Les insignes des illustrés pour la jeunesse

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Nasdine Hodja
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Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Jusque dans les années 60, de nombreux périodiques ont cherché à créer une émulation autour de leur journal en proposant à leurs jeunes lecteurs d'arborer crânement un insigne distinctif aux couleurs du magazine ou même parfois d'adhérer à un club voire carrément à un mouvement de jeunesse. Ce sujet a pour objectif de rassembler de la documentation sur les produits dérivés qui en ont découlé : épinglettes, cartes de membre, fanions, courriers...


Liste chronologique des insignes déjà traités :

• 1913 (mai) : Ma Récréation
• 1914 : Le Noël, L’écho du Noël, L’Etoile noëliste
• 1931 : Benjamin
• 1933 : Cœurs Vaillants
• 1934 (décembre) : premier insigne Mon Camarade
• 1935 : (Le) Cri-Cri (puis BOUM!) - Club Laurel et Hardy
• 1936 Enfants et Jeunes de France
• 1936 (mars) : premier insigne Bayard
• 1936 (avril) : Junior
• 1936 (avril) : Pierrot
• 1936 (juillet) : premier insigne Lisette
• 1936 (août) :Robinson
• 1936 (octobre) : premier insigne Le Journal de Mickey
• 1936 : Le journal de Copain-Cop
• 1936 (décembre) : second insigne Bayard
• 1936 (décembre) : Jeunesse magazine
• 1937 (février) : second insigne Mon Camarade
• 1938 : (janvier) : Le Journal de Toto
• 1938 : (juillet) : Âmes Vaillantes
• 1939 : Fip-Fop magazine
• 1939 : La Semaine de Suzette
• 1940 : Gavroche
• 1941 : Bravo! (édition française)
• 1946 (décembre) : O.k
• 1947 (mai) : Vaillant
• 1948 : Zorro
• 1951 (juin) : Francs-Jeux
• 1951 (février) : Mickey Magazine (édition française)
• 1951 (novembre) : L’Équipe Junior
• 1952 (août) : second insigne Le Journal de Mickey
• 1954 (octobre) : second insigne Benjamin (puis Benjamin Actualité de la Jeunesse et Benjamin Jeunesse Actualité)
• 1955 (mars) : Mireille
• 1955 : CJB Club des Jeunes Bisons (puis Patou)
• 1956 : L'intrépide (Del Duca - 2e série)
• 1956 : second insigne Lisette
• 1960 (août) : Pilote
• 1960 : Pel’Club Magazine
• 1961 : Esso Junior Club
• 1963 : Fripounet - Cœurs Vaillants - Jean-François (Insigne AZ)

Illustration de Noël Gloesner
Illustration de Noël Gloesner
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Nasdine Hodja
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Benjamin - Un insigne en 1931

Extrait du n°134 du 02/06/32
Extrait du n°134 du 02/06/32

50 000 insignes déjà vendus à peine onze mois après son lancement si on en croit ce rédactionnel.
L'importance du tirage explique probablement pourquoi cette épinglette est - malgré son ancienneté - très facile à chiner. Sa longue existence également. Commercialisé pour la première fois au cœur de l'été 1931, l'insigne est toujours en vente en 1940. La maquette originale est due à un jeune lecteur nommé Jacques Lallemant suite à un concours lancé dès mai 1930. Il existe des variantes au niveau de l'insigne qui témoignent de l'existence de tirages successifs liés à cette longévité. Des variations de la forme de la main et du cœur à mettre en relation avec le nom du fabricant inscrit au verso. La réalisation des premiers insignes en 1931 sera confiée à la Maison Arthus-Bertrand. En mai 1932, c'est l'entreprise d'Adrien Chobillon qui est en charge de sa fabrication. Chobillon qui offrira aussi une breloque en février 1934 aux participants du championnat de Ping-Pong du journal Benjamin. Le fabricant parisien Festa sera également sollicité pour l'insigne. Pour distinguer ces différents tirages, le plus simple est de vérifier au revers le marquage circulaire présent sur le boléro de l'épingle à bascule.

Insigne avec marquage Arthus-Bertrand Paris et poinçon joaillier
Insigne avec marquage Arthus-Bertrand Paris et poinçon joaillier

Insigne avec marquage Chobillon Palais Royal
Insigne avec marquage Chobillon Palais Royal

Insigne avec marquage Festa Paris
Insigne avec marquage Festa Paris

L'insigne apparaît dans le point du I du titre Benjamin à partir du 4 mars 1937 et restera bien en évidence à cette place jusqu'au 20 mai 1943. Jaboune/Jean Nohain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire de 1929 à 1939, avait par ailleurs un grand sens de la communication et on peut donc retrouver l'insigne emblématique de son journal sur de nombreux supports : papier à lettres, cartes de visite, plaques de vélos, gâteaux, pull-overs etc.

PullBenjamin.jpg

Fin janvier 1930, presque 1 an et demi avant le lancement de cet insigne et pas loin de 4 ans avant celui des clubs de Benjamin, l'hebdomadaire proposait déjà à ses lecteurs une carte avec nom, adresse et photographie. Elle avait une double vocation : fournir un papier d'identité à l'instar des adultes pour qui la carte d'identité était encore d'un usage balbutiant ; obtenir des réductions dans des magasins dont la liste était publiée dans un carnet spécifique des commerçants amis de Benjamin. Voici celle de 1933 :

Carte_Benjamin_recto.jpg
Carte_Benjamin_verso.jpg

Carnet_Benjamin.jpg

À l'occasion du premier gala de la Jeunesse organisé par le journal le 28 avril 1932 sous le patronage du Président Paul Doumer, Jean Nohain écrivit les paroles d'une marche des Benjamins dont la musique fut composée par le chef d'orchestre André Cadou qui accompagnait la plupart des enregistrements des grands interprètes de l'époque sur les disques Odéon. Ces paroles donnent à voir une vision idéalisée du lecteur de Benjamin : un enfant sain, sage, joyeux, bienveillant et respectueux des usages mais aussi un adulte en devenir porteur de valeurs morales traditionnelles. Deux ans plus tard, en 1934, l'amuseur public numéro un de l'entre-deux-guerres en France, le chansonnier Georgius, celui qui écrivit les paroles et chanta La plus bath des javas ou encore le fameux Au Lycee Papillon, enregistra cette marche des Benjamins sous le label Ultraphone U. Il est possible d'écouter son interprétation sur Youtube en cliquant ici. L'insigne de reconnaissance et son slogan figurent de façon ostensible tant sur la partition que sur le disque.

Marche_Benjamin_1.jpg
Extrait de l'édition format-poche
Extrait de l'édition format-poche

Jean-Marie Legrand dit Jean Nohain ou encore Jaboune est rédacteur de la page enfantine du dimanche dans L’Echo de Paris quand il ambitionne de réaliser un journal pour la jeunesse qui ne soit pas comme les autres. Un journal divertissant mais qui ferait aussi appel à l’intelligence des enfants en parlant d’actualités, de culture et de sciences et serait similaire dans sa forme à celui des grandes personnes. Son idée novatrice suscite la crédulité de ceux dont la vision de la presse enfantine se résume à la seule dimension récréative. Le maître-imprimeur Georges Lang apporte les fonds nécessaires pour éditer Benjamin dont le premier numéro sort le 14 novembre 1929. C’est Jaboune qui en tiendra les rênes jusqu’en décembre 1939. Le lecteur-cible de Benjamin est un enfant de la bourgeoisie éclairée, en particulier parisienne, de 7 à 15 ans.

Pour animer son journal, le rédacteur en chef Jaboune s’entoure d’une équipe régulière, lettrée et imaginative. Sa femme Jeanne alias Tante Sophie s’occupe de la page des benjamines qui finiront par obtenir un supplément dédié de 8 pages en décembre 1934. Son frère, Claude Dauphin, incarne un soit disant garçon de bureau nommé Babylas. Henri Kubnick, futur créateur du Jeu des 1000 francs, rédige les articles scientifiques et de nombreux autres billets sous différents pseudonymes. Un même rédacteur, issu du mouvement des Éclaireurs Unionistes, signe la rubrique scoute du nom d’André Reval mais sera commissaire-général des clubs de Benjamin sous celui d’André Rolland. Jacques Christiand dit Chapoulet encourage à la poésie et propose des comédies à jouer. Les journalistes Violette-Jean et Paluel-Marmont sont aussi des chroniqueurs attitrés. Joseph-Porphyre Pinchon, dessinateur vedette et directeur artistique de Benjamin, assure l’essentiel des séries illustrées avec encore le texte sous les images. À ses côtés, André Caza et Jérôme Erik livrent surtout des cabochons, des dessins humoristiques et quelques strips. Notons aussi la présence de Jean Bellus, Jacques Touchet et Alain Saint-Ogan puis plus tardivement celle de Claude Verrier et Serge Trucy.

À ses débuts, Benjamin propose en parallèle une édition bleue spécifique destinée aux paroisses et établissements scolaires catholiques. Elle n’est disponible que sur abonnement, reçoit le concours de Jacques Péricard et l’agrément de l’abbé Bethléem. L’édition bleue ne rencontre pas le succès escompté et disparaît avant l’été 1930.

Benjamin va revendiquer un tirage exorbitant de 475000 exemplaires pour son premier numéro, 30000 abonnés pour un tirage de 175000 numéros en mars 1930, 45000 abonnés en août 1933 et 200000 lecteurs dont 50000 abonnés en décembre 1934. Jaboune à une conception dynamique du journal qui dépasse le seul cadre du support papier : émissions de T.S.F. au Poste de la Tour Eiffel puis au Poste Parisien, enregistrements de disques, poupée-maison Marinette sponsorisée par la culotte Petit Bateau, excursions en autocars et même croisières pour les lecteurs, tournées estivales du journal sur les plages, clubs lancés en janvier 1934 qui rassemblent les benjamins et benjamines d’un même secteur, Gala annuel en présence d’académiciens ou de savants, grands rassemblements festifs au Jardin d'Acclimatation . En 1933, le désengagement de Georges Lang (qui continuera d’imprimer Benjamin jusqu’en août 1939) amorce pourtant une valse d’incertitudes qui verra se succéder les locataires-gérants ou propriétaires de la publication. Le 30 novembre 1933, l’éditeur et publiciste Robert Lajeunesse rachète Benjamin. Le titre rejoint les nombreuses publications spécialisées qu’il dirige depuis le 14 de la rue Brunel (La Revue des agents, La métallurgie transformatrice, L’Industrie française radioélectrique, L’Officiel de la publicité, etc.). En 1938, un cousin de Jaboune nommé Raoul Pérard ramène de l’indépendance et de la stabilité en devenant associé majoritaire puis propriétaire exclusif de Benjamin.

L’entrée en guerre de la France sera fatale à la première formule de Benjamin qui s’arrête au n°512 du 31 août 1939. Jaboune, Kubnick, Chapoulet, Paluel-Marmont, Bellus, Erik et Caza sont mobilisés. Le 14 septembre 1939 sort une série dite de guerre réduite à 4 pages avec une nouvelle numérotation qui dure le temps de 16 numéros jusqu’à la fin de l’année, moment où Raoul Pérard décide à son tour de se retirer du journal. Benjamin est alors racheté par l’éditeur Paul Leclerq dont l’intention est de le fusionner avec une autre de ses publications en perte de vitesse. Le 14 janvier 1940 apparaît donc Benjamin-Le Journal des Jeunes de France sur 16 pages en héliogravure qui va durer 20 numéros jusqu’au 1er juin 1940. Le rédacteur en chef de JEF, Jean-François Nicole, se substitue à Jaboune. Devant la menace imminente de l’invasion allemande, le journal se replie à Clermont-Ferrand. Un numéro provisoire paraît en juillet 1940 sous le seul titre de Benjamin. Cette quatrième formule, à la pagination restreinte en raison des restrictions, redevient hebdomadaire à partir du n°2 du 22 août 1940.

Jaboune a pris ses distances avec un journal qui ne correspond plus à ses attentes même si son nom est encore mentionné. Démobilisé, il rejoint la zone libre, organise des tournées théâtrales et participe à des actions de soutien à la Résistance. La ligne de démarcation tombe le 11 novembre 1942, recherché par la Gestapo, il embarque pour l’Angleterre le 17 du mois, s’engage dans les Forces Françaises Libres et combattra héroïquement dans les chars de la 2e D.B. du Général Leclerc. Pendant ce temps là, Alain Saint-Ogan, démobilisé de la Défense passive, s’est installé à Clermont-Ferrand et prend de l’ascendant dans un Benjamin largement alimenté par ses productions. Il en devient rédacteur en chef et ouvre davantage le journal à la forme moderne de la BD à bulles. Saint-Ogan répond par ailleurs à des commandes institutionnelles de l’État français pour des affiches et des tracts à destination de la jeunesse. Les rédacteurs Jean-François Nicole et André Reval exaltent dans le journal l'idéologie officielle du régime de Vichy. Benjamin bénéficiera en retour de la bienveillance et de faveurs concrètes de la part du gouvernement du Maréchal Pétain : aide financière directe, achat d’une partie du tirage d’un numéro spécial sur les Colonies, commande d’abonnements pour les écoles rurales. Benjamin devenu bimensuel en 1944 cesse une nouvelle fois de paraître au n° 190 de la 4e série qui sort 12 jours avant la libération de la ville. Aucun membre de la rédaction ne sera inquiété : l’adresse aurait servi de boîte aux lettres dormante pour le réseau de résistance intérieure Yatagan dont Saint-Ogan sera réputé membre sous l’alias de Lesage.

Benjamin sera relancé une cinquième fois en 1952 à l’initiative d’un ancien lecteur des années 30.
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Mon Camarade- Deux insignes à 3 ans d'intervalle identifiés par Richard Medioni dans son livre "L'histoire complète".

Décembre 1934

Extrait du n° 16 de Mon Camarade
Extrait du n° 16 de Mon Camarade

Février 1937

Extrait du n° 62 de Mon Camarade du 04/02/37
Extrait du n° 62 de Mon Camarade du 04/02/37
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Robinson - Un insigne en 1936

Lancé au n°15 d'août 1936, le club des Robinsons de L'Air se dote immédiatement d'un insigne et remporte très rapidement un vif succès.

Extrait du n° 22 de Robinson du 27/09/36
Extrait du n° 22 de Robinson du 27/09/36

On notera l'existence d'une carte de membre et d'un code secret.

Extrait du n° 22 de Robinson  du 27/09/36
Extrait du n° 22 de Robinson du 27/09/36

L'insigne monté en boutonnière - Fabricant : Festa
L'insigne monté en boutonnière - Fabricant : Festa

L'insigne monté en épinglette
L'insigne monté en épinglette
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Bayard - Il y aurait un premier insigne en mars 1936 puis un second vers la fin de la même année lorsque le journal change de logo.

Évocation d'un premier insigne en mars 1936

Extrait du n° 13 du 29/03/36
Extrait du n° 13 du 29/03/36

Second Insigne mentionné à partir de Noël 1936

Extrait du n° 52 du 27/12/36
Extrait du n° 52 du 27/12/36

Un visuel du second insigne extrait du n° 222 du 31/03/40
Un visuel du second insigne extrait du n° 222 du 31/03/40

Le modèle en émail :

Le second insigne - Fabricant : Mourgeon
Le second insigne - Fabricant : Mourgeon

Le modèle dit "vieil argent" :

Le second insigne
Le second insigne

Dès mai 1936 des cartes sont envoyés aux premiers chevaliers :

Extrait du n° 23 du 07/06/36
Extrait du n° 23 du 07/06/36

À noter également l'existence de deux fanions (qui se déclinent en deux modèles pour le premier et trois pour le second).

Extrait du n° 32 du 09/08/36
Extrait du n° 32 du 09/08/36
Réclame pour les 3 modèles existants en 1940<br />Le chevalier noir est présent sur l'endroit et l'envers du second fanion
Réclame pour les 3 modèles existants en 1940
Le chevalier noir est présent sur l'endroit et l'envers du second fanion

Il existe aussi des bérets dès novembre 1936 :

Extrait du n° 48 du 29/11/36
Extrait du n° 48 du 29/11/36

Et on pouvait même se procurer la partition de la marche des Bayards :

Chant_Bayards.jpg
Chant_des_Bayards.jpg
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

O.K - Insigne de décembre 1946

Extrait du n° 26 de O.k du 12/12/46
Extrait du n° 26 de O.k du 12/12/46

L'insigne
L'insigne
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Vaillant - Un insigne en 1947

Extrait du n° 107 de Vaillant du 29/05/47
Extrait du n° 107 de Vaillant du 29/05/47

L'insigne est toujours en vente en juin 1950 :

Extrait du n° 266 de Vaillant du 16/06/1950
Extrait du n° 266 de Vaillant du 16/06/1950

L'insigne
L'insigne

Un mouvement de jeunesse satellitaire du journal Vaillant va voir le jour lors du congrès de l'U.J.R.F. des 2 et 3 juillet 1945. Ce sera L' Union des Vaillants & Vaillantes. Dans l'idée de ses créateurs, l' U.V.V. aurait dû s'appuyer sur le périodique à la manière de ce qui se passait pour les mouvements catholiques. Dans les faits, l' U.V.V. va effectivement bénéficier à sa création d'une tribune libre dans l'hebdomadaire mais les liens entre les deux entités vont se faire rapidement plus distants. Le mouvement nous a toutefois laissé au moins deux beaux insignes :

Les insignes de L' Union des Vaillants &amp; Vaillantes
Les insignes de L' Union des Vaillants & Vaillantes

L'idée de l'attribution d'un insigne (encore non-standardisé) basée sur le mérite et non la simple appartenance est évoquée dès le premier numéro de la revue de L' Union des Vaillants & Vaillantes :

Extrait du n°1 de Nous les Vaillants
Extrait du n°1 de Nous les Vaillants

Revue de L' Union des Vaillants &amp; Vaillantes
Revue de L' Union des Vaillants & Vaillantes
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Zorro - Insigne de 1948

Ce périodique des Éditions Chapelle détient probablement le record des changements de titre. Entre 1946 et 1955, son nom passe de Jeudi Magazine à Zorro Jeudi Magazine puis Zorro France-Soir Jeudi Magazine et Zorro Zig et Puce mais aussi Zig Zag ou encore Zorro nouvelle formule pour devenir Zorro L’Invincible et finir par L’Invincible pour les jeunes. Ouf ! Fin janvier 1948, alors même que la diffusion dans les points de vente est perturbée, le journal se dote d’un bel insigne :

Extrait du n° 85 du 25 janvier 1948
Extrait du n° 85 du 25 janvier 1948

En le portant, le lecteur devient donc un Fils de Zorro avec un matricule personnel. Le premier d’entre eux sera le petit François qui fonda le premier club Zorro à Vézelise en Meurthe-et-Moselle. La devise « Justice et loyauté » apparaît en couverture des n° 95 à 100.

Bandeau_Zorro_95.jpg

L’insigne sera disponible au moins jusqu’en 1952.
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Francs-Jeux - Un insigne en 1951

Annoncé dès le n°117 en avril 1951 à l'occasion d'un concours permanent d'abonnements et d'un changement de prix, les lecteurs pourront commander cet insigne pour la somme de 50 F quelques semaines plus tard soit à partir du n°122 du 15 juin 1951. Notons au passage que si à l'origine il était également possible de le recevoir gratuitement en prenant ou faisant prendre 1 seul abonnement au journal, en octobre 1951 il fallait 2 abonnements en plus du sien pour bénéficier du même avantage. L'insigne représente les personnages de Jean-François et Françoise, les mascottes rédactionnelles de Francs Jeux qui prenaient vie sous la plume du rédacteur en chef Pierre Ménard.

Extrait du n°123 du 01/07/51
Extrait du n°123 du 01/07/51

L'insigne
L'insigne

Pierre Ménard en 1952
Pierre Ménard en 1952
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Pilote - Un insigne en 1960

Extrait du n°44 de Pilote du 25/08/60
Extrait du n°44 de Pilote du 25/08/60

L'Insigne sur épingle
L'Insigne sur épingle

L'Insigne sur patin
L'Insigne sur patin

À noter l'existence d'un carnet de bord de Pilote dès le n°1 (octobre 1959) puis d'un éphémère club (fin septembre 1960) avec des cartes différenciées entre les membres et les présidents.
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Ma Récréation - Un insigne en 1913.

En mai 1911, l’idée d’une « avant-garde » de fidèles lecteurs (des propagandistes) disposant d’un signe distinctif fut avancée par la rédaction mais il fallut attendre le changement de propriétaire pour voir les choses se préciser. C’est en effet le 15 mai 1913, en présence du célèbre clown Chocolat, lors d’une séance récréative offerte aux lecteurs du journal dans la salle des fêtes de la Paroisse Saint Honoré d'Eylau, que fut distribué en avant-première l’insigne. Disponible en broche ou en épingle de cravate, il fut proposé à la vente dans la foulée soit par correspondance, soit auprès des dépositaires ou encore directement au siège du journal.

Extrait du n°19 du 28 juin 1913
Extrait du n°19 du 28 juin 1913

L'insigne monté en broche
L'insigne monté en broche

Recommandé à la lecture par l'abbé Bethléem, Ma Récréation était un illustré de bonne facture rédactionnelle et graphique qui s’adressait aussi bien aux fillettes qu’aux jeunes garçons de la bourgeoisie catholique. Au niveau des rédacteurs, Tante Claire fut d’ailleurs rejointe (au moins sur le papier) par Vieil-Hibou pour souligner discrètement cette mixité. L’hebdomadaire est aussi connu pour avoir commercialisé la poupée Trésorette dont les patrons du trousseau étaient régulièrement proposés dans le journal. Ma Récréation disposa, de sa création en 1910 et jusqu’en août 1913, de sa propre imprimerie dans un local jouxtant les bureaux du journal du 10 rue de Mézières dans le sixième arrondissement de Paris :

Photo du siège prise avant décembre 1911
Photo du siège prise avant décembre 1911
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yan59
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par yan59 »

je remarque que l'insigne Francs Jeux montré plus haut a des différences par rapport au dessin dans l'article. Y aurait-il eu deux modèles ?
A creuser ... :wink:
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Peut-être mais en même temps je ne suis pas sûr qu'il faille trop se fier à cette illustration pour les détails de l'insigne.
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Bayard - Confirmation de l'existence du premier insigne de mars 1936.

Extrait de Bayard n°14 du 05/04/36
Extrait de Bayard n°14 du 05/04/36

Le premier insigne Bayard
Le premier insigne Bayard

Ce premier insigne venait répondre à la promesse d'adoubement faite trois mois plus tôt aux anciens lecteurs de L'écho du Noël :

Extraits de L'Écho du Noël n°1320 et 1321
Extraits de L'Écho du Noël n°1320 et 1321
Echo_Noel_1321.jpg

Un entrefilet destiné aux clubs Bayard publié en 1937 nous révèle les trois raisons qui ont conduit à l'abandon rapide de ce premier insigne : la différence de représentation avec le fanion, la confusion possible avec des insignes politiques existants, la dangerosité supposée pour des enfants en raison du côté pointu de l'insigne.

Extrait de Bayard n°54 du 10/01/37
Extrait de Bayard n°54 du 10/01/37
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Le Noël, L’écho du Noël, L’Etoile noëliste plusieurs insignes à partir de 1914

La ronde des illustrés imaginée en 1951 par Manon Iessel pour une couverture de Bernadette souligne ce que les publications enfantines des Éditions de La Bonne Presse doivent au Noël et à celui qui le dirigea pendant 31 ans. Le Père Claude Allez dit Nouvelet est en charge du service de l’Imagerie chez l’éditeur quand on lui confie en 1896 la direction du Noël. Le titre, fondé un an plus tôt, est alors une revue hebdomadaire pour enfants conforme au canon de l’époque. En 1906, un digest à destination des écoliers composé d’extraits du Noël voit le jour. Ce sera L’Écho du Noël qui au fil du temps va prendre son indépendance, s’adresser davantage aux garçons et au final devenir Bayard en janvier 1936. En 1901, à Lourdes, le Père Allez a par ailleurs posé les bases d’un groupement noëliste qui rassemble des jeunes filles de la moyenne bourgeoisie catholique sous la devise « Grandir, rayonner, servir ». Ce mouvement prendra de l’ampleur dans l'Entre-deux-guerres, et ce, non seulement en France et dans ses colonies mais aussi dans d’autres pays comme l’Italie, le Portugal, le Brésil, le Canada, ou l’Egypte. Le Noël est dès lors l’organe du mouvement en France. Son lectorat se féminise et grandit. Le Noël s’adapte et devient une revue destinée aux adolescentes de plus de 15 ans. Elles forment ce que l’on appelle L’Union noëliste. En raison de cette évolution, un hebdomadaire connexe est lancé en 1914. C’est L’Étoile Noëliste qui bien que présentée comme une revue pour la jeunesse sera perçue comme étant surtout dédiée aux cadettes du mouvement. Celles qui ont entre 6 et 14 ans. Les garçons du même âge peuvent s’abonner et lire L’Étoile Noëliste mais ils sont assignés au sein du mouvement à une Jeunesse noëliste moins vivace dont les actions et contours restent flous. L’Écho du Noël est bien plus attractif pour eux. Le Sanctuaire, fondé en 1911 pour les enfants de chœur, et Bernadette fondée en 1914, vont partager plusieurs années durant un contenu fictionnel commun à celui de L’Écho du Noël (de 1914 à 1930 pour Bernadette). La symbolique des matérialités noëlistes est assez limpide : comme l’Étoile de Bethléem, conduire à Jésus. Notons qu’en 1914, l’insigne civil porte cinq fois la mention Noël sur le pourtour contre deux en 1918.

Extrait de L'Étoile Noëliste n°217 du 4 juillet 1918
Extrait de L'Étoile Noëliste n°217 du 4 juillet 1918

Les insignes noëlistes
Les insignes noëlistes

Envoi du Père Claude Allez dit Nouvelet
Envoi du Père Claude Allez dit Nouvelet

Après la Seconde Guerre mondiale, L’Étoile Noëliste renaît sous le nom de Maristelle. Mais le mouvement décline et se transforme peu à peu en un groupement familial chrétien moins caractérisé. Les dernières cadettes verront leur abonnement à Maristelle repris par Bernadette dont elles sont pour beaucoup déjà lectrices.

La ronde des illustrés autour du Noël : Bernadette, Le sanctuaire, L'Étoile Noëliste et L'Écho du Noël/Bayard
La ronde des illustrés autour du Noël : Bernadette, Le sanctuaire, L'Étoile Noëliste et L'Écho du Noël/Bayard
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yan59
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Message par yan59 »

Fripounet - Cœurs Vaillants -Jean-François - Un insigne AZ en 1963

je feuilletais mes revues à vendre pour en voir l'état, lorsque je suis tombé sur ça dans le Fripounet et Marisette n°8 de 1963: des insignes AZ !!!

AZ.jpg

Après de petites recherches sur le web, j'ai trouvé la photo correspondante.

AZ 1963.jpg
Et je n'ai pas non plus dû aller chez Mimi pour en faire ! :morderir3:
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Nasdine Hodja
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

La fête du relais A-Z (sous-entendu être vrai et agir de A à Z) qui s'est déroulé à travers la France le jeudi 21 février 1963 est l'une des nombreuses manifestions et campagnes annuelles promues par le mouvement des Cœurs Vaillants et Âmes Vaillantes.

Extrait de Cœurs Vaillants n°8 du 21/02/1963
Extrait de Cœurs Vaillants n°8 du 21/02/1963

L'insigne-souvenir de cette journée est donc mentionné dans différents périodiques du groupe dont Cœurs Vaillants et Jean-François ( édition Aventure pour les garçons de 12/14 ans - Jean-François était avec Monique pour les filles l'un des bulletins mensuels internes au mouvement).

Extrait de Cœurs Vaillants n°9 du 28/02/1963
Extrait de Cœurs Vaillants n°9 du 28/02/1963

Extrait de Jean-François n°2/3 de février/mars 1963
Extrait de Jean-François n°2/3 de février/mars 1963
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Coeurs Vaillants - Un premier insigne en 1933

Évoqué en 1931 et 1932, il faut attendre l'été 1933 pour que les choses se précipitent par le biais d'un concours :

Extrait du n° 29 du 16/07/1933
Extrait du n° 29 du 16/07/1933

Les lecteurs vont trancher pour un modèle assez proche du définitif. Fin juillet 1933, il est enfin possible de commander l'insigne :

Extrait du n° 31 du 30/07/1933
Extrait du n° 31 du 30/07/1933

Il sera en vente auprès du journal jusqu'à la fin de l'année 1934 :

Extrait du n° 24 du 10/06/1934
Extrait du n° 24 du 10/06/1934

L'insigne
L'insigne

Mais au premier jour de l'année 1935, les modalités d'attribution changent drastiquement. Il n'est plus possible de l'acheter, il doit se mériter en passant des épreuves sous le contrôle de son directeur d'école (hors communale), de l’aumônier de la paroisse ou du responsable du patronage local :

Extrait du n° 52 du 23/12/1934
Extrait du n° 52 du 23/12/1934

Le journal Coeurs vaillants est né à l’échelle régionale en octobre 1928 de la volonté de rassembler et de revitaliser les patronages confessionnels d’écoliers. Ce périodique pour garçons était censé constituer à la fois un organe de propagande et un lien entre les différents groupes existants. L’édition nationale n’arrive qu’en décembre 1929. En novembre 1930, le journal s’affranchit définitivement de tout accord avec un fournisseur de contenu (L’Ami des jeunes puis Benjamin). C’est à partir de cette indépendance que l'hebdomadaire va gagner en popularité et connaître son véritable essor. L’engouement croissant des lecteurs et les désirs qu’ils expriment dans les pages du journal vont conduire à l’organisation progressive d’un mouvement spécifique de l’Église catholique. Parmi les nombreuses matérialités de ce mouvement (insignes, écussons, uniformes, fanions et étendards), la croix en métal, qui ne devait être portée que sur une tenue civile, reflétait l’ascension personnelle du membre au sein de sa Légion c’est à dire sa classe d’âge (Cœurs d’or, Ardents et Entraîneurs). Notons d'ailleurs qu'entre 1935 et l'organisation effective du mouvement pas loin de deux ans plus tard, il y a eu un certain tâtonnement autour de la gradation des insignes civils. Le schéma final étant : croix de bronze pour les aspirants, croix bleu pour la légion des Cœurs d’or, croix verte accessible chez les Ardents, croix vermeille pour les Entraîneurs méritants, croix blanche pour les dirigeants et aumôniers. En complément, je vous propose un récapitulatif des insignes des Cœurs Vaillants illustré par l'indéfectible Robert Rigot.

Extrait de J2 Jeunes n° 19 du jeudi 11 mai 1967
Extrait de J2 Jeunes n° 19 du jeudi 11 mai 1967

Quelques modèles &quot;civils&quot;
Quelques modèles "civils"

Les brevets d'aptitude, au nombre de six, seront évoqués dès 1937 mais l'idée ne se concrétisera que plus tard. L'obtention du badge désiré nécessitait une âpre préparation et de solides connaissances. Un premier niveau nommé "capacité" débouchait sur l'obtention d'un diplôme. Le second niveau intitulé "service" était sanctionné par la précieuse broche métallique.

Chacun mesure approximativement 1,3 cm de diamètre<br />Fabricant : J. Decat (Abrest Vichy)
Chacun mesure approximativement 1,3 cm de diamètre
Fabricant : J. Decat (Abrest Vichy)

Et parce qu'un mouvement de jeunesse ne consiste pas simplement à regrouper des jeunes mais à les mettre en marche :

Dessin original de Robert Rigot
Dessin original de Robert Rigot
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Nasdine Hodja
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Âmes Vaillantes - Un premier insigne en 1938.

Cet hebdomadaire pour jeunes filles est adossé au mouvement du même nom organisé par L'Union Des Œuvres catholiques de France. Il est lancé le 8 décembre 1937 en l'honneur de l'Immaculée Conception. C'est le pendant féminin de Cœurs Vaillants. Dès juillet 1938, un premier insigne est proposé. Il ne s’acquiert pas via le journal mais se mérite en passant des épreuves au sein d'un groupe local affilié au mouvement. L'une des conditions étant évidemment d'être une lectrice assidue d'Âmes Vaillantes.

Extrait du n°27 du 07/07/1938
Extrait du n°27 du 07/07/1938

L'insigne en réduction monté en épingle
L'insigne en réduction monté en épingle

Un système d’ascension personnelle avec épreuves et promesses permet de progresser au sein du mouvement et d'obtenir les insignes en métal qui correspondent à son niveau engagement et à son âge. Ces insignes métalliques sont à porter sur une tenue civile et non sur l'uniforme des Âmes Vaillantes qui lui ne reçoit que des insignes en tissu. Après quelques ajustements1, le système va se stabiliser plus ou moins de la manière suivante : Croix de bronze pour les aspirantes, croix bleue dans la légion des Souriantes, croix verte dans celle des Rayonnantes, croix vermeille chez les Conquérantes et croix blanche pour les responsables ou les aumôniers. Au milieu des années 60, les insignes civils deviennent circulaires et d'un diamètre de 1,5 cm (1 rouge pour les 8/11 ans, 1 vert pour les 11/15 ans et 1 spécifique représentant un rucher sur fond bleu pour les avettes c'est à dire les moins de 8 ans).

5 modèles &quot;civils&quot;
5 modèles "civils"

L'insigne illustré par Robert Rigot
L'insigne illustré par Robert Rigot

1Je reproduis à titre d'exemple un courrier qui vient attester d'ajustements en 1946 en ce qui concerne l'attribution de la Croix vermeille :

Courrier_AV_CroixVermeille.jpg

Le message de la couverture suivante est clair : à 8 ans, les avettes de Perlin et Pinpin peuvent devenir de vraies Âmes Vaillantes.

N° 40 du 02/10/60
N° 40 du 02/10/60
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Re: Les insignes des illustrés pour la jeunesse

Message par Nasdine Hodja »

Le Journal de Toto - Un insigne en 1938.

Extrait du JDT n°46 du 20/01/38
Extrait du JDT n°46 du 20/01/38

Les membres du club échangeaient des messages codés dans le journal.

Club_Toto.jpg

Et voici l'une de mes dernières acquisitions : l'insigne en question.

Fabricant : Mourgeon
Fabricant : Mourgeon

Extrait du JDT n°126 du 03/08/39
Extrait du JDT n°126 du 03/08/39

Les clubistes recevaient également à l'inscription une "carte-baromètre" en couleurs de Toto :

Carte_toto.jpg
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