur les personnages, tout est fait pour que ce soit rapide et efficace notamment grâce à son expérience de rédiger en grande quantité des récits de ce type.
La surprise de ce récit est que le sergent Gonzales a été remplacé par Garcia. Je pensais que le personnage était une invention de Disney mais non finalement. Il n'y a guère que le prénom qui sera modifié pour la série télévisée.
Bernardo est redevenu muet bien qu'il ne soit plus sourd désormais.
À la mission de San Gabriel, le frère Filipe a de gros problèmes. Un groupe composé de toute les couches sociales de la société se trouve devant la mission. Le plus virulent est Miguel Cortez le surintendant à la sinistre réputation de l'hacienda de Don Carlos Martinez. Il réclame que leur soit livré Juan, un néophyte qui a trouvé refuge dans l'édifice religieux. Il l'accuse d'avoir assassiné Don Esteban Sanchez.
Filipe reprend espoir quand surgit une voiture conduite par Don Diego attiré par l'attroupement alors qu'il rendait visite à une jeune femme. Ce dernier se faufile à travers la foule hostile et est accueillit chaleureusement par le moine. Filipe fait entrer son ami et lui explique son problème.
D'après Juan, le meurtrier n'est autre que Cortez qui a poignardé Don Esteban sur l'ordre de Martinez pour le non paiement d'une dette. Cortez a saisit l'opportunité de faire accuser Juan afin de l'empêcher de parler. Malheureusement, la parole du jeune accusé ne vaut rien par rapport à celle d'un notable.
Filipe demande l'aide de Zorro. Don Esteban était un ami de la famille.Diego accepte. Il demande à ce que l'on envoie chercher chez lui Bernardo avec un message simple qu'il lui permettra de comprendre la situation sans que le messager ne se doute de quelque chose.
Bernardo rejoint son maître qui lui donne les consignes habituelles. Tenir prêt le costume et son cheval. Une troupe de soldats dirigés par le sergent Manuel Garcia arrivent sur place. Ils ont été mis au courant du meutre. Pour Filipe, il faut arrêter les vrais coupables cette nuit car le lendemain, l'alcade est de retour après un déplacement. Il risque fort de condamner Juan si les auteurs ne sont pas arrêtés. Il indique à Diego que d'après ses renseignements, Martinez et Cortez se trouveront à l'auberge où ils ont réservés une salle. Une indication bien utile pour Diego.
Le soir venu, il se change dans une pièce sombre de la mission, sort discrètement et récupère son cheval. Il effectue une boucle afin de brouiller les pistes quand il apparaîtra. Les soldats et la foule se sont mis à l'aise autour d'un feu. Zorro a un papier sur lequel il a inscrit que Juan est innocent et qu'il connaît les vrais coupables. Il apparaît au galop surprenant tout le monde. Il donne son papier et repart aussitôt avant que quiconque ait pu réagir.
Garcia et ses hommes ont récupéré leurs montures mais le cheval de Zorro a vite fait de les laisser sur place. Arrivé à Los Angeles, notre héros se rend en douce à la taverne. Il attend un peu car il veut que ses poursuivants soient témoins de ce qui va suivre. Il finit par passer par une fenêtre et apparaît dans la salle principale pistolet au poing.
Les personnes présentes sont surprises. Zorro leur indique qu'il est poursuivi par les soldats et qu'il y a une prime sur sa tête. Que vont-ils faire ? La plupart sont des paysans à qui il est déjà venu en aide, la réponse est qu'ils sont avec lui. Il se dirige vers la table de Martinez et Cortez.
Les deux hommes sont aux abois quand l'homme masqué harangue les hommes à ne pas faire confiance à ces deux hommes qui jouent aux cartes en leur compagnie car il ne sont pas dignes de confiance.
Devant la foule qui commence à s'exciter, ils se lèvent de leur sièges et se colle au mur. Cortez a un pistolet et Martinez a dégainé son épée.
Zorro calme tout le monde. Il explique que ces deux bandits ont endetté le pauvre Don Esteban. Ce dernier, criblé de dettes, ils s'en sont débarrassés. Zorro a repéré Garcia à l'une des fenêtres. Ce dernier observe et écoute la scène.
Martinez s'offusque des accusations proférées. Il essaie bien de retourner les clients contre Zorro mais rien à faire, pour eux, ils ne sont pas du même monde. Il doit essayer la force et s'avance vers l'homme masqué pendant que Cortez, discrètement essaie de le contourner.
Les clients s'écartent. Zorro, aux aguets aperçoit Cortez qui sort un couteau. Il tire mais loupe sa cible. Cortez a lancé le couteau que Zorro évite de justesse. Il demande aux hommes présents de maîtriser ce traître. Cortez n'a pas le temps de sortir son pistolet qu'il est immobilisé et désarmé. Martinez a engagé le combat à l'épée.
Les soldats, Garcia en tête entrent dans la pièce. Les clients se sauvent dans toutes les directions. Le sergent ordonne l'arrestation de Cortez puis observe le duel. Le combat a atteint son paroxysme et dans une dernière feinte, l'épée de Zorro traverse le corps de Martinez qui s'effondre.
Garcia veut intercepter le renard mais il est déjà sorti et monte rapidement à cheval ne laissant aucun doute sur sa faculté à semer tout poursuivant.
Zorro revient à la mission, se change et Diego retrouve le frère Filipe en lui indiquant que justice est faite.
L'illustration de cette aventure
On entre dans la période des nouvelles et on constate que l'auteur va désormais droit au but. Pas le temps de s'attarder sur les personnages, tout est fait pour que ce soit rapide et efficace notamment grâce à son expérience de rédiger en grande quantité des récits de ce type.
La surprise de ce récit est que le sergent Gonzales a été remplacé par Garcia. Je pensais que le personnage était une invention de Disney mais non finalement. Il n'y a guère que le prénom qui sera modifié pour la série télévisée.
Bernardo est redevenu muet bien qu'il ne soit plus sourd désormais.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Re: Zorro dans les pulps
10) Zorro Upset a Plot (publié dans West en septembre 1944)
Dans un quartier de Los Angeles vit Pedro Perez et sa fille Juanita. La grande peur de l'homme est que sa fille est en âge de se marier et risque de quitter la maison le laissant seul.
Le galop d'un cheval se fait entendre. Les gens du secteur sont trop pauvre pour en avoir un. Qui celà peut-il être ? On frappe à la porte. Pedro va ouvrir.
Une forme habillé tout en noir et masqué se dresse sur son cheval devant devant lui. Il le reconnaît : Zorro. L'homme masqué lui demande à voir sa fille. Quand celle-ci se montre, confiante, elle est hissée sur le cheval. Devant l'incompréhension de Pedro, Zorro lui indique qu'il emmène Juanita dans les collines. L'homme proteste, il ne peut pas faire une chose pareille. Zorro rit et tourne bride malgré tout les efforts et les cris de Juanita pour descendre.
Quelques centaines de mètres plus loin, un bruit parvient au cavalier. Des soldats. Il indique à sa compagne qu'elle a de la chance et la laisse descendre avant de partir au galop.
Zorro se dirige vers un bâtiment un peu plus loin, ôte son masque et entre à l'intérieur. Il est accueilli par le capitaine Carlos Ortega, commandant de la bourgade qui lui demande si tout c'est bien passé. Le sergent Garcia, car c'est de lui dont il s'agit, indique que tout a bien fonctionné. À l'heure actuelle, la jeune femme a été récupérée par leurs hommes et isolée dans une cellule. Pedro va alerter tout le monde du kidnapping de sa fille et organiser les recherches. La confiance envers Zorro va rapidement tomber et il va être traqué. Satisfait, Ortega donne au sergent un peu d'or afin qu'il offre une tournée générale à la taverne et insister sur la culpabilité du renard. Le capitaine doit s'absenter pour affaire. Il laisse donc Garcia gérer l'affaire.
À l'hacienda des Vega, Don Alejandro rentre du village et va trouver son fils en train de lire. Il lui explique que Zorro est accusé d'avoir enlevé Juanita et que les esprits s'échauffent. Diego convoque immédiatement Bernardo afin qu'il lui prépare cheval et costume. Une fois habillé, le caballero et son serviteur se dirige vers le presidio. Zorro a une petite idée de ce qu'il se passe.
Une fois aux alentours du bâtiment, Diego laisse son cheval et Bernardo dans l'ombre. Il longe les murs à pas feutrés. Il voit deux gardes en train de discuter et tend l'oreille. Ils sont en train de se plaindre que la majorité de la garnison se trouve à la taverne avec Garcia en train de boire pendant qu'ils sont obligés de garder la fille. Ils se mettent d'accord qu'à tour de rôle, un seul d'entre eux resterait sur place pendant que l'autre irait profiter des joies d'un bon verre de vin.
Zorro en a assez entendu et se rend près des cellules où il cherche celle de Juanita. Il l'a repère très vite et établit le contact. Il la rassure, elle a eu affaire à un imposteur et elle sera bientôt libre.
Il repart vers le seul garde restant qui attend le retour de son collègue pour aller boire un coup à son tour. La suite est un jeu d'enfant. Zorro le surprend et le menace de son pistolet, il l'oblige à le guider jusqu'à la cellule de Juanita, récupère les clés en passant, apprend le plan mis en place, attache le soldat une fois qu'il ne sert plus à rien et fait sortir la jeune femme.
Une fois dehors, il demande à Juanita de l'attendre. Il retrouve Bernardo à qui il demande de se déplacer vers la taverne, il récupère la jeune femme et l'emmène vers le bâtiment où règne une grande agitation. Les paysans sont venus soutenir Pedro qui veut organiser les recherches. Garcia leur offre à boire tout en essayant de les convaincre que l'armée est de leur côté et que Zorro n'est qu'un vulgaire bandit.
Au plus fort de l'agitation, le discours du sergent Garcia est interrompu par une voix. Zorro est au bout de la pièce. Pedro s'avance vers lui mais soudain sa fille surgit et se jette dans ses bras. Elle donne alors sa version des faits. Tous les regards se tournent vers Garcia qui sent que son plan est à l'eau. Il ordonne aux troupes de s'emparer de Zorro. Ce dernier est déjà dehors et un bruit de cheval au galop se fait entendre. Les soldats prennent à leur tour leur monture pour engager la poursuite de... Bernardo qui crée une nouvelle diversion.
Quand le calme est revenu. Les hommes ont regagné leurs maison, seul Garcia est resté siroter un verre de vin. Zorro surgit dans la pièce. Le sergent sort son épée et le duel commence. Le combat est assez équilibré, Garcia n'est pas un manchot mais il manque d'endurance. Il se fatigue et Zorro met à profit cette faiblesse pour lui marquer la joue de la lettre Z. Satisfait d'avoir puni son adversaire, il sort, remonte à cheval, rentre chez lui, se change et annonce à son père que justice est faite. Diego se retire dans sa chambre avec un livre de poésie.
Le sergent Garcia porte la marque de Zorro à la fin de cette histoire. Va-t-il la garder dans les récits suivants? Rien n'est moins sûr....
Dans un quartier de Los Angeles vit Pedro Perez et sa fille Juanita. La grande peur de l'homme est que sa fille est en âge de se marier et risque de quitter la maison le laissant seul.
Le galop d'un cheval se fait entendre. Les gens du secteur sont trop pauvre pour en avoir un. Qui celà peut-il être ? On frappe à la porte. Pedro va ouvrir.
Une forme habillé tout en noir et masqué se dresse sur son cheval devant devant lui. Il le reconnaît : Zorro. L'homme masqué lui demande à voir sa fille. Quand celle-ci se montre, confiante, elle est hissée sur le cheval. Devant l'incompréhension de Pedro, Zorro lui indique qu'il emmène Juanita dans les collines. L'homme proteste, il ne peut pas faire une chose pareille. Zorro rit et tourne bride malgré tout les efforts et les cris de Juanita pour descendre.
Quelques centaines de mètres plus loin, un bruit parvient au cavalier. Des soldats. Il indique à sa compagne qu'elle a de la chance et la laisse descendre avant de partir au galop.
Zorro se dirige vers un bâtiment un peu plus loin, ôte son masque et entre à l'intérieur. Il est accueilli par le capitaine Carlos Ortega, commandant de la bourgade qui lui demande si tout c'est bien passé. Le sergent Garcia, car c'est de lui dont il s'agit, indique que tout a bien fonctionné. À l'heure actuelle, la jeune femme a été récupérée par leurs hommes et isolée dans une cellule. Pedro va alerter tout le monde du kidnapping de sa fille et organiser les recherches. La confiance envers Zorro va rapidement tomber et il va être traqué. Satisfait, Ortega donne au sergent un peu d'or afin qu'il offre une tournée générale à la taverne et insister sur la culpabilité du renard. Le capitaine doit s'absenter pour affaire. Il laisse donc Garcia gérer l'affaire.
À l'hacienda des Vega, Don Alejandro rentre du village et va trouver son fils en train de lire. Il lui explique que Zorro est accusé d'avoir enlevé Juanita et que les esprits s'échauffent. Diego convoque immédiatement Bernardo afin qu'il lui prépare cheval et costume. Une fois habillé, le caballero et son serviteur se dirige vers le presidio. Zorro a une petite idée de ce qu'il se passe.
Une fois aux alentours du bâtiment, Diego laisse son cheval et Bernardo dans l'ombre. Il longe les murs à pas feutrés. Il voit deux gardes en train de discuter et tend l'oreille. Ils sont en train de se plaindre que la majorité de la garnison se trouve à la taverne avec Garcia en train de boire pendant qu'ils sont obligés de garder la fille. Ils se mettent d'accord qu'à tour de rôle, un seul d'entre eux resterait sur place pendant que l'autre irait profiter des joies d'un bon verre de vin.
Zorro en a assez entendu et se rend près des cellules où il cherche celle de Juanita. Il l'a repère très vite et établit le contact. Il la rassure, elle a eu affaire à un imposteur et elle sera bientôt libre.
Il repart vers le seul garde restant qui attend le retour de son collègue pour aller boire un coup à son tour. La suite est un jeu d'enfant. Zorro le surprend et le menace de son pistolet, il l'oblige à le guider jusqu'à la cellule de Juanita, récupère les clés en passant, apprend le plan mis en place, attache le soldat une fois qu'il ne sert plus à rien et fait sortir la jeune femme.
Une fois dehors, il demande à Juanita de l'attendre. Il retrouve Bernardo à qui il demande de se déplacer vers la taverne, il récupère la jeune femme et l'emmène vers le bâtiment où règne une grande agitation. Les paysans sont venus soutenir Pedro qui veut organiser les recherches. Garcia leur offre à boire tout en essayant de les convaincre que l'armée est de leur côté et que Zorro n'est qu'un vulgaire bandit.
Au plus fort de l'agitation, le discours du sergent Garcia est interrompu par une voix. Zorro est au bout de la pièce. Pedro s'avance vers lui mais soudain sa fille surgit et se jette dans ses bras. Elle donne alors sa version des faits. Tous les regards se tournent vers Garcia qui sent que son plan est à l'eau. Il ordonne aux troupes de s'emparer de Zorro. Ce dernier est déjà dehors et un bruit de cheval au galop se fait entendre. Les soldats prennent à leur tour leur monture pour engager la poursuite de... Bernardo qui crée une nouvelle diversion.
Quand le calme est revenu. Les hommes ont regagné leurs maison, seul Garcia est resté siroter un verre de vin. Zorro surgit dans la pièce. Le sergent sort son épée et le duel commence. Le combat est assez équilibré, Garcia n'est pas un manchot mais il manque d'endurance. Il se fatigue et Zorro met à profit cette faiblesse pour lui marquer la joue de la lettre Z. Satisfait d'avoir puni son adversaire, il sort, remonte à cheval, rentre chez lui, se change et annonce à son père que justice est faite. Diego se retire dans sa chambre avec un livre de poésie.
Le sergent Garcia porte la marque de Zorro à la fin de cette histoire. Va-t-il la garder dans les récits suivants? Rien n'est moins sûr....
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Un intermède pour vous faire partager mes réflexions.
Je viens de finir de lire la nouvelle suivante et force est de constater que les histoires sont assez répétitives (déroulement de l'intrigue, situations identiques recyclées avec quelques variantes mineures)
La question que je me pose est : Est ce que ça vaut le coup de faire un résumé complet ou simplement un résumé du déroulement en général ?
J'aimerais avoir l'avis des membres qui suivent ce sujet afin de me positionner
Merci
Je viens de finir de lire la nouvelle suivante et force est de constater que les histoires sont assez répétitives (déroulement de l'intrigue, situations identiques recyclées avec quelques variantes mineures)
La question que je me pose est : Est ce que ça vaut le coup de faire un résumé complet ou simplement un résumé du déroulement en général ?
J'aimerais avoir l'avis des membres qui suivent ce sujet afin de me positionner
Merci
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Arlok
- Maître 1er Dan
- Enregistré le : dim. 07 juin 2020, 11:09
- Localisation : Galaxity
Re: Zorro dans les pulps
Des résumés plus concis, c'est une bonne idée si tu estimes que c'est suffisant.
S'il te reste une cinquantaine de nouvelles à résumer, pourquoi ne pas appliquer un résumé détaillé à seulement une dizaine de ces récits que tu estimes sortir du lot.
Comme dans un guide, un entrefilet pour les épisodes mineurs, et une double-page triomphante pour les "indispensables" !
Bon, la faille à ma proposition, c'est que dans le principe de cette méthode, il faudrait les avoir tous lu pour faire une sélection a posteriori.
Mais tu peux aussi bien le faire au fur et à mesure, à l'instinct du grand lecteur.
S'il te reste une cinquantaine de nouvelles à résumer, pourquoi ne pas appliquer un résumé détaillé à seulement une dizaine de ces récits que tu estimes sortir du lot.
Comme dans un guide, un entrefilet pour les épisodes mineurs, et une double-page triomphante pour les "indispensables" !

Bon, la faille à ma proposition, c'est que dans le principe de cette méthode, il faudrait les avoir tous lu pour faire une sélection a posteriori.
Mais tu peux aussi bien le faire au fur et à mesure, à l'instinct du grand lecteur.

- drou
- Maître Jedi
- Enregistré le : jeu. 04 déc. 2003, 01:00
- Localisation : Melrand (56) et aujourd'hui Echillais (17)
Re: Zorro dans les pulps
Tout pareil de mon coté.Arlok a écrit : jeu. 16 janv. 2025, 16:51 Des résumés plus concis, c'est une bonne idée si tu estimes que c'est suffisant.
C'est déjà un énorme travail de faire tout ces résumer.

- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Ok, merci à tous les deux.
Je pensais avoir un retour de notre ami Max.
Je vais faire comme ça. J'ai déjà tapé un brouillon, ça n'enlève rien à la compréhension de l'histoire et c'est plus rapide à faire.
Je pensais avoir un retour de notre ami Max.

Je vais faire comme ça. J'ai déjà tapé un brouillon, ça n'enlève rien à la compréhension de l'histoire et c'est plus rapide à faire.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
-
- Maître 1er Dan
- Enregistré le : mer. 02 févr. 2022, 16:56
- Localisation : Aude
Re: Zorro dans les pulps
Je me joins à l'avis de Drou et Arlok.
Si tu estimes que l'histoire en vaut la peine, tu vas dans un récit plus étoffé, sinon si c'est du réchauffé, une dizaine de lignes seront suffisantes pour nous conter la nouvelle.
Tu as assez de talent pour ça.
Merci de nous régaler.
Si tu estimes que l'histoire en vaut la peine, tu vas dans un récit plus étoffé, sinon si c'est du réchauffé, une dizaine de lignes seront suffisantes pour nous conter la nouvelle.
Tu as assez de talent pour ça.
Merci de nous régaler.

- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
Merci Max, c'est parfait ainsi
Il faut savoir que les nouvelles que j'ai lues jusqu'à présent prennent un quart d'heure, un résumé complet, une heure en moyenne.
Un résumé plus léger va me permettre de gagner du temps tout en gardant l'essentiel du récit (et ne plus avoir la désagréable sensation d'écrire tout le temps la même chose) et sûrement de poster plus souvent qu'une fois par semaine comme actuellement.

Il faut savoir que les nouvelles que j'ai lues jusqu'à présent prennent un quart d'heure, un résumé complet, une heure en moyenne.
Un résumé plus léger va me permettre de gagner du temps tout en gardant l'essentiel du récit (et ne plus avoir la désagréable sensation d'écrire tout le temps la même chose) et sûrement de poster plus souvent qu'une fois par semaine comme actuellement.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- Gradatio
- Grand Manitou
- Enregistré le : mer. 29 juil. 2020, 13:04
- Localisation : sens Yonne
Re: Zorro dans les pulps
11) Zorro Strikes Again (publié dans West en novembre 1944)
C'est l'anniversaire de Don Alejandro. Une fête est organisée à son hacienda. Parmi les invités, Esteban Morales, l'un de ses anciens employés devenu propriétaire. Ce dernier se plaint qu'il doit passer en jugement prochainement. Il est accusé par des commerçants d'avoir échangé de la marchandise de mauvaise qualité. Le capitaine Carlos Ortega lui a envoyé ses soldats et c'est le magistrat Pedro Ruiz qui doit présider le procès.
Alejandro ne peut pas venir en aide à son ami. Il sait très bien que les deux personnages derrière cette histoire sont des crapules. Il en parle à Diego qui prend l'affaire en main avec Bernardo.
En se retirant dans sa chambre, Diego croise le frère Sabio invité à la fête.
Zorro et Bernardo se rendent d'abord au camp des commerçants. En jouant du fouet, le renard leur demande de quitter la région. Ils partent ensuite pour Los Angeles. Zorro surprend Ruiz qu'il menace de représailles si Morales est inculpé. Quelques coups de fouet terrorise le magistrat.
Il va ensuite chez Ortega qu'il surprend en conversation avec Garcia. Le capitaine annonce qu'il soupçonne Diego d'être Zorro et que le frère Sabio est à son service pour surveiller ses allés et venues dans l'hacienda lors de la fête.
Garcia sorti, Zorro s'introduit dans le bureau d'Ortega. Après le discours d'avertissement qu'il a déjà tenu au magistrat, Il s'ensuit un duel à l'épée qui se termine par la marque sur la joue du capitaine.
Zorro s'échappe poursuivi par les soldats. Bernardo continue avec les chevaux pour les cacher et Diego se réintroduit dans l'hacienda de son père, se change et se rend dans la salle principale au moment où Ortega s'introduit dans la demeure.
Il fait mander le frère Sabio qui lui indique que Diego s'est retiré dans sa chambre et qu'il vient juste d'en ressortir. Il n'est jamais sorti de l'hacienda. Malgré leur humiliation, Alejandro invite les soldats à boire.
Le frère Sabio est un peu gêné. Il faut dire qu'il n'a absolument pas suivi l'affaire car lorsque Diego l'a croisé au début de cette histoire, il a demandé à Bernardo de lui servir un repas bien arrosé et le moine s'est simplement endormi après ce repas copieux.
Un récit assez intéressant par les détails qu'il propose que je n'ai pas mis dans mon résumé car il n'apporte rien à l'histoire.
Tout d'abord, il est indiqué désormais que Diego a fait ses études en Espagne et qu'il n'est de retour que récemment dans la région. C'est la première fois que McCulley modifie le passé du personnage principal qui se rapproche ainsi de ce que l'on connait.
Ensuite, concernant Bernardo, si l'auteur confirme sa carrure imposante et le fait qu'il n'est que muet, il en fait un métis issu de l'union d'un paysan et d'une indienne.
Voilà le premier test avec un résumé condensé. J'espère que ça conviendra
C'est l'anniversaire de Don Alejandro. Une fête est organisée à son hacienda. Parmi les invités, Esteban Morales, l'un de ses anciens employés devenu propriétaire. Ce dernier se plaint qu'il doit passer en jugement prochainement. Il est accusé par des commerçants d'avoir échangé de la marchandise de mauvaise qualité. Le capitaine Carlos Ortega lui a envoyé ses soldats et c'est le magistrat Pedro Ruiz qui doit présider le procès.
Alejandro ne peut pas venir en aide à son ami. Il sait très bien que les deux personnages derrière cette histoire sont des crapules. Il en parle à Diego qui prend l'affaire en main avec Bernardo.
En se retirant dans sa chambre, Diego croise le frère Sabio invité à la fête.
Zorro et Bernardo se rendent d'abord au camp des commerçants. En jouant du fouet, le renard leur demande de quitter la région. Ils partent ensuite pour Los Angeles. Zorro surprend Ruiz qu'il menace de représailles si Morales est inculpé. Quelques coups de fouet terrorise le magistrat.
Il va ensuite chez Ortega qu'il surprend en conversation avec Garcia. Le capitaine annonce qu'il soupçonne Diego d'être Zorro et que le frère Sabio est à son service pour surveiller ses allés et venues dans l'hacienda lors de la fête.
Garcia sorti, Zorro s'introduit dans le bureau d'Ortega. Après le discours d'avertissement qu'il a déjà tenu au magistrat, Il s'ensuit un duel à l'épée qui se termine par la marque sur la joue du capitaine.
Zorro s'échappe poursuivi par les soldats. Bernardo continue avec les chevaux pour les cacher et Diego se réintroduit dans l'hacienda de son père, se change et se rend dans la salle principale au moment où Ortega s'introduit dans la demeure.
Il fait mander le frère Sabio qui lui indique que Diego s'est retiré dans sa chambre et qu'il vient juste d'en ressortir. Il n'est jamais sorti de l'hacienda. Malgré leur humiliation, Alejandro invite les soldats à boire.
Le frère Sabio est un peu gêné. Il faut dire qu'il n'a absolument pas suivi l'affaire car lorsque Diego l'a croisé au début de cette histoire, il a demandé à Bernardo de lui servir un repas bien arrosé et le moine s'est simplement endormi après ce repas copieux.
Un récit assez intéressant par les détails qu'il propose que je n'ai pas mis dans mon résumé car il n'apporte rien à l'histoire.
Tout d'abord, il est indiqué désormais que Diego a fait ses études en Espagne et qu'il n'est de retour que récemment dans la région. C'est la première fois que McCulley modifie le passé du personnage principal qui se rapproche ainsi de ce que l'on connait.
Ensuite, concernant Bernardo, si l'auteur confirme sa carrure imposante et le fait qu'il n'est que muet, il en fait un métis issu de l'union d'un paysan et d'une indienne.
Voilà le premier test avec un résumé condensé. J'espère que ça conviendra

Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
- drou
- Maître Jedi
- Enregistré le : jeu. 04 déc. 2003, 01:00
- Localisation : Melrand (56) et aujourd'hui Echillais (17)
Re: Zorro dans les pulps
Excellent ce résumé.


