Docteur Justice

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DR JUSTICE
Scénariste Jean Ollivier
François Corteggiani
Dessinateur Carlo Marcello
Emanuele Barison
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Docteur Justice  Série de bande dessinée créée par le dessinateur Rafael Carlo Marcello et le scénariste Jean Ollivier. Ce dernier compose des aventures bien documentées qui suivent toujours de très près l'actualité internationale du moment. Justice était, par exemple, au Nicaragua lors de la révolution sandiniste qui a vu la chute du dictateur Somosa. Et ainsi de suite... Les dessins de Marcello sont d'un grand dynamisme. Il sait allier la rapidité d'exécution sans perdre la qualité. Plus de 150 histoires de Justice existent (toutes allant de 10 à 20 pages). Les deux auteurs sont aujourd'hui disparus ; Marcello, le 23 décembre 2007 et Ollivier, le 30 décembre 2005. Dur mois pour Justice !

L'histoire

Dr Justice est un médecin humanitaire. Il est surtout justicier justement — d'où son nom — en s'aidant de ses capacités de judoka et karatéka. Cette série est parue pour la première fois dans l'hebdomadaire Pif gadget, à partir du numéro 69 de juin 1970. Tout de suite très populaire, Doc Justice voit ses aventures reprises dans 22 numéros d'une publication qui porte son nom (de 1973 à 1977). Ce personnage de médecin de l'OMS est un grand voyageur et un idéaliste. Il débarque dans chaque aventure d'un avion dans un aéroport lointain. Alain Delon aurait vaguement servi de modèle. Judoka 6e dan, il emploie aussi les atémis du jiu-jitsu et plus tard les techniques du karaté. La philosophie de son maître de Judo, Hiamuri, est toujours présente. Il se rappelle souvent que, par exemple, le vrai courage est de faire ce qui est juste.

Ses diverses missions humanitaires vont le conduire aux quatre coins du monde. Ses interventions médicales vont souvent se laisser dominer par des combats qui s'avèrent beaucoup plus physiques.

Parfois accompagné de Bobosse — un Breton champion de lutte française — ou de jolies demoiselles, Doc Justice arrive régulièrement à se battre contre un tas de malfrats, de trafiquants, d'exploiteurs en tout genre et d'un tas d'autres "affreux". Il le fait avec ses seules armes de judoka, se refusant toujours, à une exception près, à employer d'autres armes. C'est un empêcheur de tourner en rond pour ceux qui menacent la dignité de l'homme et les persécuteurs des enfants.

On retrouve ses aventures dans le nouveau Pif Gadget (mensuel). Cette fois, elles sont scénarisées par Ollivier (avant son décès) et François Corteggiani, puis dessinées par un autre italien, Emanuele Barison.

Film

Un film est réalisé par Christian-Jaque en 1975. L'acteur états-unien, John-Philip Law, interprète Doc Justice. Il est accompagné de Nathalie Delon et de Gert Froebe dans le rôle du méchant Régent. ce dernier est connu pour avoir joué Goldfinger dans le James Bond du même nom. Bref, un casting intéressant pour l'époque. Cette histoire co-écrite par le scénariste Jean Ollivier respecte l'esprit de la série, bien que Justice y apparaisse moins invincible au judo que dans la BD. À sa sortie, le film aurait réalisé plus d'un million d'entrées en France. C'est dire la popularité du personnage.

Résumé du film

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600 000 tonnes de pétrole qui disparaissent d'un bateau comme par enchantement, ça fait du bruit ! Pendant que la police piétine, l'organisateur de ce plan diabolique, Max, lui-même sous les ordres du subtil "Régent", liquide, à sa descente d'avion, un complice trop exigeant. Ce dernier, malheureusement pour le gangster, meurt dans les bras du célèbre docteur Justice, venu à Anvers pour participer à un colloque de médecins et s'élever contre les théories du Professeur Orwald qui prône la stérilisation de l'humanité comme solution à la surpopulation. Comme il redoute que le docteur soit maintenant au courant de ses plans ignominieux, Max décide de le kidnapper. Ce qui ne va pas sans difficultés. Tombé dans un piège tendu par la divine Karine, le docteur parvient à s'évader en compagnie de la belle jeune femme, décidée à racheter ses erreurs. Une piste les amène à Crespo, en Amérique du Sud, où Max, engagé comme cuisinier à bord du "Langeais", prépare un nouveau méfait. L'ayant rejoint à bord, Justice propose au malfaiteur une association que celui-ci feint d'accepter. En fait, au jour J, ayant endormi l'équipage grâce à un puissant narcotique, Max commence, avec ses complices, le transvasement du pétrole. C'était compter sans la ruse de son rival: réveillé par un antidote administré par Karine, précieuse passagère clandestine, Justice parvient à envoyer un message à la police. Max s'enfuit alors en emmenant le médecin en otage. Celui-ci découvre que le mystérieux "Régent" n'est autre que le professeur Orwald, jumeau de Max, qui finançait, par ses mauvais coups, son sérum de stérilisation. Cernés par la police, les deux frères se suicident tandis que Justice, sorti indemne d'une dernière situation périlleuse, part avec sa divine compagne vers de nouvelles aventures.

Parutions

Albums

Les albums furent édités dans plusieurs maisons:

  • 1 : Le triangle d'or (Hachette, 1973)
  • 2 : Docteur Justice et les ravisseurs (éditions du Kangourou, 1974)
  • 3 : SOS Égypte (éditions du Kangourou, 1975)
  • 4 : Pour les enfants du monde (Vaillant, 1980)
  • 5 : Destination Bornéo (Messidor, 1986)
  • 6 : Le secret des grands marais (Messidor)
  • 7 : Amandla ! Apartheid: des enfants en prison (Messidor)
  • 8 : La mort blanche (Messidor, 1988)

Une intégrale partielle des aventures couleurs.

  • T.1: Le rendez-vous de Trinidad (Soleil, 1994)
  • T.2: Les rats du désert (Soleil, 1994)
  • T.3: Un docteur est mort (Soleil, 1994)

Un 12e chez Toth qui est l'intégrale 1 de toutes ses aventures (2006), il regroupe 10 histoires en noir et blanc.

À noter qu'un volume compilant "Le meilleur de Pif" éd. Vents d'Ouest (2005), reprend ses trois premières aventures.

Voir aussi :

Liens externes

Auteurs de l'article

  • Docteur Justice
  • Dominik Vallet