Pim Pam Poum, les albums

[Jean-Louis]

Merci d'avoir signalé la sortie de cet album.

[marco]

Je viens de le prendre chez mon libraire.
Cet après-midi avec ce temps de merde, je vais en profiter
pour m'évader avec les garnements sur leur île paradisiaque.

[reedff]

Quelques infos de l'éditeur :

https://www.urban-comics.com/rudolph-di ... lZDf9bUIyM

[datadox]

Quelques infos de l'éditeur :

https://www.urban-comics.com/rudolph-di ... lZDf9bUIyM

Ils ont repris le début de mon texte d'introduction, ainsi que des visuels que j'ai scannés.

[Gradatio]

Pas de version numérique à première vue. Dommage

[Jean-Louis]

C'est bizarre de commencer par Knerr au lieu de Dirks, la logique chronologique en aurait été plus satisfaisante...

Déjà le volume sorti chez Lafon était en majorité du Knerr...

[Tovenaar]

C'est bizarre de commencer par Knerr au lieu de Dirks, la logique chronologique en aurait été plus satisfaisante...

Déjà le volume sorti chez Lafon était en majorité du Knerr...

Je replace mon hypothèse postée plus haut :

Question de droits, peut-être.

[datadox]

C'est bizarre de commencer par Knerr au lieu de Dirks, la logique chronologique en aurait été plus satisfaisante...

Déjà le volume sorti chez Lafon était en majorité du Knerr...

Je replace mon hypothèse postée plus haut :

Question de droits, peut-être.

Ce n'est pas une question de droits (ceux-ci sont détenus par le syndicate), mais tout simplement de disponibilité du matériel pour une édition dans les règles habituelles, c'est-à-dire à partir des films originaux. Même pour Knerr, le plus loin que l'on a pu remonter est 1936 dans l'état actuel des archives.

[Jean-Louis]

S'ils sont manquants, ça se refait, des films...
Évidemment, cela fait du temps et des frais supplémentaires...

Mais est-ce qu'un des fleurons importants de la BD patrimoniale ne vaut pas ça ?

J'ai trouvé l'explication pourquoi c'est difficile d'avoir une édition française avec Dirks et Knerr : ce ne sont pas les mêmes syndicates qui détiennent les droits : Knerr ("Katzenjammer Kids") est détenu par KFS (King Features Syndicate), et Dirks ("The Captain and the Kids") par United Feature (précédemment nommé United Feature Syndicate).

En fait, comme déjà évoqué plus haut, c'est plus compliqué que ça. Dirks est le créateur de la série "Katzenjammer Kids", mais suite au procès de 1914, il dut changer de nom à sa série pour le titre "The Captain and the Kids", et "Katzenjammer Kids" fut continué par Knerr.

Ce qui fait que ce qu'a fait Dirks est KFS avant 1914, et UFS après ; tout Knerr est KFS. Quant à la série "Katzenjammer Kids, elle est toute en KFS ; et "The Captain and the Kids" est UFS.

[datadox]

S'ils sont manquants, ça se refait, des films...
Évidemment, cela fait du temps et des frais supplémentaires...

Mais est-ce qu'un des fleurons importants de la BD patrimoniale ne vaut pas ça ?

Encore faut-il qu'ils aient les planches parues dans la presse à l'époque, ce dont je doute fortement. La vocation du syndicate était de créer et diffuser des bandes à vendre aux journaux, pas d'archiver les journaux après parution.

[Jean-Louis]

M'enfin ( ), il y a des archives, des collectionneurs, des musées... Et puis des anthologies sont parues...
Comment font des éditeurs de BD patrimoniale, genre Fantagraphics et les autres ?

Nous sommes bien d'accord que c'est un gros travail de recherche, et après de masterisation, mais ce n'est pas impossible.

Après, il est possible, et même probable, qu'Urban Comics ne veuille pas se casser la tête avec tout ça, et se contente des films que peut lui fournir le syndicate...

[Jean-Louis]

J'ai fini de le lire hier soir.

C'est un beau pavé à l'italienne (256 pages), bien épais comme j'aime.
Au niveau fabrication, c'est bien réalisé, avec un signet en tissu rouge et des tranchefiles.
L'impression est bien ; bien nette, mais peut-être un peu légère par endroits, puisque nombre de phylactères ne sont pas fermés et il y a des manques sur des cadres, mais rien qu'un bon marqueur de 0,05mm et une main sûre ne puisse rectifier.

Pour le contenu, c'est très appréciable qu'il soit homogène, avec un seul auteur (Knerr), et dans une continuité chronologique de parution, ce qui permet de voir l'évolution de la série, et surtout que l'apparition de nouveaux personnages se fasse temporellement de façon logique ( et non pas de manière décousue, avec par exemple des personnages qui se présentent alors qu'ils sont déjà installés dans la série lors de pages précédentes).

Au sujet de la traduction, je ne dispose pas de la VO, mais je l'ai trouvée soignée, fluide et naturelle, et j'adhère au choix fait de s'être passé des éventuels germanismes qui n'auraient rien apporté de plus.
Par contre, je n'ai pas compris ce que peuvent bien être des 'brins de laine de bois' (page 20), ni ailleurs ce qu'est un 'chat-tigre', et je déplore l'usage multiple de "M'enfin !" trop connoté Gaston Lagaffe ; espérons que le volume deux s'abstiendra de cette exclamation décalée...

Dans l'ours, on n'a pas pu hélas échapper à une mise en garde wokiste :"Cet ouvrage contient des images négatives et stéréotypées de certaines personnes et cultures. Plutôt que de les supprimer, nous avons choisi de reconnaître leur impact délétère afin d'apprendre de notre passé, d'en tirer les leçons et de grandir en vue de créer un avenir plus inclusif pour tous".

Alors qu'il n'y a dans cette BD pas le moindre relent de racisme, les noirs qu'on peut y voir sont traités sur le même plan que les autres personnages, à leur égal.
Et j'ose espérer que des planches n'ont pas été écartées de la publication sous motif de politiquement correct...

En conclusion, c'est un ouvrage réussi et très agréable à lire.
Tout ce petit monde s'agite au milieu des farces, dans une atmosphère bon enfant et sans prise de tête.