Manuel Gago : Différence entre versions

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Ses goûts le portent vers la BD américaine et en particulier vers [[Flash Gordon]], d'[[Alex Raymond]], ou ''Prince Valiant'', de [[Harold Foster]]. Pour les dessinateurs espagnols, il voue une grande admiration pour [[Emilio Freixas]]. Ses premiers travaux ont été publié par l'éditeur ''Marco e Hispanoamericana'', de Barcelana à l'âge de seize ans.
 
Ses goûts le portent vers la BD américaine et en particulier vers [[Flash Gordon]], d'[[Alex Raymond]], ou ''Prince Valiant'', de [[Harold Foster]]. Pour les dessinateurs espagnols, il voue une grande admiration pour [[Emilio Freixas]]. Ses premiers travaux ont été publié par l'éditeur ''Marco e Hispanoamericana'', de Barcelana à l'âge de seize ans.
  
En 1943, alors qu'il soigne une tuberculose dans un sanatorium d'Albacete, il crée ''El Guerrero del Antifaz'' ([[Masque Noir]] dans [[En Garde]]). Il présente ce personnage à l'éditeur Valenciana qui le publie avec beaucoup de réticences. Aujourd'hui, c'est son plus gros succès commercial en Espagne. Après ce succès, il enchaine d'autres séries chez le même éditeur : et tandis qu'il développait les aventures du Guerrier du Masque, Gago a créé nouveaux tebeos, comme ''La pandilla de los siete'' (1945) et ''El Pequeño Luchador'' (1945 - 1956) ou ''El Espadachín Enmascarado''.
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En 1943, alors qu'il soigne une tuberculose dans un sanatorium d'Albacete, il crée ''El Guerrero del Antifaz'' ([[Masque Noir]] dans [[En Garde]]). Il présente ce personnage à l'éditeur Valenciana qui le publie avec beaucoup de réticences. Aujourd'hui, c'est son plus gros succès commercial en Espagne. Après ce succès, il enchaine d'autres séries chez le même éditeur : et tandis qu'il développait les aventures du Guerrier du Masque, Gago a créé nouveaux tebeos, comme ''La pandilla de los siete'' (1945), ''En la jaulas de los feria'' (1945) et ''El Pequeño Luchador'' (1945 - 1956) ou ''El Espadachín Enmascarado'' (1945).
  
 
En 1948, il se marie à Albacete avec Teresa Quesada, avec qui il aura cinq fils. Manuel Gago est contraint par sa situation familiale à produire beaucoup. En 1950, il a créé, avec son père et l'éditeur Garga, ''El Misterioso X'' une série de suspense assez éphémère, mais aussi ''El Libertador'' ([[Sarco le justicier]] dans EN GARDE). Une autre série à succès produit à cette époque est ''Purk, el hombre de piedra'' (1950-1957).
 
En 1948, il se marie à Albacete avec Teresa Quesada, avec qui il aura cinq fils. Manuel Gago est contraint par sa situation familiale à produire beaucoup. En 1950, il a créé, avec son père et l'éditeur Garga, ''El Misterioso X'' une série de suspense assez éphémère, mais aussi ''El Libertador'' ([[Sarco le justicier]] dans EN GARDE). Une autre série à succès produit à cette époque est ''Purk, el hombre de piedra'' (1950-1957).

Version du 30 juillet 2009 à 17:03


Gago.jpg


Manuel Gago Garcia est un dessinateur et scénariste espagnol né à Valladolid (Espagne) le 7 mars 1925.

Il était le premier des cinq fils de Manuel Gago Bataller et madame Amparo García Pérez. La Guerre Civile oblige la famille à partir de Madrid pour aller à Onteniente car son père a milité dans l'Armée Républicaine. La famille déménage ensuite à Albacete. A la fin de la guerre, Manuel a quatorze ans, son père est emprisonné pour avoir été loyal au Gouvernement légitime de l'Espagne. Manuel se retrouve donc soutien de famille. Durant ces années, il travaille comme mécanicien automobile ou divers autre travaux occasionnels qui se présentent. Il passait son temps libre et ses nuits à dessiner.

Ses goûts le portent vers la BD américaine et en particulier vers Flash Gordon, d'Alex Raymond, ou Prince Valiant, de Harold Foster. Pour les dessinateurs espagnols, il voue une grande admiration pour Emilio Freixas. Ses premiers travaux ont été publié par l'éditeur Marco e Hispanoamericana, de Barcelana à l'âge de seize ans.

En 1943, alors qu'il soigne une tuberculose dans un sanatorium d'Albacete, il crée El Guerrero del Antifaz (Masque Noir dans En Garde). Il présente ce personnage à l'éditeur Valenciana qui le publie avec beaucoup de réticences. Aujourd'hui, c'est son plus gros succès commercial en Espagne. Après ce succès, il enchaine d'autres séries chez le même éditeur : et tandis qu'il développait les aventures du Guerrier du Masque, Gago a créé nouveaux tebeos, comme La pandilla de los siete (1945), En la jaulas de los feria (1945) et El Pequeño Luchador (1945 - 1956) ou El Espadachín Enmascarado (1945).

En 1948, il se marie à Albacete avec Teresa Quesada, avec qui il aura cinq fils. Manuel Gago est contraint par sa situation familiale à produire beaucoup. En 1950, il a créé, avec son père et l'éditeur Garga, El Misterioso X une série de suspense assez éphémère, mais aussi El Libertador (Sarco le justicier dans EN GARDE). Une autre série à succès produit à cette époque est Purk, el hombre de piedra (1950-1957).

En 1952, il crée les éditionsl Maga afin de fournir du travail à ses frères. Son père, très malade, meurt en mars de cette même année. Aujourd'hui, cette maison d'édition est restée la propriété de madame Amparo García Pérez, mère du dessinateur. Manuel Gago a tenté de concentrer ses efforts sur les séries qu'il publiait chez Valenciana, mais il lui fallait aussi fournir du travail pour ses frères chez Maga, ce qui n'était pas sans créer des conflits entre les deux éditeurs. Pour Maga, il a créé : El pistolero justiciero (1951), El as de espadas (1954), El defensor de la cruz (1954), El capitán España (1955), El paladín audaz (1957), Puño de hierro (1957), Marcos en 1958, El cruzado negro (1961). Les séries de Manuel Gago pour les éditions Maga ne rencontrent pas un grand succès jusqu'en 1959, année où sont apparue Piel de Lobo, El Aguilucho, Jim Alegrías, et El corsario sin rostro.

C'est ce succès qui a provoqué le divorce avec l'éditeur Valenciana qui lui a ordonné de choisir pour qui il travaillait et l'auteur a choisi Maga et sa famille. En mesure de rétorsion, Valenciana lui a retiré le dessin de El Guerrero del Antifaz pour le confier à Matías Alonso. En 1965, il reprend El Libertador chez Maga. En 1966, sans travail, Manuel Gago vend sa maison. Il fonde la Gogar Éditoriale, dans laquelle il publie quelques revues en petit format Jimmy, reportero audaz, Cameron Kid, et Halcón Alegre qui sont des échecs.

En 1979, Valenciana, reprend la série El guerrero del Antifaz en l'intitulant Nuevas Aventuras de El Guerrero del antifaz, qui ont été publié jusqu'au 29 décembre 1980 et la mort de Manuel Gago, laissant l'histoire inachevée.

Auteur de l'article

  • Dominik Vallet