Tarzan (Cinéma et TV)

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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

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24) Tarzan's Magic Fountain
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Comme souvent à cette époque, l’annonce d’un nouveau film Tarzan se fait en grande pompe par l’intermédiaire de Sol Lesser qui annonce le 23 avril 1948 qu’il envoie une équipe de tournage en Afrique de l’Est afin d’y tourner les extérieurs de sa prochaine production qui aurait du voir Weissmuller rempiler pour un treizième film (le septième avec le producteur). Un accord aurait été trouvé avec le dresseur Clyde Beatty qui dirigerait l’expédition et aurait un rôle dans le film. Là encore, rien ne se fit comme annoncé. Lesser libéra Weissmuller à cours de forme qui alla jouer Jungle Jim et le tournage se fit une nouvelle fois dans la région de Los Angeles et le fameux dresseur ne sera pas au casting.

Le nouveau scénario était déjà prêt concocté par Harry Chandlee et Curt Siodmak avec le titre de Travail de "Tarzan and the Arrow of Death" et réalisé par Lee "Roll’em" Sholem dont il s’agit ici du premier des quelques 1300 films et épisodes télé qu’il réalisera dans sa carrière jusqu’en 1972. Il tient son surnom "Rool’em" du fait qu’il était rapide et efficace ne dépassant jamais les délais qu’on lui imposait lors d’un tournage.

La première préoccupation de Lesser fut de remplacer sa vedette. Il ne fallait pas se tromper car Weissmuller laissait une énorme empreinte sur la franchise. Il se rapprocha entre autre de Willard Parker, un acteur massif, Stertlin Hayden, acteur de western, John Mahoney, cascadeur et acteur (celui-ci déclina rapidement l’offre), "Jungle Joe" Verdeur, champion olympique 1948 du 200 mètres brasse et Bob Mathias champion olympique de décathlon la même année. Au total, suivant les sources, le producteur aurait auditionné entre 200 et 1000 candidats.

C’est finalement le scénariste Curt Siodmak qui recommande Lex Barker, fils d’un riche entrepreneur qui a fait une partie de ses études à Princeton qu’il abandonna en cours de route pour rejoindre une compagnie de théâtre. Pendant la seconde guerre, il participa en tant qu’adjoint à un général, fut blessé au combat à deux reprises, gagne deux Purple Hearts et finit avec le grade de major avant de revenir à la vie civile et s’installa à Hollywood. Il est embauché pour le rôle avec un contrat très strict. Entre autres, interdiction de boire, sortir en boite de nuit, skier ou prendre l’avion.
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J’aime bien Lex Barker dans le rôle. Il faut dire que sa marge de manœuvre était très étroite et qu’il se contentera finalement de reprendre le personnage là où Weissmuller l’avait laissé. Un peu plus de texte, certes mais toujours cantonné dans son langage approximatif. Il ne fallait surtout pas effrayer le spectateur avec un changement trop brutal.

Brenda Joyce est encore de la partie pour son dernier film. Elle devient ainsi la seconde Jane à avoir deux acteurs qui jouent Tarzan face à elle après Karla Schramm au temps du muet.
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Tarzan remet aux autorités le journal de Gloria James (Evelyn Ankers), une aviatrice disparue depuis plus de 20 ans. Il apprend que le témoignage de celle-ci pourrait innocenter son ex-fiancé, Douglas Jessup (Alan Napier). Tarzan repart dans la jungle et revient avec la jeune femme qui n’a pas vieillit depuis tant d’années. Lors d’un accident, elle a été recueillit dans la Vallée Bleue, un lieu caché où les habitants possèdent une fontaine de jouvence. Une fois Jessup innocenté, le couple revient demander à Tarzan de les guider jusqu’à la vallée. Le temps a rattrapé son retard et sans la fontaine où s’abreuver, Gloria a l’apparence de son vrai âge. Ils veulent retourner sur place rattraper le temps perdu. Tarzan refuse car il a promis aux habitants de garder le secret. Jane décide de s’en occuper elle-même. Malheureusement, le couple est accompagné par Dodd (Charles Drake) et Trask (Albert Dekker), des commerçants cupides qui espèrent bien faire main basse sur la fameuse fontaine et devenir très riches.

On revient avec un thème fantastique dans cette aventure qui reste dans la norme des films précédents mis à part le fait que Barker est plus en forme que l’était Weissmuller à la fin. A noter que le personnage se rapproche un peu des romans en étant équipé de temps en temps d’un arc.

Il n'y pas trop d'images qui circulent sur ce film ou alors beaucoup de capture écran dont la qualité laisse souvent à désirer. Je vous ai mis les plus potables.
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On voit le personnage féminin privé de la source entre les deux photos

On retrouve dans le film un figurant de luxe. Elmo Lincoln est une nouvelle fois présent dans le rôle d’un pêcheur.
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Elmo Lincoln à gauche
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Les deux acteurs ont immortalisé leur rencontre.


Suite en dessous...
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25) Tarzan and the Slave Girl
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Pour le film suivant scénarisé par Arnold Belgard et Hans Jacoby, Lesser reconduit Lee Sholem qui lui a bien plu par son efficacité à la réalisation. Il lui faut maintenant trouver une remplaçante à Brenda Joyce qui est arrivée au terme de son contrat et n’a pas voulu poursuivre.

Là encore, de nombreux noms vont circuler. Sally Forrest, Peggy Knudsen, Loraine Miller, Lita Baron (chanteuse de discothèque), Trudy Marshall (qui jouera aux côtés de Weissmuller dans un Jungle Jim), Dona Drake (chanteuse aussi) et surtout le nom de l’actrice que voulait Sholem et la femme de Lesser : Marylin Monroe ! Lesser, lui était contre cette idée pensant que l’actrice serait incontrôlable. Malgré huit rencontres orchestré par le scénariste, Le producteur se tourna vers une amie de la blonde incendiaire qui sembla lui faire l’affaire : Vanessa Brown, une enfant prodige au QI de 165 qui s’avéra bien trop intello pour le rôle et causa bien des tracas au réalisateur qui aimait que ça aille vite.
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Vanessa Brown

Petite parenthèse tout de même pour souligner qu’après le départ de Brenda Joyce, aucune actrice n’enchainera pas plus d’un film et ce, jusqu’à ce que le producteur ne supprime simplement le personnage au milieu des années 50.

Il n’est donc pas évident pour les actrices de trouver leur place notamment du au fait que le personnage de Jane s’était petit à petit réduit à un statut de femme au foyer d’une part et que les personnages secondaires féminins qui allait apparaitre au moins dans les deux films à venir allaient avoir un charisme bien supérieur à celle de l’épouse de l’homme-singe d’autre part. C’est sur que ça n’aide pas vraiment.

Dans celui-ci, il s’agit de la pulpeuse Lola jouée par une française, Denise Darcel dont le rôle initial était celui de Jungle Lola, une femme panthère mais qui évoluera par la suite en celui d’une infirmière qui n’hésitera pas à faire du rentre dedans au héros amenant un crêpage de chignon avec Jane.
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Les deux actrices pendant et en dehors du tournage

L’histoire principale s’articule autour du peuple des Lionins , une nouvelle tribu perdu, décimés par la peste qui organisent des enlèvements de femmes pour se repeupler. Tarzan fait appel au docteur Campbell (Arthur Shield) pour lui procurer un traitement. Jane et l’infirmière de ce dernier, Lola, sont enlevées. La tache sera triple pour l’homme-singe qui devra délivrer les nombreuses femmes kidnappées, soigner les habitants très réticents, mais aussi se mêler de la politique intérieure du royaume perdu tiraillé entre le vizir Sengo (Tony Caruso) et le prince légitime (Hurd Hartfield). Outre le docteur, Tarzan sera accompagné par Neil (Robert Ada), guide de safari et amoureux de Lola qui l’ignore superbement.

A l’arrivée, un nouveau film qui n’innove toujours pas mais qui est bien agréable à visionner.

Sur ce film tout comme le précédent, les images ne sont pas légion ou pas géniales en terme de qualité
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La suite bientôt...
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Gradatio a écrit : ven. 01 mars 2024, 10:32 Suite et fin...

Burroughs eut une dernière idée afin d’éponger la dette qu’il avait contracté en empruntant abondamment. Il reprit le serial et concocta un nouveau film de 72 minutes avec les six derniers chapitres. Tarzan and the Green Goddess (finalement le titre initial de l’histoire)
A noter, le film est disponible en France en DVD chez Bachfilms.
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Le synopsis : Tarzan se lance dans une course contre la montre afin de récupérer la formule antique d'un puissant explosif découvert par les mayas et cachée dans une idole, la Déesse Verte.
La formule est convoitée par de redoutables brigands.

Le film est effectivement une version remontée du serial de 1935, les Nouvelles aventures de Tarzan.
Le film contient un métrage inédit et certains éléments de la dernière partie du serial.

Selon les interviews présents dans le DVD, Burroughs n'appréciait pas le Tarzan campé par Johnny Weissmuller et lui préférait Herman Brix (athlète et champion olympique) plus proche à son goût de sa création littéraire.

Ce film est à réserver aux ultra fans : en effet, ce film a près d'un siècle et la pellicule a beaucoup souffert du passage du temps. Certaines séquences sont inaudibles et l'image est floue. Nottament une scène de combat homérique de Tarzan qui vient délivrer la demoiselle en détresse des griffes des sauvages.
Ajoutons à cela des séquences manquantes, on saute du coq à l'âne :
Tarzan est habillé à l'occidental, en ville, en équilibre sur le rebord d'une fenêtre d'un hôtel où se trouvent les bandits en possession de la formule. Séquence suivante : les bandits sont en déroute dans la jungle, ils ont perdu la formule et évoquent la mort de Tarzan.

La fin est pire : prisonnier sur le navire des bandits, en pleine tempête, sur le point de sombrer, la séquence suivante montre Tarzan de retour en Angleterre, durant une fête où il brûle la formule afin que personne ne l'ait ?!?

Ajoutons à cela la musique affreuse et monotone.

Il y a toutefois une séquence humoristique qui parlera aux lecteurs d'Akim et de Ming et Zig ;)

Ce DVD vaut surtout pour le court métrage parodique en bonus, un pastiche de Tarzan uniquement avec des enfants, dont Shirley Temple.

Le serial est également disponible en DVD collector toujours chez Bachfilms mais au vu de la qualité dégradée de la bobine du film, je n'ai pas osé m'aventurer avec le serial...
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

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Kar le gorille a écrit : ven. 29 mars 2024, 12:15 Le serial est également disponible en DVD collector toujours chez Bachfilms mais au vu de la qualité dégradée de la bobine du film, je n'ai pas osé m'aventurer avec le serial...
La qualité était déjà mauvaise à la sortie du film ainsi que je l'indique dans l'analyse en question. Les conditions déplorables lors du tournage en sont grandement la cause.

Il y a trop longtemps que je n'ai pas visionné le film dans sa version courte (au moins 30 ans) et je ne peux pas garantir que le serial soit plus structuré que celui-là mais il y a un calcul simple qui semble prouver que oui.

Le film fait 70 minutes, moins d'une heure si on enlève environ un quart d'heure de scènes absentes du serial contre 6 épisodes de 20 minutes en moyenne qui ont servi à le fabriquer. Je te laisse calculer le nombre de coupes qu'il y a eu.

Mais c'est tout à fait vrai qu'il est réservé à des amateurs du personnage. Brix, pour moi est le Tarzan le plus crédible quand on compare aux romans
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26) Tarzan's Peril
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Avril 1950, Lesser se rend en Angleterre afin de monter un safari pour l’Afrique où il comptait y tourner les extérieurs de son prochain film au nom de travail de "Tarzan’s Mate in Peril" scénarisé par Samuel Newman et Francis Swann et réalisé par Byron Haskin qui ne garda pas un bon souvenir de ce tournage bien qu’il ait avoué qu’il avait été grassement payé. Pour une fois, le projet abouti et Phil Brandon fut embauché pour diriger l’expédition avec le guide Buster Cooke.

En juin, Lex Barker rejoignit le lieu de tournage au Kenya qui eut lieu aux chutes de Thika, les jungles de Meru, la vallée du grand Rift, le lac Naivasha, les quatorze chutes et les plaines d’Embu et les pentes du mont Kenya à 6500 mètres d’altitude.

Bien sur, rien ne se passa comme prévu. Le temps fut exécrable. De nombreuses pluies qui gâchèrent les prises de vues. Les indigènes du coin embauchés étaient revêtus de peau de lions et ont éclaté de rire quand le pauvre Lex apparu en pagne grelotant allant se réfugier au coin d’un feu entre deux prises. L’acteur parvint tout de même à gagner leur respect en participant à des jeux athlétiques. Le retour de l’équipe se fit début octobre. C’est là que commencèrent les prises studio. Alors que ce devait être le premier Tarzan en couleurs, les rendus à cause du temps ne donnèrent pas satisfaction et c’est finalement en noir et blanc que sortira le film.

Une nouvelle Jane apparait à l’écran. Il s’agit de Virginia Houston qui venait de se remettre d’un grave accident de voiture. Cette dernière aborde un nouveau look par rapport à ses prédécesseurs. Il n’a pas du beaucoup plaire car dès le film suivant, l’ensemble en peau refera surface.
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Le couple du film

Comme Vanessa Brown avant elle, Houston est éclipsée par la présence d’un second rôle féminin, Dorothy Dandridge , une chanteuse alors célèbre. Elle incarne ici Melmandi , la reine de la tribu Ashuba qui subit l’assaut de la tribu belliqueuse Yorando dont elle a refusé d’épouser le roi, Bulam (Frederic O’Neil). La tribu a été armé par Radijeck (George Mcready), agent d’une puissance étrangère associé à deux criminels notoires en fuite, Trask (Douglas Fowley) et Andews (Glenn Anders).
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Dorothy Dandridge

Le titre devenu simplement "Tarzan’s Peril" a été traduit en français sous le nom de "Tarzan et la Reine de la Jungle". Il s’agit du seul Lex Barker que j’ai vu étant enfant. J’en avais gardé un bon souvenir qui sera confirmé lorsque je le reverrai adulte. Les décors naturels sont assez sympas et l’histoire est divertissante.

Un peu plus d'images disponibles que les deux films précédents, j'en profite
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Suite...
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27) Tarzan's Savage Fury
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"Tarzan’s Savage Fury" devenu en français "Tarzan Défenseur de la jungle" scénarisé par un revenant, Cyril Hume (qui avait scénarisé les premiers films de la MGM et qui avait jeté l’éponge quand ses scénarios avaient été rejetés avec l’affaire du faux départ de Maureen O’Sullivan) surprend l’amateur grâce à une référence marquée aux romans.

Deux espions, Rokov (Charles Korvin) et Edwards (Patric Knowles) mettent au point un plan pour s’emparer des diamants détenus par la tribu Wazuri. Edwards se fait passer pour Oliver Greystoke, cousin de Tarzan venu quémander son aide pour aider l’Angleterre dans sa lutte dans la guerre froide. Dupé, l’homme-singe, Jane et Joey (Tommy Carlton), un jeune orphelin que le couple vient de récupérer conduisent les hommes blancs à destination.

C’est la première fois depuis "Tarzan the Fearless" qu’est mentionné le nom Greystoke et l’appartenance à la noblesse du héros. Le nom de l’un des méchants, Rokov est clairement un clin d’œil à Nikolas Rokoff, ennemi juré de Tarzan dans les premiers romans que l’on a vu à l’écran dans les premiers films muets. De même la tribu des Wasuri est une déclinaison des Waziris, les alliés régulier du héros.

On remarque aussi une tentative qui ne sera pas suivi (pour l’instant) de coller un gamin dans les jambes de Tarzan. Il sera assez débrouillard, moins gaffeur que Boy et surtout moins gnangnan que le futur Jaï dans la série avec Ron Ely.

Et Jane dans tout ça ? Transparente malgré l’absence d’autres rôles féminins. Elle est pourtant bien mignonne, Dorothy Hart, ancienne mannequin et cover girl qui ne fera qu’une courte carrière dans le cinéma avant de devenir observatrice et conférencière à l’ONU.
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Suite...

A la réalisation, Cyril Endfield qui sera surtout connu pour avoir co-écrit, produit et réalisé le film "Zulu" en 1964 racontant la grande bataille de Rorke’s Drift de 1879 entre britanniques et Zoulous.

Il reste le plus nerveux de la période Barker.
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La fin de la période Lex Barker et les débuts de Gordon Scott la prochaine fois...
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Merci pour ces informations et ces belles photos de production :)
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Merci Kar :jap: . On poursuit alors

28) Tarzan and the She-Devil
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Après le film le plus nerveux de Lex Barker, le plus mou malheureusement. Dirigé pourtant par un habitué, Kurt Neumann qui fait ici son retour pour son quatrième film, le scénario concocté par Caroll Young le fidèle de la franchise et Karl Kamb, intitulé à la base "Tarzan Meets the Vampire" met Tarzan aux prises avec une nouvelle menace féminine dans le style de la chasseresse.

Lyra la diablesse est incarnée par Monique Van Mooren surnommée "la bombe Belge". Fille d’un richissime industriel dans le textile, elle sera trois fois championne d’Europe junior de patinage artistique avant de se lancer dans une carrière au cinéma et traverse l’Atlantique pour tenter sa chance à Hollywood.
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Monique Van Mooren

Une nouvelle fois, le personnage écrase celui de Jane qui est jouée cette fois-ci par Joyce McKenzie avec plus de conviction quand même que les précédentes actrices. A croire que le rôle de la femme de Tarzan conduisait dans une impasse. Elle aussi se retira du cinéma après ce film.
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Une Jane un peu plus percutante dans ce film

Lyra règne sur le trafic d’ivoire. Elle débarque dans la jungle avec ses deux sbires, Vargo (Raymond Burr, le futur Robert Dacier dans la série télé) et Fidel (Tom Conway). Ils essuient un échec cuisant face à Tarzan. Pour se venger, Lyra décide de s’en prendre à Jane. La cabane prend feu et la femme de notre héros, qui s’en est sortie blessée, est déclaré morte. Fou de chagrin, Tarzan se laisse capturer et demeure apathique jusqu’à ce qu’enfin il apprenne la vérité.
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Le début du film développe bien le côté romantique du couple. La marque de fabrique de cette époque.

Suite en dessous..
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Suite...

Une nouvelle fois, des captures d'écran dont la qualité est médiocre
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Tout cela manque sérieusement de ressort et voir le héros dans une demi-conscience une grande partie du film n’aide vraiment pas. Beaucoup d’images recyclées aussi notamment la bataille face à la pieuvre géante que Weissmuller affronte dans Les Sirènes.
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A la suite de ce film, Lex Baxter était arrivé au terme de son contrat. Lesser lui propose une prolongation pour sept autres. L’acteur qui a envie de se frotter à d’autres défis demande un contrat pour un film renouvelable à chaque nouveau tournage. Devant le refus de Lesser, Barker quitte donc la franchise après cinq films et cinq Jane. Le hasard fut qu’il fut marié aussi à cinq reprises. Il fit une belle carrière en Europe notamment en interprétant Old Shatterhand aux côtés de Pierre Brice dans Winnetou.

Il revint aux States pour essayer une nouvelle carrière mais n’en eut pas le temps. Il fut emporté par une crise cardiaque en pleine rue à New York le 11 mai 1973.

29) Tarzan's Hidden Jungle
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La première tâche pour Lesser après le départ de Lex Barker était de lui trouver un successeur. Il fit une croix sur le personnage de Jane surement échaudé des cinq années qui venait de s’écouler. L’un des acteurs repéré par Ruth Burch, la directrice du casting était le basketteur Krekor "Touch" Ohanian, un nom qui ne parlera à personne puisqu’il plus connu sous son nom d’acteur, Mike Connors, le célèbre Mannix de la série télé.

C’est lors de vacances à Las Vegas que deux agents de Hollywood repèrent un colosse. Garde du corps bronzé et musclé, Gordon M. Wershkull est impressionnant. Presque 2 mètres, plus de 100 kilos et un tour de biceps à 51 cm. Judoka et spécialiste du combat à mains nues, il était affecté pendant la seconde guerre au transport de prisonniers dangereux. Depuis le retour à la vie civile, il enchaîne les boulots divers.

Les deux agents l’amènent à Sol Lesser qui lui fait passer une série de tests sportifs dont il se tire avec brio. Il est engagé. Un contrat de sept ans et un salaire de misère pour ce genre de travail mais c’était beaucoup plus que ce que le futur acteur touchait jusqu’à présent. Il est rebaptisé au passage Gordon Scott.
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Il faut dire que l’argent commence à manquer pour le producteur. Les deux derniers films, Savage Fury et She-Devil n’ont pas très bien fonctionnés et montrent une défection du public certaine. La franchise est en péril. C’est donc plus que jamais à l’économie que ce nouveau film va se faire, la RKO n’étant pas dans une forme éblouissante non plus.

Sur un scénario de William Lively et réalisé par Harold D. Shuster, le film traduit en français par "Tarzan chez les Zoukoulous" est nettement le plus faible depuis que le studio a repris la main en 1942. Il est toujours tourné dans la région de Los Angeles. Il est très lent et manque vraiment de rythme.

Tarzan rencontre le docteur Celliers (Peter Van Eyck), un médecin de l’ONU accompagné de son infirmière assistante, Jill Hardy (Vera Miles). Deux chasseurs de gros gibiers à la recherche d’ivoire, Burger (Jack Elam) et DeGroot (Charles Fredericks) se font passer pour des photographes afin d’accompagner le médecin en pays Zoukoulou. Cette tribu vénère les animaux et toute tuerie gratuite est passible de mort. Quand Jill se rend compte de la supercherie, elle alerte Tarzan mais le massacre a déjà commencé rendant les indigènes particulièrement dangereux.
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Suite...
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Comme souvent dans un film moyen de Tarzan de cette époque, il y a toujours à sauver la scène de la baignade. Ici, si ce n’est pas le personnage de Jane, Vera Miles fait parfaitement l’affaire face à un Tarzan qui ne saisit pas tout car pour le moment, Gordon Scott se contente de jouer dans le même registre que Weissmuller et Barker avant lui. Lesser finira par payer ce refus de faire évoluer son personnage mais en attendant, le couple a du bien s’amuser puisque sitôt le film fini, il convola en justes noces.
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Vera Miles
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L’une des curiosités du casting est la présence dans le rôle du roi des Zoukoulous de l’acteur Rex Ingram qui jouait le guerrier qui affrontait Elmo Lincoln dans le tout premier film de la franchise en 1918.
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Un nouvel échec cuisant pour ce dernier Tarzan de la RKO qui, en 1956, est vendu à Lucille ball et Desi Amaz qui l’intègrent à leur sudio, Desilu Production qui sera aborbé à son tour en 1967 par la Paramount. Il faudra attendre 1981 pour que le catalogue de la firme défunte se retrouve de nouveau en lumière.

En attendant, Sol Lesser et son tout nouvel acteur se retrouvaient sans studio. Toujours optimiste, Le producteur évoque une nouvelle ère. S’il a raison pour la franchise, il ne doute pas encore que suite à de nombreuses erreurs de sa part, son règne touche à sa fin.
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Message par satanik »

le premier film de Tarzan en couleurs !
Chaque fois que l'on se fait photographier, on croit qu'il va naître un Dieu
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C'est le prochain :wink:
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

Message par Kar le gorille »

Gradatio a écrit : ven. 05 avr. 2024, 09:04
Vera Miles
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Magnifique celle-ci : Tarzan regarde Jane, qui regarde Cheeta qui regarde "les spectateurs".
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

Message par reedff »

Je te suggère ton prochain sujet, les Jane, elles sont toutes ravissantes dans les films.
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

Message par Gradatio »

À méditer en effet, je vais y réfléchir une fois les films finis.

J'ai déjà trouvé un petit jeu du même style que celui là

viewtopic.php?p=1209589#p1209589

À la même convention en 75, il y avait aussi d'anciennes actrices qui ont interprétée Jane. Moins évident à trouver que leurs homologues masculins, je l'avoue

A noter que Vera Miles au dessus ne joue pas le rôle de Jane.
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

Message par Gradatio »

30) Tarzan and the Lost Safari
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Nous sommes fin 1955, la RKO est moribonde et Sol Lesser se retrouve sans studio. Pas très longtemps car le producteur se rapproche de la MGM. Le côté nostalgique fonctionne et la firme accepte de reprendre la franchise.

Il analyse les trois échecs passés et en conclut que le dernier à avoir fonctionné, "Tarzan’s Peril" avait été tourné en extérieur et qu’il devait être à l’origine en couleurs. Voilà la solution. Grâce au studio plus costaud que la RKO, il va pouvoir faire un film en couleur car le noir et blanc, c’est dépassé, et l’ensemble doit être entièrement tourné en Afrique contrairement au précédent ou le gros du tournage eut lieu en studio. Les extérieurs ne servant finalement que de décors.

C’est donc un nouveau départ pour l’Afrique avec une équipe de production principalement Britannique. C’est bien sur au Kenya que l’on retourne mais aussi en Ouganda près des chutes Murchinson , les chutes victoria, au Congo Belge, au Soudan et sur les pentes du Kilimandjaro. 14 tribus sont filmées ainsi que de nombreux animaux sauvages dans leur environnement naturel. L’équipe est expérimentée. Le chasseur alexander Lake et son associé Harry Shelby en consultants. Le documentariste Miki Carter et sa femme Peg qui connaissent parfaitement les tribus locales.

Gordon Scott est très à l’aise à l’extérieur et se fait rapidement accepté parmi la population locale grâce à ses performance physiques. Il bat un guerrier Wakomba au jet de lance et met tout le monde d’accord en parvenant à attraper un girafon qu’il chevauche pendant 5 minutes (cette scène filmée sera recyclé dans les films ultérieurs). Il est surnommé par un guerrier Massaï "Mtu Ule Na Panda Miti Mineju" (Le guerrier qui grimpe aux arbres). Il aura aussi une grosse frayeur lorsqu’au bout d’un mois en compagnie d’un lion, il croyait en avoir fait son pote. Un coup de patte et trente deux points de sutures plus tard, il comprit que ce n’était pas aussi simple.
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Le scénario signé Montgomery Pittmann et Lillie Hayward met une nouvelle fois de côté le personnage de Jane et contrairement au film précédent, il n’y aura pas de connotations romantique entre le héros et les rôles féminins qui seront deux cette fois-ci, une blonde et une brune qui soupireront tout de même en face de ce « mâle ».
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Yolande Donlan et Betta St John

Tarzan vient en aide à un safari dont l’avion s’est écrasé dans la jungle. L’équipage est composé de cinq membres. Un couple richissime, Dick Penrod (Peter Arne) e sa femme Diana (Betta St John), un écrivain, Fletcher (Wilfrid Hyde White), une blonde incendiaire, Gamage Dean (Yolande Donlan) et Carl Kraski (George Coulouris). Notre héros décide de ramener tout le monde vers la côte mais ils doivent traverser le territoire des Opariens, une tribu très hostile. En cours de route, un chasseur blanc se joint à eux. Hawkins (Robert Beatty) dont le but véritable est de les livrer aux Opariens en échange d’ivoire. Il espère dans l’histoire sauver au moins Diana sous le charme duquel il est tombé.

Ici, même si l’on parle d’Opariens, elle n’a rien à rien à voir avec la tribu primitive des romans. Autre anecdote pour les amateurs des livres. Tarzan évoque son enfance en indiquant avoir été élevé par la guenon Kerchak et qu’il a appris à parler avec les missionnaires qu’il a rencontré. S’il s’exprime toujours approximativement, Gordon Scott a un peu plus de texte. Les puristes auront rectifié l’erreur sur le nom de la guenon, en fait Kala. Kerchak étant le nom du mâle dominant du groupe de mangani qui recueille le héros.

Le film tourné en Technicolor sous la conduite de Bruce Humberstone donne vraiment un coup de fouet à la franchise. Délivré des considérations romantiques liées au personnage de Jane (tout comme Burroughs l’avait lui-même bien des années auparavant enlevée des romans), c’est vers l’aventure et l’action qui prime et la couleur d’époque très vive apporte véritablement beaucoup aux décors naturels filmés.

Alors que je trouvais en majorité des images colorisés lors des films en noir et blanc, sur celui-ci, c'est l'inverse.
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

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Malgré un net regain d’intérêt par rapport aux trois précédents, le film n’atteindra pas les prévisions d’entrées prévues. Les critiques qu’il reçut furent pourtant très bonnes.

Alors que Lesser avait en main la formule gagnante : Décors naturels + couleur + absence de personnage féminin amoureux, ce dernier allait pourtant s’obstiner à revenir à son ancienne formule. La série de choix qu’il allait faire entre 1956 et 1958 le conduiront droit dans le mur et l’obligeront, la mort dans l’âme, à lâcher pour de bon une franchise qu’il détenait depuis 1931. Nous verrons cela la prochaine fois.
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

Message par Gradatio »

Pendant le tournage de The Lost safari qui s’étala sur six mois pendant l’année 1956, Lesser s’associe avec le producteur Jack Danove afin de produire une série télévisée pour la chaîne NBC. Hélas, à peine l’annonce faite, Walter White de Commodores production annonce qu’il est le seul à posséder les droits télé. Il a signé un contrat avec ERB Inc. en 1950 lorsqu’il a décidé de ressusciter le serial radio. Ce contrat lui permet de refuser toute production télévisé qui était vu à l’époque comme un concurrent sérieux et une menace pour les radios. NBC recule devant les menaces de procès. Lesser la joue à l’intox et affirme en grande pompe avoir trouvé un arrangement avec White. Il commet l’erreur de publier une pleine page dans les journaux attestant de son accord. White s’énerve et porte plainte. L’affaire finira par s’arranger à coup de dollars mais pas avant 1958. Lesser a d’autres chats à fouetter entre temps puisqu’il pense commémorer le quarantième anniversaire de Tarzan au cinéma par un grand film.

31) Tarzan's Fight for Life
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Il reprend le réalisateur Bruce Humberstone qu’il persuade contre sa volonté de réintégrer les personnages de Jane et du fils adoptif.

C’est Eve Brent qui se retrouve dans le rôle de la nouvelle compagne de Tarzan. Cette Texane, blonde, apparait assez artificielle dans le film tourné en metrocolor.
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Eve Brent

Pour le fils adoptif nommé Tartu (Tarzan Two ?), c’est le jeune Rickie Sorensen qui comme sa mère adoptive dans le film ne marquera pas les esprits.
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La nouvelle famille au complet

Le scénario signé Thomas Hal Philips envoi Tarzan à Randini (le nom de cette bourgade ou comptoir fait son apparition dans les films de Lex Barker mais le nom est déjà évoqué du temps de Weissmuller) chercher un remède pour Jane malade et doit porter secours au médecin blanc, le docteur Strudy (Carl Benton Red) et à sa fille Ann (Jil Jarmin) qui sont confrontés au sorcier Futa (James Edward) et le chef de village, Ramo (Woody Strode très convaincant). La lutte entre tradition et modernité étant ici au centre de l’intrigue.
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James Edward et Woody Strode représentent un bon duo de méchants

Le film en lui-même reste sympathique mais l’obstination de Lesser de s’appuyer sur les mêmes recettes, à savoir, une compagne et un enfant qui ralentissent le rythme qu’avait réussi à impulser dans le film précédent Humbertsone, un tournage en studio en incrustant dans le montage final des scènes extérieures tournées l’année précédente par mesure économique et dont certaines étaient déjà vues en font une nouvelle fois un sous-produit malgré les annonces en grandes pompes comme le producteur était coutumier (tournage en décor naturel, conférence avec le scénariste dans un show télé) ne parviennent pas à sauver le film d’un nouvel échec. Les critiques cette fois-ci n’étant pas tendres.
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Re: Tarzan (Cinéma et TV)

Message par Gradatio »

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La scène mémorable de la production baptisée en France "Le Combat Mortel de Tarzan" reste l’affrontement entre le héros et un python. Malgré toute sa force, Gordon Scott a bien faillit y rester. Il ne fallut pas moins de six hommes pour le délivrer de l’étreinte mortelle du serpent.
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Une curiosité enfin, Cheeta, dont il s’agit ici de son ultime apparition avant de revenir dans la série télé avec Ron Ely est revêtue d’un pagne. Les explications à ce sujet parlent de la censure mais j’ai quand même du mal à y croire puisqu‘elle n’apparait ainsi que dans ce film. Bizarre…

Tarzan and the Trappers
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Certains sites considèrent ce téléfilm comme une production cinéma et le compte dans la chronologie. J'ai décidé de ne pas le faire car il n'a jamais été projeté en salle. L'affiche est celle que l'on trouve sur la plupart des jacquettes vidéo avec quelques variantes vu le nombre important de support dans lequel il existe.On le trouve en VO sous titré chez Bach Film

Au moment du clap final et avant la sortie sur écran du film anniversaire, Lesser avait réglé son autre problème en trouvant un accord avec White (pas beaucoup d’informations à ce sujet) pour sa série télé en 39 épisodes, Lesser toucherait 500 000 dollars plus 20 % des recettes. Gordon Scott serait payé 1 500 dollars par épisode.

Le producteur lance donc le tournage avec son trio d’acteur et trois épisodes en noir et blanc commencèrent à être tournés par charles F.Haas et Sandy Howard sur des scénarios de Frederick Schick et Robert Leach.

Le tournage se fait toujours en studio et on rajoute des scènes déjà vu dans les films précédents, la formule Lesser en quelque sorte. Dans l’histoire, Tartu est renommé Boy.

Tout capota quand ayant déjà dépensé 249 000 dollars, Lesser et Denove, son associé, ne trouvèrent aucun sponsor. NBC lâcha l’affaire et c’est ainsi que le projet de série télé disparut pour le moment. Les trois épisodes qui avaient commencé à être tournés furent remontés en un film d’une heure trente appelé "Tarzan and the Trappers". Ce dernier se retrouva dans les affaires que Lesser transmettra à son successeur qui le vendit quelques années plus tard dans un pack de 24 films à la télévision. Il sera diffusé le 5 mai 1966 sur le petit écran.

Il n’y pas grand-chose dans ce téléfilm. Tarzan luttant contre des trafiquants d’animaux menés par Schroeder (Leslie Bradley) puis contre son frère venu le venger Sikes (Sol Gorss).

Pas beaucoup d'images non plus. J'ai du en prendre quelques unes sur l'un de mes livres.
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J'ai gardé celle-ci pour la fin. La fin d'une époque pour la franchise

Suite à l’échec simultané du film et de la série télé, Gordon Scott demanda à être libéré de son contrat. Lesser refusa et au contraire inclua son acteur dans la cession qu’il fit de la franchise.

Durant cette année 1958, deux jeunes producteurs, Sy Weintraub et Harvey Hayutin se rapprochent de Lesser pour acquérir les droits autant cinéma que télévision sur le personnage. Les résultats décevants de ses derniers projets et une nouvelle crise cardiaque poussèrent Lesser a accepter la proposition. Il vendit pour 3 millions de dollars son bébé dont il s’occupait depuis 1931. La franchise lui aurait rapporté au total 550 millions de dollars. Il avouera quelques temps plus tard qu’il n’avait pas su anticiper le changement du public et les nouvelles attentes des spectateurs.

Une nouvelle page se tourne pour le personnage au cinéma. Sy Weintraub, avec une nouvelle approche, va réussir à produire quelques films de haute tenue avant d’aller s’embourber à son tour dans un schéma qui finira par avoir raison de la franchise terminant en même temps la période dorée du personnage au début des années 70.

Nous commencerons à voir ça la prochaine fois.
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