Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Merci à toi Max et à ceux qui suivent ce sujet :jap:

En toute sincérité, non. Je me fais avant tout plaisir là dessus. Si ça plaît aux personnes qui suivent ce sujet, je suis content.

Je vais déjà essayer de mener ce sujet à terme. A l'heure actuelle, j'ai une petite douzaine de résumés écrits et encore environ une vingtaine de recits à lire et à écrire.

Une fois que ce sera fait, je ferai le point. :wink:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Les héros préhistoriques partie 5 : Tharn (les illustrateurs)

Sur les cinq numéros d’Amazing Stories dans lequel il est publié, Tharn n’a eu droit qu’à une seule couverture (la première) mais elle est signée d’un nom prestigieux associé à Tarzan. James Allen St John qui réalise en plus les illustrations du premier récit ainsi que la troisième partie du second. Son portrait par David Saunders.
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James Allen St. John est né le 1er octobre 1872 à Chicago. Ses amis l'appelaient "Jim St. John". Son père, le Dr Jospehus Allen St. John, est né en 1831 à East Hubbarston, Vermont. La famille St. John a déménagé à Janesville Wisconsin en 1837, où ils ont été parmi les premiers colons de la région. Ils ont travaillé une ferme familiale et ont finalement envoyé leur fils Josèphe à l'université, où il a étudié la médecine allopathique et est devenu médecin. La mère de l'artiste, Susan Hely, est née en 1834 en Irlande. Son père Hilliard Hely (1800-1858) avait été portraitiste et diplômé du Trinity College de Dublin. En 1837, sa famille a déménagé en Amérique et s'est également installée à Janesville, dans le Wisconsin, où ils ont également travaillé dans une ferme familiale. Pendant son temps libre, le père de Susan Hely a peint des portraits et a appris à sa fille à peindre.

En 1859, son frère aîné, George Hely, épousa Eliza St. John, la sœur aînée de Josephus St. John. Cette même année, Susan et Josèphe se sont également mariés. En 1870, ils avaient déménagé à Chicago et vivaient au 311 22nd Street, où Josèphe avait un cabinet médical privé et Susan fréquentait l'Art Institute of Chicago.

La mère de l'artiste était un esprit libre. Elle aimait l'école d'art et appréciait la compagnie des Bohémiens. Elle a invité deux femmes artistes en pension chez elles. Selon l'artiste, "Mes premiers souvenirs sont de l'atelier d'art de ma mère et de la façon magique dont les yeux de ses portraits m'ont suivi lorsque je me promenais dans l'endroit."

En 1880, sa mère quitte son père et s'installe à Paris pour étudier à l'Ecole des Beaux-Arts. Elle a amené son fils de huit ans. Ils vivent trois ans en Europe, où la fréquentation des grands musées lui donne envie de devenir peintre.

En 1883, à l'âge de onze ans, sa mère et lui retournèrent en Amérique. Elle a décidé de poursuivre ses études à la National Academy of Design de New York, alors son père qui la soutenait a fermé boutique à Chicago et a déménagé dans une maison de ville de Manhattan au 231 West 69th Street, où il a ouvert un nouveau cabinet médical et leur fils a assisté à des visites publiques.

En 1877, sa mère termine sa formation et ouvre son propre studio de portrait dans la maison familiale.

En 1888, James Allen St. John a quitté l'école après avoir terminé la huitième année. A cette époque, c'était la pratique la plus courante. Bien qu'il ait eu le privilège de fréquenter l'école préparatoire et l'université de la ligue de lierre, il a préféré devenir artiste. Il ne voulait pas entrer sur le marché du travail et il a rejeté l'offre de son père de financer sa propre société commerciale.

En 1888, à l'âge de seize ans, il quitta New York et s'installa en Californie pour vivre avec son riche oncle George Hely, sa tante Eliza St. John Hely et ses trois cousins, James, Guy et Levi St. John Hely, dans leurs deux ranch de céréales et d'élevage de mille acres dans la vallée de San Joaquin en Californie du Sud. Il y peint des paysages et étudie avec Eugene Torrey (1862-1930), une connaissance de sa mère de l'Ecole des Beaux-Arts, qui était basée à Los Angeles en tant que paysagiste.

En 1891, à l'âge de dix-neuf ans, il retourna à New York pour vivre avec ses parents et étudier avec William Merritt Chase (1849-1916) à l'Art Students League.

Ses premières illustrations publiées furent pour le New York Herald en 1898, où il continua à travailler pendant plusieurs années. Cette exposition l'a amené à illustrer plusieurs romans.

En 1901, ses parents retournèrent à Chicago, il resta donc à New York et ouvrit son propre studio d'art au 393 Eighth Avenue, près de la 30th Street, à seulement deux pâtés de maisons au sud de Pennsylvania Station.

En 1902, à l'âge de trente ans, il était un illustrateur, paysagiste et portraitiste établi à New York.

En 1903, son père tomba malade, il ferma donc son studio d'art et retourna à Chicago pour vivre avec ses parents et aider sa mère à s'occuper de son père.

Le 19 avril 1904, son père mourut à Chicago à l'âge de soixante-douze ans.

Il a commencé à travailler comme artiste commercial pour des éditeurs de la région du centre-ouest de Chicago. Il a illustré des livres, des journaux et des magazines.

En 1904, il a illustré The Face in the Pool pour AC McClurg Company de Chicago, ce qui a conduit à son importante association avec cet éditeur.

Il a rencontré Ellen May Munger alors qu'il apprenait à taper dans une école de secrétariat. Elle est née le 21 juillet 1884 dans l'Illinois. Ils se sont mariés le 11 novembre 1905.

En 1908, à l'âge de 36 ans, il revient à Paris, en France, avec sa femme, où il étudie pendant deux ans à l'Académie Julian.

En 1910, lui et sa femme retournèrent à Chicago et vécurent avec sa mère veuve. Le 25 octobre 1913, Susan Hely St. John est décédée à l'âge de soixante-dix-neuf ans.

En 1913, sa femme et lui déménagent au 3 East Ontario Street à Chicago. Ce remarquable bâtiment de trois étages, connu sous le nom de "The Tree Studio", a été conçu avec des espaces de vie et de travail pour les artistes résidents. Les St. John's vivaient au rez-de-chaussée, qui comprenait également un jardin privé pittoresque.

En 1915, il illustre les têtes de chapitre du Retour de Tarzan d'Edgar Rice Burroughs pour McClurg Publishing. La jaquette a été peinte par NC Wyeth. En 1916, il dessine les illustrations de l'histoire ainsi que la couverture de la jaquette des Bêtes de Tarzan. Ce fut la première de nombreuses couvertures peintes pour les livres de Tarzan, pour lesquels l'artiste est le plus renommé.

En 1917, il commence à donner des cours de peinture et d'illustration à l'Art Institute of Chicago. Il a continué à enseigner pour le reste de sa vie.

En 1917, à l'âge de quarante-six ans, il était trop vieux pour servir dans la Grande Guerre. Il a produit plusieurs affiches patriotiques pour le recrutement et des Liberty Bonds pour soutenir l'effort de guerre.

Dans les années 1920, il a illustré des histoires pour de nombreux magazines de renom, tels que Colliers, The Rotarian et Liberty. Il a également peint des couvertures pour The Green Book, The Red Book et Blue Book.

En 1928, il enseigna un cours de peinture à la Businessmen's Art Association de Chicago, qui était un club privé pour les artistes professionnels qui travaillaient pour les journaux et la publicité, mais souhaitaient perfectionner leurs compétences, travailler à partir de modèles nus et profiter de sorties le week-end pour peindre des paysages et socialiser avec d'autres artistes professionnels.

Pendant les années de la Grande Dépression, il a travaillé pour Boy's World, Amazing Stories, Fantastic Adventures, Magic Carpet et Weird Tales.

En 1942, à l'âge de soixante-dix ans, il était trop vieux pour être enregistré pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dans les années 1940 et 1950, il a travaillé pour Amazing Stories, Fantastic Adventures, Fate, Other Worlds et Mystic Magazine.

Dans les années 1950, il enseigne Life Class and Illustration à l'American Academy of Art de Chicago.
J. Allen St. John est décédé à l'âge de quatre-vingt-quatre ans à Chicago le 23 mai 1957.


Quelques illustrations. Je n'ai pas mis volontairement celles de Tarzan que je pense publier quand j'aurai finit d'éplucher les tarzanides afin de continuer à alimenter le sujet.
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The Face in a Pool (1905)
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Cave Girl d'Edgar Rice Burroughs (1913)
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Illustration datée de 1930
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Weird Tales (décembre 1932)
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Weird Tales (Janvier 1933)
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Amazing Stories (juillet 1942)
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Amazing Stories (février 1943)
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Amazing Stories (janvier 1949)

La suite juste après...
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Suite...

Deux autres illustrateurs interviennent sur le personnage lors du second récit. Malcolm Smith sur la première partie dont voici la bio de Saunders évidemment.
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Malcolm Hadden Smith est né le 1er novembre 1910 à Memphis, Tennessee. Son père, Horace Neely Smith, est né en 1881 à Memphis. Sa mère, Mary Boyd, est née en 1886 à Memphis. Ses parents se sont mariés en 1907 et ils ont eu deux enfants. Son frère aîné Hammond est né en 1908. Ils vivaient au 1468 Vance Avenue à Memphis. Son père était directeur d'une entreprise d'oxygène comprimé.

Il est allé au lycée à Memphis. Il est peut-être significatif que sa voisine, Mlle Thelma C. Johnston, était professeur d'art. En plus de son intérêt pour l'art, il a également été un concurrent primé lors de championnats de tir à l'arc à l'échelle de l'État.

En 1928, il obtient son diplôme d'études secondaires puis étudie au Southwestern Junior College de Memphis jusqu'en 1932.

En 1934, il s'installe à Chicago pour étudier à l'American Academy of Art. Pendant ce temps, il gagnait sa vie comme menuisier dans une usine de meubles. Deux ans plus tard, il étudie à l'Art Institute of Chicago.

En 1936, il gagnait un revenu grâce à une agence d'art de Chicago, Bendelow & Associates, produisant des illustrations indépendantes pour des publicités dans les journaux.

Le 3 octobre 1937, il épouse Dorothy Lucille Nofs. Elle est née le 28 juillet 1916 à Chicago. Ils ont eu trois enfants, Donald, Gregory et Sonia.

Aucun document n'a été trouvé concernant l'état de son service militaire pendant la Seconde Guerre mondiale.

En 1944, ses premières illustrations paraissent dans des magazines pulp. Il s'agissait principalement d'illustrations intérieures à la plume et à l'encre pour Amazing Stories, Mammoth Detective, Mammoth Mystery et Mammoth Western . Ces magazines de pulp ont tous été publiés par la société basée à Chicago, Ziff-Davis. Il a travaillé si étroitement avec cette entreprise qu'il a même été promu directeur artistique chez Ziff-Davis en 1949.

Il a également peint des couvertures pour Bantam Books, Century Books, Shasta Books et le résumé Zane Grey's Western Magazine.

Au cours des années 1950, il a illustré de nombreux magazines de science-fiction la taille réduite, tels que Other Worlds Science Stories, Imagination, Imaginative Tales et Imagination Science Fiction. Ceux-ci ont été produits par un autre éditeur basé à Chicago, la Greenleaf Company, qui s'était séparée de Ziff-Davis en 1950 lorsqu'ils ont décidé de déménager à New York.

En 1959, lui et sa famille ont déménagé à Hunstville, en Alabama, où il a travaillé comme artiste pour la NASA au Marshall Space Flight Center.

Avec Frederick Blakeslee et Ed Valigursky , Malcolm H. Smith était l'un des rares artistes pulp dont la carrière a évolué de l'illustration de fantasmes de science-fiction pour des publications de culture populaire à aider de vrais scientifiques à visualiser leurs efforts expérimentaux.

Malcolm Hadden Smith est mort d'une tumeur au cerveau à l'âge de cinquante-cinq ans le 11 juin 1966.

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Amazing Stories (février 1948)
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Century Books N°115 (1949)
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Other Worlds (novembre 1949)
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Zane Grey's Western (avril 1950)
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Space on my Hands (1950)
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Imagination (mars 1953)
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Imagination (octobre 1953)
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Imagination (juin 1954)
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Imagination Science Fiction (octobre 1958)

L’illustration de la deuxième partie du second récit est signée Draut dont je n’ai trouvé aucun renseignements dans le domaine Pulp. Serait-ce Bill Draut (1921-1993) dessinateur du Golden Age des comics ayant travaillé notamment avec Jack Kirby et Joe Simon ? Je n’ai pas trouvé dans mes différentes recherches un travail d’illustrateur pour les pulps. Dans le doute, je m’abstiendrai de toute conclusion.

On attaque les récits la prochaine fois. Je ne sais pas encore si je vous les propose en deux fois ou de la façon dont ils furent publiés à l’origine.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Les héros préhistoriques partie 6 : Tharn (les récits 1/5)

Bon, j'ai tranché. Je vais vous résumer les récits comme ils ont été publiés à l'origine ou du moins en nombre de parties vu que je n'ai pas eu les originaux entre les mains. On commence donc par le premier évidemment en deux parties.

Comme j'en avait parlé au dessus, Browne s'est inventé un lexique avec des noms à la manière de Burroughs. Je ne les pas repris dans les résumés mais voici quelques noms que l'on trouve.

Dyta : Soleil
Uda : Lune
Neela : Zèbre
Bana : Cerf
Tarlok : Léopard
Nobar : Singe
Sadu : Lion


Warrior of the Dawn (chapitres 1 à 10)

Pendant une chasse, un groupe de Cro-Magnon parmi lesquels se trouve Tharn, le fils du chef (qui s’appelle aussi Tharn) sont rejoint par l’enfant blessé de l’un d’entre eux. Le petit a juste le temps d’annoncer que le clan a été attaqué et qu’il y a des morts avant de succomber à son tour. Le retour aux cavernes s’effectue rapidement et ils constatent en effet que le camp a été dévasté. Tharn père est blessé après avoir retenu les assaillants afin que les femmes et les enfants se mettent à l’abri. Rassuré sur l’état de son père, Tharn décide de pister les auteurs de l’attaque contre l’avis des autres qui aimerait attendre que tous les chasseurs soient rentrés. Il part donc seul sur la piste. Il n’est pas comme les autres membres de la tribu. Il préfère se déplacer d’arbre en arbre. Il finit par relever les traces d’un autre clan. Est-ce eux les agresseurs ? En attendant d’en savoir plus, il élimine tous de même l’un d’entre eux se trouvant un peu à l’écart afin de pouvoir observer. Un groupe de femmes se trouve aux abords du campement. L’une d’entre elle s’éloigne. Elle est très jolie et Tharn en oublie sa mission première pour la suivre. Elle se dirige vers un point d’eau. Un léopard à proximité décide d’en faire son repas. Tharn ne réfléchit pas et s’interpose. Il combat le félin et son couteau lui permet de prendre le dessus. Il se présente à la jeune femme qui lui dit s’appeler Dylara. Pour lui, il lui a sauvé la vie, il la veut pour compagne et c’est en essuyant des gifles et des coups de griffes que le Cro-Magnon l’emporte. Les cris de Dylara ameutent le clan pas loin mais Tharn, malgré son fardeau, parvient à les semer. Quand il décide qu’il est enfin hors de portée, il peut se permettre de souffler. Dylara se rend compte qu’elle ne peut pas s’échapper mais femme de caractère, elle lui demande de lui trouver à manger. Du haut d’un arbre où elle s’est hissée, elle assiste à l’embuscade de son étrange ravisseur qui surprend un cerf et le terrasse. Elle descend pour le rejoindre quand un bruit se fait entendre et qu’une flèche blesse son compagnon au côté. Tharn réagit instantanément mais une massue lui tombe sur le crane l’envoyant aux pays des songes.

Dylara reprend conscience. Elle se souvient qu’elle a essayé de s’enfuir après que Tharn soit tombé pour s’écrouler à son tour inconsciente. Ses nouveaux ravisseurs sont des hommes habillés d’une étrange façon et leur manière sont vraiment différentes de celles qu’elle connait. Vulcar qui semble commander la troupe lui annonce qu’il va la ramener chez eux à Sephar. Même si elle est inquiète du sort de Tharn , elle n’a d’autre choix de suivre les étrangers. L’arrivée dans une vallée inconnue et la vision de ce qu’elle voit la remplit d’incrédulité. Sephar est une cité bâtie en pierre. La façon de vivre de ces hommes n’a rien à voir avec son mode de vie rudimentaire.

A l’intérieur de la splendide cité, le roi Urim reçoit sa fille Alurna pour lui annoncer la visite de trois envoyés de la cité d’Ammad dirigé par le propre frère du roi. Tamar, Javan et Jotan sont trois jeunes nobles qui se présentent. Alurna est tout de suite séduite par Jotan à l’allure très fière. Pendant la présentation, Vulcar annonce son arrivée. Il est de retour d’un raid à l’extérieur de la vallée ; là où vivent les hommes primitifs. Sa prisonnière n’a pourtant rien d’une sauvage à part ses vêtements. Sa beauté frappe l’ensemble des hommes présents et particulièrement Jotan. Sur les ordres d’Urim, Dylara est conduite au quartier des esclaves.

Un lion qui pensait faire un repas facile avec une proie déjà au sol le regrette vite quand il est poignardé. Tharn est blessé mais en vie. Il se hisse dans un arbre dans lequel il se soigne et reprend des forces avant de se lancer sur les traces de Dylara. Cette fille lui plait et il ne laissera personne la lui prendre d’autant que les ravisseurs sont à première vue les agresseurs du clan. En pisteur averti, il découvre très vite la vallée dissimulée et son incroyable cité.

Après le repas de bienvenue, les invités se retirent. Tamar qui a bien repéré le manège de Jotan essaie de mettre en garde son ami. Toute belle qu’elle soit, la fille des cavernes est une esclave de la cité et il ne serait pas bon pour eux d’interférer sans vexer leurs hôtes.

Tharn a observé la structure du mur qui entoure la cité. Ce n’est pas cet obstacle qui l’empêchera d’entrer.

Dylara reçoit la visite de Nada, une esclave comme elle prisonnière depuis plus de 16 ans. Les deux femmes sympathisent et dans la conversation, La nouvelle venue apprend qu’elle a en face d’elle la mère de Tharn enlevée aux siens dans un raid des sephans.

De nuit, Tharn a escaladé le mur et essaie de se repèrer dans la cité. Les bruits de pas de la garde l’obligent à trouver rapidement refuge dans la premier bâtiment à sa portée. Pas de chance, il s’agit de la chambre des trois invités qui ont entendu le bruit de l’homme qui entrait. Jotan se jette sur Tharn qui parvient à se libérer et à ressortir. L’alarme est donnée mais le Cro-Magnon est rapide en plus d’être agile. Il parvient à rejoindre un bâtiment situé en hauteur. Les gardes passent outre ne pensant pas qu’un être humain ait pu s’enfuir par là. Toujours pas de bol car la princesse Alurna l’aperçoit qui escalade la façade et donne à son tour l’alarme. Heureusement, Tharn parvient se faufiler de pièce en pièces pour finalement aboutir à celle de la princesse surprise. Il la ceinture et la menace de son couteau au moment où les gardes frappent à la porte. Sous la menace, Alurna leur dit n’avoir rien vu. Une fois la voix libre, Tharn repart par la fenêtre et essaie de se retrouver son chemin dans le dédale de la cité. Finalement et malgré ses efforts, une patrouille lui arrive dessus. Il est piégé. Il fonce donc dans le tas. Après une lutte héroïque, il s’écroule après avoir pris un coup sur le crane. Dylara, à quelques mètres de là, dans sa chambre a cru entendre la voix de celui qu’elle croyait mort. Au réveil dans un endroit réservé aux esclaves, Tharn fait la connaissance de katon, un membre de la cité qui semble aussi prisonnier. Lorsque les gardes viennent le chercher pour l’emmener auprès du roi, Tharn voit rouge et se précipite sur le capitaine qui n’est autre que Vulcar. Seul Katon parvient à calmer son nouveau compagnon, ce qui lui vaut de le suivre dans la salle du trône. Le roi interroge le prisonnier sur sa présence dans la cité. Tharn avoue qu’il est à la recherche de sa compagne. Urim le condamne au jeu. C’est Katon qui en aura la responsabilité. Une fois cette décision prise, il demande revoir la nouvelle esclave dont il confie la garde à Nada. Quand les deux esclaves se retirent, ils croisent Jotan et ses deux compagnons. Il est clair pour les deux femmes que l’homme convoite la plus jeune d’entre elles.

De retour dans l’enceinte aux esclaves, Tharn en apprend plus sur son sort. Il devra combattre dans une arène où peu de personnes sont sorties vivantes. Il veut aussi en savoir plus sur son nouvel ami. Katon lui raconte que le roi et lui était très proches lorsque, jeune fils de noble, il a sauvé Urim d’un lion le faisant devenir capitaine des gardes. Il eut le tort de tomber amoureux de la même femme que son roi. Ce dernier le faisant ainsi emprisonné. Une piètre victoire puisque la jeune dame en question préféra se suicider que de céder au roi. Katon lui dit aussi son inquiétude concernant le grand prêtre Pryak qui ourdie dans l’ombre un complot pour prendre le pouvoir.

Tamar essaie de raisonner Jotan dont le regard envers l’esclave n’a échappé à personne et surtout pas à Alurna , verte de rage. Le jeune noble pense demander à Urim de lui donner l’esclave mais Tamar insiste pour le faire à un moment plus opportun. Alurna, quand à elle, rentre dans ses quartiers et fait appeler Meltor, un garde qui lui est dévoué. Elle le charge d’une mystérieuse mission.

Au milieu de la nuit, alors qu’elles ne parviennent pas à trouver le sommeil, Dylara et Nada reçoivent la visite d’un garde qui doit conduire la nouvelle esclave, seule, auprès d’Urim. La jeune femme est assez surprise quand le garde l’entraîne tout d’abord hors du bâtiment, puis de l’enceinte de la cité pour pénétrer dans la jungle. Qu’importe, c’est peut être le moment de tenter l’évasion. Elle se met à courir mais son garde du corps est plus rapide et finit par la rattraper. Désormais tenu par le bras, elle ne peut que se résoudre à avancer jusqu’à une clairière dans laquelle se trouve une ancienne bâtisse. Là, Melkor (puisque c’est de lui dont il s’agit) lui explique que c’est dans le secteur qu’habite un ermite craint de tous, Rydob, dont on prétend qu’il est le frère du grand prêtre Pryak. Melkor n’est pas insensible au charme de sa captive mais il a une mission à remplir. Alors il dégaine son poignard et se jette sur elle.

Tamar, qui prend à cœur le problème de son ami décide d’aller rendre visite à Dylara afin de discuter avec elle. Il se fait conduire par un garde qui malgré sa réticence ne veut pas décevoir un invité. Il ne trouve que Nada qui lui explique que l’objet de sa recherche a déjà été emmenée. Serait ce Jotan qui se soit permis de soudoyer un soldat ? La vieille femme indique que deux gardes étaient là : Un inconnu pour elle et le second appelé Fordak. Tamar se met à la recherche de ce dernier et parvient à l’attirer dans les appartements qu’il occupe. Il réveille ses deux compagnons et explique la situation. Jotan est furieux et se jette sur Fordak qui nie en bloc. Il est attaché et Tamar utilise le feu sur la plante des pieds pour lui délier a langue. Le prisonnier finit par tout avouer et donne le nom de Melkor et l’endroit où il a du emmener Dylara. Lui, il n’a fait que les escorter jusqu’à la sortie de la cité. Les trois compagnons décident de s’y rendre de suite. Fordak, libéré fonce chez Alurna pour lui annoncer la nouvelle. A son tour, elle décide d’aller sur place. A leur arrivé à la maison du vieil ermite et s’étant introduit à l’intérieur de la masure, les trois nobles découvrent le corps de Melkor avec une lame dans le cœur. Dylara , elle, a complètement disparue.

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Amazing Stories de décembre 1942 signée J. Allen St John
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Les illustrations de St John de cette première partie

Quelques éditions du récit complet
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Chez Reilly & Lee en 1943
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Chez CreateSpace sorti le 25 juillet 2010

A suivre...
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Les héros préhistoriques partie 7 : Tharn (les récits 2/5)

Warrior of the Dawn (chapitres 11 à 21)

Urb, chef d’un clan de Neandertal est soucieux. Il doit absolument trouver une nouvelle demeure pour les siens. La dernière ayant été squattée par un couple de lions qui a fait des ravages. Avec un petit groupe de guerriers, il arpente la jungle quand il tombe sur la cité de Sephar. Le potentiel de ces bâtiments suscite sa convoitise et décide de regrouper ses forces pour essayer de s’en emparer. De son côté, après avoir poignarder son agresseur, Dylara est parvenue à se mettre à l’abri dans un arbre où elle peut passer la nuit. Jotan, Tamar et Javan se mettent d’accord pour tout d’abord rentrer à la cité et réunirent le nécessaire afin de monter une expédition pour rechercher la jeune femme. Ils croisent Alurna qu’ils prennent bien soin d’éviter. Une chose que ne feront pas les Néandertaliens qui la croisent aussi. Ils tombent sur la petite troupe et la surprise fait le reste. Les cinq gardes gisent au sol et Mog, l’un des agresseurs s’empare d’Alurna qu’il ne veut pas partager et s’enfuit de son côté laissant Urb avec son idée première de regrouper les siens.

L’un des gardes de l’escorte de la princesse n’est pas mort et parvient rentrer à la cité où il donne l’alarme. Vulcar réunit rapidement une troupe pour retrouver la princesse. Cette dernière, après une nuit agitée essaie de fausser compagnie à son ravisseur. Jotan et ses amis repartent à leur tour sur la piste de Dylara. La jeune femme sait parfaitement se débrouiller et trouve une piste qu’elle se met à longer.

Dans le temple de la cité, le grand prêtre Pryak est informé par l’un de ses espions de la disparition de la princesse et du départ d’une troupe à sa recherche laissant ainsi le roi sans défense.

Urim fait appeler Tharn et Katon et passe avec eux un marché. Ils retrouvent sa fille et en échange, l’esclave sera rendue à Tharn et la liberté pour l’ancien capitaine.

Alurna n’a pas le temps de peaufiner son évasion que les ennuis arrivent. Un lion fait face à Mog qui malgré son courage finit entre les mâchoires du félin. C’est tout de même l’occasion pour la princesse de prendre la poudre d’escampette mais n’ayant jamais été en contact avec la nature, c’est compliqué. Elle finit par trouver un point d’eau mais ignore qu’elle vient d’être prise en chasse par un léopard. La troupe de Vulcar parvient à remonter la trace des Neandertaliens qui n’ont aucune raison de se presser. Ils leur tombent dessus et en tuent deux pendant que les trois autres dont Urb prennent la fuite. Le constat que la princesse n’était pas avec eux est finalement établi et après des recherches infructueuses, Vulcar décide de rentrer à la cité. Jotan et son groupe poursuivent aussi leurs recherches mais sans le savoir, il dépasse la position de Dylara qui dort paisiblement dans un arbre.

Tharn est conduit à l’emplacement de l’embuscade et de l’enlèvement d’Alurna. Très vite ses sens aiguisé perçoivent que le ravisseur de la princesse a pris une autre direction que les autres. Il suit ainsi la piste tout en flânant car la liberté retrouvée fait du bien. Le corps de Mog est finalement trouvé en train d’être finit d'être dévoré par une hyène et la piste d’Alurna est très nette pour un pisteur comme lui.

Au palais, Urim est assez étonné que Pryak lui demande audience mais il accepte. Le ton monte entre les deux hommes jusqu’à ce qu’un jeune prêtre affecté au trône ne sorte un couteau et poignarde le roi. Ce dernier ne pourra pas profiter des promesses du grand prêtre car il est à son tour tué par l’un des gardes. Pryak ne perd pas de temps et profite de la croyance des hommes pour retourner la situation à son avantage. Il est désormais le roi.

Alurna ferme les yeux lorsque le léopard lui fonce dessus. Quand elle les rouvre, l’animal est mort et l’homme qui se trouvait dans sa chambre se dresse devant elle. Il lui explique sa mission et prennent un peur de repos avant de prendre le chemin de la cité. Pendant le trajet, une odeur vient chatouiller les narines de Tharn qui met la princesse en sureté avant de foncer. Son odorat ne la pas trahi. Dylara est sous la menace d’un lion. Une nouvelle fois, il s’élance du haut d’un arbre pour tomber sur le prédateur et le poignarder. A ce moment surgit Jotan et sa troupe qui revendiquent la procession de la fille. Tharn pourrait se battre mais ils sont nombreux et il se souvient de la promesse d’Urim. Le vieil homme ne la trahira surement pas. Il laisse donc Dylara qui est un peu déçue de son attitude. Il retrouve Alurna et rentre à la cité. Une fois les portes franchies, le Cro-Magnon est désarmé et emprisonné malgré les protestations d’Alurna qui apprend alors la mort de son père et l’accession au trône de Pryak. Ils sont conduits auprès du grand prêtre. Tharn réagit Très vite et se jette sur lui. Une nuée de prêtes lui tombe dessus pour le neutraliser. Une fois la chose faite, Pryak le renvoie dans l’enclave pour qu’il combatte au jeu. Quand à Alurna, la situation est délicate car le frère d’Urim , Jaltor roi d’Ammad pourrait voir d’un mauvais œil l’assassinat de sa nièce d’autant que son armée est beaucoup plus nombreuse que celle de Sephar. Il profite de la demande d’audience des trois nobles qui lui font la requête de prendre congés et de rentrer chez eux pour leur demander d’emmener la princesse auprès de son oncle. Jotan voit là l’occasion rêvée et demande en échange de pouvoir disposer de Dylara, ce qu’accepte immédiatement le nouveau roi.

Entre temps, Tharn a retrouvé sa prison et Katon mais pas que. Il remarque de nouveaux prisonniers dont Vulcar et ses hommes déchus après leur retour bredouille. Quand l’ancien capitaine apprend que Tharn a ramené Alurna, il est prêt à tout pour faire tomber l’usurpateur. Ca tombe bien, l’homme de Cro-Magnon a un plan.

Le jour des jeux est arrivé. Tharn est invité à être le premier à entrer dans l’arène. Il a à peine le temps de regarder la foule des gradins qu’un colosse lui tombe dessus. L’homme a beau être une masse de muscles, passée la surprise de l’attaque, Tharn reprend les choses en main et très vite terrasse son adversaire. Cette mise en bouche déclenche les vivats du public. Les jeux étant ouverts, c’est le moment que choisissent les invités pour prendre la route du retour avec Alurna et Dylara qui ne peut que regretter de ne pas connaitre le sort de celui à qui elle doit la vie à deux reprises. Alors qu’ils s’enfoncent dans la jungle, dans le même temps, une troupe de cinquante guerriers se dirige lui vers la cité.

La seconde épreuve consiste pour les prisonniers à affronter des archers qui se trouvent à l’autre bout de l’arène et comprenant parmi eux Maltor, le champion de la cité. Les chances sont à priori équilibrées puisque tout le monde a le même arc. L’épreuve commence et des hommes tombent de part et d’autres Katon n’étant pas mauvais à ce jeu. Maltor fait mouche à chaque fois et semble se réserver Tharn pour la fin. Une sous estimation qu’il paiera de sa vie lorsque le Cro-Magnon d’un tir venu d’ailleurs lui transperce le corps. Les jeux se poursuivent ainsi. L’organisateur qui a senti le potentiel du sauvage le garde pour la fin. Armé d’un couteau et seul, Tharn doit en découdre maintenant avec un lion. Le public commence à manifester sa désapprobation. Le combat commence. Le lion est un rusé et Tharn n’arrive pas à trouver une ouverture. Il évite une charge et se retrouve sur le dos de l’animal mais il est vite désarçonné et d’un coup de patte projeté à quelques mètres. Le lion s’élance pour en finir mais dans un élan de dernière chance, Tharn va à sa rencontre couteau contre son torse et les deux adversaires s’écroulent. Tharn se relève et est une nouvelle fois acclamé. La première journée est terminée. Ses exploits lui permettent de gagner le respect des prisonniers. Tout se passe selon ses plans.

Le lendemain, le maître des jeux vient le chercher accompagné de quelques gardes. On lui confie un arc, des flèches et un couteau. C’est le moment ! A peine la lame en main, Tharn égorge le garde qui lui a donné. C’est le signal, les prisonniers se ruent sur les soldats et les tuent tous. Le maître des jeux résiste bien mais Tharn finit par en venir à bout. Leur victoire leur donne accès au stock d’armes. Alors que l’appel des jeux est lancé. Tharn, Katon et Vulcar sont les premiers à s’avancer. Petit à petit de toutes les issues sortent les autres prisonniers armés jusqu’aux dents. L’inquiétude commence à gagner la loge royale. Au signal de Tharn, c’est le début de la révolte. C’est la panique dans les gadins qui s’évacuent très vite. Les prêtres et les gardes loyaux à Pryak s’élancent aussi mais petit à petit, les rebelles gagnent du terrain et sortent de l’arène. Pryak s’est réfugié dans le temple. Beaucoup de guerriers superstitieux n’osent pas s’y frotter mais Vulcar, ivre de vengeance, les motive en sonnant la charge. La résistance devant le temple est inattendue et Tharn sent bien que la victoire va leur échapper lorsqu’un hurlement bestial lui parvient. Il est sidéré de voir les membres de son clan avec à sa tête son propre père. L’espoir change de camp et la bataille bascule cette fois-ci du bon côté. Dans le temple, aucune trace de Pryak. Vulcar nomme un nouveau grand prêtre. Katon emmène Tharn père et fils aux quartiers des esclaves. Le vieux Tharn n’en croit pas ses yeux quand il a devant lui Nada, sa femme qu’il croyait morte depuis plus de seize ans. Junior est heureux de retrouver sa mère mais très inquiet pour Dylara quand elle lui raconte qu’elle a quitté la cité.

Le soir a lieu une fête afin de célébrer le début d’un nouveau règne, celui de katon mis sur le trône. Pendant la cérémonie, une forme encapuchonnée se rapproche de Tharn. Elle sort un couteau mais son geste n’a pas échapper à Nada qui prévient son fils qui avec ses reflexes échappe à la tentative de meurtre. Vulcar a jailli et maitrisé l’agresseur qui s’avère être Pryak. Le grand prêtre expirera dans les mains du capitaine de la garde qui venge ainsi son roi.

Le lendemain, le groupe de Cro-Magnon qui a retrouvé la femme de son chef reprend le chemin vers leur caverne. Tharn a décidé de ne pas rentrer. Il veut retrouver Dylara. Il prend alors congé de sa famille et de ses nouveaux amis et s’élancent dans la jungle pour retrouver la femme qu’il aime.

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Amazing Stories de janvier 1943 toujours de St John.
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Les illustrations de cette seconde partie de St John aussi.

Quelques éditions du récit complet
Warrior 2011.jpg
The Echo Library (5 août 2010)
Warrior 2012.jpg
RareBooksClub.com (23 décembre 2012)
Warrior 2014.jpg
CreateSpace (30 août 2014)

Les lecteurs américains ont attendu presque 6 ans pour avoir la suite de cette histoire. Je vous la proposerai la semaine prochaine.

En attendant, joyeux Noël à tous
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arruziel
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par arruziel »

je reconnais le style de Mike Grell.
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Gradatio
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

C'est bien lui en effet :pouce:

Mike Grell est le seul à avoir fait une allusion aussi poussée à Noël sur les planches du dimanche qu'il a dessiné. Celle du dessus est de l'année 1982

Il y en a une aussi en 81
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Gradatio
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Les héros préhistoriques partie 8 : Tharn (les récits 3/5)

Ce second récit édité pratiquement six ans après le premier est un peu plus court et a été étalé sur trois numéros d' Amazing Stories. Si l'auteur reprend les mêmes ficelles, son écriture fluide permet de passer un bon moment.

The Return of Tharn (chapitres 1 à 5)

Trakor est un jeune adolescent imprudent. Frustré de ne pas être autorisé à chasser avec les guerriers de son clan, le jeune Cro-Magnon a décidé d’y aller de son côté afin de prouver qu’il a toute sa place avec les adultes et impressionner la belle Loana qui le considère comme un gamin. La rencontre avec un lion lui remet les pieds sur terre mais à quel prix ? Il fait face courageusement lorsqu’un homme, venant des arbres atterrit derrière le félin se retourne vers la nouvelle menace. Il charge le nouveau venu mais il s’empale sur la lance qui vient à sa rencontre. Trakor est estomaqué. Il pense avoir devant lui un dieu. Tharn (puisque c’est de lui dont il s’agit) a toute les peines du monde à lui expliquer qu’il n’est qu’un homme. L’adolescent lui demande s’il eut venir avec lui jusqu’a son clan commandé par Gerdak. Sur le chemin, les deux nouveaux compagnons se racontent leurs histoires respectives. Trakor a entendu des membres de son clan mentionner des humains habillés étrangement qui ont traversé la région. Peut-être pourrons t’il renseigner Tharn ? L’accueil du clan de Gerdak est glacial. Plus Trakor vante les prouesses de son nouvel ami et plus Gerdak devient menaçant. Le chef finit d’ailleurs par attaquer en assommant l'adolescent qui le gène mais finit out en quelques secondes déclenchant la vengeance des autres guerriers. Tharn a juste le temps d’empoigner Trakor qui risque aussi sa vie, et de rejoindre le couvert de la jungle pour se mettre en sécurité grâce à son agilité à travers les arbres. Trakor reprend ses esprits sur une branche. Tharn lui explique qu’ayant perdu la trace des gens qu’il suivait, il a besoin qu’un guerrier lui indique la direction qu’ils ont prises. D’après Trakor, un nommé Roban peut le savoir mais il sera difficile à approcher vu l’hostilité des siens. Tharn a son plan. Que son jeune ami lui indique comment est faite la grotte dans laquelle dort le clan et à quel endroit le dénommé Roban a l'habitude de se trouver et il s’occupe du reste. Trakor est effaré par l’aplomb de son nouvel ami. Tharn évite soigneusement les gardes postés à l’entrée et silencieux, trouve la couche de celui qu’il cherche, l’assomme mais au moment où il va sortir de la caverne, son bras se trouve pris dans un étau.

Le rugissement d’un lion se fait entendre dans le camp établis par les nobles d’Ammad. La conversation est tendue entre Dylara qui ne souhaite que rentrer chez elle et Jotan qui veut coute que coute en faire sa compagne devant le regard jaloux d’Alurna. Au fur et à mesure que la soirée avance, les rugissements deviennent de plus en plus nombreux. La jeune femme des cavernes plus au fait des attitudes des fauves donne l’alerte. Un groupe s’est formé et s’apprête à attaquer. Il faut renforcer le feu pour les repousser. L’attaque se produit comme prévu et les gardes qui manquent d’expériences ont bien du mal face à ces forces de la nature. Dylara profite de la confusion pour quitter le camp mais, hélas, un lion la poursuit. Après que l’attaque ait enfin été repoussée, Les trois amis se mettent à rechercher la jeune femme mais aucune trace. Au bout d’une conversation animée, Jotan prend la décision que le groupe poursuive sa route pendant que lui se met à la recherche de la fille qu’il désire.

Dans la cité de Ammad, Vokal , l’un des plus puissants nobles de la cité, reçoit Heglar, un vieil homme dont la gloire n’est plus qu’un souvenir et qui a désespérément besoin d’argent afin d’entretenir sa jeune épouse Rhoa. Vokal lui propose une tentative d’assassinat sur la personne de Jaltor, le roi actuel. La tentative doit échouer afin que pendant l’interrogatoire qui suivra, Heglar ne donne le nom de son commanditaire, le noble Garlud, second personnage de la cour et père de Jotan. Vokal espère ainsi évincer son rival et prendre encore plus de pouvoir auprès du roi. De plus, pour ne pas avoir son fils dans les jambes, il a commandité un groupe d’assassins afin de l’intercepter pendant son voyage de retour. Heglar demande une somme importante qui lui est accordé mais ce qu’il ignore c’est que son commanditaire n’est autre que l’amant de sa femme qui espère ainsi faire d’une pierre deux coups.

Rapide comme l’éclair, Tharn parvient à se libérer de la poigne qui le retient mais la situation semble désespérée. Des formes apparaissent dans la pénombre. Pas de temps à perdre, il fonce vers la sortie avec son fardeau et profite de son agilité pour escalader la paroi plutôt que la descendre comme l’attende ses adversaires. Il contourne la caverne pour retourner au point de rendez-vous avec Trakor mais ce dernier n’est pas là. Des cris provenant du clan attirent son attention. Trakor vient d’être capturé. Il ramasse son arc et commence à faire un carton permettant à l’adolescent de le rejoindre. La nuit empêche les poursuivants plutôt peureux de se lancer à l’aventure et notre duo et son prisonnier quitte la limite du territoire de Gerdak. A son réveil, Roban, qui s’avère être le fils du chef n’est guère loquace mais face à Tharn, il finit par parler. Il indique la direction prise par le groupe que le Cro-Magnon recherche. Tharn et Trakor le laisse alors sur place pour partir dans la direction indiquée.

AMAZOCT1948.jpg
Amazing Stories d'octobre 1948
one-7.jpg
L'illustration de cette première partie signée Malcolm Smith

A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Tovenaar »

Tharn... rien à voir avec Tärhn, Prince des étoiles, une série de bande dessinée de science-fiction créée par Bernard Dufossé.
Époque de l'action XXXe siècle.

:wink:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Peut être son ancêtre :wink:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Tovenaar »

Gradatio a écrit : ven. 23 déc. 2022, 17:22 Image
Amazing Stories de janvier 1943...
Couverture reprise pour The Best of Amazing Stories: the 1943 Anthology, mais sans "tarzanide" à l'intérieur :

The Best of Amazing Stories: the 1943 Anthology - 2 juillet 2018
The Best of Amazing Stories: the 1943 Anthology - 2 juillet 2018
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Les héros préhistoriques partie 9 : Tharn (les récits 4/5)


The Return of Tharn (chapitres 6 à 10)

Le noble Garlud est appelé auprès du roi Jaltor à une heure incongrue. Que se passe-t-il ? Son arrivée dans la salle du trône ne se fait pas en silence car il entend des cris de douleur dans une des salles du palais. Après avoir tourné autour du pot, Jaltor accuse Garlud de conspirer afin de prendre le pouvoir et d’avoir commandité le vieil Heglar pour l’assassiner. Le vieil homme a avoué sous la torture. Garlud veut que l’homme confirme devant lui mais les gardes y sont allés un peu fort et c’est un mourant que trouvent les deux hommes. Rien de ne sera démenti et le vieil Heglar meurt. Jaltor ordonne que garlud soit emprisonné. Il est néanmoins empli d’un doute que vient lui confirmer son capitaine des gardes Curzad. Le roi doit la vie à garlud. Pourquoi aurait-il changé ainsi ? Il ordonne à Curzad de faire surveiller la maison d’Heglar et d’intercepter Jotan afin qu’il ne fasse pas de scandale lorsqu’il sera de retour.

Dylara qui s’était installée sur une branche d’arbre pour y dormir est brusquement réveillée par de puissants bras qui s’emparent d’elle et l’entrainent rapidement à travers la jungle. Elle distingue toute une série de formes humaines qui se déplacent ensemble. Elle pensait que seul Tharn pouvait se déplacer ainsi. Dans la nuit, elle ne distingue pas grand-chose mais le groupe finit par arriver dans un endroit où les habitations sont suspendues dans les floraisons. Elle se rappelle alors ce qu’elle a déjà entendu au sujet de ce clan. Ce sont les hommes-araignée. Elle est jetée sans ménagement dans une des habitations mais son kidnappeur se trouve agressé par un autre membre, une femme à priori qui doit peu gouter à la présence féminine rapportée.

Le capitaine Ekbar, chef personnel de la garde du noble Vokal à la tête de son groupe finit par apercevoir l’objet de sa mission. Un groupe de Hammadiens, surement celui de Jotan. Avant d’attaquer, Ekbar charge deux de ses lieutenants de capturer l’un d’entre eux pour l’interroger afin d’en savoir plus. Il doit faire face à la réticence de ses hommes un peu frileux d’attaquer les leurs. La capture a lieu rapidement et un nommé Tykol est ramené. Devinant vite les intentions des nouveaux venus, celui-ci explique tout d’abord que la troupe a été décimée par une attaque de lions et que dans cette attaque, Jotan et son ami Tamar ont été tués. Il est exécuté tout de suite après mais son mensonge a fonctionné. Ekbar ne voyant plus de raison d’attaquer rassemble ses hommes et fait demi-tour.

Jotan, Tamar et une autre partie de la troupe ne trouvent aucune trace de Dylara. Sous la pression de son ami et devant le moral à zéro de ses hommes pressés de rentrer, Jotan ordonne le retour vers Hammad.

Dylara profite de la querelle de ménage pour s’éclipser discrètement à travers une ouverture et se laisse glisser au sol. Une fois une bonne distance faite dans la jungle, elle se rend compte qu’elle est totalement perdue.

Tharn et Trakor progressent sur la piste depuis plusieurs semaines. Le Cro-Magnon en profite pour éduquer son jeune ami à la survie dans la nature. Trakor apprend vte mais est trop fougueux. Il veut affronter des fauves, ce que Tharn lui déconseille sauf s’il n’a pas le choix. Une odeur lui parvient et après avoir mis son protégé en sureté. Il se met en embuscade. Il s’agit du groupe de Jotan. Ce dernier ferme la marche dépité. Il est soudain soulevé vers le haut et malgré sa musculature ne peut résister à l’étau qui l’enserre. Il reconnait immédiatement Tharn qui lui demande où se trouve Dylara. Jotan lui raconte l’histoire. Il le renseigne sur le lieu de l’attaque des lions. Tharn le laisse en lui indiquant que s’il ne retrouve pas la jeune femme vivante, il reviendra s’occuper de lui.

Dylara en attendant cherche désespérément à se situer dans cette jungle quand elle tombe nez à nez avec un lion. L’animal va se jeter sur elle quand il s’écroule transpercé de lances. Une troupe de guerriers qu’elle identifie à leurs vêtements comme étant des Hammadiens l’encercle. Elle commet l’erreur d’indiquer qu’elle est la compagne de Jotan. Ekbar lui annonce qu’il est mort et qu’elle sera une belle esclave pour son maitre Vokal.

Tharn et Trakor retrouve e lieu de l’attaque des lions. Sous l’œil effaré de son jeune ami, Tharn, pisteur né, retrouve vite la trace de Dylara et en moins de dix minutes remonte à l’endroit où elle a dormie dans un arbre là où elle avait mis plusieurs heures pour y arriver. Il suit désormais son odeur qui part dans les arbres. Trakor qui a appris à se déplacer le suit. L’attaque est soudaine et malgré sa force, même Tharn succombe sous le nombre des hommes-araignée qui les entrainent aussi jusqu’à leur huttes suspendues. Là, ils sont attachés et sous la garde de trois hommes. Tharn attend patiemment la nuit, brise ses liens, libère son compagnon et en silence perce un trou dans l’un des murs. Le mieux à faire est de s’enfuir par le haut malgré la nuit et la peur de Trakor. Une fois assez éloigné du village suspendu, Il met Trakor à l’abri et se paie le culot d’aller récupérer ses armes au sein même du camp (décidemment, pas très efficaces ces hommes-araignées). L’odeur de Dylara lui permet de reprendre la piste. Il récupère l’adolescent et tous deux parviennent tout d’abord au lieu de capture puis ne tardent pas à arriver à proximité du camp des Ammadians arrêtés pour la nuit. Tharn considérant qu’il n’y a rien à faire pour le moment, s’endort. Trakor rêve de gloire et de reconnaissance. Il se dit que s’il parvient à délivrer Dylara, le respect de Tharn à son encontre s’en trouvera grandi. Il se glisse aux abords du camp et très vite se retrouve avec trois lances pointés sur sa poitrine.

Emprisonné et interrogé, Trakor parvient à garder pour lui la raison de son intrusion. Il est ligoté près de Dylara. Quand ils se retrouvent seuls, il entame la conversation pour lui expliquer la situation. La joie de savoir Tharn près de là gonfle le cœur de la jeune fille. Le lendemain, le voyage reprend. Trakor qui avait espéré une tentative de son mentor pour les sortir de là en est pour ses frais car à aucun moment de la journée, il ne voit trace de lui. Finalement l’espoir s’amenuise quand le groupe sort de la jungle. Ammad est devant eux et à côté, Sephar est une petite cité.

amazing_stories_194811.jpg
Amazing Stories de novembre 1948
two-8.jpg
L'illustration de cette deuxième partie signée par le mystérieux Draut qui a peu de rapport avec l'histoire

A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Les héros préhistoriques partie 10 : Tharn (les récits 5/5)


The Return of Tharn (chapitres 11 à 15)


Jaltor convoque son capitaine des gardes pour prendre des nouvelles de Garlud qui reste prostré dans sa cellule. Le roi indique que dès que Jotan sera capturé, il faut l’enfermer juste à côté de son père et espionner leur conversation.

Les événements s’enchainent dans la cité. Trakor et Dylara sont reçus par vokal, lui aussi séduit par la beauté de la jeune femme. Il sépare le couple. Trakor devant finir en prison. De son côté, Jotan et son groupe sont enfin rentrés mais ils sont interceptés aux portes de la cité et conduit jusque devant le roi qui le explique la trahison de Garlud. Jotan n’en croit pas un mot. Néanmoins comme prévu, il est emprisonné pendant que ses deux amis peuvent rentrer chez eux. Pour Alurna, accueillit par son oncle, c’est une grande déception. Dylara ayant disparue, elle se voyait bien le champ libre pour courtiser le beau Jotan.

Tharn est à l’intérieur de la cité. Pour lui, ce fut un jeu d’enfant de suivre la colonne dans la jungle, de tuer l’un des trainards et de s’emparer de ses vêtements. Une fois à l’intérieur des murs, il s’est faufilé discrètement hors de vue de la troupe. La cité est beaucoup plus grande que celle de Sephar mais possède les mêmes failles. A savoir de nombreux arbres qui permettent d’escalader facilement les murs. Pendant qu’il se faufile à la recherche des deux prisonniers, en parallèle, Trakor met en pratique les enseignements de Tharn et en se débarrassant du garde qui le conduit en prison. Il arpente la structure et parvient jusqu’aux appartements de Dylara qu’il emmène avec lui vers la sortie. L’alarme est rapidement donnée. Il laisse sa compagne cachée dans les cuisines afin d’entrainer les gardes sur sa trace. Sa sortie du bâtiment coïncide avec la tentative d'entrée de Tharn, découvert et poursuivi par une patrouille. Les deux compères évacuent rapidement les lieux en utilisant les arbres et repassent le mur de la cité. Tharn n’a pas l’intention de rester dehors longtemps. Dans un autre endroit de l’enceinte, il propulse Trakor en haut du mur, puis avec son agilité habituelle le rejoint. Cette fois ci pas de chance pour le duo qui se trouve nez à nez avec une autre patrouille plus nombreuse et cette fois impossible de s’échapper. Le capitaine de la garde du roi, Curzad est justement à la tête de celle-ci. Avant d’en savoir plus sur les motivations des deux Cro-Magnon, ils décident de les mettre en prison. Dylara finit par sorti de sa cachette. Les bruits de poursuite ont cessé. Elle essaie de trouver une échappatoire dans ce dédale de couloirs et finit par s’introduire dans une pièce quand elle entend du bruit. Elle se rend vite compte qu’elle est coincée dans les appartements de Vokal. Un serviteur vient annoncer une visite à son maître. Vokal voit débarquer Rhoa. Il est très inquiet et lui indique que sa visite n’est pas la bienvenue. Il faut qu’elle patiente encore un peu avant qu’il puisse afficher leur liaison. La conversation n’a pas échappé à Dylara qui comprend une partie des intrigues de la cité. Une fois la maitresse partie et Vokal mis au lit, La jeune Cro-Magnon se faufile pour sortir des appartements mais tombe sur un garde à l’entrée. Ce dernier est trop surpris pour réagir et elle parvient à le bousculer pour s’enfuir. Vokal est réveillé par le bruit. Quand il append ce qui se passe, il envoie ses gardes dans toute la maison mais impossible de remettre la main dessus.

Dans la prison, Sitab, au service du roi mais espion à la solde de Vokal recherche la geôle de Garlud afin de l’assassiner. Il remarque dans l’une des cellules Jotan qu’il croyait mort. Après tout, son employeur saura le récompenser s’il fait un peu de zèle. Le prisonnier dort. C’est le bon moment. Il dégaine son épée, entre et se retrouve menacé par un couteau planté dans son dos. Il s’agit de Tamar accompagné d’Alurna. Cette dernière a persuadé l’ami de Jotan de venir prendre des informations sur l’étrange complot dont on accuse la famille. Ils sont arrivés à temps. Jotan se réveille et sous la menace, Sitab avoue tout avant d’essayer de s’enfuir, ce qui lui sera fatal. Jotan retrouve son père qu’il délivre. Garlud mis au courant du complot délivre tous les prisonniers qui lui sont fidèles. Au moment de sortir de la prison et de donner l’assaut à la maison de Vokal, Jotan est interpellé par Tharn. Malgré le peu de sympathie qu’il a pour l’homme des cavernes, il sait qu’il peut être un atout pour la bataille qui se prépare d’autant plus qu’il apprend que Dylara est vivante et retenue là-bas. Trakor est à son tour libéré. L’arrivée près de la maison calme se fait sans encombre. Trop calme d’ailleurs pour Tharn. Il ne se trompe pas car un autre garde à la solde du noble est parvenu à prévenir Vokal de l’attaque imminente. Le salut vient d’une voix féminine qui annonce le piège. Dylara bien sûr. La surprise ne jouant plus, la bataille s’engage âpre et indécise dans laquelle les deux hommes des cavernes font des ravages. Dans la mêlée, Tharn aperçoit Dylara aux prises avec un homme qui s’apprête à la poignarder. Il réagit vite, tombe sur l’agresseur et le tue. Le corps roule en bas des marches et les belligérants découvre que c’est celui de Vokal. Une hésitation de part et d’autre. Ekbar tance ses hommes pour venger leur employeur mais il s’écroule percé d’une flèche ce qui a pour effet de mettre fin à la bataille.

Dans la salle du trône, Jaltor reconnait ses torts envers Garlud et son fils. Il s’apprêtait lui-même à faire arrêter Vokal après que la veuve de Heglar ait été aperçue sortant de chez le noble. Les remerciements vont aussi à Tharn et Trakor qui décident de décliner l’invitation du roi à rester quelques jours pour rentrer chez eux immédiatement. Dylara se range à leurs côtés à la grande joie de Tharn qui doutait des sentiments de la jeune femme. C’est le cœur gros que Jotan voit le trio partir. Il les suit du regard tant qu’il peut les apercevoir. Nul doute que ses sentiments envers Alurna qui elle se réjouit, vont surement évolués par la suite.

AMAZDEC1948.jpg
Amazing Stories de décembre 1948 que je vous avait déjà présenté page précédente. J'aime bien la couverture.
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L'illustration de cette troisième partie signée St John. Vous remarquerez que les trois illustrations de ce récit ne sont pas mentionnées dans mon résumé et pour cause, elle n'y sont pas. D'ailleurs, voir Tharn agenouillé humblement face à un couple royal ne ressemble vraiment pas au personnage décrit. Très curieux.
THRTRNFTH2B0000.jpg
L'édition du récit complet publié en 1956 (même si des doutes demeurent suivant les sites que j'ai consulté)

Nous nous retrouvons l'année prochaine avec la présentation d'un autre héros préhistorique : Hok the Mighty.

En attendant, je vous souhaites une très bonne fin d'année. :beer:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Tout d'abord, une très belle année 2023 à tous. On est reparti pour quelques mois logiquement.

Les héros préhistoriques partie 11 : Hok (personnage et auteur)

Le deuxième personnage préhistorique abordé est un peu plus éloigné du canon des tarzanides que Tharn. Hok est un chef de clan. Un géant blond dont l’ingéniosité et les observations lui permettent d’inventer de nouvelles armes et dont la curiosité le pousse à s’aventurer dans des endroits inconnus. La ressemblance avec notre Rahan national qu’il précède d’une trentaine d’années s’arrête là puisque sa grande obsession est d’éradiquer par tous les moyens la « race » des Néandertaliens. Il a connu cinq aventures dans des récits plutôt courts. Les quatre premiers dans Amazing Stories et le dernier (le plus long) dans Fantastic Adventure.

Ces récits souffrent pour moi de deux défauts au-delà de leur brièveté. Le premier est leur violence même si celle-ci s’estompe au fur et à mesure des histoires. Qu’il y ait de l’action dans ce genre d’histoires est tout à fait naturel mais qu’un supposé héros massacre femmes et enfants sans scrupules nous entraîne loin des attitudes nobles que l’on attend de ce genre de personnage. Le second est la multiplication des notes de l’auteur qui polluent le récit. Tant que c’est pour expliquer un phénomène naturel et chimique, ça passe encore mais souvent chaque action d’éclat est ramenée en parallèle avec un fait mythologique ou légendaire comme si son héros avait existé et qu’il était à l’origine de ces légendes. Des explications que j’ai trouvées pour la plupart inutiles.

L’auteur, justement est Manly Wade Wellman, un nom assez reconnu dans le milieu pulp. J’ai trouvé une bio sur IMDB que je vous livre ici.
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Manly Wade Wellman est né le 21 mai 1903 à Kamundongo, en Afrique occidentale portugaise (aujourd'hui l'Angola), où son père, le Dr Frederick Creighton Wellman, était médecin dans un avant-poste médical britannique. C'est là qu'il a rencontré pour la première fois les contes africains sur la magie et le monde des esprits, une fascination qui restera avec lui toute sa vie. Sa première histoire publiée, "The Lion Roared" (Thrilling Tales, 1927), était basée sur les histoires qui lui ont été racontées dans son enfance africaine.

Il a ensuite déménagé aux États-Unis, allant à l'école primaire à Washington, DC, à l'école préparatoire à Salt Lake City et à l'université de Wichita, Kansas, où il a obtenu un BA en anglais en 1926. À cette époque, il a commencé une amitié avec Vance Randolf, un folkloriste acclamé et expert de la magie et des traditions de la montagne Ozark. Randolf a emmené Wellman en voyage à travers les Ozarks de l'Arkansas, où Wellman a absorbé les traditions folkloriques et rencontré les habitants isolés de l'arrière-pays américain. C'est grâce à Randolf que Wellman a rencontré la légende de la musique folklorique Obray Ramsey , dont la musique aurait un effet profond sur Wellman et son écriture.

Également à cette période, il a travaillé à Wichita sur les journaux The Beacon et The Wichita Eagle , et a épousé Frances Obrist "Garfield" (son nom de plume), qui est une écrivaine d'horreur à part entière; elle a vendu son premier fil au magazine Weird Tales en 1939. Pendant la Grande Dépression, le travail de presse de Wellman a commencé à diminuer, alors il a déménagé à New York où il est devenu directeur adjoint du New York Folklore Project de la WPA.

À la fin des années 1920, Wellman écrivait pour les magazines "Ozark Stories" et "Thrilling Tales", puis dans les années 1930 et 1940, les plus grandes publications "Weird Tales", "Wonder Stories" et "Astounding Stories". À cette époque, "Weird Tales" publiait des histoires basées sur trois des personnages les plus célèbres de Wellman: le juge Keith Hilary Persuivant (qu'il écrivit sous le pseudonyme de Gans T. Fields), le détective psychique et playboy new-yorkais John Thunstone et peut-être son plus célèbre et personnage durable, John the Balladeer. Il a également écrit pour des bandes dessinées (ce qu'il appelait des "squinkies") et a écrit le premier numéro de "Captain Marvel Adventures" pour Fawcett Publishers. Plus tard, il serait convoqué au tribunal pour témoigner contre Fawcett dans un procès intenté par National (DC Comics) sur le plagiat de son personnage "Superman" par les créateurs de Captain Marvel. Wellman a témoigné que ses éditeurs avaient encouragé leurs écrivains à utiliser Superman comme modèle pour Captain Marvel. Bien qu'il ait fallu trois ans, National a gagné son procès.

En 1946, Wellman remporta le Ellery Queen Mystery Magazine Award contre William Faulkner pour son roman policier amérindien "A Star For A Warrior". Apparemment, Faulkner était assez contrarié de jouer le second violon d'un écrivain de science-fiction et d'horreur. Il écrivit avec indignation aux rédacteurs du magazine, proclamant qu'il était le père du mouvement littéraire français et l'écrivain américain le plus important d'Europe.

Après avoir servi comme lieutenant pendant la Seconde Guerre mondiale, Wellman a déménagé sa famille à Pine Bluff, en Caroline du Nord (300 habitants), pour se rapprocher des gens de l'arrière-pays folkloriques sur lesquels il commençait à écrire. Là, il s'est immergé dans le folklore et l'histoire des montagnes du sud des États-Unis, devenant un expert de la guerre civile et des régions et peuples historiques du Vieux Sud. Puis, en 1951, il a fait son dernier déménagement dans la ville universitaire de Chapel Hill, en Caroline du Nord, où il a passé ses journées à écrire et à enseigner la fiction.

Wellman a construit une cabane de vacances sur ce qu'il a appelé Yandro Mountain dans les Smokies, à côté de la maison de son ami Obray Ramsey, où ils invitaient des amis pour un avant-goût de la musique de montagne, de la nourriture, du plaisir et un bon coup de whisky de blocus.

En 1986, Wellman a fait une chute dont il ne s'est jamais remis et il est décédé le 5 avril de la même année. Avant de mourir, il a terminé son roman "Cahena", sur une princesse guerrière africaine (peut-être l'inspiration de Xena ?), Et la nouvelle de John the Balladeer "Where Did She Wander?".


Starling stories Aut 46.jpg
Starling Stories d'août 1946 où il signe une histoire de Captain Fulgur (Capitaine Flam chez nous)
Silver John.jpg
Lovely Vigils 81.jpg
Deux livres qui compilent ses textes (il y en a d'autres mais aux couvertures moins réussies).


Nous aborderons les illustrateurs de la série la prochaine fois.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Les héros préhistoriques partie 12 : Hok (illustrateur(s))

Dans le livre que je possède qui regroupe les cinq récits de Hok, deux noms d’illustrateurs y figurent. Le premier qui signe les quatre récits venus d’Amazing Stories que je vous présente juste après et un second nom : Lois Jackson dont je n’ai trouvé aucun renseignement sur mes sites habituels. Pire : pour le récit en question paru dans Fantastic Adventure, il y a indiqué : Illustrateur inconnu. Ce n’est pas avec ce nom finalement très courant que j’ai pu en apprendre plus. Faute d’informations fiables, je n’en mettrai donc pas.

Voici tout de même la bio de celui qui officie sur les quatre premiers récits, Robert Fuqua, toujours signée David Saunders.
Fuqua-photo.jpg
Robert Fuqua était le pseudonyme de Joseph Wirt Tillotson, né le 30 janvier 1905 à Greenville, Mississippi. Son père était William Wirt Tillotson et sa mère était Belle Fuqua Oursler. Joseph était le plus jeune de deux fils. La famille vivait au 218 Walnut Street, où le père dirigeait sa propre petite imprimerie. Il a produit des circulaires publicitaires pour les entreprises locales et des annonces privées. Joseph a aidé à l'imprimerie et on a vite découvert qu'il avait un talent naturel de dessinateur.

Sa mère est décédée à quarante-sept ans en 1919, alors que Joseph n'avait que quatorze ans.
Il est diplômé de la Greenville High School en 1923, puis a suivi des cours d'art à l'Art Institute of Chicago dans le cadre d'un programme universitaire de deux ans.

Après avoir terminé son cours de formation artistique en 1925, il trouva du travail à Chicago dans une agence de publicité. Il a ouvert sa propre petite agence de publicité, mais pour gagner un revenu supplémentaire, il a également vendu des illustrations en freelance. Pour ne pas mettre en péril sa réputation dans le monde de la publicité, il travaille sous le nom d'emprunt « Robert Fuqua », qui est le nom de son grand-père maternel.

"Robert Fuqua" est surtout connu pour ses illustrations pour la société de magazines pulp basée à Chicago, Ziff-Davis Publications.

Il a peint des couvertures et dessiné des illustrations d'intérieur pour Air Adventures, Fantastic Adventures, South Sea Stories, Mammoth Adventure, Mammoth Detective et Mammoth Western. De 1938 à 1951, il peint quatre-vingts couvertures et quatrièmes de couverture en couleurs pour Amazing Stories.

Il a épousé Marian Tillotson, professeur de sociologie à l'Université de Chicago. Ils n'avaient pas d'enfants.

En 1949, d'anciens membres du personnel de Ziff-Davis ont lancé leurs propres magazines de science-fiction, Other Worlds et Imagination, pour lesquels Tillotson a été embauché pour créer des illustrations d'histoires intérieures en noir et blanc. Ces œuvres tardives étaient signées du vrai nom de l'artiste, « Tillotson ».

Dans les années 1950, il a également dessiné les premiers numéros de la série de bandes dessinées "Our Bible in Pictures" pour Cook's Bible Comics.

Joseph Wirt Tillotson est décédé d'un cancer du foie dans l'Illinois à l'âge de cinquante-quatre ans le 1er septembre 1959. Il a été enterré à côté de la tombe de sa mère dans le terrain familial à Greenville, Mississippi.

Quelques couvertures et illustrations intérieures
39-04,Amaz.jpg
Amazing Stories d'avril 1939
39-05,AmazS.jpg
Amazing Stories de mai 1939
40-02,AirAdv.jpg
Air Adventures de février 1940
43-04,Amaz.jpg
Amazing Stories d'avril 1943
44-01,Amaz,BC.jpg
Amazing Stories (quatrième de couverture) de janvier 1944
48-03,Amazing.jpg
Amazing Stories de mars 1948
48-06,Amazing.jpg
Amazing Stories de juin 1948
51-10,Fant.jpg
Fantastic Adventures d'octobre 1951
52-06,OtherWlds.jpg
Other Worlds de juin 1952


Nous commencerons les récits la prochaine fois.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par drou »

Meilleurs vœux également,
Étonnant de voir toutes ces biographies des auteurs sur les textes parus dans ces revues. :chapeau:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Les héros préhistoriques partie 13 : Hok (récits 1 et 2)


1) Battle in the Dawn

Un groupe d’hommes et femmes Cro-Magnon traversent une plaine. Il est dirigé par Hok le vieux qui essaie de trouver un lieu où s’installer avec sa grande famille. En éclaireur se trouve ses deux fils ainés. Hok le jeune et son demi-frère Zhik. Ils font la rencontre d’une étrange créature qu’ils prennent pour un ours dans un premier temps. Il s’agit d’un Néandertalien qui s’enfuie à leur approche. Zhik nomme la créature Gnorlls à cause du son guttural émis par celle-ci. La nuit vient et le campement est monté. A l’aube alors qu’il est de garde, Hok le jeune entend de l’agitation dans le camp. Il se précipite. Son père git le crâne fracassé de même que l’un des bébés du clan. Le coupable est le Gnorll aperçu la veille. Hok, qui devient du fait le nouveau chef du clan se lance seul sur les traces de l’assassin. Il finit par arriver à l’entrée d’une caverne d’où il défie l’habitant. Le Gnorll se précipite mais est cloué par une des lances que possède Hok. Une femme sort à son tour et subie le même sort. Hok explore la caverne et tue un enfant qui s’était réfugié au fond de l’habitation. Zhik et quelques chasseurs arrivent à ce moment-là. Hok leur demande de jeter les corps à la rivière et prend possession des lieux pour y loger les siens.

Dans les jours qui suivent, les nouveaux habitants de la caverne doivent faire face à un assaut de Néandertaliens bien décidés à reprendre la caverne. Guerriers et femmes mènent une lutte farouche à l’entrée et parviennent à repousser l’assaut.

Alors qu’ils sont en train de chasser, Hok et Zhik aperçoivent une fumée. Un feu de camp. Qui dit feu, dit hommes. Le nouveau chef confie le clan à son jeune frère et se rend sur place avec une idée en tête : se trouver une femme.

Oloana, fille du chef de clan Zorr et promise à la brute Kimri fait l’erreur de s’éloigner du groupe pour aller au point d’eau. Hok surgit et la saisie pour l’emmener malgré ses cris qui donnent l’alerte et lance la poursuite. Hok est trop rapide et une fois hors de danger. Il pose son fardeau pour bivouaquer. La conversation avec la jeune femme remplit le jeune homme de perplexité. Contrairement à ce qu’il croyait, cette dernière apprécie peu l’enlèvement et d’un caractère bien trempé, elle l’invective et le menace de se tuer. Hok finit par lui rendre la liberté et reprend seul le chemin de la caverne. Pris d’un doute, il fait tout de même demi-tour pour voir comment elle s’en sort seule mais à son retour sur le lieu du bivouac, elle a disparu. Il n’a pas le temps de la chercher qu’il est menacé par les lances de Zorr et Kimri qui sont finalement parvenus à le rattraper. Attaché en attendant son sort, le camp est établi pour la nuit. Hok a la grande surprise de voir Oloana se glisser furtivement près de lui et de lui couper ses liens. Au moment de s’enfuir, Kimri se réveille et se précipite mais il finit avec une lance à travers le corps. Alors qu’il veut faire subir la même chose à Zorr, il en est empêché par la jeune femme qui lui demande d’épargner son père. Hok et Oloana retrouve Zhik et ses autres frères qui arpentent la plaine. Ils sont venus en aide à un groupe de Cro-Magnon attaqué par les néandertaliens. Sur le lieu de la bataille se trouve un objet qu’Oloana identifie comme appartenant à son frère Rivv. Devant la détresse de celle qui allait devenir sa compagne, Hok part à sa recherche. Il finit par découvrir le lieu où vit une communauté de Gnorlls. Rivv est bien là prisonnier. Les Néandertaliens l’ont pris à part pour qu’il leur enseigne à utiliser des lances. Pendant la démonstration, Hok en profite pour envoyer l’une des siennes qui transperce un adversaire et incite Rivv à courir le rejoindre. L’effet de surprise permet aux deux hommes de s’enfuir sans trop de problème. Lors des retrouvailles avec son clan, Hok remarque que celui de Zorr s’est joint à eux. Il a alors l’idée de proposer une alliance afin de mener l’assaut sur le campement de leur ennemi commun. Un plan est alors établi. Le camp encerclé pendant la nuit et le combat final lancé le lendemain. L’élément de surprise jouant en leur faveur, c’est un massacre. Quelques-uns des Gnorlls parviennent tout de même à s’échapper mais c’est une grande victoire malgré la mort de quelques frères de Hok et la blessure de Zorr. Les deux clans décident de ne former plus qu’un et Hok n’aura de cesse de combattre les infâmes Gnorrls afin de les tuer tous.

Voici une histoire qui ne m’a pas trop emballée. Comme je l’ai expliqué au-dessus, c’est d’une extrême violence. Nul doute que ces atrocités comme le massacre d’enfants devaient être la norme à l’époque évoquée (il ne faut pas remonter si loin) mais ce genre de scènes me met vraiment mal à l’aise. Les récits suivants seront moins "bruts de coffrage" même si les histoires seront aussi peu développée que celle-ci.

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Amazing Stories de janvier 1939
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Les illustrations de ce premier récit même si la seconde scène n'existe pas.


2) Hok Goes to Atlantis

Alors qu’il est parti chasser seul depuis plusieurs jours, Hok fait une étrange rencontre. Des hommes montés sur des chevaux. Si le premier contact est rugueux, il n’a pourtant d’autre choix que de répondre à l’invitation du chef de la bande, qui n’est autre qu’une femme du nom de Maie, de les suivre jusqu’à Tanis située dans une vallée donnant sur la mer et dominée par un mont qui émet de la fumée (un volcan bien sur). Hok est émerveillé de découvrir une cité avec de grands bâtiments indépendants séparés par des rues. Maie lui fait faire le tour du propriétaire avant de l’emmener auprès de leur roi à laquelle elle est promise. Elle fera ainsi partie des 50 épouses du monarque toujours au grand étonnement de Hok qui se demande ce qu’un homme peut bien faire de 50 femmes. Quoi qu’il en soit il finit par pénétrer dans un bâtiment dans lequel se trouve l’homme nommé Cos. Ce dernier est un homme assez frustre. Après une conversation tendue dans laquelle le roi veut plus de renseignements sur les Gnorlls dont Hok lui a parlé, il dévoile ses plans à savoir capturer le plus d’hommes de l’extérieur pour en faire des esclaves. Hok n’ayant pas l’intention de rester plus longtemps est bloqué à la sortie par les gardes. Cos a le malheur de le railler en s’approchant trop près et reçoit un coup de poing qui le fait voltiger. Furieux, Cos condamne Hok à être mis à mort par leur Dieu Ghirrann. Malgré la tentative d’intervention de Maie, le Cro-Magnon est emmené auprès d’un prêtre. Il est trainé dans une caverne dans laquelle la mer se jette. Il est ligoté et laissé à son sort. Hok comprend très vite qui est le mystérieux Ghirrann. Une pieuvre géante dont les tentacules apparaissent pour le saisir et le trainer dans l’eau. Entre temps, Hok a réussi à briser ses liens. La résistance inattendue de sa proie surprend Ghirrann qui dans un effort supplémentaire pour le saisir heurte la paroi dont un gros morceau de pierre se détache. Il n’en faut pas plus à Hok pour s’en saisir et de frapper pendant que les tentacules tentent de l’étouffer. La tête de l’animal ressemble très vite à une bouillie. Hok sort de l’eau et aperçoit que le grand prêtre qui a assisté à la scène est tétanisé. Il en profite pour le saisir et lui intime l’ordre de le sortir de là. Hok découvre alors l’arrière de la cité. Là où vivent les esclaves qui extraient des minerais. Le prêtre lui fait découvrir des substances qui mises ensemble déclenchent de redoutables explosions (salpêtre, charbon et souffre d’après l’auteur). Hok n’a qu’une idée, quitter cet endroit mais l’un des sbires du prêtre vient annoncer que Maie a organisé une révolte contre Cos. Hok se précipite au cœur de la bataille. Les forces rebelles sont en grande difficultés. Maie, elle-même semble sur le point de succomber quand il vole à son secours. Armé, d’une hache, le Cro-Magnon fait des ravages mais ils sont forcés de reculer. Hok et Maie trouvent refuge aux abords d’une caverne. L’entrée est facilement défendable mais au plus fort de la mêlée, maie trouve la mort. Hok joue le tout pour le tout en se rappelant les explications du prêtre et provoque une étincelle qui embrase la matière au sol et s’ensuit une série d’explosions qui engendre le réveil du volcan. C’est la panique. Sous l’apocalypse qui réduit la cité en cendres alors que l’eau de mer s’engouffre par une issue creusée dans la roche, Hok cours comme un dératé, parvient à s’emparer d’un cheval et parvient à quitter ce lieu de mort. Quelques jours plus tard, il rend la liberté à sa monture et rentre chez lui retrouver les siens. Il racontera à son fils cette étonnante aventure qui se transmettra à travers les âges.

Le mythe de l'Atlantide vu par Wellman. C'est sympa mais très vite expédié.

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Amazing Stories de décembre 1939
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Les illustrations de ce deuxième récit

On se retrouve très vite pour les deux récits suivants.
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Les héros préhistoriques partie 14 : Hok (récits 3 et 4)


3) Hok Draws the Bow

Lors d’une chasse en solitaire, Hok tombe sur un groupe de Gnorlls qu’il ne peut s’empêcher de provoquer en en tuant un avec une de ses lances. La poursuite s’engage et le chef de tribu se trouve acculé à un cours d’eau dont les flots sont trop rapides pour pouvoir être traversés à la nage. Il s’apprête à vendre chèrement sa peau quand une lance projetée avec une force peu commune élimine l’adversaire le plus proche. Un son guttural se fait entendre et les Gnorlls rebroussent chemin. Hok se retourne et voit venir vers lui son sauveur. La distance à laquelle il se trouve prouve la puissance de cet homme au jet de lance. Le nouveau venu s’appelle Romm et devant Hok étonné avoue qu’il connait la langue des Gnorlls qu’il a appris au fur et à mesure de ses rencontres avec les néandertaliens. Reconnaissant, Hok l’invite à la caverne. Une fois sur place pourtant, l’attitude de l’invité change quelque peu. Il devient arrogant et se vante de choses et d’autres. Ce qui n’est pas pour déplaire aux jeunes chasseurs dont certains remettent en doute la légitimité de leur chef. La tension monte avec Zhik, le demi-frère de Hok qui veut en venir aux mains. Hok s’interpose car Romm est son invité et ne veut pas faire d’affront. Néanmoins, devant la vantardise de l’homme, il lui propose un défi. Le lancer de lances sur trois essais. Sûr de son coup, Romm accepte évidemment. Le premier jet est pour lui mais Hok se montre supérieur et gagne la première manche. Romm utilise alors pour son deuxième lancer, la technique qu’il lui a permis de lancer plus loin et plus fort sa lance grâce à un propulseur, dispositif inconnu de la tribu. Hok ne peut faire mieux cette fois-ci et le dernier lancer est décisif. L’arrogance de Romm signera sa perte puisque sur le dernier tir, il se contente du minimum et se trouve surpris lorsque Hok donne tout ce qu’il a de puissance pour le battre. Il se rend compte que le second tir de son adversaire a été volontairement lancé pour perdre. Malgré tout, la victoire de Hok ne fait aucun doute et c’est en vociférant que le vaincu quitte le clan. Zhik, qui n’a aucune confiance en l’homme se met à le suivre discrètement et vient ensuite faire son rapport à son frère. Romm est bien un traître. Il a rejoint un groupe de Gnorrls dont il semble être le leader.

Les jours suivant, Hok, intrigué par le propulseur décide de faire ses propres expériences. Une corde, un bout de bois souple et des projectiles adaptés plus court qu’une lance lui permettent de mettre au point le premier arc (Bow en anglais du bruit que fait le projectile quand il part). Il se met immédiatement à le tester en partant en chasse. Il tombe sur Zhik et une troupe de guerriers qui lui annonce qu’une bande de Gnorlls très nombreuse se dirige vers eux. Le combat ne tarde pas à commencer et Hok se rend vite compte que quelques choses ne va pas. Leurs adversaires sont mieux organisés que d’habitude et il prend conscience que le nombre en plus va faire pencher la balance du côté adverse. Il ordonne la retraite. Malgré tout, avant de pouvoir enfin se mettre à l’abri, de nombreux Cro-Magnon sont tombés. Cette défaite pèse lourd dans la capacité qu’à le chef a tenir ses troupes. Un conseil se réunit et il est décidé contre l'avis de leur chef d’abandonner la région. Face à leur ennemi sous la conduite de Romm et supérieur en nombre, le clan n’a aucune chance. Hok demande une dernière chose avant l’exécution du départ. Puisque Romm est la cause de la discipline et du culot des Gnorlls, alors il se propose de le tuer. Si il échoue, ils pourront donc partir. Il prend donc ses armes, confie le clan à Zhik et se lance à la recherche de l’armée ennemie. Il est rejoint par Oloana qui refuse de le laisser seul. Le couple finit par trouver le camp. La nuit venue, Hok laisse Oloana à l’abri, élimine les sentinelles et se glisse furtivement afin de régler son compte à Romm dont il repère la couche. Alors qu’il s’apprête à frapper dans le noir, il sent une lame dans son dos. Romm n’est pas si bête et attendait son adversaire de pied ferme. Il est ligoté à un arbre. Romm lui explique qu’il va mourir lentement par les flammes et que son corps sera ensuite dévoré par les Gnorlls qui pense ainsi s’approprier sa force. Ce sacrifice lui permettra d’assoir son leadership sur la tribu. La cérémonie commence et le feu est mis aux pieds de Hok. Il aperçoit Oloana et lui hurle de le tuer. La jeune femme projette une lance mais celle-ci se fiche dans le tronc. Une seconde qui visait Romm lui passe au-dessus de la tête. Revenu de leur surprise, le traître et ses hommes se mettent à la poursuite de la femme dont Romm espère bien en faire sa compagne de gré ou de force. Hok resté seul en profite pour utiliser la lance habillement lancée pour trancher ses liens. Le feu à ses pieds se propage rapidement et s’en prend aux broussailles alentour. Tout va alors aller très vite. Les flammes finissent par prendre aux pièges les Gnorrls qui se désorganisent totalement. Romm essaie bien de rassembler ses troupes mais Hok apparait pour le défier. Se croyant hors de portée, les menaces de son ennemi l’amuse mais Hok a récupéré son arc flambant neuf, l’arme et lance sa flèche en hauteur. Romm n’a pas le temps de réaliser qu’il a le cou percé. Il s’écroule mort. Hok fonce vers le point d’eau le plus proche pour échapper aux flammes. Il y retrouve Oloana et tous deux se mettent à l’abri de l’autre côté. La menace des Gnorrls est de nouveau écartée.

Voici le récit que j'ai le plus apprécié dans la série. Sans atteindre des sommets, il est en bien des points supérieur aux autres.

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Amazing Stories de mai 1940
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Les illustrations de ce troisième récit.


4) Hok and the Gift of Heaven

Le clan des pêcheurs sous les ordres de Djomma débarque sur les terres du clan de Hok. Ils sont venus s’emparer de la nouvelle arme qui tue à grande distance. Ils peuvent se rendre compte de l’efficacité de celle-ci quand leur premier assaut est brisé par les guerriers adverses venus à leur rencontre. Alors que le combat fait rage, un objet tombé du ciel s’écrase dans un grand fracas envoyant Hok aux pays des songes. A son réveil, il est seul entouré de cadavres des deux clans. Il découvre la cause du désastre. C’est une pierre brulante. Il découvre en fouillant un objet ressemblant à une lance grossière mais de matière inconnue. Hok y voit un présent des dieux. En retournant chez lui, il tombe sur son frère Zhik tout étonné de le voir en vie. Il explique qu’après la chute de la pierre qui a mis hors de combat son frère, les deux clans se sont dispersés apeurés. Au retour à la caverne Oloana et son fils Ptao ne voulant pas croire à sa mort ont voulu voir le corps mais après s’être éloignés de la caverne, ils sont tombés entre les mains du clan des pêcheurs qui les a emmenés. Devant la lâcheté de ses propres hommes, Hok fulmine, renvoie Zhik et décide de mener une opération de sauvetage. Entre temps, sa femme et son fils sont prisonniers des pêcheurs. Caggo, le fils du chef Djomma demande à prendre la femme pour compagne. Hok remonte la piste mais se trouve devant un danger imprévu. Un ours des cavernes. Il parvient à se réfugier dans un arbre. L’ours reste au dessous. Hok se laisse tomber de la branche avec sa nouvelle arme en main qui transperce facilement l’animal. Décidément pour Hok, c’est vraiment une arme des dieux. Il finit par arriver au village des pêcheurs. Celui-ci est construit sur pilotis. Les différents points étant reliès par des ponts. A la nuit, Il élimine deux sentinelles et se glisse dans l’eau afin d’essayer de trouver les siens. La traversée du village s’annonce délicate car entre les gardes sur les pontons et des requins dans l’eau, Hok n’a pas le droit à l’erreur. Un requin un peu plus audacieux se décident à l’attaquer. Grace à sa nouvelle arme, le squale est rapidement hors d’état de nuire attirant à lui ses congénères pour un festin gratuit. Il réussit enfin à parvenir dans une hutte où sont détenus Oloana et Ptao. Ils n’ont pas le temps de savourer les retrouvailles qu’une voix s’élève dans son dos. Djomma, Caggo et des pêcheurs sont là. Il est piégé mais bien décidé à résister. C’est Caggo qui fait les frais du premier assaut quand il est décapité par la nouvelle arme. Malgré sa résistance, il finit vaincu par le nombre. Djomma est décidé à venger la mort de son fils. Hok sera livré aux requins. Entre temps, un orage a éclaté et c’est sous une pluie battante que notre héros est amené sur le ponton sacrificiel. Auparavant, Djomma qui veut que son prisonnier souffre décide de tuer Ptao avec la nouvelle arme dont il s’est emparé. Devan Hok Horrifié, la lame s’élève quand un éclair la frappe foudroyant le chef du clan des pêcheurs. Dans la confusion, Hok en profite pour récupérer sa femme et son fils et de s’enfuir. Sur le chemin du retour, Hok allume un feu dans laquelle il met la nouvelle arme, décidément un cadeau empoisonné qui risque de se retourner contre son propriétaire.

Pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce récit vite lu et surement vite oublié.

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Amazing Stories de mars 1941
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L'illustration de ce quatrième récit


Dernier rendez-vous avec Hok la prochaine fois avec le dernier récit et je vous parlerai de "l'intégrale" du personnage.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Les héros préhistoriques partie 15 : Hok (récit 5 et complément)


Hok Visits the Land of Legends

C’est l’hiver. La nourriture se fait rare. Hok décide d’aller chasser en solitaire confiant comme d’habitude le clan à son frère Zhik. Vêtu chaudement et bien armé, il ne tarde pas à tomber sur la trace d’un mammouth. Il finit par le repérer et lui envoie une flèche bien placée. Pourtant, le pachyderme ne semble pas vouloir mourir et s’élance vers la montagne. Hok a entendu parler de la fameuse légende selon laquelle les mammouths vont tous mourir au même endroit. Curieux, il décide de ne pas l’achever mais de le suivre. La traque dure trois jours avant que l’animal ne semble ralentir sa course. Pour Hok, c’est le moment de se rapprocher plus près d’autant qu’il le perd de vue. Soudain le sol se dérobe sous ses pieds et c’est le trou noir. A son réveil, il est tout étonné de se trouver sur la branche d’un arbre. Il se rend compte qu’il est tombé dans une vallée luxuriante à l’abri du froid. Il décide de chercher la trace du mammouth qui doit connaitre le passage et se trouve très vite face à un ptérodactyle qui lui fonce dessus. Hok qui a toujours ses armes et sa hache met vite fin au combat. D’autres créatures arrivent et il décide de s’enfuir pendant qu’il peut. Il finit par avoir faim et avise une antilope qu’il tue d’une flèche. A ce moment surgit un animal gigantesque entre l’éléphant et l’hippopotame dans sa forme. Le monstre se fait très agressif. Les flèches décochées ne semblent pas lui faire de mal. Une voix soudain lui parvient lui recommandant de se réfugier dans un arbre tout proche, une vigne géante. A l’intérieur, il fait sombre et Hok voulant savoir à qui il doit la vie allume un petit feu qui effraie son sauveur. Un être pas très grand au trait simiesque. Ce dernier s’appelle Soko et lui raconte que son peuple vit dans la vigne évitant ainsi les attaques du Dinoceras au sol et celles aériennes des ptérodactyles. Il décide de conduire Hok auprès des siens. L’accueil y est craintif. Il est vrai que ces êtres sont particulièrement frêles et que Soko passe pour un colosse dans sa tribu. Hok les rassure du mieux qu’il peut. Il apprend que la peuplade dont les ancêtres venaient du monde extérieur se sont un jour retrouver dans cette vallée d’où ils ne sont jamais sortis, vivant dans la vigne géante constamment dans la pénombre et sortant peu étant menacés de partout. Hok leur propose de les débarrasser de ces dangers. Krol, le vieux chef voit cela d’un très mauvais œil et le Cro-Magnon comprend que c’est avec la peur que celui-ci règne sur la tribu. Hok se confectionne une réserve de flèches supplémentaire et sort à la rencontres des ptérodactyles. Il commence alors à décimer les volatiles tout en jouant avec eux à travers les arbres qui lui offrent une bonne protection. Petit à petit, les agresseurs se font plus rares au fur et à mesure que les cadavres s’amoncellent. Les derniers finissent par battre en retraite et c’est triomphant qu’Hok revient à la vigne. Krol est furieux et le fait savoir. Il ordonne que l’étranger s’en aille mais Soko le défie en combat singulier. Hok pense voir une victoire facile de son ami mais le vieux chef est un roublard compensant son infériorité physique par quelques coups rusés. Malgré tout, Soko mis en difficulté prend le dessus. Krol prend alors la fuite dans le dédale de vignes. La joie de Hok se transforme vite en interrogation quand il voit que le petit peuple semble abattu. Soko lui explique que Krol est le seul à connaitre le chemin qui mène à une source. Sans lui, ils sont condamnés à mourir de soif. Hok se dit que le vieux chef ne doit pas être loin. Il commence les recherches avec Soko et finissent par découvrir un passage dans lequel il se trouve. Le déloger sera difficile car il a en sa procession des serpents venimeux et Hok a juste le temps d’en tuer un qui allait s’en prendre à son ami. Il a alors une idée, celle d’enfumer le passage. Soko, qui déclare que c’est son combat s’engouffre alors. Un bruit de lutte, de chute et la voix triomphante de Krol se faite entendre. Hok fonce et retrouve Soko blessé par un couteau mais vivant. Il le ramène et panse ses blessures. Il se met alors à la recherche du chef. Le rusé parvient à se glisser derrière le Cro-Magnon et s’apprête à le poignarder quand surgit Soko qui avait suivit. Cette fois-ci, Krol, trop surpris, ne peut rien faire et meurt poignardé. Hok est ravi mais il reste une menace à éliminer pour que le petit peuple vive enfin en paix. Se débarrasser du dinoceras. Hok s’équipe une nouvelle fois et trouve rapidement la créature. Il la provoque et lors de la charge décoche une flèche qui va se ficher dans l’œil de son adversaire. Un nouveau jeu de chat et souris commence jusqu’à ce que le dinoceras soit à découvert. Affaibli par sa blessure et borgne, il ne voit pas Hok qui se jette sur son dos et qui lui transperce la colonne vertébrale avec sa lance. C’en est finit des menaces qui planaient sur la vallée et Hok peut prendre congés de Soko et de son peuple pour rentrer chez lui avec de nouvelles histoires à conter.

Le plus long des récits du héros, symphatique à lire mais pollué par les nombreuses notes de l'auteur.

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Fantastic Adventures d'avril 1942
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Les illustrations de ce récit dont le premier n'a aucun rapport avec l'histoire.

Pour terminer, je vous propose pour être complet avec ce personnage de vous parler d'une "intégrale" au nom trompeur.

C'est juste après...
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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Gradatio
Manitou
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Suite...

Pour les plus curieux qui feraient une recherche sur le personnage, vous allez tomber sur ce livre :
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"The Complete Hok the Mighty" sorti en 2010 à la couverture très Howardienne et se poser la question en regardant le contenu "Mais pourquoi il y a huit récits au sommaire au lieu des cinq présentés ?"

L’explication tient en un mot : remplissage ! Il y a bien sur les cinq récits que je vous ai présentés et qui sont regroupés dans le livre que je vous montre en partie 1 de cette chronique qui coute aux alentours de 15 Euros. Cette soi-disant intégrale est épuisée et s’échange désormais environ 70 euros. Voyons en détail les trois « récits » rajoutés au sommaire.

1) The Day of the Conquerors : le plus long récit du livre n’a rien à voir avec Hok si ce n’est qu’il est signé Wellman et qu’il se passe à la préhistoire. Les Martiens ont décidés de débarquer sur notre planète afin de prélever des échantillons de la faune existante afin de faire des expériences. Ils sont mal tombés car parmi leurs « proies » figure Nuk, homme de Cro-Magnon particulièrement tenace qui va dans un premier temps organiser la résistance au sol puis la rébellion à bord du vaisseau spatial rencontrant en même temps l’amour sous les traits de la jolie Arla. Les envahisseurs n’auront d’autre choix que de rebrousser chemin. Les illustrations de ce récit sont signées Virgil Finlay que je vous présenterai peut être un jour.
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Thrilling Wonder Stories de janvier 1940 dans lequel fut publié le récit
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Les illustrations du récit

2) The Love of Oloana : ce texte, publié en 1986 n’est autre que le récit de la première rencontre entre Hok et sa future moitié. Il est extrait du premier récit du héros dont j’ai fait le résumé plus haut. Il est légèrement remanié pour faire croire à un récit indépendant.
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Pulse Pounding N° 1 dans lequel on trouve le récit
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Une illustration pour la version numérique du récit


3) Untitled Hok Fragment : sorti en 1989, ce début d’histoire inachevée serait la seule chose qui vaudrait l’investissement à première vue car en y regardant de plus près, il ne s’agit que d’une page ou deux de textes (suivant les sources).
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Echoes of Valors dans lequel fut publié le fragment


Voilà, vous l’aurez compris, un livre vraiment dispensable.

Nous aborderons notre troisième et dernier héros préhistorique que je connais bientôt. Il s’agit de Toka communément appelé King of the dinosaurs (tout un programme)
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis.
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