Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Suite...

Fin des illustrations du récit 43
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44) Mad Monster of Mu-Ungu (automne 1949)
Le couple reçoit les deux chefs au repas et l’ambiance est au chahutage quand un lion a la mauvaise idée de s’en prendre à Hélène. Avant que quiconque puisse agir, deux coups de feu éclatent et le lion s’écroule. Un certain Hamid en est l’auteur. Il est envoyé par El Nalik, le neveu d’un esclavagiste mort que nos héros ont connu. Ki-Gor est invité à se présenter auprès de lui. Méfiant mais reconnaissant à l’homme d’avoir sauvé sa femme, il accepte mais viendra plus tard. Hamid, contrarié repart faire son rapport. Ki-Gor a lui , de son côté, décidé de faire une reconnaissance du camp. Il n’y voit rien de suspect et décide d’accepter l’invitation. Sur le chemin du retour, il croise un homme qu’il sauve d’un léopard. Le jovial personnage se nomme N’Zunda et se présente comme le plus grand sorcier de tous les temps. Leur route se séparent et le seigneur de la jungle finit par se présenter à l’invitation d’El Nalik accompagné par George et N’Geeso. Il est reçu en grande pompe par l’arabe qui l’invite à prendre le thé sous sa tente. Une jolie fille nommé Mareena, présentée comme la nièce de l’homme fait le service. Très vite, Ki-Gor a la tête qui tourne et malgré sa résistance s’écroule sous l’œil interrogateur de la fille. El Nalik explique que la drogue qu’il a donnée au géant couplé à quelques mots glissés à son oreille va faire de lui son esclave. En effet, la surprise est grande pour les deux chefs lorsque leur ami annonce avoir une totale confiance en El Nalik. Elle le devient de plus en plus quand il leur demande de rentrer dans leur village respectif et de préparer des hommes afin d’accompagner toute la bande à travers le pays pour y établir des camps. Incrédules, les deux amis s’exécutent non sans être choqué de l’attitude de leur ami qui drague ouvertement Mareena. Ki-Gor reprend le chemin pour retrouver Hélène et recroise N’Zunda qu’il invite à venir jusque chez lui. Hélène est extrêmement surprise de l’attitude de son mari qui semble avoir une confiance aveugle dans El Nalik et qui plus est se balade avec un sac de pierres précieuses offert par ce dernier. Le lendemain, au reveil, Ki-Gor a disparu. Il suit simplement son conditionnement et se rend dans une tribu Bantu dont le chef borgne, Bullongi est le partenaire d’El Nalik. Il offre une boisson droguée à Ki-Gor qui repart au pays des songes laissant l’arabe pousser encore plus loin son conditionnement en lui faisant croire que Mareena n’est autre qu’Hélène. El Nalik poursuit son plan en contactant N’Geeso pour qu’il l’aide à retrouver sa nièce kidnappée la nuit précédente par un individu mystérieux qui n’a pas laissé de trace. Le vieux chef pygmée ne dit rien mais a sa petite idée. Avec quelques guerriers, il se met à la recherche de son ami. Un pygmée s’écroule mort touché par une flèche qui ne permet pas de doute sur le tireur. Un second est touché. N’Geeso ne comprend plus rien. Survient alors George et ses guerriers. Tout ce petit monde se met à quadriller le secteur mais alors que les traces suivies sont bien celles de celui qu’ils pensaient être leur ami que ces dernières disparaissent mystérieusement. Ki-Gor reprend conscience et trouve Hélène à ses côtés. Elle lui explique qu’il a perdu connaissance il y a deux jours et que Bullongi l’a appelée à son chevet. Le plan fonctionne merveille et Mareeva l’accompagne pour rentrer chez eux. Elle a la désagréable surprise de se trouver face à un éléphant et prend peur. Ki-Gor est étonné, ce n’est que le brave Marmo avec qui il est venu et qui va les ramener à la maison. La vraie Hélène, inquiète, décide de se rendre chez El Nalik qui jubile en lui racontant le rapt de sa nièce et l’aide des deux chefs pour l’aider à la retrouver. Entre temps, Ki-Gor et Marrena sont attaqués par une panthère que l’homme ne voit pas dans son état second. Ce n’est lorsque l’animal s’en prend à sa femme qu’il réagit mais trop tard. Elle est grièvement blessée. Il rentre au camp où se trouve N’Zunda qui a du mal à comprendre ce que désire son sauveur en lui demandant d'aider Hélène alors qu’il a une autre femme dans les bras. Il s’exécute tout de même et à travers les délires de Mareena découvre le pot aux roses. Il demande à Ki-Gor de le laisser opérer sur lui quelques ju-ju. Au bout de quelques heures, le sorcier parvient à rompre l’hypnose et Ki-Gor reprend ses esprits. Mareena, revenue à elle explique alors le plan d’El Nalik. Pendant l’inconscience du seigneur de la jungle, il a été fait un moulage de ses pieds et un guerrier lui a pris ses armes afin de le discréditer. Ce n’est pas tout : Pendant que les deux peuples arpentent la jungle, El Nalik et Bullongi s’apprête à attaquer les villages délaissés pour faire le plein d’esclaves. Ki-Gor fonce au camp des arabes, tue Hamid qui s’intéressait de trop près à sa femme, lui raconte tout, débusque l’imposteur qu’il expose aux deux chefs forcés d’admettre qu’ils ont été dupés. Le village pygmée est le premier sur la liste d’El Nalik et Bullongi. Ils se mettent à attaquer quand ils se retrouvent coincés entre les petits guerriers de retour et les Massaïs. C’est un vrai massacre et El Nalik expire entre les mains de Ki-Gor. Le retour à la maison se fait dans la bonne humeur. N’Zunda ayant gagné au passage un joli sac de joyaux.

Une histoire qui rompt avec les clichés (pas d’Hélène Kidnappée, ni de sacrifice sur un autel) au scénario alambiqué pas toujours clair à lire en VO. Ce qui en fait un récit en dent de scie dont la bataille finale est expédiée en quelques lignes. Comme si le scénariste s’était rendu compte au dernier moment qu’il n’avait plus de place.

Il est l'heure de se rhabiller pour Hélène sur les couvertures inédites qui restent à venir.
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L'une des deux illustrations d'Earl mayan. C'est celles que je trouve les moins réussies sur le personnage.
Aucune illustration à l'intérieur de l'histoire. Il faut dire que depuis le numéro précédent, la pagination de la revue est passée de 128 à 108 pages
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High Adventure N° 114 (octobre 2010) dans lequel ont été réédités les deux récits qui sont inversés à l'intérieur(d'où mon erreur en indiquant que Mayan illustrait le récit 43).

A suivre..
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Un petit mot pour indiquer que je fais un petit break.

J'aime bien le forum de Noël mais mon ordi un peu moins. J'ai mis deux fois plus de temps à faire mes mises en page hier. Je ne suis pas sur d'avoir le temps nécessaire dans les jours à venir pour poster de nouveaux résumés et illustrations.

I will be back :wink:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

En attendant la suite des aventures de Ki-Gor surement l'année prochaine car en outre le fait que mon ordi a des difficultés avec le forum de Noël, j'ai attaqué des sommaires sur le wiki pour je voudrai terminer.

En attendant, je vous propose trois illustrations de Tarzan qui sont proposés dans le livre "Pulps!" de Francis Saint Martin sorti aux moutons électriques.
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Blue Book Vol.55 N°6, octobre 1932
T2.jpg
New Story Magazine, N.C. Wieth
The return of Tarzan, 1913
T3.jpg
J.Allen St. John, 1917
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cromosome
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par cromosome »

Gradatio a écrit : dim. 28 nov. 2021, 21:50 Suite...
Entrée géniale, qui constitue un excellent cadeau de Noël, merci beaucoup. :bnc:

Quelques approximations malheureuses dans le dernier paragraphe toutefois, dues à un excès d'enthousiasme, certainement.

En effet, il ne s'agit pas de :
- "Mad Monster of Mu-Ungu", mais de
Master of Kung-Fu
et encore moins de :
- "Il est envoyé par El Nalik, le neveu d’un esclavagiste mort que nos héros ont connu", mais de
Il est envoyé par Abd al Malik, le neveu d’un professeur mort que nos héros ont connu
- "Ki-Gor est invité à se présenter auprès de lui", mais là encore de
Gor-Ki est invité à se présenter auprès du cirque Maxime.
P.S : Veuillez bien, je vous prie, pardonner cette pochade, mais c'est Noël, le temps où les enfants s'amusent :box:
Seul moi dont le nom figure dans le Coran, "ramadan" est pour les musulmans le « mois saint par excellence » car il constitue le mois du jeûne (ou saoum) et contient Laylat al-Qadr (la nuit du Destin)
Post Signaturum : Rien à voir avec un épisode des Mystères de l'ouest, toutefois.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

:fess: De retour pour mener ce projet de la présentation des histoires de Ki-Gor. Pas évident de replonger dedans. Mes résumés sont prêts depuis novembre et entre temps, je me suis consacré au Wiki. Il faut maintenant que je trouve le bon équilibre entre les deux pour pouvoir alimenter ce sujet. Les illustrateurs dont j’ai trouvé les bio ont tous été présentés. Afin d’alléger le contenu entre les résumés, je pense vous parler des histoires secondaires de la revue (un résumé de quelques lignes mais surtout les illustrations qui les ornent) et de ses auteurs quand j’aurai trouvé quelques chose sur eux.

Ki-Gor Partie 26 : Récits 45 et 46 (Jungle Stories Vol.4 N° 9 et 10)

L’illustration de la première histoire est d’ Earl Mayan (la seconde et la dernière pour le personnage) et pour la seconde histoire, on retrouve Herman Vestal. Les quelques dessins qui ornent maintenant l’intérieur des histoires ont déjà été utilisés.

45) Sword of Sheba (hiver 1949-1950)
Ki-Gor a fort à faire. Un messager de la tribu des Ge-Bushongo est venu chercher de l’aide. Leur tribu jumelle, les Nan-Bushongo a été exterminée par une armée composée de différentes tribus hostiles. Son chef l’a envoyé demander son aide au seigneur de la jungle. Son compagnon a été tué sur la route par des hommes léopards. En même temps, Ki-Gor est convoqué par les Batatela qui eux aussi sont menacés. Le géant blond demande à ceux-ci de faire appel à deux autres tribus pour s’entraider : les Bambala et les Akelas qu’ils ne portent pas forcement dans leurs cœurs mais comme il essaie de leur expliquer : l’union fait la force. Ki-Gor rencontre ensuite le Capitaine Angus Graig lui aussi venu dans la jungle pour conjurer la menace qui semble se déverser sur la région. Il apprend que cette armée est composée principalement de Bankutu, des cannibales primitifs mais très nombreux auxquels se sont adjoint les Tokofés, les redoutables guerriers scarifiés, la secte des hommes léopards et une race de guerriers de taille impressionnante, les Watusis venu du Rouanda. Toute cette armée agit sous les ordres de la reine de Sheba qui viendrait du centre Afrique. La priorité pour le seigneur de la jungle est de venir en aide aux Bushongos. Il demande à N’Gesso de réunir une partie de ses hommes montés sur des éléphants, lui-même chevauchant Marmo. La petite armée arrive trop trad. Le village est déjà ravagé mais il est encore temps pour la vengeance car près de deux cents Bankutus sont toujours sur place. Ki-Gor échafaude une embuscade dans laquelle tombe facilement les cannibales. La victoire acquise, il décide de rallier les autres villages menacés. Sur le dos de Marmo, il prend la route mais sur le chemin, il découvre la grande armée d’invasion. Laissant l’éléphant en retrait, il peut se rendre compte des forces en présence et, y allant au culot, se rend dans le camp où il demande à parler à la reine. Il est mis en présence tout d’abord d’un Egyptiens du nom de Faid Pacha qui se présente comme le conseiller personnel de la souveraine. Il l’introduit dans la tente royale et il fait la connaissance de Bilqis se vantant d’être la descendante de la reine de Saba venue étendre son empire. Elle demande à Ki-Gor de le rejoindre et d’amener toutes les tribus qu’il connait à se ranger sous son étendard sous peine de graves représailles. Pour affirmer son autorité, elle fait une démonstration à son invité de son pouvoir. Elle possède un cimeterre de toute beauté orné de pierres précieuses symbole de son pouvoir. Avec cette arme, elle n’hésite pas à décapiter deux membres de son armée qui ont osé la contrarier. Ki-Gor réfléchit vite à une solution pour sortir de là. De retour dans la tente, un brouhaha leur parvient. Il s’agit d’un Bankutu rescapé de l’embuscade des pygmées. Bilqis se montre vexé que son armée ai pu être ainsi ridiculisé par des sous-hommes. Le Bankutus, à la vue de Ki-Gor annonce que c’est lui qui menait l’assaut. Réactif comme à son habitude, l’homme de la jungle dégaine son couteau, entaille la tente et s’engouffre dans l’ouverture et se met à courir à travers le camp. La surprise est totale et peu d’hommes ont le temps de se mettre en travers. Ils sont vite balayés et notre héros retrouve la sécurité parmi les arbres. Il rejoint le village le plus proche, celui des Bambala que son chef Kwente accueille à bras ouvert. L’inquiétude est grande lorsque Ki-Gor a parlé. Aucun émissaire des Batelala pas plus que des Akelas n’est venu le voir. Furieux, Ki-Gor demande déjà à la tribu de s’organiser pendant qu’il essaie de rallier les deux autres. Il est rassuré lorsqu’il voit sur la rivière les Batelala qui ont joint leurs forces aux Akélas. Il rejoint l’armée constituée et organise la résistance. Les tribus alliées mènent l’assaut sur deux fronts : Les Batalalas et les Bambalas par la terre et les Akelas auxquels s’est joint Ki-Gor par la rivière. Imprudente et vaniteuse, Bilqis qui n’a jamais rencontré de résistance perd tous ses moyens et il est alors facile pour le seigneur de la jungle de la capturer. Il prend alors congés de ses amis qui à leur tour se retirent de la bataille : Les adversaires sont bien trop nombreux pour les maitriser tous mais l’absence de leur leader leur retire toute motivation belliqueuse. Ki-Gor a décidé de livrer la reine aux Anglais comme il leur a promis. Il emporte sa prisonnière à travers la jungle en compagnie de Marmo chargé de surveiller la femme qui ne cesse de faire des propositions de toute sorte à son vainqueur. N’Geeso, de son côté est inquiet, il cherche Hélène partout quand un de ses petits-fils lui apprend qu’elle a quitté le village sur un éléphant pour se lancer à la recherche de son mari. Pas bon tout ça pour le vieux chef qui regroupe un maximum de ses guerriers pour entamer les recherches. Ki-Gor est enfin parvenu à destination épuisé. Bilqis ne lui laissant pas beaucoup de répit. Il retrouve le groupe de soldats Anglais et le capitaine Graig qui se satisfait de la capture de la reine. La chance veut qu’un bateau de chasseur d’animaux soit arrivé faire escale près du camp. Il est commandé par un dénommé Van Stuck. Le capitaine y voit une bonne occasion pour demander au pilote que quelques-uns de ses hommes dirigés par le lieutenant Rice prennent place à bord avec leur captive afin de regagner au plus vite le comptoir et la mettre sous clef. Sa mission accomplie, Ki-Gor a hâte de retrouver Hélène et reprend la route sur Marmo. Pendant la traversée, Bilqis sort le grand jeu de la jolie et mystérieuse femme faible. Rice tombe dans le panneau et finit par lui ôter ses liens avec sa promesse de ne pas s’enfuir. Lors d’une petite escale pour récupérer quelques bêtes capturées, le chaos se déchaine sur le pont du bateau. Les indigènes qui portent les cages ne sont autres que des Watusis dirigés par Faid Pacha. Rice est le premier à tomber tué par Bilqis. La reine apprend de son second qu’il ne reste de son armée que les Watusis. Les cannibales et autres scarifiés s’étant éparpillés dans la jungle. La bonne nouvelle est qu’ils ont capturé la femme de Ki-Gor et qu’elle est retenue dans un de leur bastion : un fort à flanc de montagne. La revanche va être douce pour Bilqis. A son arrivée au fort, elle se confronte à sa rivale. Elle convoite Ki-Gor pour elle. La confrontation verbale est à son plus haut point et Bilqis finit par sortir la lame sacrée lorsque débarque l’objet de la discussion. Personne ne l’a vu arriver. Ki-Gor est pourtant bien là et menace la reine de représailles si elle ne laisse pas sa femme tranquille. Les gardes maitrisent le présomptueux et l’enchaîne à la muraille. Bilqis propose alors un duel à Hélène. Les deux femmes se mettent à se battre. C’est le moment pour l’Américaine de mettre en pratique les techniques que lui appris son mari. Face à la sauvagerie de son adversaire, Hélène lui oppose quelques feintes et coups bien placés. Petit à petit malgré tout, elle perd du terrain jusqu’au moment où elle parvient à placer in extremis un coup à son adversaire qui lui coupe le souffle en même temps que la voix. Ki-Gor demande à Hélène d’évacuer la plate-forme sur laquelle ils se trouvent quand Bilqis s’empare de son cimeterre et s’élance pour en finir. Ki-Gor s’élance à son tour et s’interpose. Chaîne et cimeterre vole en éclat. Tout alors va s’enchainer : L’armée de pygmées renforcée par d’autres tribus de petits hommes s’est rendue maître du fort en neutralisant toute les sentinelles. Les Watusis qui suivaient Bilqis uniquement parce qu’elle était en possession de l’arme légendaire de Sulliman décident de venger la disparition de leur relique sacrée et Faid Pacha est le premier à succomber suivit de très près par celle qui s’est cru impératrice d’Afrique. Ils se rendent alors et nos amis peuvent fêter leur victoire.

Un récit très court (35 pages) en deux temps. La première partie qui emprunte allégrement les ressorts de deux récits précédents : « Tigress of T’Wanbi » (récit 12) mais surtout « Cannibal Horde » (Récit 15) dans laquelle déjà les deux tribus cannibales appelées différemment et les Tokofé se prennent une raclée par la tribu des Bambala. La seconde partie essaie de jouer sur un registre original avec la traversée en bateau et une Hélène combative. Tout ça est tout de même trop bancal pour être vraiment passionnant. Ah ! Une dernière chose, ici, Ki-Gor a retrouvé pour cette histoire, ses yeux bleus !
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46) Lost Priestess of the Nile : (printemps 1950)
Ki-Gor a décidé de faire un cadeau à Hélène : Une nouvelle tenue en peau de léopard mais pour cela, il faut trouver un bel animal. Sur les conseils d’N’Geeso, il se rend sur un territoire qu’il ne connait pas où vit la tribu des B’Wahai qui n’aiment pas beaucoup les visiteurs et n’admettent éventuellement que les pygmées qu’ils considèrent comme des bouffons. Ce territoire est aussi l’endroit où vit une étrange peuplade peu connue du monde extérieur : Les hommes-chat de Mau. Ki-Gor finit par trouver la trace de l’animal dont il a besoin mais au moment de l’attaquer, celle-ci est à l’affut d’une proie qui s’avère être un homme blanc. Les attaques simultanées de l’homme et de la bête panique l’inconnu qui s’évanouit. Après sa victoire, Ki-Gor se penche sur ce visiteur impromptu qui reprend petit à petit conscience. Un second homme accompagné d’une femme apparaissent. L’homme est plutôt massif et dégaine un pistolet mais le premier homme plus petit apaise la brute. Ki-Gor établit le contact et fait ainsi la connaissance de Talker Walkins (le petit homme) Australien, de Jason Brill et de Abagail Wilson dite « Nyra la charmeuse ». Ce sont des artistes dont le bateau a été attaqué et qui se sont enfuis dans la jungle. Ils se sont évidemment perdus et demande à l’homme de la jungle de les aider, ce qu’il accepte évidemment. Hélène est allée chercher George pour l’aider à retrouver son mari absent depuis maintenant trop longtemps à son gout. Son ami l’accompagne avec des guerriers mais ne connait pas non plus la région. Un gouffre orné d’un pont sépare la jungle qu’il connaisse du territoire inconnu. Hélène décide de traverser. Elle tombe de l’autre côté nez à nez avec une femme qui tient une panthère en laisse. Le temps de trouver une langue commune, elle se rend vite compte du danger et fait demi-tour. La panthère la plaque au sol pendant que la femme tranche le pont sur lequel George s’était déjà engagé en attendant l’appel d’Hélène. Il a juste le temps de faire demi-tour avant que la seule voie d’accès de ce côté disparaisse. Hélène est emmenée jusqu’à une cité à l’allure Egyptienne qui contient un grand nombre de statues de chats ornés de joyaux. Sa geôlière, Tirin est la princesse de ce royaume où chaque habitant s’évertue à ressembler le plus à un chat et a comme animal de compagnie, un léopard. Elle avoue à sa captive qu’elle va servir de gibier pour une chasse. Ki-Gor a pris en charge les trois blancs et fait halte à l’arrivée de la nuit pour pouvoir se mettre en chasse. Il ne s’est pas éloigné depuis longtemps qu’un coup de feu éclate. Il revient au camp pour découvrir que ses compagnons sont retranchés face à un groupe d’indigènes qu’il devine être des B’Wahai. Il repère vite le sorcier qui coordonne l’assaut grâce à un tambour et le chef. Il se faufile, assomme le premier et neutralise le second le menaçant de sa lance mais il a surestimé le coup donné à l’homme médecine et ce dernier lui projette une massue qui le plonge dans l’inconscience. A son réveil, il entend Walkins essayer d’établir le contact avec les B’Wahai sous la pression de Brill qui essaie de faire comprendre qu’il peut éliminer le Ju-Ju que représente le géant blond. Walkins parvient à capter l’attention grâce à ses talents d’acteur et le groupe d’indigène se prépare à assister au combat qui s’annonce. Brill engage les hostilités contre Ki-Gor mais même si il est assez costaud, il ne pèse pas lourd face à l’homme de la jungle. En désespoir de cause, il s’empare d’une lance et sans l’avertissement de Watkins, ki-Gor était transpercé. Il se débarrasse du traitre en le faisant voltiger et profite de la confusion pour écarter quelques membres de la tribu et gagne rapidement les hauteurs des arbres. Watkins, de son côté a lui aussi profité de la diversion pour leur fausser compagnie. Brill passe ses nerfs sur Myra qui promet de se venger. Ki-Gor finit par retrouver Watkins une nouvelle fois en mauvaise posture. L’Australien vient de rencontrer à son tour Tirin et son compagnon qu’elle envoie à l’attaque. Ki-Gor se jette sur l’animal mais au regard inquiet de la jeune femme, il décide de l’épargner. Il se présente mais très vite, il est encerclé par une douzaine de bêtes et de leurs maîtresses obligeant les deux blancs à les suivre à la cité de Mau. Sur place, Ki-Gor est rapidement enchainé et entrainé dans un bâtiment en compagnie de Watkins. Il se débarrasse facilement de ses liens et la désagréable surprise de trouver dans la pièce Hélène prisonnière aussi. Elle lui explique la situation mais lui n’a pas envie d’attendre de servir de gibier. Il découvre un interstice dans le mur qui semble contenir une ouverture et grâce à ses muscles d’acier, il ouvre le passage. Le trio se faufile à travers un dédale de couloir et parvient à la sortie où il tombe sur quelques gardes. Là, Watkins leur offre un numéro de prestidigitation avec des couteaux qui apparaissent et disparaissent de ses mains. Trop impressionné pour intervenir, les gardes les laissent s’échapper. George est allé trouver N’Geeso à qui il explique la situation. Les deux hommes repartent seuls pour le territoire des B’Wawai. Au village, le chef pygmées se transforme en ambassadeur pour avoir une piste pour retrouver son ami d’autant qu’il a vu le couple de blancs prisonnier. Mais lorsqu’il évoque Ki-Gor, le ton change et les deux chefs sont capturés à leur tour. Les B’Wawai veulent s’en servir comme monnaie d’échange auprès du peuple de Mau. Sur le chemin qui les emmène à la cité, ils sont aperçu par Ki-Gor, Hélène et Watkins qui Sont parvenu à sortir de la cité mais ont à leurs trousses les hommes-chats et leurs animaux de compagnie, Tirin en tête. Ki-Gor a alors une idée. Imitant parfaitement le cri de défi d’un léopard envers un autre, il provoque une attaque générale qui se termine sur le groupe de B’Wawai. S’ensuit alors un énorme combat entre guerriers et félins dont les maîtres arrivés sur place ne contrôlent plus. Après voir mis sa femme et l’Australien à l’abri, Ki-Gor tombe dans la mêlée où dans un premier temps, il délivre ses deux amis en leur indiquant où s’enfuir et essaie d’en faire autant avec les blancs mais l’animosité entre Brill et Nyra atteint son apogée. Chacun ramasse de son côté une lance abandonnée et se la projette sous les yeux effaré de notre héros. Avant de rejoindre les siens, il assiste aussi à la mort de Tirin victime de sa propre panthère. Une fois le groupe réunis, ils se dépêchent d’évacuer ce territoire sanglant. Ki-Gor n’a finalement pas réussi à ramener son cadeau à Hélène mais celle-ci le rassure : Elle a d’autres tenues en réserve.


Le nombre de pages de la revue tombé à 96 à partir de ce numéro réduit encore la place consacré à notre Tarzanide. Nous avons tout de même un récit bien agréable à lire mais qui se consacre encore plus sur l’essentiel, un brin frustrant car les personnages secondaires ont tendance à être de moins en moins développés.

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High Adventure N° 76 (mai 2004) dans lequel furent réédités les deux récits

A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Tour d'horizon des récits secondaires de Jungle stories partie 1 :

Comme je n’ai plus d’illustrateurs à présenter pour le moment, j’ai décidé, afin de rompre avec la monotonie de résumés, d’aborder les autres récits de jungle que l’on trouve aux côtés de Ki-Gor dans Jungle Stories.

Il s’agit simplement d’indiquer celles que j’ai lues avec un court résumé accompagné de l’illustration qui l’accompagne. Sur les 59 numéros de la revue, j’en possède 34 en entiers.

Cette première partie est consacrée au personnage de Sanders of the Rivers d’Edgar Wallace (1875-1932) assez réputé outre-manche. Petite bio express prise sur Wikipedia.

Né dans la pauvreté en tant qu'enfant illégitime de Londres, Wallace a quitté l'école à l'âge de 12 ans. Il a rejoint l'armée à 21 ans et a été correspondant de guerre pendant la Seconde Guerre des Boers , pour Reuters et le Daily Mail . Aux prises avec des dettes, il quitte l'Afrique du Sud, retourne à Londres et commence à écrire des thrillers pour augmenter ses revenus, publiant des livres dont The Four Just Men (1905). S'appuyant sur son temps de journaliste au Congo, couvrant les atrocités belges , Wallace a publié des nouvelles en série dans des magazines tels que The Windsor Magazine et a publié plus tard des collections telles que Sanders of the River (1911). Il a signé avecHodder et Stoughton en 1921 et est devenu un auteur de renommée internationale.

Après une tentative infructueuse de se présenter comme député libéral de Blackpool (comme l' un des David Lloyd George de libéraux indépendants ) en 1931 des élections générales , Wallace a déménagé à Hollywood, où il a travaillé comme scénariste pour RKO . Il mourut subitement d'un diabète non diagnostiqué, lors de la rédaction initiale du film King Kong (1933).


Il y aura une dizaine de recueils de nouvelles et deux romans qui seront publiés sur le personnage entre 1911 et 1928. Il sera ensuite repris par un dénommé Francis Gérard (allez trouver quelque chose avec un nom pareil) entre 1938 et 1951 dans trois recueils de nouvelles. Il fut même adapté au cinéma dans les années 30.

Un petit mot sur l’histoire : Le commissaire Sanders représente la plus haute juridiction de la couronne britannique en Afrique. Il organise la lutte contre les maladies, la discipline face aux chefs de tribus récalcitrants où blanc indésirables. II est aidé par ses lieutenants dont le plus interressant reste Tibbets surnommé « Bones » qui aura quelques récits le mettant en avant.

Autant avouer sans surprise que nous avons ici des récits très datés et que j’ai trouvés peu passionnants à la lecture. Il faut dire que dans Jungle stories, ce sont d’abord les récits de Gérard qui sont proposés avant que ceux de Wallace n’arrive plus tardivement. Lire une histoire sans connaitre le tenant et les aboutissants des relations entre les personnage est plutôt compliqué, encore plus en anglais. Le côté paternaliste du blanc face à « l’inculture » de l’indigène fera hérisser les cheveux des adeptes de la cancel culture.

J’ai donc découvert 11 récits dans la revue (6 de Gérard et 5 de Wallace) , voici une brève présentation des histoires et les illustrations qui les accompagnent.

Nous commencons par Gérard
Vol.2.2.jpg
Bringer of Death
Un première histoire interressante dans lequel un chef de tribu se montre plus futé que les blancs qui essaient de l'arnaquer.
Vol.2.6.jpg
K’Lini’s Blood Juju
Une querelle entre tribus dont l'une est soutenu par des blancs.
Vol.2.7.jpg
Voodoo's Spears
Récit plutôt ennuyeux basé sur la géopolitique. Je l'ai lu en diagonale.
Vol.2.8.jpg
Bwana double-double
Des jumeaux blancs utilisent leur ressemblance pour berner les indigènes qui croient avoir affaire à un envoyé des dieux.
Vol.2.9.jpg
The Flaming God
Course poursuite entre Sanders et un indigène recherché à travers un village.
Vol.2.10.jpg
The Fos-Fos Juju
Une nouvelle histoire de géopolitique où Sanders remet de l'ordre dans une tribu rebelle.

Suite juste après avec les récits signés Wallace...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Bob Morane »

Gradatio a écrit : mer. 19 janv. 2022, 09:20 Un première histoire interressante dans lequel un chef de tribu se montre plus futé que les blancs qui essaient de l'arnaquer.
Du Woke avant la lettre ? :lol:
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Suite... Les récits signés Edgar Wallace
Vol.4.2.jpg
The Magic of Fears
Une des histoires les plus interressantes sous fond de magie. Ce qui donne une atmosphère particulière au récit. Je trouve l'illustration particulièrement belle.
Vol.4.4.jpg
The Clean Sleepers
Retour au récit géopolitique bien ennuyeux.
Vol.4.12.jpg
Forest of Deadly Dreams
Même chose. Je ne me souviens même plus du thème de ce récit...
Vol.5.9.jpg
The Place of the Ten Leopards
Un peu mieux celui-ci. Sanders doit intervenir dans le conflit entre deux villages du au divorce d'un couple.
Vol.5.11.jpg
The Crocodiles' Saint
Un bon récit pour terminer avec les démêlés d'une missionnaire sans expérience qui débarque en Afrique.

Au niveau illustrations, si la plupart ne sont pas signées, on y voit tout de même Al Savitt ou Earl mayan que je trouve bon quand il n'officie pas sur Ki-Gor. Enfin l'incontournable Herman Vestal.

A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Bob Morane a écrit : mer. 19 janv. 2022, 09:44
Du Woke avant la lettre ? :lol:
En quelque sorte :lol: .

Le gros défaut de ces récits est de prendre les locaux pour des abrutis, il faut bien le dire mais de temps en temps, il y a une espèce d'illumination.

Les récits de Wallace d'après ce que j'ai pu en lire sont basés sur ses observations lorsqu'il était en Afrique (au Nigéria, il me semble). Il est vrai que si on se réfère à Rider Haggard, on a un gouffre qui les sépare. Les Zoulous sont représentés comme une tribu très intelligente avec ses propres codes. Il faut croire que ce n' était pas la même chose du côté de Wallace ou du moins ce qu'il en a retenu.
Modifié en dernier par Gradatio le mer. 19 janv. 2022, 11:22, modifié 1 fois.
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Bob Morane »

Gradatio a écrit : mer. 19 janv. 2022, 09:54
Le gros défaut de ces récits est de prendre les locaux pour des abrutis, il faut bien le dire mais de temps en temps, il y a une espèce d'illumination.
Des relents de colonialisme, c'est l'époque qui voulait ça. :wink:
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Message par Gradatio »

Ki-Gor Partie 27 : Récits 47 et 48 (Jungle Stories Vol.4 N° 11 et 12)

Nous abordons ici le long déclin de la revue. Le numéro du premier récit est le dernier sorti en été. Dès 1951, seules trois revues allaient voir le jour par an. On aura une majorité de couvertures et titres déjà utilisés pour faire des économies et la pagination de la revue ira en s’amenuisant avec comme conséquence la disparition des dessins à l’intérieur des histoires.
Même si les récits se font moins passionnants, il y a en a tout de même quelques-uns qui survolent la production comme je le ferai remarquer au fur et à mesure.

47) The Beast God of Atlantis : (été 1950)
Nos quatre héros sont sur un radeau dans une région inconnue pourchassés par des indigènes. Le flot impétueux de la rivière rend la poursuite délicate d’autant que le lit s’engage entre deux grandes falaises de granit. Emportés par le courant, poursuivants et poursuivis finissent leur course sur une plage où les attend des hommes en armure. Ki-Gor en profite pour demander l’aide de ces hommes qui sont surpris par sa couleur blanche et voit en Hélène et lui une bonne nouvelle à remmener à la cité d’Atlantis. Ils capturent les poursuivants qu’ils veulent éliminer mais le seigneur de la jungle s’interpose obtenant la reconnaissance assez haineuse du chef des indigènes. Le capitaine de la garde, Nepah leur explique que leurs descendants étaient blancs et qu’il ne croyait pas que des gens de leur couleur aient survécu en dehors de leur cité. Il leur explique aussi que cette découverte ne va pas être du gout de leur grand prêtre Sha-Topat qui va voir ainsi ses prophéties réduites en miettes. Toute la petite troupe prend place dans la grande embarcation des Atlantes qui s’engouffre dans une passe sous la montagne. Nepah explique qu’il existe un système permettant de réguler le flot du fleuve afin que le passage soit accessible. Alors qu’ils sont en train de discuter survient une attaque dans la pénombre du tunnel. Ils sont accostés et pris pour cible depuis la berge. Prompt comme l’éclair Ki-Gor saute à l’eau et rejoint la rive où il engage le combat contre des êtres étrangement silencieux. Il est vite rejoint par les deux chefs et mettent les assaillants en déroute. Pour Nepah, il n’y a aucun doute, cette attaque a été surement orchestrée par le grand prêtre. Ils parviennent enfin au bout du tunnel et débouchent dans le cratère d’un ancien volcan. L’eau a remplacé la lave et au centre se trouve une île sur laquelle est érigée une immense citadelle. Ils sont accueillis par un garde plutôt antipathique du nom de Tal. Pendant que Napah va prévenir leur impératrice de la venue des étrangers, Tal se montre suffisant et injurieux et s’en prend à Hélène, une rixe éclate alors entre l’homme et Ki-Gor interrompue par une voix féminine. Il s’agit de l’impératrice Teeva qui s’excuse du comportement de celui qui a été choisi par le grand prêtre comme son futur mari car il est l’un des derniers de la lignée des premiers Atlantes. La venue de Ki-Gor est une chance pour la souveraine de bouleverser les choses. Elle chasse Tal et invite les voyageurs dans la salle du trône où très vite, Sha-Topa demande une audience. Camouflés dans une salle derrière le trône, Ki-Gor et les siens assistent à l’entrevue. Le prêtre demande à l’impératrice de se soumettre à sa loi en reprenant Tal et à l’épouser comme elle l’a promis. La situation s’envenime et quand il veut s’en prendre physiquement à la reine, c’est est trop pour Ki-Gor qui s’interpose. La conversation qui s’ensuit est de la part des deux personnages un affrontement sur les lois. Pour Sha-Topa, Ki-Gor est un albinos et en aucun cas un homme blanc de pure race mais Teeva parvient à mettre son adversaire en situation délicate lorsque par le truchement d’une loi, elle lui demande de se suicider avant que le conseil des prêtres n’élise un autre grand prêtre. Ki-Gor trouve étrange que le personnage accepte de se soumettre. La conversation close, les étrangers sont invités à passer la nuit dans des appartements qui s’apparentent plus à une prison qu’à autre chose. Ki-Gor reste en alerte une partie de la nuit mais finit par s’endormir jusqu’à ce que ses sens aiguisés lui annonce un danger. En ouvrant les yeux, il voit dans la chambre des guerriers qui ressemble à ceux de l’attaque du bateau. Le combat pour la survie s’engage et il est très vite rejoint par les deux chefs qui étaient dans une pièce à côté. Malgré leur bravoure, Hélène est emportée par une partie des agresseurs. Quand ils sortent de la chambre pour les poursuivre, il tombe sur la garde royale qui les empêche d’aller plus loin. Ki-Gor espère faire parler l’un des attaquants mais remarque que celui-ci a la langue coupée et il s’explique pourquoi ces guerriers combattent en silence. Comme il voit qu’il ne peut rien tirer de la garde, il organise une dispute factice avec N’Geeso dont la petite taille lui permet de passer le cordon. Grâce à son aide, George et lui peuvent s’enfuir par l’une des fenêtres de leur chambre. Sha-Topa prépare la contre-attaque avec l’un de ses subalternes : Nabu. Il fait croire à son suicide et en effet, lorsque l’impératrice accompagnée de sa garde et de Nepah viennent constater la chose, ils ne voient pas la supercherie. Dans le temple surgit soudain une voix que les prêtres terrorisés accordent à leur dieu et là, miracle, le grand prêtre semble renaitre à la vie. Nepah n’est pas dupe et tente d’en finir une bonne fois avec le traitre malgré l’intervention des autres prêtres mais il manque son coup et la chose vu de l’extérieur apparait comme un nouveau miracle. Sho-Tapeh ordonne à la propre garde personnelle de l’impératrice de la garder à sa disposition et emprisonne Nepah. Teeva essaie tant bien que mal de garder la tête haute mais Sho-Tapeh lui dévoile ses plans : Il fait apparaitre Hélène qui est méconnaissable. Sa peau a été enduite d’une substance qui font penser qu’elle est noire et c’est elle qu’il exhibera au petit jour au peuple leur prouvant qu’il n’y a pas de race blanche à l’extérieur étant persuadé que Ki-Gor a péri lors de l’attaque. Les trois amis, eux, se dirigent vers le temple mais il est tellement bien gardé qu’il semble difficile d’y entrer. La venue de trois prêtres qui se prépare à regagner l’édifice donne une idée au lord blond. En deux temps, trois mouvements, trois nouveaux prêtres pénètrent dans le temple. Malgré tout, la petite taille du pygmée attire rapidement un autre prêtre qui ne survit pas longtemps. Ils parviennent dans une pièce où l’on retrouve Tal en compagnie de Nabu qui parle du plan en place. Lorsqu’il évoque Hélène, Ki-Gor voit rouge et tue le gros prêtre. Tal est trop lâche pour résister et il donne à nos amis les indications pour retrouver la jolie rousse. Ki-Gor qui laisse le poltron à la surveillance d’N’Geeso et de George, trouve rapidement la cellule des prisonniers. Son déguisement lui permet de se faire ouvrir la porte et là, notre héros a bien du mal à reconnaitre son épouse. Une voix le met en garde : Il s’agit de Molaki, le chef des guerriers capturés et sauvé par Ki-Gor. Ce dernier a ainsi payé sa dette et il peut maintenant reprendre les hostilités mais blessé au pied, il se contente d’observer ce que Ki-Gor va faire. Ki-Gor neutralise la sentinelle et propose la liberté à tous. Molaki est d’accord pour une alliance provisoire le temps de sortir de là. Le groupe libéré mené par l’homme de la jungle débarque dans le temple au moment du triomphe de Sho-Tapeh. Tout va très vite car les prêtres ne sont pas des guerriers et le grand moment du traitre se termine embroché sur son autel, sans que cette fois-ci, il puisse ressusciter. Le calme revenu n’est pourtant pas source de joies pour nos amis. Sous les yeux ébahis de Nepah libéré, son impératrice annonce qu’aucun visiteur ne peut sortir d’Atlantis et qu’Hélène et Ki-Gor, s’ils restent libres, ne doivent pas apparaitre en public rejoignant la doctrine instaurée par le grand prêtre mort. La goutte d’eau faisant déborder le vase étant la réhabilitation de Tal au poste de capitaine de la garde. C’en est trop pour Nepah qui se révolte et organise l’évasion des visiteurs. Poursuivi par la garde, Molaki se sacrifie pour permettre aux autres de s’enfuir. Nepah étant le seul à connaitre les méandres du passage, il ramène tout le monde à bon port, détruit le mécanisme de régulation des flots condamnant le passage vers Atlantis. Il avoue ensuite à nos amis qu’il existe un autre passage qu’il est le seul à connaitre et décide de rentrer chez lui parmi le peu de population qu’il reste d’une race ancestrale.

Après deux courts récits légèrement frustrants, en voici un qui retrouve une longueur convenable et une histoire agréable.
JungleSt-1950-Summer-00cover.jpg
Couverture reprise du Vol.2 N° 8 (récit 18)
JungleSt-1950-Summer-0405 - Copie.jpg
Herman Vestal toujours là pour l'illustration qui retrouve une luminosité que n'avaient pas les précédentes.

48) Voodoo Slaves for the Devil’s Daughter (2) : (automne 1950)
George est attaqué et capturé par des Askaris en costume militaire armés de fusil et dirigés par un blanc qui porte un monocle. Comme ses kidnappeurs ont l’air d’ignorer de quelle tribu il est, il préfère jouer le jeu en se faisant passer pour un autre. Le blanc lui demande de le conduire au village des N’djoa appelés aussi Yahanti. Ki-Gor, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de son ami se lance à sa recherche. Hélène, elle, est averti par N’Geeso qu’un safari travers la jungle. Elle s’y rend avec Marmo. Elle fait la connaissance de David Beverly Judson, un guide qui tombe aussitôt sous le charme de la rousse et du docteur Hamilcar Grooters. La raison de ce safari est que le docteur est à la recherche d’une plante poussant dans la région permettant de combattre la maladie du sommeil. Une récompense est offerte à celui qui pourra la trouver. Leur première piste est le village Yahanti et Hélène accepte de guider le groupe jusqu’à destination. N’Geeso apparait à son tour pour apporter à son amie un bout du pagne de Ki-Gor qu’il a trouvé près du village où ils doivent se rendre. Ki-Gor a retrouvé facilement la piste de George et de ses kidnappeurs. Il les rejoint au moment où ceux-ci passent à l’attaque du village Yahanti. Dès le début des hostilités , George se retourne contre les assaillants. Ki-Gor se lance à la rescousse. Pendant qu’il neutralise au côté de son ami guerrier sur guerrier (c’est à cet occasion que son pagne est endommagé), son attention est attirée par des formes qui se déploient à l’extérieur du village : Des femmes blanches! Dans la mêlée qui s’ensuit, il ne peut plus rien voir jusqu’à ce qu’il succombe en ayant été frappé à l’arrière du crâne. Hélène a guidé le safari vers le territoire qu’il recherchait et s’apprête à prendre congé pour se lancer à la recherche de son mari. De leur position, ils repèrent un groupe sur la piste. Grâce à ses jumelles, Jubson identifie les d’Askaris armés et leur leader qu’il reconnait aussitôt. Il s’agit de Ferdinand Von Klez, un ancien colonel de l’armée Allemande et responsable direct de la mort de son père pendant le conflit. Il avait disparu à la fin de la guerre. A ce moment, les deux blancs proposent à Hélène de l’escorter à la recherche de Ki-Gor. A l’arrivée au village où ils constatent le massacre, ils ne tardent pas à être à leur tour la cible des Askaris restés sur place. Von Klez, satisfait de la petite armée qu’il a lui-même entrainée se frotte les mains. Certes, le noir qu’il a capturé et le mystérieux sauvage blanc qui les a attaqué ont disparus mais les soldats sont disciplinés et il peut désormais se concentrer sur sa quête principale : La découverte de la fameuse plante que recherche aussi le docteur Grooters. Hélène voit d’emblée que le safari n’est pas à même de résister longtemps à l’attaque. Elle prend la poudre d’escampette pour essayer de retrouver son mari. Sur le chemin, elle rencontre George qui lui raconte l’attaque et la capture de Ki-Gor par des femmes guerrières qui l’ont emmené dans une pirogue. Il raconte à Hélène que cette peuplade où les femmes sont dominantes vit sur la rivière. Il ne connait pas exactement l’emplacement mais lui propose de remonter le cours d’eau jusqu’à ce qu’ils le découvrent. Ki-Gor est revenu à lui et apprend que ses geôlières qui sont des guerrières vivant dans une société matriarcale où les hommes sont à leurs services. Celle qui l’a capturé s’appelle Nitai et lui annonce qu’il est désormais son compagnon. Il est amené à la cheffe de tribu. Hiloa se montre envieuse à la vue de l’homme mais Nitai anticipe la traitrise de sa reine en passant un bracelet d’or autour du poignet de Ki-Gor. Folle de rage, Hiloa ordonne que l’homme soit soumis à l’épreuve sacrée pour savoir s’il est digne de rester auprès des habitants. Nitai sent qu’elle a perdu la partie car l’épreuve consiste à rejoindre une île à travers un canal dans lequel se trouve le plus grand crocodile que ki-Gor ai vu de sa vie. On lui glisse tout de même son couteau et le seigneur de la jungle n’hésite pas à se jeter dans l’eau. Le grand saurien habitué au sacrifice et proie facile ne se méfie pas et la première attaque de sa proie le prend par surprise. Le combat fait rage dans le canal. A l’étroit, notre héros doit développer des trésors de feinte pour échapper aux mâchoires jusqu’au moment où il trouve une ouverture et plonge le couteau dans l’œil du monstre. Il ne lui reste plus qu’à parachever sa victoire sous les cris ébahis du peuple de la rivière et atteint l’île où l’attendent Hélène et George ! Ceux-ci ont réussi à trouver le village et se sont glissés par l’extérieur sur le bout de terre après que George ai neutralisé un garde. Sur cette île pousse la fameuse plante tant recherchée. Ils ont repérés les bateaux accostés et embarquent pour prendre la fuite. Quand ils se rendent compte de la chose, les habitants se mettent à leur poursuite en prenant à leur tour des bateaux mais alors que s’engage la poursuite, des coups de feu éclatent. C’est Von Blez à la tête de sa petite armée qui attaque créant la panique chez les amazones. Nos amis, eux parviennent à s’éloigner tranquillement. Hélène raconte à son mari que les membres du safari ont dû être faits prisonniers et que, vraisemblablement, ils seraient retenus au village Yahanti. Ki-Gor prend la décision d’aller à leurs secours. Hélène avait raison et en arrivant en douce, ils peuvent voir qu’il ne reste que quelques Askaris de garde. Ki-Gor se faufile et parvient jusqu’aux prisonniers. Malheureusement, Von Blez est de retour et menace la troupe de son arme. Ki-Gor profite d’un instant d’inattention pour lui sauter dessus et le bracelet qu’il porte au poignet finit dans la mâchoire de l’Allemand. Quelques Askaris veulent s’interposer mais ils sont abattus par Judson. Les autres se retirent abandonnant leur chef désormais prisonnier et inoffensif. Quand nos amis emmènent le safari à l’endroit où se trouve la plante recherchée, ils trouvent le village de la rivière totalement vide de ses habitants partis surement pour d’autres terres.

Retour au récit express qui ne s’embête pas avec des détails superflus. Ça se lit vite, c’est sympa mais il manque un petit quelque chose quand même. Entre autres, N’Geeso qui apparait et disparait sans explication, la fin est vite expédiée. Il y a aussi l’évocation de la première rencontre entre Ki-Gor et George qui m’agace. Si George respecte son ami, c’est parce qu’il l’a battu en combat singulier. J’ai vraiment du mal avec ce genre de réinterprétation.
IMG_20220112_095120.jpg
Couverture et titre viennent du Vol.2 N° 5 (récit 17)
IMG_20220112_095218.jpg
Illustration que j'aime beaucoup non signée mais peut être de Vestal.

A suivre...
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Message par Gradatio »

Tour d'horizon des récits secondaires de Jungle stories partie 2 :

Dans les récits secondaires de Jungle Stories, Sanders of the Rivers d’Edgar Wallace est le seul personnage qui revient à plusieurs reprises. Néanmoins, il existe deux autres auteurs que l’on trouvera tout au long de la revue : Armand Brigaud que j’ai déjà évoqué dans l’une de ses histoires : The White Lord of the Elephant Kingdom et Alexander Wallace.

Nous verrons les récits de Brigaud la prochaine fois car je n’ai pas fini d’inventorier ses 19 histoires qui s’étalent entre 1939 et 1944. Il faut dire que je ne possède pas toutes les revues de cette première période (entre 100 et 500 dollars l’exemplaire en mauvais état, ça calme).

Concentrons-nous aujourd’hui sur Alexander Wallace qui lui succède en quelque sorte puisqu’il couvre la période 1946/1953 nous offrant 14 récits qui sont souvent les plus longues histoires de la revue après Ki-Gor (ce qui n’est pas le cas de Brigaud). Là encore, je n’ai pas l’intégralité mais une bonne partie pour pouvoir vous en parler.

Côté bio, pas grand-chose et même rien à se mettre sous la dent. Il se peut même que ce soit un pseudo qui cache plusieurs auteurs comme sur Ki-Gor.

Voici donc l’ensemble des récits, les brefs résumés de ceux que j’ai lu et les illustrations que je possède. Bons récits d'aventures dans l'ensemble quoique les thèmes et les situations peuvent être redondantes. Le but étant de distraire, la mission est accomplie.
Vol.3.7.jpg
The Golden Assegai
En Afrique du Sud, un missionnaire organise une expédition pour retrouver la légéndaire lance d'or du chef Zoulou Chaka.
Vol.3.10.jpg
The Ruby Death
Deux blancs découvrent une cité perdue dans laquelle est retunue une jeune fille.
Vol.3.11.jpg
Killer's Spoor
Aventure chez les cannibales
Vol.3.12.jpg
The Orchid Death
Narré à la première personne, l'histoire d'un aventurier qui guide une troupe de savants vers un village d'une tribu mystérieuse.

Curse of the Lion's Skin : Récit que je ne possède pas

Vol.4.3a.jpg
Vol.4.3b.jpg
Vol.4.3c.jpg
Lost Safari (trois illustrations à l'intérieur du récit. On retrouve Earl mayan)
Tout est dans le titre. Un safari perdu. C'est mou, bavard et l'action est lente. L'un des plus mauvais récits de cette présentation.

Panther Wizard
Death-Trek of the Homeless Ones
Deux récits que je ne possède pas.

Vol.4.11.jpg
Blood for the Juju
Un membre de la loi tente de démenteler un trafic d'armes orchestré par un Allemand qui se croit toujours en guerre.
Vol.4.12.jpg
Juju Safari
Un baroudeur est envoyé par le gouvernement sur les traces d'un safari disparu. Il est à noter que dans les récits d'après guerre, ce sont les Portugais qui ont remplacé les nazis dans les méchants de service.

The Ivory Witch
Elephant Trail
Deux autre récits que je ne possède pas.


Spears of Fire
La petite vie d'un comptoir est perturbée quand la paie des ouvriers est volée. L'enquête est ouverte.
Pas d'illustration pour cette histoire que je possède en version numérique sans les images.

Vol.5..9.jpg
Tankani Doom
Pour terminer, un récit introspectif qui nous montre les doutes et les peurs d'un officier de district qui déteste son travail.

A suivre....
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

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Ki-Gor Partie 28 : Récits 49 et 50 (Jungle Stories Vol.5 N° 1 et 2)

Deux résumés de récits qui nous font entrer dans la dernier volume de la revue. Les illustrations ne sont pas signées.

49) Flame-Priestress of Carthage : (hiver 1950-51)
Ki-Gor et Hélène sont en territoire Massaïs pour rendre visite à leur ami George. Ils prennent le temps de flâner. Hélène remarque que leur provision de nourriture a été pillée pendant la nuit. Elle envoie son mari au ravitaillement. Ki-Gor trouve une proie mais au moment de reprendre le chemin du retour, il entend le barrissement mécontent de Marmo. Il se dirige vers l’éléphant et le trouve pris au piège dans une fosse attiré par un autre domestiqué par des indigènes qui veulent prendre le pachyderme vivant. Il s’agit de Balulu, une peuplade voisine dirigée par le vieux Gamo. Pourquoi chassent-ils en territoire Massaïs ? Et quel est le personnage qui dirige le groupe ? Pour l’homme de la jungle, il appartient à une autre tribu qu’il ne connait pas. Il descend donc de son poste d’observation demander des explications. Malgré les mises en gardes des Balulus, le chef, un nommé Boldar se montre arrogant décrétant que le vieux chef est mort et que la tribu est désormais commandée par Mahdu. Les menaces se font pressantes et Ki-Gor est encerclé sous les ordres de l’étranger. Mais parallèlement, en libérant Marmo pour mieux l’enchainer, les chasseurs commettent une belle erreur car l'éléphant n’a pas l’intention de se laisser faire. Il fonce sur les hommes mais sa principale cible est l’éléphant domestique qui l’a attiré dans le piège. Profitant de la confusion, Ki-Gor crée une brèche dans les gardes et se réfugie dans les arbres bientôt suivi dans la jungle de son compagnon qui a fait le ménage et laisse Boldar et les rescapés rentrer chez eux la tête basse. De retour au camp, il ne parle de rien à Hélène qui elle est tout fière d’avoir préparé un piège pour le pilleur de nourriture. Le voleur ne tarde pas à se faire attraper. Il s’agit simplement de N’Geeso, le vieux chef pygmée facétieux qui n’est jamais le dernier à faire des blagues. L’incident clos, il a une conversation sérieuse avec son ami au sujet de l’incident qui vient de se passer et le petit homme surpris de la mort de Gamo. Il annonce que George est parti chez les balulus en vue de voir le chef pour régler le problème de la chasse sur son territoire. Alors qu’N’Gesso veut aller chercher ses guerriers et les Massaïs, Ki-Gor lui demande de rester avec Hélène qui n’est au courant de rien pendant que lui va aux nouvelles. Il se rend avec Marmo aux villages des Balulus en pensant utiliser son arme favorite : Le bluff. Il est mis en présence du nouveau chef : Madhu, une brute à la forme simiesque qui est conseillé par sa propre grand-mère, Teena. Ces derniers descendants du royaume de Carthage ont réussi à prendre le pouvoir sur ces naïfs Balulus, tué leur chef et espère maintenant en finir avec les Massaïs, notamment en utilisant des éléphants domestiqués. Ces derniers ne sont pas encore prêts au conflit et la venue du seigneur de la jungle qui laissent à penser que les redoutables guerriers sont dans la jungle et n’attendent qu’un mot du blanc pour se lancer à l’attaque ne les rassure pas. Ki-Gor parvient à force de menaces à obtenir de voir George. Il est inconscient et Madhu assure qu’il a été trouvé ainsi dans la jungle. Pas dupe, Ki-Gor récupère son ami qu’il confie à Marmo mais entre temps, des guerriers sont allés dans la jungle pour voir les forces dont disposait le seigneur blanc. Ki-Gor sent qu’il va bientôt être démasqué et s’empresse de renvoyer Marmo mais il est trop tard. Découvrant la supercherie, Madhu envoie se guerriers à l’attaque. Décochant flèche sur flèche, Ki-Gor couvre l’éléphant mais au passage des portes du village, une pluie de pierres et de lances s’abattent sur eux. Ki-Gor reçoit une pierre qui lui coupe le souffle mais parvient à s’accrocher à l’éléphant. Sorti du village mais sonné, notre héros aperçoit un guerrier de retour de la jungle qui en le voyant se prépare à lancer sa lance. Rien à faire pour l’éviter sinon sauter de l’éléphant. Il le fait mais la réception est loupée et il sombre dans l’inconscience. Marmo, aveuglé continue sa route et finit par apparaitre au camp où Hélène éberluée voit le pauvre George dans la trompe du mastodonte. N’Geeso la met vite au courant de la situation mais pas le temps de souffler que des Balulus commandés par Boldar leur tombe dessus. Hélène est capturée mais grâce à Marmo vraiment inarrêtable, N’Geeso parvient à s’échapper. Ki-Gor revient à lui et s’étonne que le guerrier ne l’ait pas achevé. Il comprend vite. La lance a touché Marmo qui, fou de douleur s’est retourné contre son agresseur avant de reprendre la fuite. Il faut faire vite. A découvert, Ki-Gor est très vite repéré par une bande lancée surement à sa poursuite. Pratiquement encerclé et prêt à renoncer, il pense à la physionomie du terrain. Il existe une cavité par laquelle est irriguée l’eau de la plaine. Il redouble d’effort et parvient à disparaitre à la vue de ses poursuivants, puis rejoint la jungle. Hélène est conduite au village des Balulus où Madhu semble intéresser par le physique de la jeune femme mais Teena intervient, voyant un otage précieux. Quelques jours plus tard, Ki-Gor se remet doucement de son aventure. Fiévreux et blessé, il s’est refait une santé et reprend le chemin du camp dans lequel il trouve des squelettes. Il reconstitue ce qui s’est passé et est rassuré de ne voir aucun cadavre de sa femme ou de ses amis. La seule solution qui lui reste est de se rendre au village Massaï. Prudent, il s’éloigne de la piste principale, ce qui lui permet de voir sans être vu, Boldar et quelques hommes qui sont dans la même direction. Nul doute que ceux-ci viennent espionner pour mesurer les forces en présence. Ki-Gor passe par les arbres et s’empare du capitaine peureux qu’il emmène avec lui dans les frondaisons. Triste fin pour le traitre qui retombera comme une masse sur le sol. Cette action met en fuite les Balulus et attire les Massaïs et les pygmées réunis une nouvelle fois en une armée. il retrouve les deux chefs qui le mettent au courant de la situation. Devant la détermination des deux tribus, Ki-Gor doit trouver le bon discours. Il faut expliquer à ces guerriers qui attaquent billes en tête qu’ils n’ont aucune chance dans une attaque frontale face aux hommes qui seront montés sur des éléphants. Ses deux amis comprennent et mettent un peu de discipline. Le plan en place, Ils se rendent au village ennemi. L’arrivée en fanfare de la petite armée réjouit Madhu qui prend le commandement de la sienne montée sur les pachydermes. Les portes du village fortifié s’ouvrent et la charge commence. Les Massaïs et les pygmées devant la porte semblent effrayés et s’enfuient en courant devant la jubilation des adversaires qui augmentent la cadence mais soudain, le sol se dérobe sous les montures qui se retrouvent empalés sur des épieux. Le piège a fonctionné et les soi-disant peureux font demi-tour et commencent un massacre en bon et due forme. Madhu dont l’éléphant a échappé au piège essaie de renverser la vapeur mais devant lui se trouve Ki-Gor monté sur Marmo. Les adversaires s’élancent dans une joute médiévale armés de leurs lances. Le choc est brutal et la grosse brute se retrouve empalée sous la lance Massaï du seigneur de la jungle. Il fonce alors dans le village où se trouve Hélène ligotée à un poteau avec un feu allumé à ses pieds. Pour aller plus vite, Teena se précipite avec une torche pour enflammer directement la rousse mais dans un sursaut désespéré, Ki-Gor projette une lance qui empale la vieille femme qui se retrouve en flamme à son tour. Il délivre ensuite sa femme et les deux tourtereaux peuvent constater la victoire de leurs amis.

Nouveau bon moment de lecture avec un récit de taille honorable.
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50) The monkey Men of Loba-Gola (2) : (Printemps 1951)

Tom O’Shane, guide de son état mène Sir Philip Lawsdale et son safari constituant une petite armée auprès de Ki-Gor et Hélène afin que ceux-ci aident le représentant Anglais dans sa mission. Malheureusement, ce dernier est plus que sceptique en voyant ces « sauvages » à moitié nus qui se déplacent d’arbre en arbre et qui qui ont comme amis des indigènes. O’Shane est extrêmement vexé mais ne peut que s’incliner face à son employeur. Ki-Gor et ses amis constatent que le safari prend congé sans raison. N’Geeso, le futé qui surveille le campement depuis pas mal de jours annonce ce qu’il a appris. Des messagers Anglais envoyés dans la tribu des Takaris ne sont jamais revenus. Deux expéditions ont été montées pour les retrouver mais celles-ci ont aussi disparues sans laisser de traces. Aux dernières nouvelles, le village indigène a été complétement abandonné par ses habitants. Lawsdale a été dépêché sur place pour en savoir plus. Ki-Gor prend vite la décision de mener l’enquête en commençant par se rendre au village Takari en coupant à travers la jungle. L’observation sur place ne donne pas grand-chose. Il semblerait que le village ait été simplement abandonné par ses habitants. Aucune trace de lutte. La troupe composée des Massaïs et des pygmées sous la direction de notre couple accompagnés de Marmo décident de s’installer un temps à proximité. Ki-Gor en profite pour partir à la chasse. Sur la piste d’un okapi, la surprise de l’homme de la jungle est grande. Il perd de vue l’animal et quand il le retrouve, ce dernier est mort et aucune trace apparente de crocs ou d’armes pour expliquer le décès. Seul indice : l’animal semble avoir été vidé d’une partie de son sang et une odeur inconnue plane aux alentours. Un cri féminin se fait soudain entendre, Ki-Gor fonce près de la rivière et voit une fille blanche nue, qui pour échapper à un léopard, se jette à l’eau. Trop tard pour utiliser l’arc, le seigneur de la jungle sort son couteau et s’interpose. Le combat face au félin s’avère compliqué mais il parvient finalement à tuer l’animal. La jeune fille n’a pas bougé et s’étonne que son sauveur parle Anglais. Plutôt agressive, elle finit tout de même par s’apaiser lorsque Ki-Gor lui soigne les égratignures qu’elle a suite à l’agression du léopard qui a arraché la robe qu’elle portait. Elle lui apprend qu’elle s’appelle Zoanne Fielding et qu’elle est la fille d’un docteur installé depuis peu dans la région. Ki-Gor est très intéressé, la présence d’un blanc sur ce territoire peut lui apporter des réponses à la disparition des Takaris et des deux safaris. Il accompagne la jeune fille à son camp qui est bien fortifié. Les indigènes sur place, à la grande surprise de Ki-Gor sont des Zoulous de la tribu des Loba-Gola. Que font-ils si loin de chez eux? La rencontre avec le savant est étrange. Le docteur est reconnaissant au sauveur de sa fille mais ne semble pas être très à l’aise. La conversation et les questions de son invité finissent par dérider le docteur qui, une fois qu’il a appris que Ki-Gor ne travaille pas pour le gouvernement, lui confie qu’il est là totalement illégalement. Les différents gouvernements interdisent le territoire à cause d’une épidémie qui a fait fuir les Takaris. Le médecin assure avoir trouvé la cause, il s’agirait d’une mouche jaune plus dangereuse que la mouche Tsé Tsé mais il lui faut du temps pour trouver un vaccin. Ki-Gor a repéré ce genre de mouche dans le secteur, surtout près du campement qu’ils ont établi et se montre tout de suite très inquiet. Il parle du safari de Lawsdale, le docteur recommande à notre héros de retrouver les siens pendant que lui, s’occupe de prévenir le safari. Pendant toute la conversation, Ki-Gor est perturbé par un étrange chant qu’il avait déjà entendu dans la jungle lorsqu’il chassait. Quand il en parle à son hôte, celui-ci lui avoue qu’il ne voit pas de quoi il parle. Ki-Gor prend congé mais à peine a-t-il disparu que l’attitude de Fielding change. Il rejoint sa fille et lui annonce avoir berné le sauvage. Il lui demande de se mettre en route dès que possible avec ses créatures et de s’occuper d’un safari lui recommandant bien d’éviter de les invoquer en chantant lorsqu’il y a des étrangers aux alentours. O’Shane et Sir Philip ont bien des soucis. Quelques-uns de leurs porteurs ont disparu mystérieusement et certains témoins affirment qu’il s’agit de la « mort qui marche », grande superstition chez les locaux. Petit à petit, les disparitions et les désertions parsèment le safari. O’Shane propose qu’ils divisent leurs forces pour essayer de retrouver les manquants mais lorsque quelques temps plus tard, il est rejoint par Sir Philip, l’Anglais n’a plus avec lui que deux gardes. Il explique avoir été témoin d’une attaque de bêtes étranges de couleur blanche qui attaquent sous forme d’essaim. Il est parvenu à s’enfuir mais ne sait vraiment pas à quoi ils ont affaire. Malgré les conseils de son guide qui souhaite rebrousser chemin, Sir Philip continue la route. Ils ont une surprise qui les attend. Le docteur Fielding et quelques zoulous les rejoignent. Devant les questions pressées des deux blancs, le médecin joue la surprise mais annonce qu’il a trouvé un blanc dans la jungle inanimé transportant des papiers qui avaient l’air important. A l’évocation du nom de ce blessé, Sir Philip reconnait l’un des membres du safari précédent et demande à le voir. Sous la conduite du docteur et des Zoulous commencent la traversée de la jungle. L’attaque qui arrive les prend au dépourvu. Des zoulous en embuscade ne laissent aucune chance à ce qui reste de la petite troupe du gouvernement. Comprenant la trahison, O’Shane se bat comme un lion et parvient à prendre la fuite avec quelques hommes. Petit bon en arrière au moment où Ki-Gor quitte le docteur. Avant de rentrer, il décide de ramener un peu de nourriture, c’était d’ailleurs son but premier. Le bruit d’un avion attire son attention. L’appareil semble vouloir atterrir tout près du camp qu’il vient de quitter. A l’affut, il observe que des zoulous sont sorti attendre l’atterrissage. Fielding sort furieux en indiquant au pilote qu’il est inconscient d’être dans le secteur alors qu’il a le gouvernement et une armée dans le secteur. Ki-Gor sent le coup fourré. Les hommes déchargent des caisses et notre ami se rapproche pour mieux observer. Fielding est à la recherche de Zoanne. Des caisses sont issues des cages dans lesquelles se trouvent d’étranges créatures blanches semblable à des chauves-souris excitées par les zoulous qui sont près d’elles. Zoanne finit par arriver en colère, elle apostrophe tout le monde y compris Fielding et on comprend bien qu’il n’y a aucune filiation entre les deux. Zoanne rejoint les cages et entame le chant que Ki-Gor a déjà entendu et les créatures se calment. La jeune fille ouvrent les portes et voici que tel un essaim, elles se mettent à voleter autour et la suivent. Ki-Kor est très étonné quand il voit que la jolie fille se hisse dans les arbres aussi facilement que lui et disparait dans la jungle en compagnie de ses bêtes de compagnie. Fielding qui a réuni quelques hommes est monté dans un bateau dans le fleuve tout proche et prend la route. Le seigneur de la jungle décide de le suivre à travers les arbres en longeant la rive et découvre enfin ce que sont devenu les Takaris. Hommes, femmes et enfants sous la surveillance de zoulous sont au travail dans une mine d’où ils semblent extraire une matière qu’il ne connait pas mais semble importante pour le docteur. Ki-Gor parvient à se rapprocher des esclaves et s’empare d’un des prisonniers qu’il a reconnu comme étant un des chefs du village. Mais peine perdue, le pauvre homme semble en proie à une peur sans nom et malgré les mots rassurants de l’homme de la jungle, il repart vers sa prison. Ki-Gor comprend qu’il faut agir vite et en rusant. Il reprend la route du camp et une fois arrivé met tout le monde au courant. Pour les pygmées, il est bien sur évident que le docteur ment car ils connaissent toutes les espèces de la jungle et cette mouche décrite est inoffensive. Ki-Gor explique sa stratégie : Il faut laisser à penser qu’ils quittent le territoire pour mieux frapper ensuite. Ki-Gor les accompagne un bout de temps puis s’éloigne discrètement. Son but est de retrouver le safari du gouvernement pour le prévenir et contre attaquer. Sa première découverte est un camp de prisonniers. Sous la garde de trois zoulous sont gardé des hommes du gouvernement. Ki-Gor les éliminent un à un et apprend que les hommes qui sont là sont des déserteurs du safari. Les explications qu’ils donnent laisse à penser au géant. Si aucun corps n’a été retrouvé même par O’Shane qui est un vétéran de la brousse, alors ils ne sont pas au sol mais dans les arbres. Il repense à Zoanne et son incroyable agilité. Il entreprend les recherches et ne tarde pas à trouver les corps vidés de leur sang dans les plus hautes branches. Mis devant cette réalité, les hommes reprennent confiance et ils acceptent de suivre l’homme de la jungle. Ils ne vont pas loin qu’apparaissent O’Shane et deux rescapés du safari. Etonné de voir son ami, il annonce qu’ils sont poursuivis par une quinzaine de zoulous. Grâce à sa nouvelle troupe, les poursuivants tombent dans une embuscade à leur tour et sont massacrés. Ki-Gor ordonne à ses alliés de retrouver Hélène et les autres en leur indiquant où les trouver. Lui, se lance au secours de Sir Philip surement entre les mains de Fielding. Il ne s’est pas trompé et attend que le camp est calme, repère deux sentinelles qui semble garder une porte, les neutralise et délivre l’Anglais tout étonné de la présence du « sauvage ». Manque de chance, Fielding les attend à la sortie armé d’un révolver. Rapide comme l’éclair, Ki-Gor le désarme et entraine Sir Philips le long de la palissade. Les zoulous sont déjà lancés pour les coincer. Ki-Gor propulse l’Anglais par-dessus mais reçoit deux géants noir de pleins fouet, il sombre dans l’inconscience. A son réveil, ligoté dans une pièce, il entend la dispute que se livre Fielding et Zoanne chacun se reprochant des choses à l’autre. Quelques minutes plus tard, la jeune femme se rend à son chevet, le délivre, lui donne un couteau et lui demande d’éliminer le docteur. Un souhait qui convient bien pour Ki-Gor. Couvert par elle, qui occupe le médecin, Ki-Gor se glisse par l’arrière, tue un Zoulou sur son chemin et se précipite. Le docteur n’a pas le temps de réagir qu’il a le couteau planté dans la gorge. Le bruit a attiré les Zoulous qui sortent de leur case. Il faut s’enfuir mais lorsqu’il regarde Zoanne, celle-ci s’est précipitée vers les cages, il comprend tout, elle ouvre l’une d’entre elle et les créatures foncent sur le seigneur de la jungle. Harcelé et mordu de partout, Ki-Gor panique avant d’avoir le réflexe de franchir la palissade et de se précipiter dans le fleuve tout proche. Les assaillants renoncent vite. A sa sortie de l’eau il a devant lui ses deux amis et O’Shane qui explique rapidement avoir attaqué la mine, délivré les Takaris et ont rencontré Sir Philip en chemin. Les zoulous n’ont désormais aucune chance face à un ennemi largement supérieur en nombre. Marmo a défoncé la porte et Ki-Gor observe la fin du combat. O’Shane et Sir Philip ont incendié les cages, Zoanne devenue une furie s’en prend aux Massaïs et finit transpercé de toute part par les lances des guerriers. A la fin de la bataille, Sir Philip donne plus d’explications. La mine contient de l’uranium, c’est pour cela que le gouvernement Anglais avait envoyé une délégation pour négocier avec les Takaris. Fielding avait négocié une alliance avec les Zoulous pour s’en emparer. Quant aux étranges vampires blancs, ils semblent venir d’une vallée perdue en Inde.

Une très, très bonne histoire avec le petit côté fantastique qui attise l’attention. Le scénariste parvient à trouver une logique à son titre qui ne correspondait à rien dans le premier récit (N°23/Vol.2.11.) Les Zoulous appartiennent à la tribu Loba-Gola et sont surnommés les hommes-singes. Et voilà le travail !
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La couverture, tout comme le titre viennent du Récit 23
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High Adventure N° 123 (mai 2012) dans lequel sont réédités les deux récits.

A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Tour d'horizon des récits secondaires de Jungle stories partie 3 :


Comme je l’avais évoqué lors de la précédente partie, je vais aborder aujourd’hui le second auteur récurent sur les récits secondaires (en fait le premier dans l’ordre chronologique).

J’avais l’intention de proposer une partie avec les récits que j’ai préféré mais à la préparation de celle-ci, je me suis rendu compte que ces fameux récits étaient tous de cet auteur, ce qui va me permettre de faire une pierre deux coups.

Armand Brigaud, dont j’ai déjà évoqué le nom et un récit lors d’une précédente intervention est un Français qui a vécu une grande partie aux États-Unis avant de revenir dans l’hexagone. Il est difficile de trouver une bio sur le net et les renseignements que j’ai trouvé doivent être pris avec prudence. Il aurait été engagé dans la légion étrangère très jeune puis grâce à un oncle engagé dans la cavalerie française aurait rejoint Saint-Cyr pour devenir officier de cavalerie. Il combattit en Afrique du Nord pendant et après la première guerre mondiale. Aucunes infos sur la suite de sa vie.

On retrouve 19 récits dans Jungle Stories entre 1939 et 1944. Toujours d’après les renseignements du net, il signait une partie de ses illustrations pourtant aucune trace dans les sites qui mettent en avant les illustrateurs. Comme la plupart de celles-ci ne sont pas signées, c’est difficile là encore de pouvoir affirmer quoique que ce soit.

Parmi ces 19 récits, j’en possède 13 dont trois que j’ai reçu très récemment et que je n’ai pas encore eu le temps de lire. Il faut dire qu’aux titres et aux thèmes déployés par notre compatriote, vous comprendrez vite pourquoi ces récits me passionnent. Jungle Lord, cités et mondes perdues foisonnent dans ses récits. De plus, la lecture est très fluide même pour un amateur en anglais comme moi. Tous ces éléments font que je suis à la recherche des textes manquants mais comme il s’agit des premières revues et qu’elles n’existent pas en fac similé, les prix me font plutôt reculer pour le moment d’autant plus que l’on a aussi du mal à les trouver.

Voici donc une présentation partielle des récits.

The White Lord of the Elephant Kingdom (1939)
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Le récit déjà évoqué

The White King of the Congo (1939)
Un récit que je ne possède pas mais rien qu'au titre, j'ai l'eau à la bouche

The Lion King (1940)
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Pas encore lu mais prometteur rien qu'à l'illustration

Queen of the Congo Spearmen (1940)
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En attente de lecture aussi

Jungle Goddess (1940)
Récit que je n'ai pas.

War Drums of the Touareg (1940)
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Le troisième en attente de lecture.

The White Goddess of Dahomey (1941)
Daughter of Sheba (1941)
Prey of the Jackal (1941)
Swastika Over the Congo (1941)
Une suite de titres particulièrement difficile à trouver.

The Land That Time Forgot (1942)
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Je crois que le titre se passe aussi de commentaires. Les aventures d'un blanc dans une région perdue peuplé de dinosaures avec cité perdue. Un de mes préféré.

Dakar Dread (1942)
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Pendant la seconde guerre mondiale, un agent britanique prend l'identité d'un lieutenant de la Légion Etrangère pour y demasquer des nazis infiltrés.
Ce qui est risible dans ce récit est le nombre d'expressions françaises qui sont très mal utilisées et bourrées de fautes d'ortographe. Il est à se demander si l'auteur est bien d'origine française.

Si les photos ne sont pas très bien cadrées, c'est parce que ces récits sont dans reliure et que c'est plutôt complexe à faire sans abimer l'objet.

La suite juste après...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

..Suite

Empire of the Lost Race (1942)
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Un "fils à papa" devient le héros d'une cité perdue en proie à la guerre.

The Burning God (1943)
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Le secrétaire d'un riche homme d'affaire, seul survivant d'une attaque d'un sous-marin allemand échoue sur un coin de l'Afrique perdue et devient le héros d'une cité perdue.
Un thème très proche de l'histoire précédente mais avec moi, ça fonctionne.

Witch-Queen of Kerrar (1943)
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Deux aviateurs américains s'écrasent dans la jungle et se retrouvent confronté à une tribu dirigée par une mystérieuse femme blanche.

Seven from Zanzibar (1943)
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Un planteur se retrouve face à une bande d'escrocs dirigée par un Français.
Un huis-clos pour un récit vraiment excellent. C'est fou comme dans ces récits, les Français sont particulièrement ridicule.

The Golden Leopard (1943)
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Une division de la Légion Etrangère se lance sur la trace d'un buffle fou furieux. Ils sont accompagnés par leur mascotte, un jeune léopard qu'il ont élevé.


Vultures on Safari (1944)
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Un Américain venu solliciter l'aide d'une tribu de Touaregs se retrouve finalement emprisonné par elle. Il prouvera son courage en les aidant contre leurs ennemis sous les yeux d'une jolie princesse.

Killers on Safari (1944)
Un guide emmène un docteur et son assistante ouvrir un hôpital en pleine brousse. Le mauvais caractère du médecin créera de nombreux soucis.
pas d'illustration pour ce dernier récit que je ne possède qu''en version numérique.

A suivre...
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Gradatio »

Ki-Gor Partie 29: Récits 51 et 52 (Jungle Stories Vol.5 N° 3 et 4)

Deux illustrations par Herman Vestal sur cette partie. On se rapproche doucement de la fin.

51) The Devil’s death Trap (2) : (automne 1951)
Le quatuor bien connu de nos aventures évolue dans la jungle. Ki-Gor repère soudain un groupe de gorilles qui ont une attitude étrange. Ils évoluent en file indienne. En essayant de les éviter, il remarque qu’un autre groupe arrive et que leur façon de faire ressemble à une attitude humaine puisqu’ils semblent se déployer de sorte à les encercler. Le couple et ses deux amis accélèrent le pas mais il semble bien qu’il n’y pas moyen de s’échapper sans combattre. Ki-Gor perfore le premier gorille à la gorge pendant que George en blesse un autre. La tentative d’échapper aux quadrumanes furieux semble de plus en plus difficile. Ki-Gor s’éloigne des trois autres et Hélène, horrifiée voit son mari prendre de pleins fouet un gorille à pleine vitesse et disparaitre de sa vue. Les deux chefs et elle parviennent à sortir de la zone boisée où ils constatent que leurs assaillants ne lui suivent pas. Alors qu’ils se pensent tiré d’affaire, ils comprennent vite qu’ils sont tombés de charybde en scylla. Un autre groupe les attend dans les herbes et cette fois-ci, pas moyen de s’évader. Un ordre retentit soudain et sous leurs yeux étonnés apparait un homme en costume militaire dont l’accent ne laisse planer aucun doute : C’est un Allemand. Le colonel Kurt Van Schlager leur annonce qu’ils sont prisonniers et seront les esclaves de la cité de Dargh-Abar. Lorsqu’Hélène lui demande des nouvelles de son mari tombé dans la jungle, il lui annonce qu’il ne peut rien faire puisqu’il est mort ! Le moral en berne, notre trio est emmené sous la conduite du Colonel qui gère les gorilles comme une véritable petite armée à travers un défilé qui les conduit dans une vallée où se dresse une ancienne cité à moitié en ruine et où il ne sembla pas avoir âme qui vive. Conduit jusqu’au cœur de la ville, ils sont introduit dans un bâtiment très peu éclairé et conduit à travers un dédale de pièces. La patience d’Hélène est à bout et commence à essayer de parler avec l’Allemand mais c’est une autre voix qui lui répond en Anglais. La voix vient d’une zone d’ombre et Hélène joue la provocation pour savoir à qui elle a affaire. La voix demande de la lumière et là, c’est le choc pour la jeune femme et les deux chefs car il s'agit de celle d’un gorille ! Un immense gorille gris qui pare Anglais ! Beaucoup d’informations à digérer pour l’Américaine qui remarque que d’autres gorilles de la même couleur sont dans la pièce. Ce sont eux qui portent les torches et leur façon de se déplacer prouve qu’ils sont bipèdes et semble bien doués d’intelligence. Le grand primate s’appelle Tor, il a appris l’Anglais par l’intermédiaire de l’uns de ses aides humains, un dénommé Carson. Le colonel fait son rapport en annonçant la mort de cinq de ses soldats. Tor est furieux, qui donc a pu faire un tel massacre ? Van Schlagen lui parle alors du combat avec Ki-Gor et lorsque le roi lui demande pourquoi il ne l’a pas ramené, il lui dit qu’il était grièvement blessé et qu’il l’a achevé d’une balle dans la tête devant Hélène horrifiée. La vérité est que lorsque le seigneur de la jungle a été heurté par le gorille, le combat a continué au sol et N’Geeso avait eu le temps de toucher le primate avec l’un de ses dards empoisonnés, ce qui a permis à l’homme de prendre le dessus sur la bête affaiblie. Quand les autres sont arrivés pour voir ce qui se passait, Ki-Gor a bondi comme un ressort, tranché la gorge de l’un des gorilles avec son couteau puis a commencé à s’enfuir du côté jungle. Au bout du rouleau par rapport au corps à corps qu’il a livré, il sait qu’il ne peut aller loin. Lorsqu’il tombe dans un fourré et s’attend à être rejoint, il est servi par la chance car l’Allemand ordonne aux gorilles de se rassembler. Pendant qu’il essaie de mettre de l’ordre dans ses troupes, Ki-Gor en profite pour leur fausser compagnie. Les gorilles le voient mais n’osent pas désobéir à leur chef. Quand le remue-ménage fait se retourner le colonel, il voit l’homme qui s’enfuit et ordonne la poursuite mais trop tard et les recherches ne donnent rien. L’Allemand sait qu’il risque gros en ayant laissé s’échapper l’homme aussi préfère t’il inventer cette histoire. Le lendemain, Carson vient chercher Hélène dans sa prison pour la conduire au roi. Il lui explique qu’il est là pour raisons scientifiques. Devant Tor, Hélène n’hésite pas à le défier ouvertement. Ce dernier lui raconte l’histoire de sa race de grands singes gris plus intelligents que les autres au point de créer une civilisation mais les attaques successives des humains au fur et à mesure des âges a considérablement réduit leur nombre. Le père de Tor a eu l’idée de faire des razzias chez les tribus et de ramener des esclaves qu’il a entrainés pour être leur armée contre les autres humains. Les enfants étant séparés de leurs mères très jeunes pour être conditionné par les primates. Ils ont finis par faire élever aussi des gorilles plus primitifs. Tor ayant recruté le colonel pour en faire une vraie armée qui déferlera sur les humains. Ki-Gor a, quand à lui, récupéré et s’est lancé sur la piste des gorilles et de l’Allemand quand il a constaté que sa femme et ses amis ont été capturés. A son arrivée dans la cité quasi déserte, il voit des indigènes travailler sous la surveillance des gorilles et aperçoit un étonnant gorille gris qui l’étonne par son aplomb et sa suffisance. Il voit aussi un homme blanc. Une chance pour lui. Il contourne les esclaves et emboite le pas au blanc qu’il immobilise pour lui éviter de crier et lui dit qu’il est un ami et qu’il vient l’aider. Quand il demande s’il n’a pas vu une femme rousse, Carson comprend à qui il a affaire et s’arrange pour ne pas le contrarier. Il lui dit que la femme est prisonnière du colonel et que c’est lui le cerveau de la cité. Pour Carson, voilà l’aubaine qu’il attendait : se débarrasser de van Schlager chez qui il soupçonne de vouloir tout comme lui, la sauvageonne et en même temps de gagner les faveurs de Tor chez qui il n’était plus en odeur de sainteté. Il guide Ki-Gor jusqu’aux appartements du colonel, fait diversion en l’appelant pendant que l’homme de la jungle s’introduit dans la maison et se précipite pour donner l’alerte. Ki-Gor n’a aucun de mal à maitriser Van Schlager qui n’est pas armé mais Hélène n’est pas là. Le colonel lui dit qu’il a été dupé et qu’il n’est qu’un soldat au service de Tor. Du bruit à l’extérieur attire l’attention de notre héros et voit un gorille gris à la tête de ses congénères marron venir vers la maison. Ki-Gor sort de la bâtisse en tenant le colonel en otage mais cela n’a pas beaucoup l’air d’intimider la garde. Du bâtiment principal apparait Tor mis au courant. Ce dernier s’avance et engage la négociation. Pour lui, la vie de l’humain n’a aucune importance mais il propose au seigneur de la jungle dont il connait la réputation de devenir son allié argumentant qu’il est plus proche dans sa nature des grands singes que des êtres humains. Pour mettre un peu plus de pression, Tor fait amener sur une corniche Hélène, N’Geeso et George. Il menace de les précipiter dans le vide en cas de refus. Ki-Gor se sent coincer mais joue une carte. Il accepte mais à une condition, que Tor lui prouve qu’il est son maître en le battant dans un combat singulier sans arme. Le redoutable monarque raillé par ce petit homme qui lui dit qu’il est trop vieux et trop lent accepte et propose le combat après qu’il ait réuni l’ensemble des habitants, gorilles et esclaves pour qu’il assiste au duel. Enfermé et sous bonne garde avant le combat, il se retrouve dans la même cellule que ses deux amis. Ki-Gor leur avoue n’avoir aucune chance de vaincre l’immense primate mais que ça lui permettra de négocier leur libération ainsi que celle d’Hélène. Dans la conversation, N’Geeso sort de sa chevelure une fiole contenant le poison que les pygmées ont toujours sur eux en cas de capture pour se suicider en cas de torture. Cela donne une idée à Ki-Gor, la fiole ne possède pas assez de poison pour tuer Tor mais en contient assez pour au moins le mettre en difficultés et équilibrer les chances. Le combat se déroule dans une ancienne arène, les gradins sont remplis. Ki-Gor ne perd pas de temps et prenant une poignée de terre la jette à la figure de Tor. Il espère ainsi que le grand singe perde son calme et que l’instinct primitif de sa race ne reprenne le dessus. D’une agilité peu commune, le roi surprend dans un premier temps l’homme mais profitant d’un déséquilibre après avoir évité une attaque, il parvient à lui enfoncer le contenu de la fiole au fond de la gorge. Cette attaque le met à découvert et il reçoit un énorme coup de patte qui le projette à l’autre bout de l’arène. Totalement sonné, c’est péniblement qu’il évite la charge de son adversaire. Il parvient à récupérer lentement d’autant plus que le poison commence à agir et que les réflexes du grand singe gris deviennent plus lents. Il utilise la raillerie pour le perturber et lui assène quelques coups de poings qui lui valent à chaque fois l’admiration des esclaves. Alors que Tor commence à vraiment faiblir, Ki-Gor lui monte sur le dos et enserre son coup de son bras. Il serre de toutes ses forces pendant que le grand singe se débat de plus en plus faiblement puis, c’est fini, Ki-Gor l’a emporté et aux yeux ébahis de tous y compris ses amis, il lance le grand cri de victoire du singe mâle. Il se dirige vers Hélène qui est encadrée par deux gardes mais ceux-ci ne s’opposent pas quand elle rejoint son mari. Le premier à revenir de sa stupeur est Von Schlager qui s’empare de son pistolet pour tirer sur Ki-Gor mais Hélène l’a aperçu et change de destination pour le percuter, il tombe dans l’arène en lâchant son arme. Alors qu’il veut la récupérer, Ki-Gor est déjà sur lui et lui brise la nuque. Hélène a retrouvé son mari mais ce n’est pas fini. Carson harangue les gorilles pour qu’il venge leur roi. Les gorilles gris se précipitent dans l’arène pour se venger mais voici que les gorilles noirs se précipitent sur eux. Plus nombreux, ils les taillent en pièces pendant que les deux chefs évacuent Hélène et les esclaves à la demande de Ki-Gor. Sa stratégie s’avère payante, les singes plus primitifs ont simplement défendu leur nouveau roi ainsi que le veut la loi de la jungle. Avant de sortir de la cité, il tombe sur Carson qui a essayé de prendre la fuite en même temps que les autres humains mais ceux-ci l’ont rejeté. Il supplie Ki-Gor de l’aider mais les grands singes se précipite sur lui et le tue. Délaissant le carnage, Ki-Gor rejoint ses amis et sa femme. Tôt ou tard, la nature reprendra ses droits et les gorilles retourneront dans leur habitat naturel.

Pour ceux qui connaissent, Tarzan et l’Homme Lion est mon récit préféré signée Burroughs. Pour les autres et pour essayer de faire court, Tarzan découvre au cœur de l’Afrique une cité nommée Londres et habitée par des gorilles parlant anglais grâce aux expériences d’un savant. Ce roman a été adapté en BD par Joe Kubert et reste le meilleur travail de l’artiste sur le titre pour moi. Autant vous dire que pour le récit ci-dessus, je manque sérieusement d’objectivité. La preuve, je vous ai donné le moindre détail de l’histoire. La seule déception venant du fait que le stratagème pour venir à bout du grand singe a été déjà utilisé.
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Couverture et titre viennent du Récit N°16 (Vol.2 N°4)
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52) Blood Preistress of Vig-N’Ga (2) : (hiver 1951-52)
La tribu des Dogantis s’est installée sur le territoire des pygmées. Ki-Gor, N’Geeso et George leur rendent visite et apprennent qu’ils ont été chassés de leurs terres par des hommes vêtus de fer. Ils décident de mener l’enquête accompagnés d’Hélène qui ne manque aucune aventure. Pendant que le seigneur de la jungle part en éclaireur, ses trois compagnons sont capturés par un groupe d’hommes équipés d’armures montés sur des chevaux. Lorsqu’il constate la disparition, Ki-Gor les piste jusqu’à une oasis qu’ils sont en train de quitter. Quand les ravisseurs s’aperçoivent qu’ils sont suivis, quatre d’entre eux se détachent du groupe et viennent à l’affrontement. Ki-Gor fait un carton avec son arc et très vite, trois gisent morts alors que le quatrième opte pour le repli. Désormais avec une monture et des vivres appartenant à l’un des cadavres, Ki-Gor peut continuer la poursuite qui l’entraine dans un défilé où se dresse un immense mur. Il ne semble pas y avoir de passage mais il n’a pas le temps de chercher que le quatrième cavalier lui tombe dessus. Il le vainc plutôt facilement mais l’épargne et essaie d’établir le contact. L’homme s’appelle Senmut et fait partie du peuple des Shémites qui vivent dans la cité de Shen-Hor. Les raids sur les Donanti sont organisés sur les ordres du grand prêtre Hartor. Senmut est en fait au service de Tor-Zuget qui accepte mal les ordres du prêtre. C’est donc assez facilement qu’il accepte de guider Ki-Gor. Il lui montre le passage et ils parviennent jusqu’à une barque car la vallée qu’ils doivent rejoindre est entouré d’eau. Le temple étant au centre d’une île. Pendant ce temps, Hélène et George sont conduit à Hartor. Le Massaï que le prêtre prend pour l’esclave de la femme blanche lui sert d’interprète. Hartor a besoin de la jeune femme pour soumettre son peuple menacé par une faction rebelle. Ses cheveux roux la feront passer pour la déesse Vig-N’Ga. Ki-Gor et Senmut sont eux de leurs côtés attaqués par les sbires du grand prêtre. Le lord blond les met en déroute à coup de flèches lancé depuis un arbre et s’occupe de son compagnon blessé. Il l’emmène sur ses conseils auprès du seigneur de Tor-Zuget, Nemart, qui leur apprend son intention de lancer un raid contre Arthor. Sa fille, Kaftha, qui aime en secret Senmut, est retenue contre son gré au temple. La coïncidence veut que cette dernière a été mise au service d’Hélène et que les deux femmes en viennent très vite à se faire des confidences. Pendant que Nemart prend le commandement de son armée, Ki-Gor et Senmut s’introduise dans le temple par une ouverture indiqué par Nemart par les souterrains. Mission délicate car à travers un cours d’eau, puis une grille qui leur interdit le passage, suivit d’une attaque de crocodile, l’infiltration est plutôt mouvementée. Une fois à l’intérieur, ils capturent un scribe qui les guide jusqu’au prisonniers. Les deux chefs sont un peu furax de voir l’un de leur ravisseur avec leur ami mais tout est expliqué. Kaftha avoue son amour à Senmut et le groupe s’apprête à sortir du temple quand surgit Harthor et ce qu’il reste de son armée, battue à plate couture par celle de Nemart. Les quatre hommes se taillent un chemin à coup de sabres renforcés par les gardes de Senmur lancés à leur poursuite. Le corps de Harthor est retrouvé parmi les cadavres. Même si il est réticent, Nemart accorde la main de sa fille au capitaine de sa garde puis accède à la demande de Ki-Gor : Ne plus faire de razzia chez les Domantis qui peuvent regagner leur terre. Le roi demande en échange de ne pas divulguer leur présence aux étrangers.

Un bon récit qui souffre d’un traitement express. C’est un peu le lot de beaucoup d’histoires de cette période. On voit là encore que le scénariiste parvient à trouver une logique au titre déjà utilisé.
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Couverture et titre sont repris du récit N° 14 (Vol.2 N°2)
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High Adventure N° 86 (janvier 2006) dans lequel furent réédités les deux récits.

A suivre...
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Message par Gradatio »

Tour d'horizon des récits secondaires de Jungle stories partie 4 :

Après avoir évoqué les récits les plus marquants de la revue Jungle Stories à travers le personnage de Sanders of the River puis des deux auteurs récurrents dans la revue, il ne me reste pas grand-chose à vous présenter. J’ai donc décidé de prendre pêle-mêle une vingtaine de récits que nous verrons en deux fois terminant ainsi un large tour d’horizon de la revue où il ne restera plus grand-chose à découvrir après ça.

Il n’y pas vraiment de logique dans la sélection qui suit. J’ai simplement retenu quelques récits qui m’avait plu et dont je me souviens le mieux. Ce sont de petites nouvelles pour la plupart qui oscillent entre 5 et 15 pages.

La revue, la plupart du temps, était présentée de la même façon : L’histoire de Ki-Gor et un long récit en conclusion (que je vous ai présenté en partie). Entre les deux suivant la pagination, on trouvait entre deux et sept récits plus courts (dont faisait partie Sanders). C’est une partie de ceux-là que nous allons voir maintenant.
Là encore, je vous prie de m’excuser pour quelques photos bancales venant de ma reliure.

Rhino !
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Une chasse au rhinocéros pour un couple qui en profite pour régler quelques rancoeurs.

The Two Rogues
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Rencontre dans la brousse entre un vieil éléphant solitaire et un ganster dont on découvre au fur et à mesure le passé.

Lion! Lion !
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Un chasseur traque un lion mangeur d'homme. Mais qui sont réellement le chasseur et le chassé?

Diamond of Death
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Jeu de dupe entre un savant et son guide prisonnier d'une peuplade à l'aspect simiesque dirigée par une blanche et dont le village regorge de diamants.

Mombu's Magic
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Un jeune chef trouve un baromètre. celà lui sera très pratique pour affronter le sorcier de la tribu qui rêve de prendre sa place.

Terror-Trek
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Des agents du gouvernement affrontent un nazi surnommé le Léopard noir. L'action se déroule dans le mythique cimetière des éléphants.

Spoilmen of Safari
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Un safari sur les trace d'un trésor à travers un chemin semé d'embuches.

Terror Kraal
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Un récit aux accents fantastique avec une tribu composée d'hommes-animaux.

Death-Gift of Baluda
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Un sorcier tente de trouver une solution pour débarasser son village d'hommes blancs qui persécutent les habitants.

Trial by Magic
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Les états d'âmes d'un jeune indigène témoin d'un meurtre qui hésite à dénoncer le coupable puique c'est un homme blanc et craint les représailles.

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Message par Gradatio »

Ki-Gor Partie 30 : Récits 53 à 55 (Jungle Stories Vol.5 N° 5 à 7)

Trois récits présentés aujourd’hui mais vous comprendrez pourquoi à la lecture.

Sur les trois illustrations, deux ne sont pas signées et la troisième est d’Herman Vestal.

53) Night of the Wasuli Death : (printemps 1952)
La tribu des pygmées tient informée son ami Ki-Gor de l’avancée d’un groupe d’une cinquantaine de guerriers inconnus qui traversent leur territoire et semble se diriger vers sa retraite. Le fait qu’il soit tous très armés fait craindre le pire aux petits hommes qui se contentent pour l’instant de les surveiller. Ki-Gor et Hélène qui se délassent reçoivent la visite d’une délégation de la tribu mené par l’un des second d’N’Geeso, N’teka. Ce dernier vient solliciter l’aide de la jeune femme car l’une de ses femmes doit accoucher de leur premier enfant et se sentirait mieux avec l’Américaine et ses notions de médecine à ses côtés. Ki-Gor annonce qu’il va profiter de l’occasion pour aller rendre visite à George en compagnie de Marmo. Pourtant, il ne bouge pas et le soir venu, il perçoit la présence d’êtres humains qui s’approchent. Sans nul doute les guerriers signalés par les pygmées. Il feint de dormir tout en surveillant la manœuvre des étrangers qui ne semble vraiment pas amicale. Un ordre et Marmo barrit créant la peur dans les rangs mais le chef de la troupe remet de l’ordre et ordonne l’attaque. Ki-Gor n’a pas attendu et juché sur son éléphant, c’est lui qui ouvre les hostilités. Comme à son habitude, le pachyderme va faire le ménage. Après l’attaque, Ki-Gor fait le point sur les victimes. Il s’agit de zoulous mais armés comme des Massaïs. Pourquoi ? Les survivants, eux ont repris le chemin de leur camp pour annoncer leur succès à leur chef M’Gola. Ce dernier a fait alliance avec un blanc, Iban Byzof qui s’est lui-même acoquiné à la tribu des Wazulis, toujours là quand il s’agit de semer le trouble. L’apparent succès de la première partie de son plan accomplie, Byzof prend la route pour rencontrer les pygmées. Dans le village, Hélène n’est pas très contente. Elle vient d’apprendre que la femme qui doit accoucher n’est pas à terme mais qu’il s’agit d’un stratagème orchestré par son mari et N’Geeso pour la mettre à l’abri en attendant que le seigneur de la jungle ne mène l’enquête sur les troupes entrevues. La venue de Byzof interrompt la dispute. Le vieux chef pygmée, toujours aussi farceur qui reçoit des offrandes de la part de son visiteur essaie de le piéger en lui faisant boire une bière au gout particulièrement désagréable mais à sa grande surprise, l’homme tient le choc et propose en retour un breuvage qui, lui va un peu monter à la tête du petit homme. Byzof annonce qu’il est venu rencontrer Ki-Gor mais quand Hélène apparait, il comprend que les zoulous l’ont roulé dans la farine. Il parvient à garder contenance. Hélène accepte de l’accompagner jusqu’à son mari et les voilà parti entouré d’un groupe de Wasulis. Bizof qui se félicite de voir la femme en vie tant il est attiré par la vision qu’il a devant les yeux. Ki-Gor a remonté seul la piste des zoulous. Quand il arrive à proximité, il ne peut pas prendre une sentinelle par surprise car un perroquet le trahit. Malgré sa volonté d’épargner l’adversaire pour obtenir des renseignements, le seigneur de la jungle n’a d’autre choix que de le tuer vu la résistance qu’il rencontre. Il découvre ensuite le perroquet traitre. Le pauvre animal est lié à la patte à une branche. Pas vraiment une tactique Zoulous et Ki-Gor flaire la ruse d’un homme blanc. Il y a plus loin une autre sentinelle avec le même dispositif. Il n’hésite pas et transperce l’oiseau d’une flèche et régle son compte à la sentinelle ensuite. La surveillance du camp lui confirme ses soupçons, il y a un homme blanc derrière tout ça. Ce dernier part d’ailleurs dans la jungle à la tête de quelques Wasulis. Ki-Gor décide de les suivre mais en essayant d’être discret, il se retrouve confronté à un léopard. En essayant de l’éviter sans faire de bruit, il tombe dans un piège. La fosse creusée est trop profonde pour qu’il puisse en sortir. Le félin, lui, s’apprête à lui sauter dessus quand un bruit résonne et que l’animal s’écroule. Ki-Gor découvre ses sauveurs : des Wasulis qui semblent paniqués et reviennent quelques temps après avec leur chef borgne, Babongu et leur sorcier, T’zibula. Il comprend vite la frayeur des guerriers. Les zoulous ayant annoncé sa mort, ceux-ci le prennent pour un esprit. Entre le chef qui a peur et le sorcier moins sceptique, le débat finit par trouver un consensus. T’zibula pourra disposer du prisonnier pour prouver qu’il n’est pas un esprit. Avant cela, Babongu veut montrer sa proie à son rival zoulou. Quand M’Gola vient se vanter de sa victoire sur le lord de la jungle, le chef des Wasulis lui montre son prisonnier. Totalement humilié, le zoulou se déchaine sur son capitaine qui ne se démord pas de sa version avant de rendre l’âme, ce qui provoque un sentiment de scepticisme chez les Wasulis. Hélène et sa petite escorte arrive au camp où ils découvrent les restes des guerriers tué par Marmo. Hélène est horrifiée et Bizof en profite pour dévoiler son jeu. Il insinue que Ki-Gor a été tué par des Massaïs. La preuve sont les lances trouvées près des cadavres. Il avoue qu’il était venu les voir pour les prévenir de la traitrise de leur ami George et qu’il ne faut pas perdre de temps. Les Wazulis et les pygmées, sur les conseils d’Hélène doivent lancer des représailles avant que ces redoutables tueurs s’en prennent à d’autres tribus. Le traitre se rend compte qu’il n’est pas facile de duper la jeune femme comme il le croyait et à bout d’arguments finit par employer la force. Il ordonne à ses hommes d’emmener la prisonnière au village pendant qu’il va s’occuper de duper les pygmées. Son récit auprès d’N’Geeso sera sa grave erreur. Le vieux chef qui s’est réveillé avec la gueule de bois se méfie de ce blanc qui lui a embrouillé la tête lui empêchant d’interdire à Hélène de quitter le village. Le récit méfie de ce blanc qui lui a embrouillé la tête empêchant Hélène de partir du village. Le récit de Bizof finit de le convaincre notamment lorsqu’il lui dit qu’Hélène souhaite l’alliance des pygmées et des Wasulis contre les Massaïs et qu’il se trahit en invoquant les zoulous. Grâce à son réseau d’espions, il sait aussi que les assaillants ne sont pas ses amis et que Ki-Gor s’en est sorti. Néanmoins, le vieux chef rusé ne laisse rien paraitre et demande quelques jours pour organiser son armée. Ki-Gor est sorti de sa fosse et mené sur une colline sacré où il est enchainé sans manger ni boire. Le sorcier porte la clef de la chaine au bout de son cou. Au troisième jour, lorsque le perfide personnage arrive, il n’est pas seul : Hélène l’accompagne. Victoire sur toute la ligne pense-t-il mais quand il veut s’en prendre à la jolie rousse, elle le déséquilibre et la chute l’envoie entre les mains de son mari. Tout va très vite, la chaine s’enroule autour du coup du sorcier qui rend vite l’âme. Ses sbires se précipitent et l’un d’eux s’en prend à Hélène acculé qui voit la fin venir mais au dernier moment, un spasme secoue l’assaillant et il s’écroule, mort. Hélène voit que l’ensemble des guerriers présents a subi le même sort. On devine qui sort des fourrés tout de suite après : l’ami N’Geeso venu une nouvelle fois à la rescousse pour sauver ses amis. Le plan pour la riposte s’organise. Ki-Gor prend le chemin des arbres pour prévenir les Massaïs. Bizof est lui fou de rage quand il apprend que son ennemi est en vie. Il a toute les peines du monde à convaincre Babongu le superstitieux de le mener à la montagne sacré. Sur place, le constat est terrible à la vue de tous les cadavres. Pour M’Gola, il faut attaquer tout de suite et se passer des pygmées qu’il pense encore dupes. Bizof est d’accord mais il ne faut pas annoncer aux Wasulis, l’évasion de Ki-Gor. Une fois la victoire acquise, ils pourront se concentrer sur les petits hommes. Ki-Gor est parvenu au village de son ami George et une fois au courant, la résistance se met en place. Malheureusement, les Wasulis et les Zoulous arrivent plus vite que prévu et les pygmées ne sont pas encore là. L’avantage numérique est pour l’ennemi. Les Massaïs s’apprêtent à une résistance héroïque quoiqu’il y ait peu d’espoir quand un détail de poids va renverser la tendance : L’apparition de Ki-Gor sur les remparts du village. Les Wasulis croient avoir affaire à un esprit et s’éparpillent dans toutes les directions malgré les ordres de leur chef et de Bizof. Les Massaïs en profitent pour charger les zoulous en nombre inférieur maintenant et c’est une boucherie. M’Gola se précipite lance au poing sur Ki-Gor qui est plus rapide. Bizof finit empalé sur celle de George. La poursuite des Wasulis s’organisent ensuite d’autant que les pygmées sont arrivés et les prennent en tenaille. N’Geeso s’occupant personnellement de Babongu. C’est encore une nouvelle défaite pour les Wasulis qui à force ne doivent plus être très nombreux.

J’ai eu du mal en entrer dans l’histoire car les motivations des uns et des autres sont un peu confuses au départ. Néanmoins, au fur et à mesure que les pièces s’assemblent, j’y suis finalement parvenu. On ne saura pas pourquoi Bizof était là mais finalement peu importe. Un récit dans lequel le personnage d’N’Geeso s’étoffe encore alors que George continue sa liquéfaction.
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Un titre inédit mais une couverture venant du récit N° 16 (Vol.3 N° 4)
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54) The monsters of Voodoo Isle (2) : (automne 1952)
Le capitaine John Spencer Chadwick est envoyé en mission dans la jungle. Les tribus Bantus semblent se rassembler sous la bannière d’un nouveau chef, M’Membo. Des heurts ont éclatés et des personnes ont disparus. Chadwick est un jeune homme arrogant et les ordres reçus ne lui plaisent guère. Ils lui indiquent qu’un seul homme est capable de l’emmener sur place. William Case est le membre du gouvernement qui doit le conduire à son guide. Un sauvage du nom de Ki-Gor. La première rencontre avec l’homme, si elle est cordiale, déplait au jeune homme. Que fait une femme blanche dans la jungle et pourquoi faire appel à une tribu dont les chefs ne semblent pas très futés ? Ayant accepté la mission, Ki-Gor guide le petit safari mais aux yeux du capitaine, il ne sert pas à grand-chose. Quand trois guerriers sont repérés trainant autour de la troupe, Ki-Gor veut aller voir de quoi il en retourne d’autant qu’un lion semble aussi roder dans les parages. Chadwick, du haut de sa vanité défie le blond qu’il ne croit pas, de lui ramener la peau du lion. Ki-Gor relève le défi et quitte le camp. Case ne tarde pas à sermonner le jeune homme. L’homme de la jungle a, lui son plan. Le but est de se faire croiser les visiteurs qu’il y a autour du camp. Il repère le félin qui n’est plus de toute première jeunesse et s’arrange pour que les Bantus l’aperçoivent et aillent vers lui. Face au lion, le trio réagit à sa manière. L’un d’entre eux prend la fuite, le second est tétanisé et le troisième décoche une flèche qui ne sert qu’à déchainer l’animal contre lui et c’en est bientôt fini. Le second prend ses jambes à son cou mais il est vite rattrapé. Il se passe alors un évènement inattendu, le lion s’écroule mort permettant au bantu grièvement blessé de prendre la fuite pour de bon. Ki-Gor est intrigué et va voir de plus près comment un lion a pu être terrassé aussi soudainement par une seule flèche qui n’a pas touché d’organe vital. Il a vite l’explication : cette dernière est empoisonnée. Pourtant, ce n’est pas dans l’habitude des Bantus et il se demande ce que cela cache. Il en parle à N’Geeso qui est aussi sceptique que son ami. Le safari parvient enfin à sa première destination : Le comptoir Belge où ils sont tout d’abord accueilli par une très jolie fille nommé Tabhita. Elle les met en présence du commissaire du secteur, Maurice Trautwein qui voit d’un assez mauvais œil la venue de Britanniques sur son territoire et leur refuse son aide. Pour lui, les disparitions s’expliquent par la présence de nombreux serpents venimeux dans le secteur qui font déjà des ravages dans la population. La nuit venue, Ki-Gor toujours en alerte neutralise un Bantu près du village qui possède aussi une flèche empoisonnée. Il comprend alors ce que sont ces fameuses piqures de serpents si nombreuses. Il découvre aussi celui qui avait été blessé par le lion est venu mourir aux abords du village. Chadwick en a assez d’attendre que Ki-Gor revienne et prend le commandement des Massaïs pour se rendre au village de M’Menbo mais son inexpérience de la jungle va lui causer bien des soucis. Alors qu’il se tient à l’écart de ses hommes, Un Bantu le prend pour cible et il pense sa dernière heure arrivée quand il est projeté au sol et perd connaissance. A son réveil, il constate qu’il doit la vie à celui qu’il considérait comme un sauvage inutile. Le Bantu est mort et Ki-Gor décide de mettre enfin au courant les blancs de ses trouvailles. La route repris, les voici qui tombe sur Tabhita. Cette dernière leur fait constater qu’elle est maltraitée par Trautwein et qu’elle s’est enfuie. En échange de leur aide, elle leur propose de les conduire au village Bantu par un chemin détourné qu’elle connait. Ki-Gor l’accompagne avec deux Massaïs pour repérer les lieux. Il en apprend un peu plus sur la jeune femme qui s’avère venir de Bombay et qui ne cache pas son attirance pour le beau blond. Soudain, une troupe de Bantus leur tombe dessus et Tabhita désarme Ki-Gor qui s’écroule sous la masse. Les deux Massaïs font ce qu’ils peuvent mais succombent. La traitresse demande à épargner le blanc. A son réveil, Ki-Gor est furieux de s’être laissé piéger comme un débutant. Tabhita lui fait une proposition. Son aide pour détrôner M’Membo et gouverner la place. Devant le refus, l’Indienne furieuse annonce qu’elle va s’occuper du safari. A son départ, l’homme de la jungle est gardé par un Bantu très arrogant qui dévoile le plan de la femme qui tire les ficelles. Il se rend compte trop tard qu’il a parlé trop notamment en évoquant Hélène, ce qui pour effet qu’il est vite neutralisé et Ki-Gor se lance sur les traces des Bantus. Pas moyen de prévenir le safari mais sur la route, il repère un passage étroit ne permettant que le passage d’une personne à la fois. Tabhita est en troisième position, il se met en embuscade et lorsque c’est à son tour de s’avancer, il la met KO, neutralise dans le même temps le garde qui suivait et fait un carnage dans le passage l’encombrant de cadavres qui empêche les autres de passer. En menaçant ensuite leur leader, il ramène les Bantus de début de colonne jusqu’au safari. Il explique la situation en arguant que tant que Tabhita est leur prisonnière, il n’y aura pas d’attaque. A leur grande surprise, l’armée se replie rapidement. Ils comprennent vite ce qui s’est passé. Trautwein débarque avec des gardes armés de fusils. Il s’excuse auprès d’eux d’avoir minimisé la menace puis mis au courant des plans de Tabhita, propose d’aller en finir avec M’Membo. Les quatre amis et les deux blancs accompagnent la troupe armée jusqu’au village qu’il trouve désert. Ils finissent par arriver dans une grande case qui de par sa dimension et son aménagement est surement réservé au chef. A la surprise générale, Trautwein s’assoie sur le trône et les gardes mettent en joue leurs alliés. Le Belge annonce à tous qu’il n’est autre que M’Membo. Il exécute les Bantus qui l’ont trahi et promet à Tabhita une punition sévère. Quand elle le supplie de l’épargner, l’ambitieux lui rétorque que seule une femme blanche est digne de lui. A la surprise générale, Hélène lui propose d’être cette femme ne voulant pas mourir avec ses compagnons et son mari qui ne présente plus aucun intérêt puisqu’il n’a plus de pouvoir. Alléché, Trautwein qui lorgnait déjà sur elle depuis leur première rencontre accepte. Elle lui demande la faveur d’en finir avec Tabhita pour éliminer une rivale. Devant les yeux ébahis des blancs et l’impassibilité de son mari, elle commence à frapper l’Indienne qu’elle envoie valdinguer au pied du trône. Elle demande au garde son couteau pour trancher la gorge de sa victime et à une vitesse impressionnante, s’empare de l’arme qui se retrouve sur la jugulaire du Belge. L’espoir change de camp, les gardes sont désarmé et Chadwick peut emmener les prisonniers pour être jugés en ayant appris bien des choses au cours de cette aventure.

Un récit plutôt original de par son traitement basé sur les relations entre les personnages et qui possède peu d’action mais beaucoup de dialogues. Pour une fois, ça ne se termine pas en bain de sang et les méchants restent en vie.
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Titre et couverture viennent du récit 30 (Vol.3 N° 6)
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On remarque que le titre est légèrement différent que sur la couverture.
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High Adventure N° 81 (mai 2005) dans lequel sont réédités les deux récits.


55) Caravan of Terror (2) (hiver 1952-1953)
Quand j’ai entamé la lecture de ce récit, j’ai été rapidement saisi par un sentiment de déjà-vu. Si la scène d’ouverture ne me disait plus grand-chose, j’ai vite constaté que la suite m’était étrangement familière. Ki-Gor ne maitrise pas bien l’Anglais et apprend auprès de sa femme. Ils sont en route pour trouver George qui est redevenu un ancien cuisinier Américain et il est fait mention de l’aventure dans la vallée du Nirvana avec les gorilles géants. A ce moment-là, plus de doute. Ou ce récit était un remake d’une des premières histoires que j’avais déjà lues ou plus simplement, il s’agissait de sa réédition. Cela me semblait étrange car les sites que j’avais consultés sur le personnage ne le mentionnaient pas. Pourtant l’évidence est bien là lorsque j’ai ressorti le premier volume de l’intégrale Ki-Gor. Cette histoire est la réédition du récit N°6 « Ki-Gor and the cannibal Kingstown » et le texte est identique.

La couverture de ce numéro dont j’ai déjà parlé est la copie conforme du Vol.2 N°7 (Récit 19). Les histoires secondaires mentionnées sur la couverture sont, elles, différentes du numéro précédent. Ils se sont contentés de reprendre le titre. Ce qui permettait de payer moins de taxes.
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Une illustration tout de même inédite, c'est déjà ça.

Rendez-vous d'ici deux semaines si tout va bien pour les quatre derniers récits.
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Doc Mars
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Re: Tarzan et tarzanides dans les pulps

Message par Doc Mars »

Merci pour le résumé :pouce:

Dans le Jungle Stories v3 n°6, il n'y a pas les mêmes illustrations (non signées) le titre est conforme à celui de la couverture
JungleStories-v3-6.jpg
JungleStories-v3-6-p3.jpg
JungleStorie-v3-6-p4.jpg
* Je recherche: Aigle d'or (série 1) n°3-7-22; Antares n°111; Arc en Ciel n°1-15; Astrotomic n°38; Biggles n°11-20; Big Horn n°12-13-15-16-17-26-28; Biribu n°10; Bison Noir (SFP) n°6-10; Bliz n°4; Cap.7 (2e série) n°2-8; Fantasia n°27; French Bill n°21-22-23; Flingo n°9-16-26; Hoppy (série 1) n°1-4; Hoppy (série 2) n°7; Jim Taureau (3 PF) n°6-13-20; Joé Texas n°18-35; Johnny Speed n° 21; Johnny Texas n°37-47-48-49; Kali n°2; Kid Colorado (SER) n°18-25; King la Jungle n°9-10; Kwaï Noblesse n°10; Lancelot n°94-100; Marco Polo album n°16; Old Bridger et Creek n°67-71; Pato n°5; Pecos Bill (série 2) n°15; Princesse n° 23-43-51-56; Rancho n°9-10-14-21; Sans Peur n°104 (03-04/1960 -SEG); Super Boy n°100-103; Super J n°29; Teddy (série 1) n° 3-4; Tenax n°1-3-14; Totem (série 2) n°3-4; Yowa n°6;

"Si on ne peut avoir la réalité, un rêve vaut tout autant." Ray Bradbury, Chroniques Martiennes
Mars et la Science-Fiction http://www.sfmars.com
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