PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
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- Maître 1er Dan
- Enregistré le : lun. 14 juil. 2014, 21:35
PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Bonjour,
Pour la naissance d'Elvifrance, voir les messages 1 à 5 ici :
http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php?f=1&t=38631
OUTRE-TOMBE.
Cette série, dont la parution parallèle à celle de Terror a commencé en août 1971, quatre mois après celle du titre précédent, s'est inaugurée avec "Les morts-vivants", adaptation du film Night of the living dead - La nuit des morts-vivants de George Romero de 1968, dont un excellent remake, au moins aussi réussi que l'original, a été réalisé vingt ans plus tard par Tom Savini. La scène où les personnages dépècent et brûlent un corps pour le détruire annonce celle du film Le retour des morts-vivants de Dan O'Bannon de 1984.
Remarquons que, contrairement au cas de Terror, les couvertures des premiers fascicules d'Outre-tombe sont le plus souvent en accord avec le récit.
Dans "Le masque de l'horreur", dans Outre-tombe n° 2, un jeune noble défiguré par un sorcier africain se venge de son frère, responsable de la punition infligée par le sorcier, et d'un médecin qui l'a trahi.
Dans "La sangsue", dans le numéro 3, un certain besoin de sang, lui permettant de combattre une forme d'anémie, pousse une jeune fille à assassiner des hommes pour lécher leurs blessures.
La mort d'une jeune nymphomane plonge les hommes d'un petit village de Provence dans la consternation, mais apporte le soulagement à leurs épouses. Sa réapparition et une succession de décès suspects soulèvent cette fois la stupeur. "Le nécrophile", dans Outre-tombe n° 4, est un récit sensiblement sordide.
Guère moins sinistre est le récit suivant "Les maudits de Dieu" dans Outre-tombe n° 5. Au début du XIXème siècle, les anormaux d'un hôpital spécialisé se révoltent et s'enfuient pour atteindre la ville proche, Venise.
Le dessinateur a dressé le portrait d'une étrange compagnie de larves et d'homoncules affichant de curieuses difformités, membres chétifs ou à l'inverse démesurément allongés, crânes déformés, bosses dorsales, appendices caudaux, guère crédibles.
Nous sommes loin de la réalité du film Freaks - La monstrueuse parade de Tod Browning de 1932. Leur aspect joue en tout cas le rôle censé être le sien, créer un effet de répulsion et offrir un contraste avec celui des personnages féminins nettement plus aguichants.
Pour la naissance d'Elvifrance, voir les messages 1 à 5 ici :
http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php?f=1&t=38631
OUTRE-TOMBE.
Cette série, dont la parution parallèle à celle de Terror a commencé en août 1971, quatre mois après celle du titre précédent, s'est inaugurée avec "Les morts-vivants", adaptation du film Night of the living dead - La nuit des morts-vivants de George Romero de 1968, dont un excellent remake, au moins aussi réussi que l'original, a été réalisé vingt ans plus tard par Tom Savini. La scène où les personnages dépècent et brûlent un corps pour le détruire annonce celle du film Le retour des morts-vivants de Dan O'Bannon de 1984.
Remarquons que, contrairement au cas de Terror, les couvertures des premiers fascicules d'Outre-tombe sont le plus souvent en accord avec le récit.
Dans "Le masque de l'horreur", dans Outre-tombe n° 2, un jeune noble défiguré par un sorcier africain se venge de son frère, responsable de la punition infligée par le sorcier, et d'un médecin qui l'a trahi.
Dans "La sangsue", dans le numéro 3, un certain besoin de sang, lui permettant de combattre une forme d'anémie, pousse une jeune fille à assassiner des hommes pour lécher leurs blessures.
La mort d'une jeune nymphomane plonge les hommes d'un petit village de Provence dans la consternation, mais apporte le soulagement à leurs épouses. Sa réapparition et une succession de décès suspects soulèvent cette fois la stupeur. "Le nécrophile", dans Outre-tombe n° 4, est un récit sensiblement sordide.
Guère moins sinistre est le récit suivant "Les maudits de Dieu" dans Outre-tombe n° 5. Au début du XIXème siècle, les anormaux d'un hôpital spécialisé se révoltent et s'enfuient pour atteindre la ville proche, Venise.
Le dessinateur a dressé le portrait d'une étrange compagnie de larves et d'homoncules affichant de curieuses difformités, membres chétifs ou à l'inverse démesurément allongés, crânes déformés, bosses dorsales, appendices caudaux, guère crédibles.
Nous sommes loin de la réalité du film Freaks - La monstrueuse parade de Tod Browning de 1932. Leur aspect joue en tout cas le rôle censé être le sien, créer un effet de répulsion et offrir un contraste avec celui des personnages féminins nettement plus aguichants.
Modifié en dernier par Nutello le sam. 10 sept. 2016, 08:36, modifié 1 fois.
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
"L'étrangleur de Soho", dans Outre-tombe n° 6, présente une sorte de Jack l'éventreur inversé.
Une jeune femme, après avoir été enlevée, droguée et violée, se déguise en jeune homme et assassine les hommes qui cherchent l'aventure dans le quartier "chaud" de Soho. Elle sait aussi redevenir féminine pour mieux approcher certaines de ses victimes qui ne se méfient pas. Elle se sent guidée par l'esprit d'une jeune femme qui a connu le même sort et décédée des années plus tôt.
Notons que les pages 47 et 48 de ce numéro ont été interverties.
Un étrange magicien vient élire domicile dans une maison close de la fin du XVIIIe siècle. Il y assemble une poupée mécanique de taille humaine. A partir de ce moment, une ombre hante la nuit les couloirs de l'établissement. La fin ouverte d'Outre-tombe n° 7, "Le cercueil de la poupée", laissait présager une suite. Ces deux derniers récits figurent parmi les plus réussis de la collection.
Dans le château de Korben, durant "La nuit des horreurs", dans Outre-tombe n° 8, il se passe des choses étonnantes. L'amant de la comtesse, blessé à la main par une épine d'une plante inhabituelle, se transforme en homme-bête ; dans une autre aile du château, le vieux majordome, pratiquant la magie, invoque l'esprit du comte décédé. Ajoutons à cela une sorcière et quelques gnomes pour obtenir un récit original.
"Qu'il repose en paix", dans Outre-tombe n° 9, décrit la vengeance d'une sorcière sur celui qui l'a condamnée et sur sa descendance.
La couverture, sans rapport avec le contenu du fascicule, et montrant un mort-vivant arrachant la robe d'une jeune femme en sous-vêtements noirs, résume assez bien l'esprit de nombreux récits publiés par Elvifrance.
Dans Le château des morts-vivants, dans le numéro suivant, une jeune femme de chambre découvre que les habitants du château, où elle vient d'être engagée, sont des morts-vivants gardant une apparence humaine grâce à un sérum. Elle tente plusieurs fois de fuir, assiste à l'attaque du château par d'autres morts-vivants qui, eux, n'ont pas accès à la drogue salvatrice. Elle finira par entrer définitivement dans ce monde hors du temps dont l'auteur a très bien su définir l'atmosphère, faisant de ce récit l'un des plus notables de la collection.
Une jeune femme, après avoir été enlevée, droguée et violée, se déguise en jeune homme et assassine les hommes qui cherchent l'aventure dans le quartier "chaud" de Soho. Elle sait aussi redevenir féminine pour mieux approcher certaines de ses victimes qui ne se méfient pas. Elle se sent guidée par l'esprit d'une jeune femme qui a connu le même sort et décédée des années plus tôt.
Notons que les pages 47 et 48 de ce numéro ont été interverties.
Un étrange magicien vient élire domicile dans une maison close de la fin du XVIIIe siècle. Il y assemble une poupée mécanique de taille humaine. A partir de ce moment, une ombre hante la nuit les couloirs de l'établissement. La fin ouverte d'Outre-tombe n° 7, "Le cercueil de la poupée", laissait présager une suite. Ces deux derniers récits figurent parmi les plus réussis de la collection.
Dans le château de Korben, durant "La nuit des horreurs", dans Outre-tombe n° 8, il se passe des choses étonnantes. L'amant de la comtesse, blessé à la main par une épine d'une plante inhabituelle, se transforme en homme-bête ; dans une autre aile du château, le vieux majordome, pratiquant la magie, invoque l'esprit du comte décédé. Ajoutons à cela une sorcière et quelques gnomes pour obtenir un récit original.
"Qu'il repose en paix", dans Outre-tombe n° 9, décrit la vengeance d'une sorcière sur celui qui l'a condamnée et sur sa descendance.
La couverture, sans rapport avec le contenu du fascicule, et montrant un mort-vivant arrachant la robe d'une jeune femme en sous-vêtements noirs, résume assez bien l'esprit de nombreux récits publiés par Elvifrance.
Dans Le château des morts-vivants, dans le numéro suivant, une jeune femme de chambre découvre que les habitants du château, où elle vient d'être engagée, sont des morts-vivants gardant une apparence humaine grâce à un sérum. Elle tente plusieurs fois de fuir, assiste à l'attaque du château par d'autres morts-vivants qui, eux, n'ont pas accès à la drogue salvatrice. Elle finira par entrer définitivement dans ce monde hors du temps dont l'auteur a très bien su définir l'atmosphère, faisant de ce récit l'un des plus notables de la collection.
Modifié en dernier par Nutello le sam. 03 févr. 2018, 17:04, modifié 2 fois.
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PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Dans "La marquise sanglante", dans Outre-tombe n° 11, une sorcière morte sur le bûcher du temps de l'Inquisition, revient à la vie tous les vingt ans dans son château pour une nuit de passion érotique. Un nouveau jeune homme, poussé là par les éléments déchaînés, est présent à chaque rendez-vous. Autre petite réussite publiée par Outre-tombe.
Encore un climat trouble dans "La sultane infernale" dans Outre-tombe n° 12. Cali, ancienne déesse devenue diablesse, joue à un concours avec un autre démon, savoir qui des deux corrompra le plus de corps et d'âmes. Le saphisme exacerbé de Cali, et son talent à pervertir même la jeune fille la plus innocente, sont efficacement mis en scène par Tacconi dans un décor fin du XIXème siècle où le champagne, l'opium et l'éther engendrent des torpeurs plus que lascives.
Dessiné par l’auteur du "Quadrille de l'enfer" (Terror n° 15), "Le coffret des macchabées", dans Outre-tombe n° 13, est une bien curieuse chose. Ce récit mêle secte nécrophile, récupération et toilette de cadavres, ivrognerie, injustices diverses et rats affamés dans un cocktail mélodramatique très particulier.
Une nouvelle fois, l’auteur ne se soucie guère de psychologie féminine, en montrant cette fois des prostituées qui, quand il fait froid dehors, viennent se réchauffer à la morgue en se frottant aux cadavres et au gardien infirme et défiguré.
C’est ce numéro en particulier qui a attiré l’attention de la censure sur les publications Elvifrance, "car en plus de nombreuses scènes de violence, de sadisme et de cruauté, ces publications contiennent des scènes particulièrement répugnantes, notamment une scène d’orgie avec un cadavre dans une morgue, et d’autres scènes du même genre, notamment dans le numéro d’Outre-tombe intitulé Le coffret des macchabées" (extrait d’un rapport officiel cité par Bernard Joubert dans Le collectionneur de bandes dessinées n° 78 p. 11).
Dans Outre-tombe n° 14, "Les seins blancs de la sirène", se déroule une étrange expédition maritime, celle du Sunflower, navire chargé d'une cargaison d'héroïne, commandé par un capitaine tyrannique, et comptant à son bord un lieutenant aux étonnants rêves d'accouplements arachnéens et une jeune passagère toxicomane. Une mutinerie et une tempête se chargent d'abréger la course du voilier en le conduisant à s'échouer sur une île. Les rares survivants du naufrage doivent alors affronter une sanguinaire sirène aux pinces de crabes.
De telles femmes à pinces de crabe figurent dans la nouvelle "L'île de Ud" dans le recueil La chose dans les algues de William Hope Hodgson (1875 - 1918).
Remarquons que des représentations d'hommes et de femmes à pinces de crabe désignaient, sur les bannières des freakshows des fêtes foraines, des personnes aux mains et aux pieds "uniquement formés de deux énormes doigts développés excessivement (...), donnant l'impression d'une pince de crustacé" comme a écrit Martin Monestier dans Les monstres (Ed. Tchou) p. 237, 238.
Un violeur assassin à la conscience tourmentée rôde au "Pas du démon" dans Outre-tombe n° 15. Le dessinateur a su avantageusement dépeindre le décor de son récit, cette hauteur balayée par la neige et le blizzard et que le criminel arpente, évitant loups et gendarmes, à la recherche de ses victimes.
Encore un climat trouble dans "La sultane infernale" dans Outre-tombe n° 12. Cali, ancienne déesse devenue diablesse, joue à un concours avec un autre démon, savoir qui des deux corrompra le plus de corps et d'âmes. Le saphisme exacerbé de Cali, et son talent à pervertir même la jeune fille la plus innocente, sont efficacement mis en scène par Tacconi dans un décor fin du XIXème siècle où le champagne, l'opium et l'éther engendrent des torpeurs plus que lascives.
Dessiné par l’auteur du "Quadrille de l'enfer" (Terror n° 15), "Le coffret des macchabées", dans Outre-tombe n° 13, est une bien curieuse chose. Ce récit mêle secte nécrophile, récupération et toilette de cadavres, ivrognerie, injustices diverses et rats affamés dans un cocktail mélodramatique très particulier.
Une nouvelle fois, l’auteur ne se soucie guère de psychologie féminine, en montrant cette fois des prostituées qui, quand il fait froid dehors, viennent se réchauffer à la morgue en se frottant aux cadavres et au gardien infirme et défiguré.
C’est ce numéro en particulier qui a attiré l’attention de la censure sur les publications Elvifrance, "car en plus de nombreuses scènes de violence, de sadisme et de cruauté, ces publications contiennent des scènes particulièrement répugnantes, notamment une scène d’orgie avec un cadavre dans une morgue, et d’autres scènes du même genre, notamment dans le numéro d’Outre-tombe intitulé Le coffret des macchabées" (extrait d’un rapport officiel cité par Bernard Joubert dans Le collectionneur de bandes dessinées n° 78 p. 11).
Dans Outre-tombe n° 14, "Les seins blancs de la sirène", se déroule une étrange expédition maritime, celle du Sunflower, navire chargé d'une cargaison d'héroïne, commandé par un capitaine tyrannique, et comptant à son bord un lieutenant aux étonnants rêves d'accouplements arachnéens et une jeune passagère toxicomane. Une mutinerie et une tempête se chargent d'abréger la course du voilier en le conduisant à s'échouer sur une île. Les rares survivants du naufrage doivent alors affronter une sanguinaire sirène aux pinces de crabes.
De telles femmes à pinces de crabe figurent dans la nouvelle "L'île de Ud" dans le recueil La chose dans les algues de William Hope Hodgson (1875 - 1918).
Remarquons que des représentations d'hommes et de femmes à pinces de crabe désignaient, sur les bannières des freakshows des fêtes foraines, des personnes aux mains et aux pieds "uniquement formés de deux énormes doigts développés excessivement (...), donnant l'impression d'une pince de crustacé" comme a écrit Martin Monestier dans Les monstres (Ed. Tchou) p. 237, 238.
Un violeur assassin à la conscience tourmentée rôde au "Pas du démon" dans Outre-tombe n° 15. Le dessinateur a su avantageusement dépeindre le décor de son récit, cette hauteur balayée par la neige et le blizzard et que le criminel arpente, évitant loups et gendarmes, à la recherche de ses victimes.
Modifié en dernier par Nutello le sam. 10 sept. 2016, 08:41, modifié 1 fois.
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PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Autre expédition maritime dans "La protégée de la mer", dans Outre-tombe n° 16, cette fois pour aller à Haïti découvrir le secret des zombies. Un sorcier haïtien accepte de donner à un riche homme d'affaires des zombies en échange de la virginité d'une de ses amies. L'amant de cette jeune fille punit le sorcier qui décide de se venger à son tour. Le voyage du retour est particulièrement meurtrier, d'autant que chaque victime d'un meurtre devient zombie et criminel elle aussi.
Un scientifique essaie de ressusciter sa femme plongée dans un sommeil cataleptique, dans "Résurrection" (Outre-tombe n° 17). Peu scrupuleux, il enlève des personnes du voisinage et les sacrifie à la fabrication d'un sérum composé à partir de leur cerveau. Au milieu du récit, un maître de la magie se débarrasse de lui et tâche à son tour de ressusciter cette femme qu'il convoite lui aussi. Il parvient à ses fins, mais qu'a-t-il véritablement ramené à la vie ? Scénario très original.
Dans "L'horrible intestin", dans Outre-tombe n° 18, des voyageurs égarés s'aventurent dans une maison où règne une sorte de monstrueux cancer végétal. Comme de bien entendu, ils n'en ressortiront jamais.
Un scientifique essaie de ressusciter sa femme plongée dans un sommeil cataleptique, dans "Résurrection" (Outre-tombe n° 17). Peu scrupuleux, il enlève des personnes du voisinage et les sacrifie à la fabrication d'un sérum composé à partir de leur cerveau. Au milieu du récit, un maître de la magie se débarrasse de lui et tâche à son tour de ressusciter cette femme qu'il convoite lui aussi. Il parvient à ses fins, mais qu'a-t-il véritablement ramené à la vie ? Scénario très original.
Dans "L'horrible intestin", dans Outre-tombe n° 18, des voyageurs égarés s'aventurent dans une maison où règne une sorte de monstrueux cancer végétal. Comme de bien entendu, ils n'en ressortiront jamais.
Modifié en dernier par Nutello le sam. 10 sept. 2016, 08:42, modifié 1 fois.
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PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
De même que pour Terror, Elvifrance a commencé la publication d'une courte série de fascicules en format épais, Outretombe hors série.
Le n° 1 est paru en même temps qu'Outre-tombe n° 10, le n° 2 qu'Outre-tombe n° 12, le n° 3 qu'Outre-tombe n° 14, le n° 4 qu'Outre-tombe n° 16 et le n° 5 qu'Outre-tombe n° 18. Cette collection, elle aussi plus ou moins bimestrielle, paraissait en alternance avec Terror hors série.
Dans Outre-tombe hors série n° 1, "Le diable et la mort", un grand prêtre est tué lors d'une cérémonie satanique. Se déroule alors un étrange ballet où les décès se succèdent et les cadavres réapparaissent chaque fois que l'on cherche à s'en débarrasser.
La couverture, ainsi que celle du numéro suivant, renchérissent sur celles de Terror n° 21 et d'Outre-tombe n° 5 et 9 pour figurer un thème érotique classique des récits fantastiques d'Elvifrance, la possession d'une jeune femme par l'être monstrueux par excellence, le mort-vivant.
Précisément, un mort-vivant particulièrement repoussant sort de sa léthargie une fois par mois pour donner libre cours à ses désirs de viol et de sadisme. Son frère, perpétuellement en manque d'argent, lui fournit des jeunes femmes avec la complicité d'un étrange Mongol portant cicatrice. Outre-tombe hors série n° 2, "L'horloge de la mort", est une des surprises appréciables de cette courte série.
Piraterie et fantômes se conjuguent dans "Le vaisseau fantôme" dans le n° 3. Milo Manara, sans doute encore très novice, se montre assez malhabile dans son art, décalquant ses personnages sur des photographies d'acteurs. On peut ainsi reconnaître Marlon Brando, Boris Karloff, John Wayne, Jean Sorel, parfois Alain Delon, etc... En revanche, il était déjà tout à fait au point en ce qui concerne la représentation de la plastique féminine, dont il gratifie généreusement le lecteur.
Ce récit présente une astuce scénaristique qui, par effet de répétition, a fini par n'avoir plus rien d'astucieux, celle de montrer un personnage bien vivant usurpant l'identité d'un spectre, jusqu'au moment où un revenant véritable se manifeste, en général au détriment du simulateur-imposteur.
Dans "Le sang des Borgia", dans Outre-tombe hors série n° 4, un jeune homme riche achète l'antique château de Cesar Borgia et y emménage avec sa jeune épouse. L'existence d'un amant de la jeune femme et la présence d'une trappe secrète dans le château conduisent à de nombreuses scènes d'adultères suivies de meurtres et de disparitions de corps. Quand surgit le fantôme de Cesar Borgia, le récit devient une sorte de version salace de L'aventure de Madame Muir de Joseph Mankiewicz (1947).
Dans le même fascicule suit un court récit des aventures de Sada, qui se cache dans un cirque toujours grimée en clown à la manière de James Stewart dans Le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. De Mille (1952). Une succession d'"accidents" dans le cirque fait cette fois penser au Cirque des horreurs de Sidney Hayers (1959).
Remarquons que, dans ce récit, Sada porte une jambe artificielle.
A la manière des couvertures des trois premiers numéros de Terror, celle d'Outre-tombe hors série n° 4 représente bien l'esprit d'Elvifrance en montrant l'un de ses thèmes récurrents, celui des profanateurs de sépulture.
"La piste sanglante", dans le n° 5, commence de façon assez classique avec les passagers d'une diligence bloquée dans la neige contraints de s'abriter dans un vieux couvent. Ils y croisent un mort-vivant adepte de la décapitation. Les survivants s'enfuient, poursuivis par la créature monstrueuse.
Une des astuces érotiques de l'auteur est de sans cesse différer, par des péripéties renouvelées au cours du récit, la défloration de l'héroïne par son jeune mari.
La même remarque que pour les n° 1 et 2 s'applique à la couverture de ce fascicule, présentant elle aussi une jeune femme menacée par des morts-vivants.
Le n° 1 est paru en même temps qu'Outre-tombe n° 10, le n° 2 qu'Outre-tombe n° 12, le n° 3 qu'Outre-tombe n° 14, le n° 4 qu'Outre-tombe n° 16 et le n° 5 qu'Outre-tombe n° 18. Cette collection, elle aussi plus ou moins bimestrielle, paraissait en alternance avec Terror hors série.
Dans Outre-tombe hors série n° 1, "Le diable et la mort", un grand prêtre est tué lors d'une cérémonie satanique. Se déroule alors un étrange ballet où les décès se succèdent et les cadavres réapparaissent chaque fois que l'on cherche à s'en débarrasser.
La couverture, ainsi que celle du numéro suivant, renchérissent sur celles de Terror n° 21 et d'Outre-tombe n° 5 et 9 pour figurer un thème érotique classique des récits fantastiques d'Elvifrance, la possession d'une jeune femme par l'être monstrueux par excellence, le mort-vivant.
Précisément, un mort-vivant particulièrement repoussant sort de sa léthargie une fois par mois pour donner libre cours à ses désirs de viol et de sadisme. Son frère, perpétuellement en manque d'argent, lui fournit des jeunes femmes avec la complicité d'un étrange Mongol portant cicatrice. Outre-tombe hors série n° 2, "L'horloge de la mort", est une des surprises appréciables de cette courte série.
Piraterie et fantômes se conjuguent dans "Le vaisseau fantôme" dans le n° 3. Milo Manara, sans doute encore très novice, se montre assez malhabile dans son art, décalquant ses personnages sur des photographies d'acteurs. On peut ainsi reconnaître Marlon Brando, Boris Karloff, John Wayne, Jean Sorel, parfois Alain Delon, etc... En revanche, il était déjà tout à fait au point en ce qui concerne la représentation de la plastique féminine, dont il gratifie généreusement le lecteur.
Ce récit présente une astuce scénaristique qui, par effet de répétition, a fini par n'avoir plus rien d'astucieux, celle de montrer un personnage bien vivant usurpant l'identité d'un spectre, jusqu'au moment où un revenant véritable se manifeste, en général au détriment du simulateur-imposteur.
Dans "Le sang des Borgia", dans Outre-tombe hors série n° 4, un jeune homme riche achète l'antique château de Cesar Borgia et y emménage avec sa jeune épouse. L'existence d'un amant de la jeune femme et la présence d'une trappe secrète dans le château conduisent à de nombreuses scènes d'adultères suivies de meurtres et de disparitions de corps. Quand surgit le fantôme de Cesar Borgia, le récit devient une sorte de version salace de L'aventure de Madame Muir de Joseph Mankiewicz (1947).
Dans le même fascicule suit un court récit des aventures de Sada, qui se cache dans un cirque toujours grimée en clown à la manière de James Stewart dans Le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. De Mille (1952). Une succession d'"accidents" dans le cirque fait cette fois penser au Cirque des horreurs de Sidney Hayers (1959).
Remarquons que, dans ce récit, Sada porte une jambe artificielle.
A la manière des couvertures des trois premiers numéros de Terror, celle d'Outre-tombe hors série n° 4 représente bien l'esprit d'Elvifrance en montrant l'un de ses thèmes récurrents, celui des profanateurs de sépulture.
"La piste sanglante", dans le n° 5, commence de façon assez classique avec les passagers d'une diligence bloquée dans la neige contraints de s'abriter dans un vieux couvent. Ils y croisent un mort-vivant adepte de la décapitation. Les survivants s'enfuient, poursuivis par la créature monstrueuse.
Une des astuces érotiques de l'auteur est de sans cesse différer, par des péripéties renouvelées au cours du récit, la défloration de l'héroïne par son jeune mari.
La même remarque que pour les n° 1 et 2 s'applique à la couverture de ce fascicule, présentant elle aussi une jeune femme menacée par des morts-vivants.
Modifié en dernier par Nutello le sam. 10 sept. 2016, 08:44, modifié 1 fois.
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PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Les quatre collections Terror, Terror hors série, Outre-tombe et Outre-tombe hors série cessent de paraître en janvier-février 1973, victimes d'une manœuvre de l'habituelle censure française un tant soit peu tyrannique.
Chacun des derniers fascicules de ces quatre séries présente une lettre de demande d'explications concernant ces interruptions, à compléter et renvoyer à Elvifrance. Si l'on en croit Bernard Joubert, dans Le collectionneur de bandes dessinées n° 78 p. 11, Elvifrance a reçu deux mille demandes d'explications. "La meilleure des censures se doit d'être discrète (...). La Commission prend très mal cette information publique". Les ennuis de Georges Bielec ne font en réalité que commencer...
Une seconde collection d'Outre-tombe voit le jour en décembre 1978, soit près de six ans après la précédente. Les fascicules montrent une présentation très proche de celle de la première série, avec le même logo sur une bande noire, et reprennent une numérotation à partir du n° 1.
Deux indices permettent toutefois de distinguer aisément les fascicules de la première série de ceux de la seconde. D'une part les uns affichent le titre du récit en rouge, et les autres en blanc ; d'autre part en six ans l'inflation a eu le temps de faire son œuvre, et le prix est passé de 2 francs à 3 francs 50. Dans cette seconde série, la plupart des couvertures est sans relation avec le contenu des fascicules, contrairement aux éditions italiennes.
Dans le n° 1, "Le vent de la mort", un homme à la recherche du corps de son grand-père disparu dans des cavernes et un officier chargé de détruire les cavernes en question se croisent dans un train bloqué dans la neige, puis dans les cavernes elles-mêmes. Les choix de ces deux décors et de cette intrigue sont relativement originaux.
"Spiritisme", dans Outre-tombe II n° 2, s'ouvre avec le célèbre illusionniste Houdini démystifiant les pouvoirs d'une prétendue médium. Celle-ci le fait assassiner et continue son business charlatanesque. Mais de véritables esprits se manifestent à elle, de façon violente.
"Echec et mat", dans Outre-tombe II n° 3, met en scène un tournoi d'échec au cours duquel se manifeste l'esprit d'un ancien champion sanguinaire.
Dans "Quand les fantômes s'en mêlent", dans Outre-tombe II n° 4, le spectre d'une jeune femme tuée par son valet bossu essaie d'influencer l'inspecteur chargé de l'enquête en entrant dans ses rêves. On apprend dans ce récit que la nécrophilie peut permettre d'entrer en communication avec les défunts.
Chacun des derniers fascicules de ces quatre séries présente une lettre de demande d'explications concernant ces interruptions, à compléter et renvoyer à Elvifrance. Si l'on en croit Bernard Joubert, dans Le collectionneur de bandes dessinées n° 78 p. 11, Elvifrance a reçu deux mille demandes d'explications. "La meilleure des censures se doit d'être discrète (...). La Commission prend très mal cette information publique". Les ennuis de Georges Bielec ne font en réalité que commencer...
Une seconde collection d'Outre-tombe voit le jour en décembre 1978, soit près de six ans après la précédente. Les fascicules montrent une présentation très proche de celle de la première série, avec le même logo sur une bande noire, et reprennent une numérotation à partir du n° 1.
Deux indices permettent toutefois de distinguer aisément les fascicules de la première série de ceux de la seconde. D'une part les uns affichent le titre du récit en rouge, et les autres en blanc ; d'autre part en six ans l'inflation a eu le temps de faire son œuvre, et le prix est passé de 2 francs à 3 francs 50. Dans cette seconde série, la plupart des couvertures est sans relation avec le contenu des fascicules, contrairement aux éditions italiennes.
Dans le n° 1, "Le vent de la mort", un homme à la recherche du corps de son grand-père disparu dans des cavernes et un officier chargé de détruire les cavernes en question se croisent dans un train bloqué dans la neige, puis dans les cavernes elles-mêmes. Les choix de ces deux décors et de cette intrigue sont relativement originaux.
"Spiritisme", dans Outre-tombe II n° 2, s'ouvre avec le célèbre illusionniste Houdini démystifiant les pouvoirs d'une prétendue médium. Celle-ci le fait assassiner et continue son business charlatanesque. Mais de véritables esprits se manifestent à elle, de façon violente.
"Echec et mat", dans Outre-tombe II n° 3, met en scène un tournoi d'échec au cours duquel se manifeste l'esprit d'un ancien champion sanguinaire.
Dans "Quand les fantômes s'en mêlent", dans Outre-tombe II n° 4, le spectre d'une jeune femme tuée par son valet bossu essaie d'influencer l'inspecteur chargé de l'enquête en entrant dans ses rêves. On apprend dans ce récit que la nécrophilie peut permettre d'entrer en communication avec les défunts.
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PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Dans Outre-tombe II n° 6, "Le portrait de Louise Brown", une sorcière du passé possède une de ses descendantes par l'intermédiaire d'un peintre médium chargé de reproduire son portrait détruit dans un incendie.
Dans "L'esclave de la mort", dans Outre-tombe II n° 7, pendant la seconde guerre mondiale un jeune soldat anglais est sauvé de la noyade par un démon sous-marin. A son retour en Angleterre, le jeune homme découvre qu'une malédiction pèse à présent sur lui. Il est devenu invulnérable, mais sa présence provoque des catastrophes meurtrières autour de lui. Il est désormais, malgré lui, un agent du mal.
Notons que le personnage se nomme Jack Arnold, allusion au réalisateur de plusieurs films célèbres fantastiques et de SF tels que L’étrange créature du Lac noir, Tarantula, L’homme qui rétrécit, Le météore de la nuit, etc., et même d’au moins un épisode de la série TV Buck Rogers.
Récit étonnant dans Outre-tombe II n° 8, "La fin du cauchemar". Une jeune femme épouse un riche noble qui se révèle grossier et violent et qu'elle méprise. Elle se rend progressivement compte que cet homme est le descendant d'un ancien écuyer qui, deux siècles plus tôt, avait usurpé la place, et le titre, du vrai comte occupant alors le château. Celui-ci resurgit, sous forme de mort-vivant, punit le faux comte actuel et prend pour épouse la jeune femme pour qu'elle lui donne un héritier, recréant ainsi la vraie lignée.
Ce trop bref résumé ne rend pas compte de la valeur de ce récit dont le dessinateur a su très bien exploiter un scénario habile.
Autre récit réussi, "Le fantôme de la ville morte", dans Outre-tombe II n° 9. Un spirite réveille une femme spectrale, qui hante des archéologues effectuant des fouilles dans une antique ville grecque, et les conduit à la mort.
Dans Outre-tombe II n° 10, "Le gardien éternel", des soldats allemands s'introduisent dans un château durant la Seconde Guerre mondiale pour y installer leur quartier général. Comme dans d'autres récits de même structure, aucun n'en sortira vivant.
Dans "L'esclave de la mort", dans Outre-tombe II n° 7, pendant la seconde guerre mondiale un jeune soldat anglais est sauvé de la noyade par un démon sous-marin. A son retour en Angleterre, le jeune homme découvre qu'une malédiction pèse à présent sur lui. Il est devenu invulnérable, mais sa présence provoque des catastrophes meurtrières autour de lui. Il est désormais, malgré lui, un agent du mal.
Notons que le personnage se nomme Jack Arnold, allusion au réalisateur de plusieurs films célèbres fantastiques et de SF tels que L’étrange créature du Lac noir, Tarantula, L’homme qui rétrécit, Le météore de la nuit, etc., et même d’au moins un épisode de la série TV Buck Rogers.
Récit étonnant dans Outre-tombe II n° 8, "La fin du cauchemar". Une jeune femme épouse un riche noble qui se révèle grossier et violent et qu'elle méprise. Elle se rend progressivement compte que cet homme est le descendant d'un ancien écuyer qui, deux siècles plus tôt, avait usurpé la place, et le titre, du vrai comte occupant alors le château. Celui-ci resurgit, sous forme de mort-vivant, punit le faux comte actuel et prend pour épouse la jeune femme pour qu'elle lui donne un héritier, recréant ainsi la vraie lignée.
Ce trop bref résumé ne rend pas compte de la valeur de ce récit dont le dessinateur a su très bien exploiter un scénario habile.
Autre récit réussi, "Le fantôme de la ville morte", dans Outre-tombe II n° 9. Un spirite réveille une femme spectrale, qui hante des archéologues effectuant des fouilles dans une antique ville grecque, et les conduit à la mort.
Dans Outre-tombe II n° 10, "Le gardien éternel", des soldats allemands s'introduisent dans un château durant la Seconde Guerre mondiale pour y installer leur quartier général. Comme dans d'autres récits de même structure, aucun n'en sortira vivant.
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Un jeune couple est agressé par des silhouettes encapuchonnées en arrivant dans un village écossais par ailleurs désert. L'homme est assommé, la jeune femme offerte en sacrifice à un monstre hideux qui se révèle être en définitive le seigneur du château proche. Tout cela dans "En passant par Fentonville", très bon récit d'Outre-tombe II n° 11.
"La mort vient du passé", dans le numéro suivant, montre la rencontre, dans une sépulture ancienne, d'un prince étrusque mort trois mille ans plus tôt et d'une jeune nymphomane bien vivante d'aujourd'hui.
Moderne Cendrillon, Caroll est non seulement la servante de ses sœurs, jalouses de sa beauté, mais en outre celles-ci la battent et la prostituent aux hommes les plus laids de Londres. Quand elles finissent par l'assassiner et l'enterrer dans la cave, elles ne s'attendent pas à la voir revenir dans "La maison aux fantômes", Outre-tombe II n° 13.
Notons que la couverture est inspirée de celle, par Gourdon, du roman de Maurice Limat Le manchot n° 117 dans la collection Angoisse (Ed. du Fleuve noir).
"Concerto d'outre-tombe", dans Outre-tombe II n° 14, présente plusieurs récits en un à travers l'artifice de la lecture de plusieurs livres par le personnage principal. La description de celui-ci en écrivain sans talent s'imaginant, face à son miroir, couvert de gloire (p. 10, 11, 12) est assez intéressante.
Dans "Mahatma", dans Outre-tombe II n° 15, un sage hindou assassiné prend possession du corps d'un jeune garçon mourant.
"La mort vient du passé", dans le numéro suivant, montre la rencontre, dans une sépulture ancienne, d'un prince étrusque mort trois mille ans plus tôt et d'une jeune nymphomane bien vivante d'aujourd'hui.
Moderne Cendrillon, Caroll est non seulement la servante de ses sœurs, jalouses de sa beauté, mais en outre celles-ci la battent et la prostituent aux hommes les plus laids de Londres. Quand elles finissent par l'assassiner et l'enterrer dans la cave, elles ne s'attendent pas à la voir revenir dans "La maison aux fantômes", Outre-tombe II n° 13.
Notons que la couverture est inspirée de celle, par Gourdon, du roman de Maurice Limat Le manchot n° 117 dans la collection Angoisse (Ed. du Fleuve noir).
"Concerto d'outre-tombe", dans Outre-tombe II n° 14, présente plusieurs récits en un à travers l'artifice de la lecture de plusieurs livres par le personnage principal. La description de celui-ci en écrivain sans talent s'imaginant, face à son miroir, couvert de gloire (p. 10, 11, 12) est assez intéressante.
Dans "Mahatma", dans Outre-tombe II n° 15, un sage hindou assassiné prend possession du corps d'un jeune garçon mourant.
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Le numéro suivant, "La tête d'Orphée", est un pur joyau illustré par Leone Frollo.
Commençant dans un cimetière plongé dans la nuit, ce récit décrit les voyages d'un jeune poète dans le monde des ténèbres à la recherche d'Eurydice et Orphée. Il traverse des décors fantasmagoriques peuplés de créatures extraordinaires, jusqu'à sa rencontre avec l'abominable Hadès, et l'épreuve dans laquelle Orphée a lui-même échoué, ramener Eurydice à la lumière.
Caché sous une couverture malheureusement pas à la hauteur, ce numéro, qui par ailleurs ne présente strictement rien de violent ni d'érotique, fascine avec ses visions somptueuses superbement dessinées par Frollo qui signe là une de ses plus belles réussites.
Nul besoin d'être amateur d'Elvifrance ni de PFA pour posséder cette pépite.
En Rhodésie, dans Outre-tombe II n° 17, "Le pouvoir de la mort", un policier blanc raciste croit voir le fantôme d'un noir qu'il a assassiné.
Notons que les pages 73-74 et 75-76 ont été interverties.
Dans Outre-tombe II n° 18, "La mort venue d'ailleurs", deux voleurs s'emparent, à leur insu, de minerai radioactif. L'un meurt, l'autre devient un monstre fou furieux.
Commençant dans un cimetière plongé dans la nuit, ce récit décrit les voyages d'un jeune poète dans le monde des ténèbres à la recherche d'Eurydice et Orphée. Il traverse des décors fantasmagoriques peuplés de créatures extraordinaires, jusqu'à sa rencontre avec l'abominable Hadès, et l'épreuve dans laquelle Orphée a lui-même échoué, ramener Eurydice à la lumière.
Caché sous une couverture malheureusement pas à la hauteur, ce numéro, qui par ailleurs ne présente strictement rien de violent ni d'érotique, fascine avec ses visions somptueuses superbement dessinées par Frollo qui signe là une de ses plus belles réussites.
Nul besoin d'être amateur d'Elvifrance ni de PFA pour posséder cette pépite.
En Rhodésie, dans Outre-tombe II n° 17, "Le pouvoir de la mort", un policier blanc raciste croit voir le fantôme d'un noir qu'il a assassiné.
Notons que les pages 73-74 et 75-76 ont été interverties.
Dans Outre-tombe II n° 18, "La mort venue d'ailleurs", deux voleurs s'emparent, à leur insu, de minerai radioactif. L'un meurt, l'autre devient un monstre fou furieux.
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
COUVERTURES
Les couvertures renchérissent sur tous les aspects des récits, ou plutôt les préfigurent puisque leur découverte précède celle du contenu des fascicules.
Elles jouent à ce titre le même rôle que les affiches de cinéma, dans un cas donner l'envie d'acheter le fascicule, dans l'autre cas l'envie d'entrer voir le film.
Véritables peintures, celles de chez Elvifrance sont loin des couvertures "au trait", aux à-plats de teintes simplistes et dénués d'ombre, de nombreux titres de petits formats, par exemple des éditions Lug.
Elles se révèlent en revanche très proches d'authentiques affiches de films, présentant tantôt une scène unique, tantôt, comme cela se fait beaucoup pour le cinéma, plusieurs dessins de tailles différentes répartis sur la surface, petites scènes ou éléments graphiques indépendants juxtaposés, pouvant se réduire parfois à un simple visage.
En cela, elles s'éloignent des couvertures de petits formats, y compris peintes, ainsi celles de la société Imperia, montrant toujours exclusivement une scène unique.
Les intentions des auteurs des couvertures d'Elvifrance sont claires : s'inscrire dans une tradition cinématographique. Sur 140 affiches présentées dans l'ouvrage de référence Affiches du cinéma fantastique de Gérard Mangin (Ed. Henri Veyrier), on peut en dénombrer 110 structurées sur le mode "mosaïque", et seulement 30 sur le mode "scène unique". Les 68 couvertures des séries Terror et Outre-tombe donnent des comptes plus équilibrés : il s'en trouve 33 structurées sur le mode "mosaïque", et 35 sur le mode "scène unique".
Remarquons l'habile couverture d'Outre-tombe II n° 13 (ci-dessous) : elle présente plusieurs éléments graphiques, main coupée dans une boîte, femme nue évanouie, billot avec une hache, comme sur une "mosaïque", mais qui, au lieu d'être "platement" juxtaposés, sont étagés dans la profondeur de l'image en une "scène unique".
On peut encore noter :
- que le bas de la couverture de Terror n° 18 est une reprise de l'affiche italienne du film Ivanna - Le monstre du château de José Luis Merino de 1970 ;
- que la couverture d'Outre-tombe n° 8 est une copie de l'affiche de Frankenstein s'est échappé de Terence Fisher de 1957 ;
- que celle d'Outre-tombe hors série n° 2 reprend l'affiche de Terror!... Il castello delle donne maledette - Le château de l'horreur de Robert Oliver, de son vrai nom Oscar Brazzi, de 1970.
Certains portraits en mosaïque sont ceux d'acteurs de films fantastiques, ainsi Christopher Lee en Dracula (Outre-tombe II n° 8) et Lon Chaney dans Le fantôme de l'opéra de Rupert Julian de 1925 (Outre-tombe n° 17).
L'amateur avisé reconnaîtra aisément sans doute d'autres emprunts.
Les couvertures renchérissent sur tous les aspects des récits, ou plutôt les préfigurent puisque leur découverte précède celle du contenu des fascicules.
Elles jouent à ce titre le même rôle que les affiches de cinéma, dans un cas donner l'envie d'acheter le fascicule, dans l'autre cas l'envie d'entrer voir le film.
Véritables peintures, celles de chez Elvifrance sont loin des couvertures "au trait", aux à-plats de teintes simplistes et dénués d'ombre, de nombreux titres de petits formats, par exemple des éditions Lug.
Elles se révèlent en revanche très proches d'authentiques affiches de films, présentant tantôt une scène unique, tantôt, comme cela se fait beaucoup pour le cinéma, plusieurs dessins de tailles différentes répartis sur la surface, petites scènes ou éléments graphiques indépendants juxtaposés, pouvant se réduire parfois à un simple visage.
En cela, elles s'éloignent des couvertures de petits formats, y compris peintes, ainsi celles de la société Imperia, montrant toujours exclusivement une scène unique.
Les intentions des auteurs des couvertures d'Elvifrance sont claires : s'inscrire dans une tradition cinématographique. Sur 140 affiches présentées dans l'ouvrage de référence Affiches du cinéma fantastique de Gérard Mangin (Ed. Henri Veyrier), on peut en dénombrer 110 structurées sur le mode "mosaïque", et seulement 30 sur le mode "scène unique". Les 68 couvertures des séries Terror et Outre-tombe donnent des comptes plus équilibrés : il s'en trouve 33 structurées sur le mode "mosaïque", et 35 sur le mode "scène unique".
Remarquons l'habile couverture d'Outre-tombe II n° 13 (ci-dessous) : elle présente plusieurs éléments graphiques, main coupée dans une boîte, femme nue évanouie, billot avec une hache, comme sur une "mosaïque", mais qui, au lieu d'être "platement" juxtaposés, sont étagés dans la profondeur de l'image en une "scène unique".
On peut encore noter :
- que le bas de la couverture de Terror n° 18 est une reprise de l'affiche italienne du film Ivanna - Le monstre du château de José Luis Merino de 1970 ;
- que la couverture d'Outre-tombe n° 8 est une copie de l'affiche de Frankenstein s'est échappé de Terence Fisher de 1957 ;
- que celle d'Outre-tombe hors série n° 2 reprend l'affiche de Terror!... Il castello delle donne maledette - Le château de l'horreur de Robert Oliver, de son vrai nom Oscar Brazzi, de 1970.
Certains portraits en mosaïque sont ceux d'acteurs de films fantastiques, ainsi Christopher Lee en Dracula (Outre-tombe II n° 8) et Lon Chaney dans Le fantôme de l'opéra de Rupert Julian de 1925 (Outre-tombe n° 17).
L'amateur avisé reconnaîtra aisément sans doute d'autres emprunts.
Modifié en dernier par Nutello le mar. 20 sept. 2016, 14:57, modifié 5 fois.
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Les numéros d'Outre-tombe viennent tous d'Oltretomba, excepté le n° II 12 "La mort vient du passé" (Il vampiro n° 5), le n° II 16 "La tête d'Orphée" (Aldilà n° 2) et le n° II 18 "La mort venue d'ailleurs (I Sanguinari n°54).
Les Hors-série semblent venir de Terror.
Outre-tombe
n° 1 Les morts-vivants (août 1971) (Oltretomba n° 1 : I morti viventi)
n° 2 Le masque de l'horreur (Oltretomba n° 2 : L’orrenda maschera)
n° 3 La sangsue (Oltretomba n° 3 : La succhiatrice di sangue)
n° 4 Le nécrophile (Oltretomba n° 4 : Il necrofilo)
n° 5 Les maudits de Dieu (Oltretomba n° 8 : Il maledetti di Dio)
n° 6 L'étrangleur de Soho (Oltretomba n° 10 : Lo strangolatore di Soho)
n° 7 Le cercueil de la poupée (Oltretomba n°12 : La bara della bambola)
n° 8 La nuit des horreurs (Oltretomba n° 13 La notte degli orrori)
n° 9 Qu'il repose en paix (Oltretomba n° 14 : Requiescant in pace)
n° 10 Le château des morts-vivants
n° 11 La marquise sanglante
n° 12 La sultane infernale (Oltretomba n° 28 : La sultana infernale)
n° 13 Le coffret des macchabées (Oltretomba n° 31 : Lo scrigno dei maccabei)
n° 14 Les seins blancs de la sirène (Oltretomba n° 27 : I bianchi seni della maimuna)
n° 15 Le pas du démon
n° 16 La protégée de la mer (Oltretomba n° 33 ?)
n° 17 Résurrection (Oltretomba n° 36 : Resurrezione)
n° 18 L'horrible intestin (janvier 1973) ((Oltretomba n° 39 : L’orrido intestino)
Outre-tombe hors-série
n° 1 Le diable et la mort (mai 1972)
Clap, la mort tourne
n° 2 L'horloge de la mort
n° 3 Le vaisseau fantôme (Terror n° 13 : Il vascello fantasma)
Histoire sans titre
n° 4 Le sang des Borgia (Terror n° 16 : Il sangue dei Borgia)
Crimes au cirque (Sada)
n° 5 La piste sanglante (février 1973)
Outre-tombe 2e série
n° 1 Le vent et la mort (décembre 1978) (Oltretomba n° 173 : Il vento e il morto)
n° 2 Spiritisme (Oltretomba n° 171 : Spiritismo)
n° 3 Échec et mat (Oltretomba n° 174 : Scacco matto)
n° 4 Quand les fantômes s'en mêlent
n° 5 Le culte de Cibèle
n° 6 Le portrait de Louise Brown
n° 7 L'esclave de la mort (Oltretomba n° 189 : Lo jettatore)
n° 8 La fin du cauchemar
n° 9 Le fantôme de la ville morte (Oltretomba n° 187 : La lamia)
n° 10 Le gardien éternel (Oltretomba n° 199 : L’eterno custode)
n° 11 En passant par Fentonville
n° 12 La mort vient du passé (Il vampiro n° 5 : La morte viene dal paasato)
n° 13 La maison aux fantômes
n° 14 Concerto d'outretombe
n° 15 Mahatma (Oltretomba n° 206 : Il mahatma)
n° 16 La tête d'Orphée (Aldilà n° 2 : La testa di Orfeo)
n° 17 Le pouvoir de la mort (Oltretomba n° 208 : Pelle nera)
n° 18 La mort venue d'ailleurs (juillet 1980) (I Sanguinari n°54 : Un carico di morte)
Les Hors-série semblent venir de Terror.
Outre-tombe
n° 1 Les morts-vivants (août 1971) (Oltretomba n° 1 : I morti viventi)
n° 2 Le masque de l'horreur (Oltretomba n° 2 : L’orrenda maschera)
n° 3 La sangsue (Oltretomba n° 3 : La succhiatrice di sangue)
n° 4 Le nécrophile (Oltretomba n° 4 : Il necrofilo)
n° 5 Les maudits de Dieu (Oltretomba n° 8 : Il maledetti di Dio)
n° 6 L'étrangleur de Soho (Oltretomba n° 10 : Lo strangolatore di Soho)
n° 7 Le cercueil de la poupée (Oltretomba n°12 : La bara della bambola)
n° 8 La nuit des horreurs (Oltretomba n° 13 La notte degli orrori)
n° 9 Qu'il repose en paix (Oltretomba n° 14 : Requiescant in pace)
n° 10 Le château des morts-vivants
n° 11 La marquise sanglante
n° 12 La sultane infernale (Oltretomba n° 28 : La sultana infernale)
n° 13 Le coffret des macchabées (Oltretomba n° 31 : Lo scrigno dei maccabei)
n° 14 Les seins blancs de la sirène (Oltretomba n° 27 : I bianchi seni della maimuna)
n° 15 Le pas du démon
n° 16 La protégée de la mer (Oltretomba n° 33 ?)
n° 17 Résurrection (Oltretomba n° 36 : Resurrezione)
n° 18 L'horrible intestin (janvier 1973) ((Oltretomba n° 39 : L’orrido intestino)
Outre-tombe hors-série
n° 1 Le diable et la mort (mai 1972)
Clap, la mort tourne
n° 2 L'horloge de la mort
n° 3 Le vaisseau fantôme (Terror n° 13 : Il vascello fantasma)
Histoire sans titre
n° 4 Le sang des Borgia (Terror n° 16 : Il sangue dei Borgia)
Crimes au cirque (Sada)
n° 5 La piste sanglante (février 1973)
Outre-tombe 2e série
n° 1 Le vent et la mort (décembre 1978) (Oltretomba n° 173 : Il vento e il morto)
n° 2 Spiritisme (Oltretomba n° 171 : Spiritismo)
n° 3 Échec et mat (Oltretomba n° 174 : Scacco matto)
n° 4 Quand les fantômes s'en mêlent
n° 5 Le culte de Cibèle
n° 6 Le portrait de Louise Brown
n° 7 L'esclave de la mort (Oltretomba n° 189 : Lo jettatore)
n° 8 La fin du cauchemar
n° 9 Le fantôme de la ville morte (Oltretomba n° 187 : La lamia)
n° 10 Le gardien éternel (Oltretomba n° 199 : L’eterno custode)
n° 11 En passant par Fentonville
n° 12 La mort vient du passé (Il vampiro n° 5 : La morte viene dal paasato)
n° 13 La maison aux fantômes
n° 14 Concerto d'outretombe
n° 15 Mahatma (Oltretomba n° 206 : Il mahatma)
n° 16 La tête d'Orphée (Aldilà n° 2 : La testa di Orfeo)
n° 17 Le pouvoir de la mort (Oltretomba n° 208 : Pelle nera)
n° 18 La mort venue d'ailleurs (juillet 1980) (I Sanguinari n°54 : Un carico di morte)
Modifié en dernier par Nutello le mer. 07 sept. 2016, 17:42, modifié 3 fois.
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- Maître 1er Dan
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
La couverture du n° II 5 "Le culte de Cibèle" me rappelle du Frazetta :
Modifié en dernier par Nutello le dim. 27 déc. 2020, 19:37, modifié 1 fois.
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- Maître 1er Dan
- Enregistré le : lun. 14 juil. 2014, 21:35
Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Et la couverture du n° II 13 "La maison aux fantômes" est inspirée de celle, par Gourdon, du roman de Maurice Limat Le manchot n°117 dans la collection Angoisse (Ed. du Fleuve noir).
- satanik
- Maître 4e Dan
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
en 1983 une troisième série était envisagée, 4 numéros étaient déjà prévus
Chaque fois que l'on se fait photographier, on croit qu'il va naître un Dieu
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- Maître 1er Dan
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Merci pour l'information. Je ne connaissais pas ces fascicules.
Je ne connais que Joubert pour avoir ce genre de raretés.
Apparemment, 3 de ces récits ont été publiés ultérieurement :
- "La bouche muette" dans Incube n° 17, en 2nde partie de "Etat comateux". La couverture correspond au 1er récit.
- "Bras de fer avec la mort" dans Incube n° 18, en 2nde partie de "La damnée". La couverture correspond au 1er récit.
- "Message occulte" dans Série verte n° 85 , en 1e partie. La couverture correspond au 2nd récit "Bonshommes de neige".
Quant au 4e, je présume qu'il a été retitré en "Les tourments de l'enfer" dans Incube n° 16, en 2nde partie de "Fluide maléfique".
Je ne connais que Joubert pour avoir ce genre de raretés.
Apparemment, 3 de ces récits ont été publiés ultérieurement :
- "La bouche muette" dans Incube n° 17, en 2nde partie de "Etat comateux". La couverture correspond au 1er récit.
- "Bras de fer avec la mort" dans Incube n° 18, en 2nde partie de "La damnée". La couverture correspond au 1er récit.
- "Message occulte" dans Série verte n° 85 , en 1e partie. La couverture correspond au 2nd récit "Bonshommes de neige".
Quant au 4e, je présume qu'il a été retitré en "Les tourments de l'enfer" dans Incube n° 16, en 2nde partie de "Fluide maléfique".
- datadox
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Salut Patrice,
La couverture de Jacono utilisée pour le n°18 de la deuxième série provient de I Sanguinari n°54. Si tu mets la première page de l'histoire, je pourrai te confirmer si celle-ci provient également de ce numéro.
La couverture de Jacono utilisée pour le n°18 de la deuxième série provient de I Sanguinari n°54. Si tu mets la première page de l'histoire, je pourrai te confirmer si celle-ci provient également de ce numéro.
Mes recherches : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 53#p555499
Mes séries complètes : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 49#p587549
Plus que 19 Arédit / Artima [et 26 Filles] [hors rebrochages] sur 12.285
Mes séries complètes : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 49#p587549
Plus que 19 Arédit / Artima [et 26 Filles] [hors rebrochages] sur 12.285
- satanik
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Et pour cause, ils ne sont jamais parus.Nutello a écrit : Je ne connaissais pas ces fascicules. .
Chaque fois que l'on se fait photographier, on croit qu'il va naître un Dieu
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Mais pourtant, tu les connais, toi.satanik a écrit :Et pour cause, ils ne sont jamais parus.Nutello a écrit : Je ne connaissais pas ces fascicules. .


Mes recherches : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 53#p555499
Mes séries complètes : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 49#p587549
Plus que 19 Arédit / Artima [et 26 Filles] [hors rebrochages] sur 12.285
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
Bielec faisait parfois imprimer des numéros à seulement 2 ou 3 exemplaires qu'il remettait au service de la censure.
Je ne me souviens plus de l'histoire, mais je crois que c'étaient des entourloupes pour embrouiller les censeurs.
Ces numéros, mythiques, ont été avidement recherchés.
A ma connaissance, seul Bernard Joubert en possède.
Voir ici :
http://www.elvifrance.fr/images/couvert ... /rares.htm
A propos d'Elvifrance et la censure, voir ici :
http://www.elvifrance.fr/CENSURE/EF_CENSURE.htm
http://www.elvifrance.fr/CENSURE/liste.htm#parus
http://www.elvifrance.fr/CENSURE/liste.htm#nonparus
http://www.elvifrance.fr/CENSURE/liste.htm#hinfosBJ
Je ne me souviens plus de l'histoire, mais je crois que c'étaient des entourloupes pour embrouiller les censeurs.
Ces numéros, mythiques, ont été avidement recherchés.
A ma connaissance, seul Bernard Joubert en possède.
Voir ici :
http://www.elvifrance.fr/images/couvert ... /rares.htm
A propos d'Elvifrance et la censure, voir ici :
http://www.elvifrance.fr/CENSURE/EF_CENSURE.htm
http://www.elvifrance.fr/CENSURE/liste.htm#parus
http://www.elvifrance.fr/CENSURE/liste.htm#nonparus
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Re: PFA : Outre-Tombe chez Elvifrance
D'après la description du début de l'histoire que tu m'as envoyée en mp, c'est bien la même. 

Mes recherches : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 53#p555499
Mes séries complètes : http://www.forumpimpf.net/viewtopic.php ... 49#p587549
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