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|align="center"| Éditeur ||align="center"| Antoine Lamoureux
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|align="center"|  Date de début ||align="center"| Novembre 1980                   
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'''Phenix''' =  PHENIX est un fanzine français.
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Phénix débute comme un bulletin de liaison entre membres de la SOCERLID mais dans un style bien plus ambitieux que le GiffWiff du début du Club de la Bande Dessinée. Claude Moliterni, fondateur de la revue en est aussi l’esprit sinon la lettre. Scénariste, rédacteur en chef, auteur de romans policiers et de pièces radiophoniques, directeur de collection, il est omniprésent dans la revue où ses articles consistent essentiellement en comptes rendus de Salon, d’expos ou d’interviews. La revue vit différentes phases au cours des années et il est intéressant de les observer car elles suivent – ou précèdent et influent même parfois – l’évolution du genre. Moliterni ne semble pas intéressé par une réelle analyse du médium BD. Ce serait plutôt la nostalgie et une certaine propension à imposer ses propres créations qui semble être le moteur de son activisme.
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Dans les premiers numéros on trouve un article rétrospectif des soixante-dix ans de la BD, signé Maurice Horn et des articles sur Milton Caniff, Little Nemo, Alain Saint-Ogan, Blake et Mortimer ou Alex Raymond. Ce n’est qu’à partir du numéro 8, fin 1968, que la revue commence à s’intéresser à ce qui fait bouger la BD en profondeur et dans le présent plutôt que dans le passé, en publiant une interview de Marcel Gotlib et un récit complet de Gigi, mais ce dernier a pour scénariste Claude Moliterni, ceci pouvant expliquer cela même si Robert Gigi est un des dessinateurs dont le graphisme est le plus jubilatoire à cette époque…
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Comme le fait remarquer Thierry Groensteen (CBD 62), Phénix, en multipliant les articles sur Hergé (douze), Jacobs (neuf) et Martin (cinq) contribue à faire de ce trio des classiques et maîtres incontournables de la BD européenne. Seul Franquin égale ces trois-là en nombre d’articles parus (cinq également). Mis à part quelques petites notes de lecture, pas un seul vrai article de fond sur Astérix ! Ainsi Phénix fait en quelque sorte la pluie et le beau temps dans le monde de la bande dessinée, et ce, pendant des années.
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­­­La revue s’est donc d’abord préoccupée de faire plaisir à ses membres, certainement nombreux à être nostalgiques de leurs lectures de jeunesse, avant de faire un vrai travail de défrichage et d’apport critique sur le sang neuf qui bouscule les conventions. Les rôles entre les différents rédacteurs sont assez clairement définis, visiblement selon leurs propres passions et intérêts. Et même si de jeunes membres amènent rapidement un ton nouveau – surtout Jean-Pierre Dionnet qui est le premier à parler des comics, de l’underground et des super-héros américains dans la revue – les anciens sont là et continuent de disserter sur leurs héros personnels. Henri Filippini, Yves Frémion, Numa Sadoul font aussi partie de cette nouvelle génération de critiques et auront tous, plus tard, des rôles importants dans le milieu de la BD.
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Phénix démarre en 1966 avec un tirage de trois mille exemplaires et passe à trente mille à l’époque où il est repris par Dargaud au numéro 28 en 1973. Ce changement d’éditeur entraîne un changement énorme dans le contenu puisque la revue publie alors autant de BD que de rédactionnel. Cela provoque aussi un grand changement dans la perception qu’a le public de la bande dessinée. De nouveaux amateurs trouvent à leur disposition, en kiosque ou chez leur buraliste des textes qui parlent sérieusement de leur passion. Les lecteurs vont pouvoir commencer à réfléchir sur celle-ci et non plus seulement la consommer sans modération… Cette période de la revue n’est pas la plus intéressante sur le plan rédactionnel mais son importance est capitale par cette diffusion étendue qui la sort du fanzinat.
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Si Phénix n’est pas encore la revue d’études sur la BD que seront les Cahiers de la Bande dessinée ou Neuvième Art (la superbe revue du Centre National de la Bande Dessinée d’Angoulême) elle est tout de même une revue d’historiographe et d’analyse qui a permis à de nombreux lecteurs de découvrir d’autres facettes d’un art qu’ils aiment. Phénix a grandement participé à faire de la BD un genre admis et pris au sérieux. Et ce côté sérieux elle le doit essentiellement à Pierre Couperie qui est de fait le premier vrai historien de la bande dessinée, pointilleux sur la vérification des sources, n’acceptant pas les erreurs de dates ou de noms et qui veut relier la bande dessinée à l’Histoire de l’Art en général. Ce sérieux et ce côté méticuleux, d’autres vont le reprendre, et le défrichage et l’archivage de données peuvent ainsi commencer.

Version du 9 septembre 2020 à 16:19


=== Cet article est en cours de rédaction ! ===

Prière de ne pas y toucher...

Bonjour ami lecteur, Je collectionne les BD depuis les années 70. Ce Wiki (Merci Blek !) va me permettre de remplacer d'autres projets/supports (blog, site ...) que j'avais imaginés initialement pour partager/informer sur mes collections ou centres d'intérêt BD. J'envisage, dans une première étape, de faire des sujets sur les fanzines (connus ou moins connus) consacrés à la BD. Car, vers la fin de ma période de collectionnite BD (c'est comme la Kryptonite mais pour la BD) j'ai plutôt acheté des fanzines parlant de BD que des BD ... Paradoxe !

  • 13, 14 et 15/06/20, mon premier sujet : reprise du contenu - avec l'accord de son auteur - du site disparu consacré au fanzine suisse SWOF. Ce qui me permet de "me faire la main" et voir si je continue...
  • 15/06/20 Modifications sur Tonnerre (jamais trouvé de recueil N° 2 en 40 années de recherches), ajout de l'information sur l'existence de 2 versions du N° 1 et d'un lien vers le site incroyable le plus complet jamais trouvé sur internet (fait de même pour le lien Garth du même auteur)
  • 18/06/20 Ajout recueils 3016 3017 3023 et 3024 pour Spectre. J'ai pris le parti de mettre les photos de 1ere et 4eme de couverture ainsi que du dos pour bien identifier ces versions qui ne sont pas fréquentes. NB le recueil Spectre 3011 cité dans la base dlgdl (Recueil 3011 - 01 + 02) semble inexact puisque le recueil 3011 est celui de ETRANGES AVENTURES avec les N° 4 et 5 de cette revue.
  • 24/06/20, mon deuxième sujet : consacré au fanzine de Norbert Moutier Le Petit Bédéraste du 20e siècle
  • 27/06/20, mon troisième sujet : consacré au fanzine Le Phare Fouilleur
  • 04/07/20, mon quatrième sujet : consacré au fanzine Galador
  • 07/08/20, mon cinquième sujet : consacré au fanzine Les recensements Pressibus
  • 22/08/20, mon sixième sujet : consacré au fanzine Les Adorateurs de Seth
  • 03/09/20 Précisions sur les dessinateurs de ATOMOS lues dans les annonces d'un vendeur de planches originale sur ebay

Bonnes Lectures et .... Merci Blek et Tovenaar ;-)


Pour mémoire, quelques formules :

    Attention !!!!!!!!
    Sujet en construction !!!!!!
    Donc non terminé !!!!!
    Il y a des erreurs mais, débutant, je fais directement mes essais en live sur le site sur plusieurs jours ;-)
    J'apprends ;-)

BASE FANZINES

Fichier:Galador - © Antoine Lamoureux
Éditeur Antoine Lamoureux
Date de début Novembre 1980
Date de fin Février 1983
Numéro Fin 8 + 2HS
Nb Pages 22 à 42
Nb Recueils 0
Catégorie Fanzine
Galador N° 1

Galador = GALADOR est un fanzine français fondé par Antoine Lamoureux. Ce fanzine a été qualifié de 1er fanzine français sur les Comics et "ancêtre" du fanzine Scarce (cf. NB ci-dessous en fin du N° 8).

Galador N° 1 - Novembre 1980

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 22 pages y compris couvertures

Galador N° 1

Sommaire :

  • What If... ?
  • L'Univers Marvel 1re partie : les différentes races - 1 la Terre
  • Les Super-héros méconnus : la Fiche du Punisseur (Punisher)
  • Les Éditions Artima Arédit 1re partie : le contre

Curiosité Existence d'une version sans prix et d'une version marquée 10FF (probablement réédition)

Galador N° 1 10FF

Galador N° 2 - Janvier 1981

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 30 pages y compris couvertures

Galador N° 2

Sommaire :

  • Les Éditions Artima Arédit 2e partie : le pour
  • Galador présente : Jack Kirby
  • The Warlord - index USA N°01 à N°041
  • L'univers Marvel 2e partie : les différentes races - 2 Les extra-terrestres
  • Les super-héros méconnus : la fiche de Manwolf / L'Homme-Loup (John Jameson)
  • Rom the spaceknight - index USA N°01 à N° 15

Curiosité Existence d'une version marquée 6FF et version marquée 10FF (probablement ré-édition)

Galador N° 2 10FF

Galador N° 3 - Mars 1981

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 32 pages y compris couvertures

Galador N° 3

Sommaire :

  • Thundarr le barbare : le dessin animé
  • Superman : critique et étude de Superman
  • Les super-héros méconnus : fiche Warlock
  • Les Micronautes - index USA N°01 à N° 26

Galador N° 4 - Juin 1981

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 30 pages y compris couvertures

Galador N° 4

Sommaire :

Galador N° 5 - Septembre 1981

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 34 pages y compris couvertures

Galador N° 5

Sommaire :

  • Teen Titans : étude et critique des Teen Titans
  • Colossus : caractérisation et utilisation de Colossus
  • Étude comparative de Batman et du Punisseur (Punisher)
  • Les super-héros méconnus : fiche Star Lord
  • Docteur Strange - index USA 2e partie N°20 à N° 45

Galador N° 6 - Janvier 1982

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 34 pages y compris couvertures

Galador N° 6

Sommaire :

  • Captain America - index USA/FR Tales of Suspense N°58 à Captain America N° 165
  • Morbius : étude et critique DE Morbius
  • Les super-héros méconnus : Jack of Heart
  • Green Lantern : étude et critique de Green Lantern
  • Galador a lu : Hulk / Batman Team-Up
  • She Hulk Index 2e partie N°01 à N°10

Galador HS N° 1 - Spécial Warlock Starlin - Juillet 1982

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 42 pages y compris couvertures -Rédacteur Philippe Jacquot

Galador HS N° 1

Sommaire :

  • Warlock : son histoire
  • Thanos : la carrière de Thanos
  • Jim Starlin : son talent graphique
  • Jim Starlin : sa philosophie

Galador HS N° 2 - Spécial Warlord Ka-Zar - Fin 1982

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 36 pages y compris couvertures - Rédacteur Philippe Jacquot

Galador HS N° 2

Sommaire :

  • Ka-Zar / Warlord : points communs Ka-Zar / The Warlord
  • Ka-Zar : la série
  • Bruce Jones
  • Description des personnages de la série Ka-Zar
  • The Warlord : la série
  • Portrait de Mike Grell - description des personnages de la série The Warlord

Galador HS N° 3 annoncé mais jamais paru

Galador N° 7 - Décembre 1982

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 34 pages y compris couvertures

Galador N° 7

Sommaire :

  • Galador a vu pour vous : le film Conan le Barbare
  • Conan the Barbarian et SSOC - index USA/FR Conan the Barbarian N°01 à 67 ET SSOC N°01 à 20
  • Les super-héros méconnus : Firestorm
  • Connaissez-vous EPIC ?
  • She Hulk Index 2e partie USA N°11 à N°25

Galador N° 8 - Février 1983

Le Journal des Comics de Super-héros américains et de SF - Pagination : 34 pages y compris couvertures

Galador N° 8

Sommaire :

  • Les Vengeurs Index USA/FR N°01 à 84
  • Doom Patrol : étude et critique de la Doom Patrol
  • Les super-héros méconnus : Black Widow
  • Moon Knight : étude et caractérisation de Moon Knight
  • Moon Knight Index USA 1re partie N°01 à 09

Galador N° 9 annoncé mais jamais paru. Mais citons cette remarque :

    Ce n'est pas réellement l'ancêtre de Scarce parce que ce n'était pas la même personne qui s'en occupait, simplement ce sont des rédacteurs de Galador, comme Yvan Marie, qui se sont décidés un jour à lancer Scarce. C'est vrai que le dernier Galador date de février 83 et le premier Scarce de Mars, donc on peut légitimement dire que l'un a pris la suite de l'autre. Ce serait davantage pour une raison style "Lamoureux en a marre et arrête Galador tandis que les autres lancent Scarce pour continuer à se faire plaisir", d'autant qu'en même temps que la sortie du 8 Galador annonçait la sortie prochaine du fameux Hors série spécial Warlord et Kazar qui a dû soit sortir en même temps que Scarce soit après.

Source : https://comicsmarvelvf.clicforum.com/t852-GALADOR-LE-1ER-FANZINE-SUR-LES-COMICS.htm?q=galador

Liens Externes

Galerie de couvertures

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Auteur de l'article


Fichier:Phenix - © Antoine Lamoureux
Éditeur Antoine Lamoureux
Date de début Novembre 1980
Date de fin Février 1983
Numéro Fin 8 + 2HS
Nb Pages 22 à 42
Nb Recueils 0
Catégorie Fanzine
Phenix N° 1

Phenix = PHENIX est un fanzine français. Phénix débute comme un bulletin de liaison entre membres de la SOCERLID mais dans un style bien plus ambitieux que le GiffWiff du début du Club de la Bande Dessinée. Claude Moliterni, fondateur de la revue en est aussi l’esprit sinon la lettre. Scénariste, rédacteur en chef, auteur de romans policiers et de pièces radiophoniques, directeur de collection, il est omniprésent dans la revue où ses articles consistent essentiellement en comptes rendus de Salon, d’expos ou d’interviews. La revue vit différentes phases au cours des années et il est intéressant de les observer car elles suivent – ou précèdent et influent même parfois – l’évolution du genre. Moliterni ne semble pas intéressé par une réelle analyse du médium BD. Ce serait plutôt la nostalgie et une certaine propension à imposer ses propres créations qui semble être le moteur de son activisme.

Dans les premiers numéros on trouve un article rétrospectif des soixante-dix ans de la BD, signé Maurice Horn et des articles sur Milton Caniff, Little Nemo, Alain Saint-Ogan, Blake et Mortimer ou Alex Raymond. Ce n’est qu’à partir du numéro 8, fin 1968, que la revue commence à s’intéresser à ce qui fait bouger la BD en profondeur et dans le présent plutôt que dans le passé, en publiant une interview de Marcel Gotlib et un récit complet de Gigi, mais ce dernier a pour scénariste Claude Moliterni, ceci pouvant expliquer cela même si Robert Gigi est un des dessinateurs dont le graphisme est le plus jubilatoire à cette époque…

Comme le fait remarquer Thierry Groensteen (CBD 62), Phénix, en multipliant les articles sur Hergé (douze), Jacobs (neuf) et Martin (cinq) contribue à faire de ce trio des classiques et maîtres incontournables de la BD européenne. Seul Franquin égale ces trois-là en nombre d’articles parus (cinq également). Mis à part quelques petites notes de lecture, pas un seul vrai article de fond sur Astérix ! Ainsi Phénix fait en quelque sorte la pluie et le beau temps dans le monde de la bande dessinée, et ce, pendant des années.

­­­La revue s’est donc d’abord préoccupée de faire plaisir à ses membres, certainement nombreux à être nostalgiques de leurs lectures de jeunesse, avant de faire un vrai travail de défrichage et d’apport critique sur le sang neuf qui bouscule les conventions. Les rôles entre les différents rédacteurs sont assez clairement définis, visiblement selon leurs propres passions et intérêts. Et même si de jeunes membres amènent rapidement un ton nouveau – surtout Jean-Pierre Dionnet qui est le premier à parler des comics, de l’underground et des super-héros américains dans la revue – les anciens sont là et continuent de disserter sur leurs héros personnels. Henri Filippini, Yves Frémion, Numa Sadoul font aussi partie de cette nouvelle génération de critiques et auront tous, plus tard, des rôles importants dans le milieu de la BD.

Phénix démarre en 1966 avec un tirage de trois mille exemplaires et passe à trente mille à l’époque où il est repris par Dargaud au numéro 28 en 1973. Ce changement d’éditeur entraîne un changement énorme dans le contenu puisque la revue publie alors autant de BD que de rédactionnel. Cela provoque aussi un grand changement dans la perception qu’a le public de la bande dessinée. De nouveaux amateurs trouvent à leur disposition, en kiosque ou chez leur buraliste des textes qui parlent sérieusement de leur passion. Les lecteurs vont pouvoir commencer à réfléchir sur celle-ci et non plus seulement la consommer sans modération… Cette période de la revue n’est pas la plus intéressante sur le plan rédactionnel mais son importance est capitale par cette diffusion étendue qui la sort du fanzinat.

Si Phénix n’est pas encore la revue d’études sur la BD que seront les Cahiers de la Bande dessinée ou Neuvième Art (la superbe revue du Centre National de la Bande Dessinée d’Angoulême) elle est tout de même une revue d’historiographe et d’analyse qui a permis à de nombreux lecteurs de découvrir d’autres facettes d’un art qu’ils aiment. Phénix a grandement participé à faire de la BD un genre admis et pris au sérieux. Et ce côté sérieux elle le doit essentiellement à Pierre Couperie qui est de fait le premier vrai historien de la bande dessinée, pointilleux sur la vérification des sources, n’acceptant pas les erreurs de dates ou de noms et qui veut relier la bande dessinée à l’Histoire de l’Art en général. Ce sérieux et ce côté méticuleux, d’autres vont le reprendre, et le défrichage et l’archivage de données peuvent ainsi commencer.