Tarzan et tarzanides dans les pulps

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PifouPocheAddict
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par PifouPocheAddict »

Je n'intervient jamais mais ce sujet est des plus passionnant... Et de temps en temps ça fait plaisir un petit compliment ! :D Merci Gradatio et bravo. :clap:
Glop Glop la "Glopglopitude" ! :criswel: ... Pas Glop la "Pasglopitude" !!!
Ici ►>>>Ma liste de recherches ! <<<◄ iↄI
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Gradatio
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Merci PPA :bise:

Ça fait toujours plaisir et ça permet de se mettre un coup de pied au derrière quand on est moins inspiré :D
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Gradatio
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ki-Gor , les nouvelles aventures partie 8 : Jungle Tales N° 2 (premier récit)

Ki-Gor and the Smoking Cavern

Notre couple reçoit la visite de George qui vient les prévenir de la présence d’un homme blanc dans la jungle. Le souci est que celui-ci a avec lui deux enfants en bas âge, ce qui inquiète fortement le chef des Massaïs. Ki-Gor fait appel à Marmo et avec Hélène, décident d’aller à la rencontre de cet homme.

Un bon départ pour Rose qui appâte les fans grâce à une allusion au premier récit à travers un bébé panthère dont s’occupe Hélène et appelé Hlee Hlee. George étant surpris que le nom soit réutilisé. Il faut bien connaître la série pour se souvenir que dans la toute première histoire, une panthère de ce nom y figurait vivant au côté de Ki-Gor et qui ne sera jamais plus utilisée.

L’endroit choisi pour le visiteur pour y établir son campement cause quelques soucis à Ki-Gor. Il se trouve en plein territoire des Sagulba, tribu proche des cannibales Wunguda, ces derniers étant responsable de la mort de son père (nouvel hameçon pour le fan).

Il a raison de s’inquiéter car dans le village des Sagulba, T’Chuka, le chef envoie l’un de ses lieutenants, M’Gutu et des guerriers pour s’emparer de l’intrus afin que le sorcier ait du sang frais pour un prochain sacrifice.

C’est sous une pluie battante que ki-gor et Hélène arrivent en vue du camp dressé par le visiteur. Avant de descendre au bord de la rivière pour le rencontrer en mettant Marmo à l’écart, ils sont témoin d’une scène qui les interpelle. Le blanc assène un coup de bâton sur la tête à l’un des indigènes qui semble l’accompagner. Ils se rendent sur place et rentrent en contact avec l’homme, un Américain du nom de Gabriel Jacobson qui les accueille amicalement. Il est simplement en vacances avec ses deux fils de 12 et 10 ans. Le personnage semble totalement inconscient du danger qu’il fait courir à sa progéniture. Il a assommé l’un de ses guides askari qui lui conseillait de quitter l’emplacement où il était. Le ton de la conversation commence à monter au fur et à mesure que Jacobson, persuadé d’avoir raison refuse d’écouter les conseils qu’essaie de lui donner le couple. Il finit par s’emparer d’une arme pour chasser les intrus mais Ki-Gor est le plus rapide. Il le désarme et confie le pistolet à Hélène. Le natif assommé revient à lui et devant les questions de Ki-Gor explique que la plupart des Askari qui accompagnait les blancs ont petit à petit désertés devant ce qui leur semble être une folie en entrant dans ce territoire. Seul trois d’entre eux, Wumba, Natil et lui, Katonga, sont restés. Pendant l’averse, les deux enfants se sont éloignés et les deux Askari , partis sur leurs traces reviennent bredouille. Ki-Gor et Hélène décident de voir s’il peuvent les retrouver. La piste est assez compliquée à suivre d’autant qu’en plus de la pluie qui continue à tomber, la nuit est tombée entre temps. Néanmoins, Ki-Gor parvient à retrouver des traces qui indiquent que l’un des enfants a été blessé. Katonga les rejoint et l’odeur qui est restée sur place le renseigne sur la créature qui a attaqué les enfants. Un lézard volant, le Gyjak, dont on ne sait pas grand-chose sur sa dangerosité. Le retour au camp et les explications au père des enfants semble sortir l’homme de son côté insouciant. Le groupe reçoit soudain une visite. Une femme accompagné d’un léopard avec laquelle Katonga a une conversation dans une langue inconnue de Ki-Gor. L’askari leur explique ensuite que la visiteuse s’appelle Meca Huko et a donné des nouvelles des enfants qu’elle a pris en charge après la blessure de l’un d’eux. Il a été empoisonné par le venin du Gylak et l’a emmené pour le soigner. Ces explications ne parviennent pas vraiment à rassurer Jacobson. Devant les interrogations de ki-Gor, Katonga explique que Meca Huko appartient à une tribu très peu connu qui garde l’entrée des cavernes fumantes, un lieu tabou dans la région. Curieux et assez inquiet pour le sort des enfants, Ki-Gor et Hélène se remettent en quête d’indices. Le lendemain matin, ils parviennent à observer un Gyjak. En le suivant, il disparait dans une faille d’un rocher que Ki-Gor parvient à bouger découvrant un mécanisme secret révélant un passage. Le chemin semble partir dans les ténèbres. Le couple, équipé d’une torche se lance dans l’exploration en suivant l’odeur qui émane du lézard. Du sol s’échappe une sorte de gaz sous forme de fumée. Ils semblent se trouver dans les cavernes fumantes. Ils arrivent soudain au bout du chemin. Un cul-de-sac. A force de recherche, ils découvrent le mécanisme d’ouverture qui fonctionnent sous forme de contre poids. Ils débouchent alors dans une partie de la jungle inconnue pour eux. Le soleil a une teinte rougeâtre et les odeurs qui assaillent les narines de Ki-Gor lui sont totalement inconnues. Lors de leur progression ils sont soudainement attaqués par une hideuse créature volante. Ki-Gor parvient à l’embrocher de sa lance et le termine avec son couteau empêchant Hélène d’utiliser le pistolet qu’elle avait récupéré à Jacobson. Hélène identifie la créature comme un ptérosaure du crétacé.

L’un des gimmicks des auteurs de ces aventures modernes est de nous coller automatiquement une jungle peuplée de dinosaures. C’est certes vendeur mais je rappelle que dans la série classique, il n’y a qu’un seul récit qui a ce thème. Heureusement, Rose va vite passer à autre chose.

Lors s’une halte à un point d’eau, ils rencontrent un groupe composé de deux hommes et quatre femmes semblables à Meca Huto. Hélène, dans un premier temps croit que le leader du groupe est Katonga tant la ressemblance est frappante entre les deux hommes. Ce dernier leur donne des renseignements. Il s’appelle Motribo de la tribu des Artobas et il appelle cet endroit Tobonglan. Mais quand Ki-Gor se renseigne sur les enfants, il n’obtient que le silence et une invitation à les suivre jusqu’à leur village. Le groupe ne fait pas beaucoup de route avant d’être intercepté par de nouveaux arrivants. Des guerriers à l’allure agressive montée sur des espèces de gros chiens. Le combat et la victoire sans perte pour les Artobas qui s’ensuit permet à Ki-Gor de forcer l’admiration de Motribo lui déliant un peu la langue. Il a entendu parler de ces enfants mais pour lui, ils ont été emmenés dans un endroit appelé Vaskin. Quoiqu’il en soit, il promet à son nouvel allié de se renseigner. Ils arrivent dans le village et sont hébergé dans une hutte. Hélène fait remarquer à son compagnon l’absence d’enfants et de personnes âgés, ce qui est assez étrange. Ki-Gor se pose la question de savoir s’il sont des invités ou des prisonniers. Une jeune femme entre à leur service fascinée par la couleur des cheveux des deux étrangers et la couleur de leurs yeux. Ce qui permet à Hélène de sympathiser et d’essayer d’obtenir des renseignements sur leurs hôtes.

Petite parenthèse : le récit fourmille de détails et de dialogues qu’il m’est impossible de rendre ici sous peine d’alourdir le résumé mais je tenais à placer cette histoire de couleurs de yeux. Je rappelle que Ki-Gor a à l’origine les yeux bleus qui deviendront gris du jour au lendemain. C’est amusant de constater qu’il n’y a pas que moi que ça a dérangé. Ici, Hélène explique que son mari a bien les yeux bleus mais que suivant la lumière ou sous la colère, ils peuvent paraître gris. Respect Mr Rose.

La jeune femme surnommée Laketna accepte de les guider à travers le village. L’arrière de celui-ci donne sur une rivière ou de nombreuses embarcations sont amarrées sur la rive. Il semble que ce peuple se déplace le long de la rivière. Laketna reste par compte très évasive quand Hélène la questionne sur les enfants. Au repas du soir par contre, sa langue se délie et on apprend entre autre que katonga est un ancien membre de la tribu qui l’a quitté pour le monde extérieur, que les habitants ont une drée de vie extrêmement longue (160 ans) et que les naissances sont plutôt rares. L’absence d’enfants dans le village s’explique par le fait que ces derniers sont confiés très jeune à la cité de Vaskin pour y être éduqués. C’est là que se trouve le centre du pouvoir des Artobas représenté par une reine. Il y a de grandes chances que les deux enfants disparus y aient été emmenés car il n’est pas rare que des razzias pour enlever des enfants s’effectuent au-delà des cavernes fumantes. Ki-Gor et Hélène parviennent à obtenir l’aide de Laketna et de Motribo pour les conduire à Vaskin. Le seul chemin étant la rivière. Le quatuor embarque le lendemain avec une équipe de rameurs dans l’une des larges embarcations. Laketna explique qu’ils doivent traverser le territoire de deux peuplades ennemies : les Charpos et les Glenlore. Les premiers d’entre eux ne tardent pas à apparaitre à bord d’embarcations pour les intercepter et s’emparer de la femme blanche. Ki-Gor s’est glissé dans l’eau à l’insu des agresseurs. Lorsque le combat commence, il utilise son poids pour faire basculer les pirogues équilibrant ainsi les chances par rapport à un ennemi supérieur en nombre. La lutte se poursuit dans l’eau où des créatures de la rivière ne tardent pas à se remplir la panse. Ki-Gor revient dans à sa place avec quelques blessures que soigne les Artobas reconnaissants. Dans la bataille, Ki-Gor est parvenu à vaincre le chef des assaillants, Whayka à qui il a subtilisé l’épée. A l’arrivée à la cité de Vaskin, sorte de promontoire rocheux où s’encastre différents bâtiments, Motribo présente le couple à la reine qui lorgne sur la belle épée. Quand Ki-Gor refuse de lui offrir, cette dernière ordonne la capture des visiteurs. Le contentieux se réglera dans une arène comme la loi des Artobas l’exige. Les gardes ne sont pas très emballés d’emprisonner l’homme dont Motribo a vanté les exploits mais ils n’ont pas le choix. Enfermés en attendant l’épreuve, Ils reçoivent de bonnes nouvelles de leur ami parti enquêter sur les deux enfants. Ceux-ci sont bien dans la cité. Meca Huko, qui est la sœur jumelle de la reine les a bien ramené pour que l’un d’entre eux soit soigné mais la reine a décidé qu’ils seraient des esclaves et n’a pas hésitée à faire condamner sa propre sœur qui la contrait. Ils ne sont pas au bout de leur surprise puisque dans les prisonniers qui doivent aller dans l’arène se trouve Katonga qui est revenu chez les siens pour soutenir Meca Huko.
L’arrivée dans l’arène est une surprise pour la souveraine qui constate que Motribo et Laketna accompagnent les prisonniers et qu’ils sont armés. Elle ordonne la libération des bêtes. Six énormes créatures déjà rencontré dans l’histoire qui servaient de monture aux premiers assaillants. Hélène sort alors le pistolet pris à Jacobson et ouvre le feu. La moitié des canidés finissent avec une balle dans la tête. Ki-Gor et son épée prête main forte à laketna aux prises avec le quatrième, le cinquième est pour le duo Katanga/Motribo. Meca Huko est en difficulté avec le sixième. Hélène ouvre le feu et loupe sa cible. Le coup de feu perturbe l’animal et Meca Huko en profite pour le percer de sa lance. La reine qui gesticulait en hurlant se tait soudain, se rassoit sur son trône et sa tête tombe sur sa poitrine. Il faut quelques instants aux spectateurs pour se rendre compte qu’elle est morte, touchée par la balle perdue d’Hélène. Pendant la confusion, le petit groupe a le temps de récupérer les enfants, prendre le large vers les cavernes fumantes. Arrivés sur place, c’est l’heure de la séparation. Avec la mort de la reine, l’héritière est désormais Meca Huco. Ki-Gor , Hélène et Katonga repartent avec les deux enfants afin de les reconduire à leur père.

Pendant ce temps, M’Gutu et ses deux guerriers se dirigent en pirogue vers le camp de Jacobson.ils n’ont aucun problème pour se glisser jusqu’à lui, à l’assommer, le ligoter et l‘emporter. De retour au camp avec Marmo qu’ils ont retrouvé à la sortie des cavernes, nos héros découvrent la disparition de Jacobson. Ki-Gor retrouve vite sa trace d’autant que les tams-tams annoncent un sacrifice. Le groupe arrive juste à temps et le lord blond de la jungle envoie Marmo seul connaissant la superstition de certaines tribus au sujet des grands solitaires. L’éléphant suscite la peur dans un premier temps puis carrément la panique quand il envoie le sorcier qui s’était mis en travers de sa route dans le feu. L’homme en feu déclenchant dans sa tentative d’éteindre les flammes un incendie dans le village qui ne tarda pas à se vider de ses habitants. Il ne reste plus qu’à récupérer Jacobson et à rentrer au camp où les retrouvailles avec les enfants annoncent la fin du récit.

Enfin ! Voilà une histoire qui tient la route. L’ambiance des pulps est bien là. Comme je l’ai écris plus haut, des tonnes de petits détails qui renvoient à la belle époque. Un bon moment de lecture.

Les illustrations du récit
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Une illustration que je n'ai pas trouvé dans le récit. Tout juste le couple croise une procession dans les cavernes mais ne se montre pas. Un détail peu important dans l'histoire.
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Rendez-vous pour le deuxième récit qui met George en vedette.
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Gradatio
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ki-Gor , les nouvelles aventures partie 9 : Jungle Tales N° 2 (deuxième récit)

Tembu George and the Slavers

Je rappelle que ces récits se déroulent dans les années 30 et 40.

Le colonel Klaus Knappe s’entretient avec le mari de sa nièce, Manfred Wilhem. Le vieux militaire est soucieux. Le régime Nazi qu’il ne porte pas dans son coeur a besoin de fonds. Manfred a entendu parler qu’un Britannique aurait fait une sensationnelle découverte en Afrique. Il n’en faut pas plus pour le jeune homme soit chargé de vérifier les dires et le cas échéant s’emparer du trésor pour leur propre compte. A son retour chez lui, il se met en quête du journal qui a donné l’information mais ne parvient pas à remettre la main dessus. Sa femme (et nièce du colonel) Heidi, ne voit pas de quoi il parle. Néanmoins, l’expédition se prépare.

George rentre dans le village des M’balla après une expédition dans la jungle. Il apprend que sa femme Shaliba est partie avec deux autres femmes à la suite du témoignage d’Otchinka, un Massaï qui aurait entendu des plaintes venant du cœur des gorges de sables un peu plus loin dans la région. Un couple de leur connaissance, Othoya et sa femme Nomul, y vivent. N’ayant pas pu découvrir la source de ces plaintes, il est revenu demander de l’aide. George s’équipe rapidement (notamment d’un colt et d’un fusil récupéré lors d’une confrontation avec des esclavagistes en compagnie de Ki-Gor) et réunit une équipe de guerriers pour se rendre immédiatement sur place. A l’entrée des gorges, il repère des traces qui ne peuvent appartenir qu’à une bande d’esclavagistes. Une fois à l’intérieur, le groupe se trouve face à un buffle blessé que George abat d’une balle. George se rend à la grotte du couple d’ermites et après plusieurs appels, voit sortir Nomul qui heureuse de voir un ami explique qu’ils ont été victimes d’esclavagistes qui se sont emparé d’Othoya mais aussi de Shlaiba et de ses compagnes. Les pleurs entendus par Octchika étant les lamentations des esclaves. George et ses guerriers se mettent sur la trace des kidnappeurs. La piste indique que le groupe qu’ils suivent a été rejoint par un second. Des coups de feu éclatent au lointain. Ils se précipitent et constatent qu’une partie des esclavagiste s’en est pris à un safari. L’intervention des Massaïs dispersent les agresseurs. George établit le contact avec le blanc présent sur place. Il s’agit de Manfred avec qui il peut échanger en anglais. L’allemand explique être chasseur mais aucun des Massaïs n’est dupe. Il est là pour une autre raison vu l’équipement du safari. George ne tarde pas à tirer les vers du nez de Manfred qui finit par dire la vérité. La plupart des boys de son safari se sont enfuit et il a besoin de l’américain pour sortir de là. George avoue que cette histoire de trésor semble fantaisiste mais il n’a pas le temps de s’occuper de ça, il doit retrouver sa femme et Manfred n’a d’autre choix que de l’accompagner.

Un avion survole la jungle. A l’intérieur, Heidi Willhelm. Pauvre Manfred si il savait que sa femme travaillait pour le parti Nazi. Leur rencontre et leur mariage ne fut pas le fruit du hasard mais une mission pour la jeune espionne. Elle s’était emparée de la coupure de journal que son mari cherchait pour mener de son propre côté ses recherches. Néanmoins, ces derniers temps, sa mission lui pesait. Elle avait petit à petit eu de l’affection pour celui qu’elle devait surveiller. L’avion la dépose dans un endroit où elle rencontre ses contacts. Trois arabes grassement payés pour organiser le safari nécessaire pour trouver le trésor. Le groupe ne tarde pas à se mettre en route et au fur et à mesure, Heidi se pose de nombreuses questions sur ses sentiments réels à l’égard de Manfred. Difficile pourtant de faire marche arrière car Ahmad, le chef de l’expédition ne semble pas s’embarrasser de scrupules. Ses soupçons se voit confirmés losrqu’elle surprend une conversation entre les trois arabes qui projettent tout simplement de se débarrasser d’elle une fois le trésor trouvé. La nuit venue, elle prend un pistolet et quelques affaires et s’éloigne du camp le plus possible mais la traversée de la jungle n’est pas facile. Elle décide de se hisser dans un arbre pour y finir la nuit lorsque des coups de feu qui semble venir du camp éclatent . Le silence finit par revenir et Heidi s’endort.

Les Massaïs ont établi un campement pour la nuit afin de se restaurer. Les traces des esclavagistes prouvent qu’ils ne sont plus très loin. George décide d’aller en éclaireur repérer les lieux et en effet, très vite, il trouve le campement. Une quinzaine d’hommes le compose. S’il aperçoit le vieil ermite, il n’y a aucune trace des trois femmes. George est rejoint par quelques guerriers impatients. Un plan est alors dressé. Il capture l’une des sentinelles sans faire de bruit et l’américain apprend que sa femme et ses deux compagnes ont été vendues un peu plus tôt lorsqu’ils ont croisé un groupe et que quelques coups de feu furent échangés. Un accord fut conclu entre les deux chefs. George se fait désigner l’endroit où se trouve le leader. Les guerriers encerclent le camp et tout va très vite. George élimine l’un des esclavagiste qui avait commencé à ouvrir le feu, maitrise le chef nommé Putai et l’oblige à parler sous la menace et quelques actes plus physiques comme lui bruler la paume des mains. Une fois que l’homme a vidé son sac et dit tout ce qu’il y avait à savoir, George délivre les quelques esclaves dont Othaya et passe les chaînes à leurs anciens tortionnaires. Ils remontent par la suite la piste indiqués pour découvrir qu’une escarmouche a eu lieu entre les acheteurs des femmes et un groupe d’indigènes. De nombreux cadavres jonchent le sol mais heureusement, les femmes n’y sont pas. La traque continue.

Heidi se réveille à cause d’un bruissement au sol. Là, elle voit quelques membres de son safari dont certains semblent blessé parcourir le sentier au pied de son arbre. Elle décide de ne pas se montrer. Lorsqu’elle estime qu’ils sont assez loin, elle finit par descendre mais complétement perdue, avec la faim et la soif qui la tenaille, elle ne tarde pas à paniquer. Elle marche au hasard et finit par entendre des voix. Elle décide dans un premier temps de se cacher mais lorsqu’elle entend parler anglais et que le nom George est prononcé, elle se montre et fait la connaissance des Massaïs. George lui explique leurs présences dans la jungle. Ils ont posé des pièges un peu partout dans l’espoir de capturer quelques membres du groupe qu’ils poursuivent afin d’avoir des renseignements. Justement l’un des pièges a fonctionné. L’indigène capturé s’appelle Moa, il est fils du chef des Minginka. Ce sont eux en effet qui sont tombés sur le groupe qui avait acheté les femmes. Elles ont été emmenées au village afin de servir d’esclaves. Ils ont ensuite tombé sur le camp du safari des trois arabes qu’ils ont décimés aussi. Le jeune guerrier les emmène jusqu’à son père. Les Massaïs et Heidi prennent place autour du camp prêts à intervenir. George négocie la libération des trois femmes. Les Massaïs sont craint dans la jungle et la démonstration au pistolet que George effectue finit de convaincre le chef réticent de libérer ses prisonnières. George n’a qu’une confiance limité envers Hun (le nom du chef) et décide de laisser une partie de ses guerriers pas très loin du village au cas où il manquerait à sa parole. Les Manginka étant équipés de flèches empoisonnées. Il a eu le nez creux car un bruit de combat parvient rapidement au groupe qui a poursuivi sa route. George leur demande de continuer pendant qu’il va prêter main forte à ses guerriers laissés en arrière. Son arrivée avec son lourd armement change la donne de la bataille et très vite, l’ennemi est en fuite. Il ne reste plus qu’à regagner le campement dans lequel se trouve Manfred. George annonce à sa femme la présence de son mari et lui conseille, vu le remerciement que ses supérieurs lui réservait, de tourner la page et de repartir de zéro loin de l’Allemagne.

Une bonne trop courte histoire mais ne gâchons pas le plaisir d’un récit qui donne enfin au sympathique cuisinier américain toute l’attention qu’il aurait mérité tout au long de la période classique.

Les illustrations du récit
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Rendez-vous pour l’ultime chapitre (pour le moment) consacré à Ki-Gor avec le troisième récit mettant en vedette mon chouchou : le facétieux N’Geeso.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ki-Gor , les nouvelles aventures partie 10 : Jungle Tales N° 2 (troisième récit)

N’Geeso and the Silver Bird

Par un soleil de plomb, N’Geeso a décidé de chasser seul. Il repaire un immense oiseau d’argent un peu plus loin. Il décoche une flèche empoisonnée mais cette dernière ricoche sur le corps de l’animal. Surpris et prudent, il décide d’aller chercher Ki-Gor devant cette énigme. Il ne trouve qu’Hélène à la maison sur l’île qui lui explique que son mari est absent mais propose son aide à son ami. D’après la description qu’en donne le petit homme, Hélène pense que l’oiseau d’argent n’est autre qu’un avion qui s’est posé dans la jungle et tout en l’accompagnant sur place à travers les arbres, elle se remémore son arrivée dans cette jungle.

Cette introduction m’a un peu surprise. N’Geeso ne reconnaissant pas un avion m’a paru étonnant d’autant que ce dernier est bien au courant des progrès de la civilisation dans la série classique.

Sur le chemin, il tombe sur un guerrier Wunguba qui arpente une piste. Malgré leur désir de passer inaperçus, ils sont trahis par un groupe de singes qui alerte l’homme au sol qui lance sa lance à travers le feuillage. N’Geeso riposte et le Wunguba s’écroule. Ils cachent ensuite le corps au cas où d’autres seraient dans les parages. L’arrivée à l’endroit où se trouve l’oiseau d’argent confirme à Hélène ses soupçons. Il s’agit bien d’un avion posé mais qui ne semble pas abimé. Elle explique à N’Geeso ce que l’engin est en réalité et tout deux entrent à l’intérieur. Alors qu’ils sont en train de l’examiner, il sont surpris par deux hommes qui les tiennent en respect avec leur pistolet. Hélène rompt la glace en se présentant. L’histoire de la fille de milliardaire qui a décidé de vivre dans la jungle s’est vite répandue. Les hommes se présentent : Josh Martin et Dale Drennon respectivement président et vice-président de la société Bander Goods Incorporated. Ils inspectaient les environs avec leur pilote et sa fiancée Berta quand ce dernier a marché sur une branche qui l’a blessé. Le pauvre homme n’a pas tardé a développé un accès de fièvre. Hélène et N’Geesso proposent leur aide mais lorsqu’ils arrivent près de l’homme, celui-ci est déjà mort. Il semblerait qu’il ait marché sur la flèche empoisonnée qu’N’Geeso a envoyé sur l’avion. Après avoir enterré le corps, Martin demande son aide à Hélène pour piloter l’avion et les sortir de là. Elle accepte à la condition que son ami pygmée l’accompagne n’ayant qu’une confiance limitée dans les deux hommes du fait de l’attitude très agressive de Drennon.

Le lendemain matin, c’est le départ. Alors qu’Hélène prend la direction de Nairobi , Martin la supplie de les conduire à Alexandrie. La tension commence à s’installer dans l’avion car la jolie rousse exige en contrepartie d’avoir un moyen pour rentrer chez elle. Une fois le deal trouvé notamment par la menace de repartir au point de départ, l’avion prend la direction voulue. Lors du survol d’une vallée en forme de fer à cheval, les trois blancs (y compris Berta) sont soudain très excités. Martin explique à Hélène qu’il s’agit de leur destination d’origine. La vallée des os comme elle est appelée est censée contenir un fabuleux trésor. Devant l’insistance des passagers, Hélène finit par poser l’avion dans un endroit sûr. Le trio de visiteurs s’équipent et part en exploration laissant Hélène et N’Geeso auprès de l’avion dont Martin a fermé les ouvertures pour être sur que le duo ne les laissera pas tomber. C’est mal connaitre la femme du seigneur de la jungle car cette dernière avait déjà mis de côté un double des clefs qu’elle avait aperçu sur le tableau de bord. Après avoir laissé partir les trois blancs, les deux amis leur emboitent le pas. La piste qu’ils empruntent prouve que la vallée est habitée contrairement aux allégations de Martin. Le duo, guidé par le petit homme tombe sur deux adolescents indigènes attaqué par un léopard. L’un d’entre eux est blessé. N’Geeso entre vite en action et une flèche empoisonné règle son compte au félin. Les deux jeunes gens s’appellent Opai et Undutu (le blessé). Hélène retourne rapidement à l’avion cherchée la trousse de secours, panse les plaies d’Undutu et décide de raccompagner les deux garçons à leur village. Des coups de feu éclatent au loin inquiétant fortement les deux amis mais ils n’ont pas le temps de prendre une décision qu’ils sont menacés par un groupe de guerriers. Opai explique la situation et le chef du groupe se détend et ouvre la conversation. Il s’appelle karpai , chef des Kasseka. Ils étaient en route pour leur temple que des blancs semblent avoir troublés. N’Geeso et Hélène proposent leur aide. Pendant que quelques guerriers raccompagnent les ados au village, le reste se met en route pour le temple. L’arrivée sur les lieux confirme les inquiétudes d’Hélène. Réfugiés entre les murs du temple, les trois intrus tiennent en respect les guerriers dont pas mal de corps gisent ça et là. N’Geeso propose son aide pour aller débusquer les blancs. Pendant que les guerriers mènent une attaque de front, celui-ci se lisse aux abords du temple et très vite, Drennon et Martin gisent mort transpercés par les flèches du petit chef. Pas de trace de Berta qu’il soupçonne d’avoir regagné l’avion en prenant une partie infime du trésor que contient le temple. Hélène récupère les armes des blancs pour les offrir à George et le duo prend congés des Kassaka.
Berta a en effet rejoint l’avion mais feint toute tentative de vol en indiquant avoir été trompée par ses compagnons. Hélène reprend les commandes de l’avion et reprend la route pour revenir à leur point de départ. Pendant le sommeil de Berta, elle a le temps de se rendre compte que cette dernière a dissimilé de l’or dans un des placards de l’avion. Le retour s‘effectue sans souci avant la tombée de la nuit. N’Geeso ramène des poissons pour le repas et prévient qu’il a senti la présence de Wunguda dans le secteur. Berta passe la nuit dans l’avion pendant que le chef pygmée et Hélène prennent place dans un arbre afin d’être prêts en cas d’attaque. Berta se réveille en sursaut. Son bras qui a été transpercé d’une flèche pendant l’assaut du temple avant qu’elle ne parvienne à s’éclipser lui fait mal. Elle repense à cette attaque. Les seuls à posséder un arc et des flèches sont ses compagnons. La paranoïa la gagne et elle décide s’enfuir en embarquant le trésor ramassé. Elle est à peine sortie de l’avion qu’un guerriers lui tombe dessus et l’entraine vers la jungle. Elle a le temps de crier et très vite, son agresseur est percé d’une flèche. Hélène lui demande ce qu’elle faisait en dehors de l’avion. Berta lui dit qu’elle la cherchait. La présence d’un Wunguda aussi près incite Hélène à reprendre le vol d’autant que l’aurore ne va pas tardé à pointer. Elle dirige l’engin volant vers le village de George afin que celui-ci leur donne un coup de main en matière de ravitaillement. A leur arrivée, au moment d’entrer dans le village, Berta indique avoir oublié quelque chose dans l’avion. Pendant qu’Hélène, N’Geeso et George discutent, l’avion se met en marche et décolle mais Berta qui avait avoué avoir des notions de pilotage, ne semble pas trop maitriser l’appareil qui après quelques embardées va s’écraser dans la rivière près du village. Le trio se précipite mais trop tard. La carcasse est à demi-enfoncée et le courant est trop fort pour tenter quelque chose. La cupidité aura eu raison de la jeune femme. Hélène et N’Geeso finissent par pendre congés de George et rentrent chez eux.

Comme le précédent, le récit est plutôt court mais très agréable. Rose montre toute sa connaissance des personnages pour parsemer le récit de dialogues évoquant la série classique.

Les illustrations du récit
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Nous voici arrivés à la fin de cette étude concernant Ki-Gor. Si je parviens à mettre un jour la main sur le livre manquant, je ne manquerai pas de faire un résumé des quatre histoires le composant. Je suis à l’affut mais toujours rien à l’horizon.

Je ferai un point sur les personnages à traiter puis en septembre, nous attaquerons l’étude du seul personnage féminin ayant eu les honneurs du pulp.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Je profite de la (quasi) fin de la présentation de Ki-Gor pour faire un point sur ce topic dont le but est de présenter les Tarzanides de Pulps. Voici la situation au 5 septembre de l’année dernière (j'en profite pour rectifier la coquille d'alors) :


1) Personnages dont j'ai lu les noms mais pas encore trouvé les récits
- Morgo The Mighty (Popular Magazine 1930)
- Avar (Fantastic Adventures)
- Toka (Fantastic Adventures)
- Hok (Amazing Stories)

2) personnages dont j'ai commencé les achats mais pas encore lu
- Tam, Son of the Tiger (Weird Tales)
- Jan of the Jungle (Argosy)
- Ozar the Aztec (Top Notch)
- Kioga (Blue Book)
- Sangro the Sun-God (Jungle Stories premier du nom)
- Kwa of the jungle (Thrilling Adventures)
- Jongor (Fantastic Adventures)
- Matalaa (Red Star Adventures)

3) Déjà lu
- Ka-Zar the Great (3 numéros)
- Sheena (1 numéro)
- Ki-Gor (Jungles Stories, 59 numéros)


Voici celle d'aujourd'hui. J'enlève bien entendu Ki-Gor.


1) En recherche
- Avar

Plutot compliqué à trouver car je ne trouve pas trop d'informations sur le net.

2) Achats en cours
- Kioga

La difficulté pour celui-ci fut n'est pas trop de trouver les quatre livres qui rééditent ses histoires (plutôt que 7 numéros de pulps par histoire pas trop donnés) mais plus le prix qui rebute car les frais de port plus la douanes maintenant, ça fait cher le numéro. J'essaie de trouver un vendeur qui me permettrai d'en avoir plusieurs à la fois. J'en ai trouvé un que j'ai pu grouper avec quelques Jungle Stories en fac similé. Plus que trois

3) Sur la pile pour être lus (pas forcement dans l'ordre donné)
- Jan of the Jungle
- Ozar the Aztec
- Kwa of the jungle
- Jongor
- Matalaa
- Morgo The Mighty
- Toka
- Hok

Là, ce ne sont pas les pulps originaux mais des livres regroupant les histoires de chaque personnage. Pratique et économique.

4) Lus
- Ka-Zar the Great
- Sheena
- Sangro the Sun-God
- Tam, Son of the Tiger

J'évite de prendre trop d'avance dans mes lectures car ne possédant pas forcemment de temps pour faire le résumé en direct, je dois revenir dessus pour me remémorer correctement le déroulement de l'intrigue.

Un point peut-être pas indispensable mais qui me permet de me rafraichir aussi la mémoire. En septembre, nous commencerons par l'adorable Sheena.
IMG_20220416_095225.jpg
N'hésitez pas à poster des commentaires si vous en avez envie :wink:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par reedff »

Ka-Zar est dans les pulps. Le nom fut donc repris par Timely puis Marvel, l'éditeur en a fait une adaptation il semble être le même personnage.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Oui, en fait au départ Ka-Zar est un personnage de Pulp créé par Martin Goodman à travers trois numéros en 1936-37. Quand il a fondé Timely Comics, il a réutilisé le personnage en bd. Il fut publié dans les 27 premier numéros de Marvel Mystery Comics ( le numéro 1 s'appelait simplement Marvel Comics)

On y trouve les adaptations de 2 pulps sur les trois.

J' éplucherai tout ça sûrement après Sheena :wink:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Regulator »

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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ben oui, je n'ai pas dit le contraire. :wink:

Le but du sujet est de parler du héros de pulp, à savoir les trois histoires publiées entre 1936 et 1937. Si je dois évoquer la version bd de celui-ci, car elle est liée, je ne pensais pas m'étaler trop sur le second qui est beaucoup plus connu.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Pendant les vacances, j'ai découvert un "tarzanide" de Pulp qui m'avait échappé lors de la confection de la liste au dessus.

Il s'agit de Tharn the Lord Cave.

À ranger dans la même catégorie que Avar, Toka et Hok . Des héros de préhistoire.

On verra ça prochainement. En attendant, je prépare la présentation de Sheena.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Sheena partie 1 : Présentation

Sheena, Queen of the Jungle est encore de nos jours, très connue car elle continue à vivre des aventures chez l’éditeur Dynamite. Premier personnage inspiré de Tarzan en bandes dessinées (bien que ses créateurs, Jerry Iger et Will Esner sous le pseudo de W.Morgan Thomas aient en tête « She » de Ridder Haggard), elle apparait en janvier 1937 dans le magazine anglais Waps au numéro 1.

Lorsque Fiction House se lancera dans le comics, la reine de la jungle sera la vedette de leur première revue : Jumbo Comics. Les huit premiers numéros rééditeront le matériel anglais avant que la suite qui fait évoluer le personnage de reine de cité perdue à celle de la jungle n’intervienne à partir du numéro 9.

Pour d'autres renseignements, c'est ici : viewtopic.php?p=1144261#p1144261

Voici dans les grandes lignes ses origines. Zémo en a parlé ici : viewtopic.php?p=538621#p538621. Je développe un peu plus.

Bob Reynolds et le professeur Van Dike s’intéresse à la légendaire Sheena, reine de la jungle. Ils sont très vite capturés par la femme blanche mystérieuse accompagné d’indigènes qu’elle semble diriger et emmenés en captivité. Ils finissent par découvrir l’origine de cette tribu et de la présence de Sheena conté par le sorcier. Ils affrontèrent et repoussèrent les hordes mongoles qui avaient déferlés dans la région. Quelques-uns des envahisseurs restèrent sur place, ce qui permit à la tribu de développer un art de vivre différent des autres tribus. Le sorcier évoque ensuite la venue d’un homme blanc, Cardwell Rivington sur leur territoire accompagné de sa fillette aux cheveux blonds. Ils finissent par s’installer et deviennent des membres à part entière. Pourtant, lorsque l’aventurier, qui a fini par établir un livre des connaissances de la tribu, veut quitter celle-ci, le sorcier ne le permet pas et l’assassine. Pour garder un ascendant sur la tribu, il décide de placer la jeune femme sur le trône en tant que déesse. La venue d’un autre safari dans la région dirigé par un blanc qui veut s’emparer des richesses de la tribu permettra à Bob de choisir son camp en aidant la jolie blonde dont il est tombé sous le charme. Il restera à ses côtés à la suite de cette aventure.

La série évoluera rapidement avec dans un premier temps, le départ de la tribu vers une destination inconnue pendant que Sheena était partie délivré Bob d’un énième piège. Puis, l’arrivée du petit singe Chim, la tenue sexy de l’héroïne pour aboutir à la version que l’on connait tous.

Il est important de connaitre cette origine car elle sera légèrement différente dans les récits qui nous intéressent aujourd’hui, à savoir les pulps.

Contrairement à Ki-Gor qui est né sous forme de texte et fut adapté ensuite en bd sous le nom de Kaänga, Sheena a connu le chemin inverse bien tardivement, il faut le dire, puisque son unique magazine est sortie au printemps 1951 à l’époque où les tarzanides commencent à décliner aux Etats Unis. La revue est composée de trois histoires. Un quatrième titre apparait sur le sommaire mais il n’est pas consacré à elle.
Il faut dire que le pulp original, si il est assez facile à trouver sur le net n’est pas donné (entre 150 et 250 dollars) et si on le trouve un peu moins cher, l’état est souvent lamentable.

En fouillant et totalement par hasard, je suis tombé sur un recueil chez Altus Press appelé « The Complete Adventures of the Jungle Queen ». Le nom n’est pas mentionné, surement une question de droit. Pour 15 Euros, j’ai eu enfin entre les mains les quatre récits écrits pour la demoiselle. Le quatrième pour ceux qui suivent ce topic savent qu’il a été publié dans l’ultime numéro de Jungle Stories. L’inconvénient étant l’absence d’illustrations.

Les trois récits du pulp sont signés James Anson Buck et celui de Jungle Stories de Joseh W.Musgrave (surement des pseudos car je n’ai rien trouvé sur eux).
Sheena Pulp.jpg
Le pulp original
Sheena complete.jpg
L'intégrale chez Altus Press

On commence le résumé des histoires la prochaine fois.

A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Sheena partie 2 : Récits 1 et 2

Avant de commencer le résumé des histoires, un point sur les origines du personnage modifiées pour l’occasion.
Ici, les parents de Sheena sont juste évoqués comme étant des missionnaires qui ont trouvés la mort sans autre explication. La petite fille a été élevée par la femme-médecine de la tribu. C’est vrai qu’être élevé par l’assassin de son père était un peu moins politiquement correct. Il n’y a pas l’aspect civilisation perdue comme dans la BD. Sheena étant simplement un membre d’une tribu lambda. Autre aspect modifié : Bob Reynolds, scientifique est devenu Rick Thorne, chasseur.
Voilà, on peut commencer.

1)The Slave Brand of Sleman Bin Ali
Sheena monte une expédition punitive. Le chef de la tribu, Ekoty, annonce la mort d’un de leur guerrier par un blanc entré dans le camp par la ruse en faisant croire à un safari de scientifiques, La jeune femme retrouve le guerrier blessé mais vivant. Un chasseur du nom de Rick Thorne qui s’est occupé de lui s’est mis en travers du chef de l’expédition, un Portugais nommé Peru. Rick négocie avec Sheena le départ du groupe sans effusion de sang. De retour au comptoir le plus proche, Rick apprend que Peru travaille pour un arabe du nom de Sleman Bin Ali et qu’il convoite l’ivoire de la tribu. Rick prend la route avec quelques soldats. Averti par les tambours, Shenna réunit ses guerriers pour aller aider l’homme blanc. Il le faut car celui-ci tombe dans une embuscade organisés par Peru qui l’emmène jusqu’au camp de l’arabe. Sheena arrivée sur place parvient à délivrer Rick avec l’aide de son petit singe Chim qui lui permet de s’introduire dans le camp. Mais alors que la troupe reprend le chemin pour rentrer, les troupes de Ben Ali les attaquent. Ils parviennent à se réfugier dans un village fortifié où commence le siège. Rick avoue sa passion à Sheena qui fait la fière mais n’en est pas moins attirée par le blanc. Au bout de quelques jours de siège qui amène un status quo, Bin Ali négocie avec Sheena. L’ivoire qu’il convoite contre la libération d’esclaves capturés et laissera Rick rentrer chez lui. Le deal est passé. Pourtant, à la sortie, Péru tente un coup de traitrise en dégainant son révolver mais Rick est plus rapide et le blesse. Bin Ali, à première vue homme de parole, décide de châtier le Portugais et laisse partir tout le monde. Sheena espère bien secrètement que Rick reviendra.

Je dois dire que ce premier récit fut à sa lecture une grosse déception. L’action y est très lente et les états d’âmes de Sheena à propos de son prétendant alourdissent considérablement le récit.

2) Sargasso of Lost Safaris
Sheena et Chim sont en route pour le village des Bilinas pour retrouver Rick qui s’y trouve pour acheter de l’ivoire et l’acheminer vers la ville. Ils sont attaqués par un lion et alors que Sheena s’apprête à affronter la bête, elle s’écroule percée de flèches. Son sauveur est le chef héritier des Bilinas, K’ando. Il lui explique qu’il ne peut régner car son peuple est sous la coupe des hommes esprits. Sheena a déjà entendu parler de cette secte et veut en savoir plus. Elle apprend que Rick est bien venu et reparti avec l’ivoire. En parlant de Rick sur la route du retour, notre aventurier fait une rencontre inattendue. Un couple de blancs, Ferdinand Lavic et la comtesse Narcisa qui l’invite à leur campement faire un break. A l’arrivée, Rick est étonné de ne trouver que très peu de porteurs mais des coups de feu éclatent et il se rend compte qu’il est tombé dans un traquenard. Sheena est arrivé au village où elle rencontre le chef des hommes esprit. Celui-ci s’appelle Poko Na et maitrise très bien l’Anglais. Sheena comprend très vite les menaces qui se cachent derrière une façade aimable. Vexé par la non soumission de la fille blanche, le sorcier ordonne sa capture mais les guerriers mordent vite la poussière et les autres n’osent pas s’y frotter. Un guetteur annonce l’arrivée d’un safari vers le village. Poko Na dit qu’il doit invoquer les esprits cette nuit. Sheena profite du conciliabule pour sortir du village en douce avant que quelqu’un ne puisse réagir. Rick a été laissé par le couple attaché en pleine jungle. Une troupe de hyenes voit l’opportunité d’en faire son repas. Alors qu’il tente vainement de repousser les bêtes, des flèches sifflent et devant ses yeux une forme féminine apparait. Sheena a retrouvé sa trace et arrive à temps. Il lui explique sa mésaventure. La décision est prise de repartir au village. Sur le chemin,Chim, le petit singe sauve la vie de Rick en l’empêchant de manger un fruit toxique. De retour en douce, ils sont les témoins d’une fête où les hommes esprits (des hommes déguisés en animaux divers) en sont les vedettes. Ne pouvant rien faire, l’étape suivante est de retrouver le couple de truands mais là, aucune trace. Heureusement, ils reçoivent l’aide de K’ando qui sait où il est passé. Poko’Na a passé un accord avec eux en leur indiquant l’emplacement de la source de l’ivoire de la tribu. Une vallée secrète dans laquelle elle entrepose ses trésors. K’ando guide Sheena, Rick et Chim jusqu’à l’entrée de cette vallée qui ne possède qu’une seule issue assez particulière. Après un couloir sombre qui déboule sur une corniche, il faut descendre par une sorte d’ascenseur. K’ando préfère renter au village pour surveiller les ennemis et notre trio découvre la vallée recouverte d’arbres assez immenses de race inconnue et un sol assez marécageux. Une fois en bas, Sheena s’arrange pour que la remontée ne puisse se faire et se met sur la piste du safari qu’il ne tarde pas à apercevoir regroupant l’ivoire. Sheena laisse Rick et Chim dans un arbre et va harceler le groupe en leur envoyant des flèches. Lavic est contrarié puisqu’il pensait doubler sa partenaire tout d’abord puis le sorcier pour avoir tout pour lui. Un cri étrange se fait entendre du côté où se trouve Rick. Sheena fonce et trouve son petit ami aux prises avec un étrange saurien géant entre le lézard et le crocodile. Rick essaie de faire le moins de mouvement possible. Sheena vide son carquois mais c’est sans effet sur la bête. Sur ses conseils, Chim attire l’attention du monstre pendant qu’elle utilise les lianes qui pendent pour prendre la bestiole au piège. La confrontation attire Lavic et ses hommes qui ouvrent le feu et viennent à bout de la menace. Il en profite aussi pour capturer nos héros. Sheena propose un marché. Elle est la seule à pouvoir les sortir de la vallée, elle le fera à condition que l’expédition renonce à l’ivoire. Bon gré, mal gré, Lavic et la comtesse sont contraint d’accepter. Une nouvelle fois, grâce à Chim qui fournit les lianes, Sheena évacue tout le monde mais une mauvaise surprise les attend à la sortie. Poko Na a appris l’intention de trahison de Lavic et capture tout le monde y compris notre Héroïne qui succombe après un combat impressionnant. A son réveil, Sheena se trouve au milieu des prisonniers. Chim a réussi à s’éclipser mais n’est pas loin. Une cérémonie de sacrifice se déroule à la nuit. La comtesse est amenée pour le rituel mais quand elle essaie de s’échapper, elle est transpercée par plusieurs lances. Sheena défie les hommes esprit et est conduite à son tour pour être sacrifiée, elle annonce à tous sa grande magie. Comme par miracle, tous ses tourmenteurs s’écroulent les uns derrière les autres victimes de douleurs affreuses. Elle délivre Rick et Lavic mais Poko Na transperce le brigand de sa lance. Il se trouve maintenant face à la jeune femme mais K’anda à la tête de quelques fidèles intervient et c’est lui que le sorcier se retrouve à affronter. Il finit empaler sur la lance de son adversaire. A la question que se pose Rick sur la magie de la femme qu’il aime, la réponse lui vient de K'anda. Chim, sous les ordres de Sheena a mélangé de la poudre du fruit vénéneux qu’il avait lui-même faillit manger à la boisson que les hommes esprits ont bu. La paix peut revenir dans le village.

S’il est supérieur au premier, la narration pose soucis à la lecture. Les scènes s’enchaînent assez mal et très rapidement. Il a fallu souvent que je revienne en arrière pour bien comprendre l’histoire.

Ne possédant pas d'illustrations pour ces récits, je vous propose les 18 couvertures du comics sorti entre 1942 et 1954 chez Fiction House. Voici les neuf premiers numéros.
Sheena01.jpg
Sheena02.jpg
Sheena03.jpg
Sheena04.jpg
Sheena05.jpg
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Sheena07.jpg
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A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par drou »

Toujours superbes tous ces résumer. :good:
Une couverture que j'ai trouvé dans ce fascicule à coloriser.
Il correspond au n° 2 cité. Je l'ai coloriser sans savoir les vraies couleurs.
Désoler si c'est hors sujet j'enlève cette image.
Fichiers joints
Sheena.jpg
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Merci drou.

Aucun problème , il n'y a pas de hors sujet. C'est sympa de voir cette couverture coloriée :wink:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Sheena partie 3 : Récits 3 et 4

Pour cette ultime partie, je vais procéder en deux posts. Tout d'abord le troisième et dernier récit du pulp.

3) Killer’s Kraal
Sheena a pris la route pour retrouver Rick et son safari. Lorsqu’elle arrive sur place, elle voit le chasseur seul agressé par une bande d’indigènes qu’elle identifie comme de la tribu des Abamas. Rick succombe à un coup sur la tête mais Sheena parvient à mettre le groupe en fuite en décochant des flèches d’un arbre. Après trois morts, les autres préfèrent se retirer en partant sur leur canot par la rivière. Sheena s’occupe de son ami sonné et le soigne. Ils reçoivent très vite la visite d’Etoki qui annonce à la jeune femme que le roi des Abamas revit et qu’il s’apprête à guider son peuple vers des conflits avec d’autres tribus. Sheena est sceptique. Le roi, un ancien érudit qui avait étudié au Portugal est mort depuis pas mal de temps et il est clair que quelqu’un cherche à prendre le pouvoir par une superstition quelconque. Il existe en effet un tambour chez les Abamas qui ne peut être joué que par le roi légitime. Sheena demande à Etoki de l’accompagner jusqu’au village pour démasquer l’imposteur. Contre l’avis de la jeune femme, Rick est de la partie et tant mieux car sur le chemin, Etoki est mordu par un serpent. Seul le chasseur qui possède sa trousse médicale peut lui sauver la vie. Alors qu’ils bivouaquent, ils sont attaqués par les Abamas qui les font prisonniers. A son réveil après avoir été assommée, Sheena fait la connaissance avec le chef de la troupe. Sibitane, un guerrier qui manifeste à son égard beaucoup de respect. Il a l’air lui aussi très sceptique par rapport à la résurrection du roi mais il n’est qu’un soldat. Sheena obtient la libération de ses deux compagnons. A l’arrivée au village, elle est mise en présence du guerrier qui se prétend être la réincarnation du roi défunt mais c’est surtout une vieille femme qui semble diriger tout le monde. Elle demande à parler à Sheena en particulier et on découvre sa véritable identité. Elle s’appelle Neda et n’est autre que la propre sœur de la femme qui a élevé Sheena. Elle fut l’une des femmes du roi précédent et à l’intention de faire élire son fils comme successeur. Comme elle sait que la reine de la jungle va s’y opposer, elle a une idée née de sa conversation avec elle. Elle envoie Sibitane recherché Rick et Etoki. Si elle ne se trompe pas, le fait de capturer l’homme blanc va lui donner un atout important. Le lendemain, Sheena retrouve ses deux amis repris mais si son attitude fait penser qu’elle est soumise, elle prépare une ruse dont elle a le secret. Grâce à du tabac fourni par Rick et un mélange à sa façon, elle capture un serpent sur lequel la mixture le rend raide comme un bâton. Quand a lieu la cérémonie d’intronisation du nouveau roi qui doit taper sur l’immense tambour, Sheena, Rick et Ettoki entrent en action en se débarrassant des gardes à proximité. Lorsque le peuple voit le tour de celle qu’il considère comme une déesse, il prend les armes et veut la défendre contre la garde rapproché de Neda. La panique de la garde personnelle et son déploiement renverse la vieille et son fils qui finissent piétinés. Sheena met le feu au tambour et détruit à jamais la tentative d’un nouveau despote de régner sur la tribu.

Ce récit est le plus agréable à lire du pulp.

Voici maintenant les couvertures des comics 10 à 18 et un petit bonus : la couverture du comics 3D sorti en 1953.
Sheena10.jpg
Sheena11.jpg
Sheena12.jpg
Sheena13.jpg
Sheena14.jpg
Sheena15.jpg
Sheena16.jpg
Sheena17.jpg
Sheena18.jpg
3-D Sheena, Jungle Queen - 001 - 01 [cover].jpg
La suite juste après...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Suite...

Voici maintenant l’ultime récit venu du dernier numéro de Jungle Stories et dans lequel, l’auteur rebat une nouvelle fois les cartes pour repartir de zéro. Comme quoi, les Relaunch ne datent pas d’hier.

4) Sword of Gimshai
Sheena n’a de gout à rien. Alors qu’elle erre dans la jungle, elle est attirée par un coup de feu. Quand elle arrive sur place, elle voit les indigènes d’un safari poursuivis par ses ennemis de toujours : Les Bambalas. Malgré son intervention et les flèches tirés, elle ne peut empêcher la capture des fuyards mais intervient à temps pour sauver un homme blanc qui s’apprête à succomber. L’homme est extrêmement surpris de rencontrer une femme blanche. Ne trouvant pas le moyen de communiquer oralement, il la suit dans la jungle. Là, il va de surprises en surprises. Elle lui présente tour à tour Sabor le lion puis c’est au tour de Tamba l’éléphant et de Chim le petit singe qui semblent vivre avec elle loin de toute civilisation. Ils finissent tout de même par se comprendre grâce à un dialecte que les deux parlent. Sheena a retrouvé sa joie de vivre auprès de cet homme qui a la même couleur de peau qu’elle. Bob Reilly, lui, tombe sous le charme et profite de ces instants sans stress. Reposé, il ne peut s’empêcher de penser à ses hommes capturés et dit à Sheena qu’il va aller les délivrer. Elle accepte évidemment de l’aider. Alors que Sabor sème la mort dans la jungle auprès des Bambalas lancés à leurs recherches, elle enduit Tambu d’une étrange substance dont ensuite, elle s’en enduit elle-même ainsi que Chim. A la nuit, Bob comprend tout. Les trois êtres brillent dans le noir. Contre toute attente, Sheena le saisit et le ligote. Devant la fureur de l’homme, elle lui explique faire cela pour lui sauver la vie. Elle va laisser un couteau et Chim veiller sur lui mais le temps qu’il parvienne à se libérer, elle aura pu accomplir son plan. Elle part ainsi avec Tambu pour le village des Bambalas où son apparition crée une belle panique. Elle invoque être l’envoyé du dieu Gimshai mécontent de ses fidèles. Mais alors qu’elle pense la partie gagnée et libérer les prisonniers, elle a face à elle le chef et le sorcier du village. Le rusé Nyag-Nyag n’est pas dupe et lui pose pleins de questions relatives à sa divinité. Devant le chef peureux, le sorcier la défie. Il l’a reconnue et si elle est vraiment l’envoyé du dieu, qu’elle le foudroie immédiatement. Sheena se rend compte qu’elle va perdre la partie car le sorcier ayant harangué ses guerriers se sont lancés dans une danse de défi. Nyag-Nyag est protégé derrière un grand bouclier et impossible de l’atteindre. Soudain, le sorcier a une réaction étrange : Il hurle et se contorsionne pour finalement s’écrouler, mort. Cette fois –ci, le chef en tête, c’est la débandade dans la tribu. Sheena, surprise voit apparaître Bob. Il est parvenu à se délivrer et grâce à Chim est arrivé au village d’où il a pu observer le bluff de la jeune femme. Voyant que la situation lui échappait, il s’est glissé à l’arrière, a dégainé son révolver et tiré sur le sorcier. Le bruit de la déflagration étant couvert par le chant des guerriers. C’est ainsi que les prisonniers sont libérés et que le safari peut reprendre le chemin du retour mais Bob se promet bien de revenir rapidement.

Le meilleur récit des quatre notamment de par son écriture beaucoup plus fluide. On remarquera que le lion se nomme Sabor. Nom inventé par Burroughs pour la lionne en langage Mangani.

A l’arrivée, si les récits ne sont pas désagréables, ils restent tout de même en dessous de ceux de Ki-Gor. C’est peut être conscient de cette faiblesse que les éditeurs ont attendu si longtemps avant de lancer la reine de la jungle, qui était tout de même leur locomotive en comics, dans la catégorie pulp où elle perd vraiment de sa superbe.

Contrairement aux trois premiers,Je peux ici vous proposer l'illustration de ce récit.
IMG_20220416_095049.jpg

Je vous donne rendez-vous prochainement pour l'étude de Ka-Zar (dit the Great) premier du nom.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ka-Zar the Great partie 1 : présentation

Le nom de Ka-Zar est familier pour tout amateur de comics et de Marvel en particulier. Kevin Plunder de son vrai nom, roi de la jungle oubliée, un endroit sous les glaces de l’antarctique resté figé dans l’époque du secondaire et riche de toute espèces d’animaux et de peuples divers. Il est accompagné de son tigre à dents de sabres Zabu, dernier de son espèce. Ces dernières années, le personnage a épousé Shanna (personnage très inspiré de Sheena que nous venons de voir plus haut) et ensemble, ils ont eu un fils. Je dois dire que si j’ai apprécié les aventures de ce Tarzanide dans la revue Savage Tales, il n’en a pas été de même par la suite où il côtoie l’univers Marvel. La goutte d’eau ayant été sans conteste la leçon qu’il met à Thanos dans les années 90.

Mais ce n’est pas de lui qu’il est question dans cette étude mais de son prédécesseur avant que Stan Lee ne récupère le nom. Ka-Zar the Great est né en 1936 sous forme de pulp. L’idée initiale est de Martin Goodman, le célèbre fondateur de Timely Comics en 1939, qui allait devenir Atlas en 1951 puis Marvel en 1961. A cette époque, Goodman cherche à se lancer dans l’édition. La mode dans les années 20 et 30 est aux pulps. Alors, il va se mettre dedans à partir de 1933. Toujours à l’affut des choses commercialement viable, il remarque très vite le succès des premiers Tarzan de la MGM et décide d’avoir son Tarzanide à l’instar de beaucoup d’éditeurs.

La tâche est confiée à Bob Byrd. Inutile de chercher qui est cet auteur puisqu’à l’heure actuelle, il semble que l’on ne sache toujours pas qui se cache derrière ce pseudo. L’une des théories avancées est que le nom de Byrd est directement inspiré de l’Amiral Richard E. Byrd qui avait exploré le Pôle Sud et dont le nom, très célèbre à l’époque, était synonyme d’aventures. Les noms évoqués derrière ce pseudo sont Anatole Feldman et sa femme Hewing C. Langer qui étaient des auteurs d’histoires de pulps en pagaille ou Robert O. Erisman, lui aussi travaillant à la chaîne et faisant parti de l’équipe de Goodman. Quoi qu’il en soit, outre les trois histoires qui nous intéressent ici, le nom ne réapparaitra qu’une ultime fois en 1938 dans le magazine « American Sky Devils ».

Ka-Zar est lancé dans son propre magazine en octobre 1936. C’est une première pour un Tarzanide dont très peu auront un titre à leur nom. Prévu pour être bimestriel, ce sera plus compliqué que prévu puisque le deuxième parait en janvier 1937 et le troisième et dernier en juin de la même année. Les deux premiers font 128 pages et le dernier 112. Tout comme Jungle Stories, l’histoire du héros occupe la majeure partie de la revue complétée par quelques récits secondaires.

Les couvertures sont signées J.W. Scott (1907-1987) dont voici une bio de David Saunders en 2009.
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John Walter Scott, Jr. est né le 1er décembre 1907 à Camden, New Jersey. Son père du même nom était un immigrant écossais de deuxième génération et était dessinateur au chantier naval de Camden. Sa mère était Helen L. Scott, qui était d'origine irlandaise. Ils vivaient au 7 Wood Street, à un pâté de maisons des quais animés du bord de la rivière. Lui et son père étaient des pêcheurs passionnés.
Pendant la Grande Guerre, son père rejoint l'armée américaine et atteint le grade de capitaine avant de mourir en 1919.
Sa mère a pris un emploi à l'usine de tapisserie La France à Philadelphie, et en 1923, à l'âge de quinze ans, il a quitté l'école et a commencé à travailler dans la même usine.
L'exploitant de l'usine a offert des cours du soir gratuits dans diverses facettes du travail de l'usine à ses enfants travailleurs, y compris le design à l'Institut d'art La France.
En 1930, il a terminé sa formation artistique et a commencé à poursuivre une carrière dans l'illustration indépendante. Il a travaillé sous le nom de "JW Scott" par émulation pour le célèbre artiste pulp "HW Scott" ainsi que pour capitaliser sur toute confusion résultante sur son statut professionnel.
En 1932 et âgé de vingt-cinq ans, il s'installe au 390 First Avenue à New York.
Sa première couverture de pulp publiée parut dans le numéro du 9 juillet 1932 du Wild West Weekly de Street & Smith .
Il a vendu des couvertures de pulps à All Star Fiction, Best Western, Complete Western Book, Detective Short Stories, Future Fiction, Ka-Zar, Lone Eagle, Marvel Science Stories, Mystery Tales, Quick-Trigger Western, Real Sports, Star Detective, Star Sports, Western de premier ordre, Western à deux armes, Western Fiction, Uncanny Tales et Western Novel and Short Stories.
En 1938, il rejoint une agence de publicité et commence à trouver du travail dans des magazines astucieux. Il se lie d'amitié avec RG Harris et d'autres illustrateurs de New Rochelle. À l'automne, il épousa Eleanor Snyder, la fille d'un banquier et mondaine, mais le mariage ne dura qu'un an. Il n'y avait pas d'enfants.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a servi dans le US Army Corps of Combat Engineers. Ses dessins détaillés sur le terrain ont été envoyés par son lieutenant aux éditeurs de YANK Magazine, et il a rapidement été invité à travailler dans leur équipe artistique. Il a finalement écrit plusieurs articles et a été promu à la rédaction.
Après la guerre, Scott a trouvé des missions de magazine astucieuses avec Coronet, Elks, This Week et Woman's Day .
En 1946, il épouse Flavia Bensing. Elle était aussi une artiste, ainsi que la fille d'un artiste, Frank C. Bensing. Ils ont déménagé à Ridgefield, Connecticut, où ils ont élevé deux filles.
Dans les années 1950, il a commencé à travailler pour des magazines d'aventure pour hommes, tels que Argosy, True et Sports Afield . Il a continué à produire des illustrations pour Sports Afield pendant près de deux décennies.
Dans les années 1960, il a été chargé de peindre plusieurs peintures murales pour l'église des saints des derniers jours et le musée du pétrole de Midland Texas.
Au cours de ses dernières années, Scott a travaillé sur des peintures de chevalet du Far West.
Selon l'artiste, "Je peins les tableaux qui m'intéressent. Une grande partie de l'art contemporain concerne des personnes qui pensent qu'elles sont IN . Le moyen le plus rapide de se perdre est de perdre son individualité. L'important est d'être soi-même et d'oublier d'être IN ."
John Scott est décédé à l'hôpital de Danbury à l'âge de soixante-dix-neuf ans le 20 octobre 1987.


Quelques couvertures
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Western Stories (23 juin 1934)
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Wild West Weekly (15 mai 1937)
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Quick-Trigger West (janvier 1938)
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Western Novel (octobre 1938)
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Marvel Science Stories (août 1939)
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Mystery Tales (septembre 1939)
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Uncanny Tales (novembre 1939)
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Marvel Tales (décembre 1939)
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Marvel Tales (mai 1940)

La suite tout de suite après...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Suite...
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Uncanny Stories (avril 1941)

Vu les prix pratiqués, je ne possède que le fac similé du troisième numéro (le seul qui existe) mais l’intégrale des trois récits est disponible sous forme d’intégrale. Il fut d’ailleurs mon premier contact avec l’univers pulps. Malheureusement, je ne possède pas les illustrations des deux premiers numéros. Pour le troisième, la seule qu’il y a est signée Lorence Bjorklund (1913-1978) qui d’après les renseignements que je possède réalise aussi les autres. Une bio toujours signée dans notre ami David.
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Lorence Ferdinand Bjorklund est né le 16 juillet 1913 à St. Paul, Minnesota. Ses parents étaient August et Mabel Bjorklund. Ses frères et sœurs plus jeunes étaient Eleanor, Muriel et Clifford. Ils vivaient au 455 East Jessamine Street. Son père était un entrepreneur en peinture qui avait immigré de Suède en 1904. Sa mère est née dans le Minnesota d'ascendance suédoise. En 1928, la famille avait déménagé au 1122, rue Desoto.
En 1931, il est diplômé de la Johnson High School et s'installe à Brooklyn pour étudier l'art commercial au Pratt Institute grâce à une bourse. Il a rencontré d'autres jeunes artistes, dont sa future épouse, Katherine Lieber, de Gary, Indiana. Il a également rencontré les artistes de pulp Rudolph Belarski , Frederick Blakeslee , John Fleming Gould et HW Scott , qui étaient tous employés à cette époque comme instructeurs d'art Pratt.
Grâce à ces contacts, Bjorklund a commencé à subvenir à ses besoins alors qu'il était encore étudiant en art en tant qu'artiste dans l'industrie des magazines pulp. Il a dessiné des illustrations d'intérieur à la plume et à l'encre pour de nombreux magazines de pulp de Martin Goodman, tels que All Star Adventure, All Star Fiction, Best Western, Complete Western Book, Gunsmoke Western, Ka-Zar, Quick-Trigger Western , Western Fiction, Western Novels . & Short Stories, Wild Western Novels. Bien que son travail soit apparu dans des livres de détective, de jungle et d'aventure, il est surtout connu pour ses illustrations du Far West.
En 1934, il est diplômé de Pratt. Son entrée dans l'annuaire se lit affectueusement, "Larry Bjorklund, notre cow-puncheur suédois de l'ouest doré qui n'a pas oublié ces chapeaux de dix gallons. Ses labeurs seront bientôt couronnés de succès."
En plus de travailler pour Martin Goodman, il a également dessiné des illustrations d'histoires intérieures pour les pupls Street & Smith, Thrilling et Blue Ribbon, telles que Western Story, Wild West Weekly, Popular Western, Complete Northwest et Western Round-Up.
Nick Eggenhofer est devenu son ami proche et son mentor au cours de sa prolifique carrière en tant qu'illustrateur à la plume et à l'encre du Far West pour les magazines pulp. Un autre ami était son ancien professeur de Pratt, HWScott . Leur amitié est commémorée dans une remarquable couverture photographique de Western Story du 16 octobre 1937 , dans laquelle Scott est en train de dire à Bjorklund, "Stick'em up!".
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Katherine et lui se sont mariés en 1938 et ont déménagé dans une propriété sur Crosby Road à Croton Falls, NY, où HWScott était leur voisin. L'atelier d'art de Bjorklund était décoré de souvenirs du Far West. Il a vécu et travaillé là-bas pour le reste de sa vie, où sa fille, Karna, est née et a grandi.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été exempté du service militaire en raison de ses responsabilités envers une femme et une fille en bas âge, il a donc travaillé dans une usine de défense en tant qu'outilleur à la Bard-Parker Company à Danbury, CT.
Il a poursuivi une brillante carrière en illustrant des livres et des romans historiques sur le Far West, dont deux livres qu'il a écrits, " Faces of the Frontier " et " The Bison ".
Lorence Bjorklund est décédé d'une insuffisance cardiaque à l'âge de soixante-cinq ans le 7 mai 1978.[/i]

Quelques illustrations
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All Star Adventures (mai 1936)
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Complete Western (décembre 1942)
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Faces of the Frontier (1965)


Goodman, toujours à l’affut de nouvelles opportunités sent le vent des comics souffler en cette fin des années 30 et délaisse les pulps pour cette nouvelle source d’édition. Il crée Timely Comics et son premier magazine dont le numéro 1 au nom prophétique « Marvel Comics » rebaptisée Marvel Mystery Comics est entré dans l’histoire. Outre Namor et le premier Human Torch, Goodman récupère son tarzanide pour le publier en bd sous le crayon de Ben Thomson. La série sera publiée jusqu’au numéro 27 d’octobre 1942. Les deux premiers récits de pulp y seront adaptés. Si le premier est relativement fidèle (les origines), le second garde l’idée de base mais bifurque rapidement dans une autre direction. J’en parlerai le moment venu.
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Couverture de l'intégrale.

A suivre avec le premier récit...
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Doc Mars
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Doc Mars »

* Je recherche: Aigle d'or (série 1) n°3-7-22; Antares n°111; Arc en Ciel n°1-15; Astrotomic n°38; Biggles n°11-20; Big Horn n°12-13-15-16-17-26-28; Biribu n°10; Bison Noir (SFP) n°6-10; Bliz n°4; Cap.7 (2e série) n°2-8; Fantasia n°27; French Bill n°21-22-23; Flingo n°9-16-26; Hoppy (série 1) n°1-4; Hoppy (série 2) n°7; Jim Taureau (3 PF) n°6-13-20; Joé Texas n°18-35; Johnny Speed n° 21; Johnny Texas n°37-47-48-49; Kali n°2; Kid Colorado (SER) n°18-25; King la Jungle n°9-10; Kwaï Noblesse n°10; Lancelot n°94-100; Marco Polo album n°16; Old Bridger et Creek n°67-71; Pato n°5; Pecos Bill (série 2) n°15; Princesse n° 23-43-51-56; Rancho n°9-10-14-21; Sans Peur n°104 (03-04/1960 -SEG); Super Boy n°100-103; Super J n°29; Teddy (série 1) n° 3-4; Tenax n°1-3-14; Totem (série 2) n°3-4; Yowa n°6;

"Si on ne peut avoir la réalité, un rêve vaut tout autant." Ray Bradbury, Chroniques Martiennes
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